Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Attrape-moi si tu peux!

Hinata est maladroite, timide, et malchanceuse en amour et au travail. Inspectrice, la pauvre passe son temps à se faire réprimander. Son chef lui confie alors miraculeusement l'interrogatoire d'un célèbre bandit. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que sous leurs airs méchants, froids et calculateurs, les criminels sont aussi des démons diablement attirants! Elle a trois mois pour tout lui faire avouer. Il a trois mois pour s'évader. La course contre la montre démarre. Mais qui piègera qui?
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Itachi-Powaa (Féminin), le 13/07/2009
Cette fiction m'est venue en surfant sur sky'. Je suis tombée sur un blog où une personne faisait un concours de one-shot, et où elle donnait les sujets... L'un d'eux m'a inspiré... Donc voilà ce que ça donne^^
Avec en prime un classique remixé de Walt Disney xD J'ai pas pu m'en empêcher! lol

Allez, enjoy!




Chapitre 1: Attrape-moi si tu peux!



Je vole, comme un aigle royal,

Je vole, au-dessus des lois.

Je vole, quand j'en ai envie c'est bien normal.

C'est pas moral?

Je vole, à la barbe des gardes.

Ça barde, quand je chaparde.

La loi veut me faire payer tout ça!


- Il s'enfuit! Beugla quelqu'un en voyant une silhouette se glisser hors du bâtiment.

Vaurien, brigand, pilleur, truand!


Rien qu'un petit diamant!


Qu'on décapite ce truand!


- C'est ça essayez donc de m'attraper... Ricana le voleur en glissant l'inestimable joyau dans sa sacoche.

Faut voler pour vivre,

Vivre pour voler,

Ca j'vous l'expliquerai...

Mais une autre fois!


Je vole, les pierres, les bijoux,

Je vole, je signe et je joue.

Un jour, je prendrai ma retraite au Pérou...


- Mais c'est qui ce type?
- Il est pas humain!
- Il a déjoué toute la sécurité et les pièges qu'on avait posé avec une facilité déconcertante!

Je suis l'agneau parmi les loups,

Ils veulent me trancher le cou.

Je crois qu'il vaudrait mieux filer doux...


- Chopez-le! Hurla une voix en tentant de couvrir l'alarme de la bijouterie.

Vaurien, vandale, bandit, scandale!


Tout doux, doucement, gentils!


- C'est ça c'est ça...

Faut voler pour vivre, vivre pour voler,

C'est la meilleure des raisons.


Non!


- Attrapez-le bon sang!

Je vole, quelle poursuite infernale!


- A gauche! Non! Sur le toit d'en face!

Vaurien!


- Lâchez les chiens!

J'entends les chiens qui aboient.


Vandale!


Je suis l'animal en cavale.


- Bordel mais à quoi vous jouez bande d'incompétents?! C'est pas si difficile que ça de l'attraper!

Vandale!



* * *



Sautant de toit en toit avec l'agilité d'un félin, une silhouette masculine fuyait. Une alarme stridente retentissait un peu plus loin, au niveau de la bijouterie de la Princesse Tsunade. Les projecteurs des voitures de police scrutaient le ciel à la recherche du fugitif qui avait brusquement disparu. En vain. Dans la nuit noire et poudreuse, où même la lune semblait absente, le malfrat sourit. Une fois de plus il...

- Les mains en l'air! On ne bouge plus! Vous êtes en état d'arrestation!
- Oh non pas encore... Bougonna le voleur.

La voix de l'inspecteur avait transpercé les tympans du jeune homme qui, surpris, perdit l'équilibre et glissa sur une tuile mal accrochée avant de tomber lourdemment sur un monticule d'ordures et de sacs poubelles mal entassés quelques mètres plus bas. Jurant sous son masque en forme de renard, il eut à peine le temps de se relever que déjà une dizaine de policiers s'étaient jetés sur lui pour l'immobiliser et l'empêcher de s'enfuir à nouveau. L'inspecteur se frotta les mains. Enfin... Enfin il l'avait attrapé... Il s'approcha et arracha le masque du jeune homme.

- Tu nous en as fait baver... Murmura l'homme.
- Oh inspecteur Uchiwa! Quel bonheur de vous rencontrer... A nouveau.
- Oui... A nouveau. Sauf que cette fois c'est toi qui est à ma merci.
- Vous m'en voyez ravi... Avec cela votre échec cuisant de la dernière fois sera effacé non?

L'inspecteur serra des poings mais se contint.

- Allez Sasuke... Dis quelque chose ou frappe-moi... Je sais que tu en meurs d'envie... Le nargua son interlocuteur.

Le-dit Sasuke l'ignora.

- Conduisez-le à la prison Nord de Konoha. Dit-il en s'adressant à un de ses subordonnés.
- Bien Monsieur.
- Et veillez à ce que la sécurité soit renforcée. On ne sait jamais avec cet huluberlu. Je serais fâché qu'il se fasse encore la malle.

Le voleur sourit tandis qu'on le forçait à monter dans une voiture.

- Je m'échapperai de nouveau Sasuke... Et ça n'est certainement pas votre "sécurité" qui m'en empêchera! Hurla-t-il hilare.

La portière claqua et la voiture démarra, emportant avec elle le plus grand bandit de tous les temps.

- Toute chose à une fin. Tu devrais le savoir... Baka.


* * *



- HYÛGAAAAAAAAA!

L'énorme voix du commissaire Jiraiya retentit à travers tout le bâtiment, secouant les employés endormis sur leurs bureaux.
La-dite Hyûga sursauta violemment et se ratatina un peu plus sur son siège. Il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à ce que l'orage éclate aussi rapidement.

Okay, son enquête avait encore foiré, mais ce n'était pas une raison pour lui crier dessus comme ça!

Elle n'avait décidément pas de chance. Autant dans sa carrière qu'en amour. Pareil pour sa famille. Le néant pur et dur. Quoi que... Elle devait se marier dans trois mois environ. Mais avec la poisse qu'elle avait, elle se ferait sûrement larguer avant.

La jeune femme de vingt ans soupira. Un jour viendrait son heure de gloire. Elle en était sûre! Enfin presque.

- DANS MON BUREAU TOUT DE SUITE! Brailla de nouveau son supérieur.

Pour le moment, la petite brune devra se contenter de suivre les ordres et de tenter de les appliquer. Sans grand succès généralement d'ailleurs.
Hinata, car c'était son prénom, se leva la mort dans l'âme et se dirigea en traînant des pieds vers le bureau de Jiraiya. Et lorsqu'elle y parvint, la jeune femme se tint quelques secondes immobile devant la porte, priant on ne sait quel Dieu pour ne pas se prendre un savon en présence de ses collègues.

Au même moment, la secrétaire du commissaire sortit du bureau de ce dernier et jeta un regard condescent à la timide inspectrice.

- Allez Hinata... Fighting! L'encouragea la jeune femme.
- Merci Tenten-san. Soupira la brunette.
- Pas de -san entre nous tu le sais Hinata. Répliqua la femme aux macarons en fronçant des sourcils.
- Gomenasai.
- Et cesse de t'excuser. Impose-toi! Montre-lui à ce vieux pervers ce que tu vaux!
- O-Oui... Dit Hinata dans un murmure peu convaincu.

Tenten secoua la tête l'air ennuyé. La brune était décidemment trop timide et effacée. Il faudrait qu'elle en parle à son mari, le grand Neji Hyûga, ophtalmologue de renommée mondiale et accessoirement le cousin d'Hinata. Ca ne pouvait plus durer. Dans cette foutue société, les forts bouffaient les faibles, et ce depuis la nuit des temps. Et Hinata finirait elle aussi par se faire bouffer à ce rythme-là!

Les deux jeunes femmes furent d'ailleurs tirées de leurs pensées par la voix de leur patron.

- C'EST POUR AUJOURD'HUI OU POUR DEMAIN HYÛGA?!
- J-J'entre! Bafouilla Hinata en poussant la porte sous les regards ennuyés de son amie.

La jeune femme poussa la porte et entra. Le vieux commissaire, âgé d'une cinquantaine d'années, était assis sur son fauteuil en cuir, derrière son bureau, et faisait face à son inspectrice, les bras croisés sur la poitrine.

- VOUS ATTENDIEZ QUOI? LE DELUGE? Beugla Jiraiya.

Heureusement, Hinata se retrouvait seule avec son patron. Elle n'aurait pas supporté de se faire rabaisser par son supérieur devant tout ses collègues de bureau.

Elle s'inclina et s'excusa pour son retard.

- Excusez-moi monsieur. Je ferais plus attention à l'avenir monsieur.

Le vieil homme passa sa main sur son visage, lassé. Il aimait beaucoup cette petite, bien qu'il ne le reconnaisse pas ouvertement, mais si elle continuait dans cette voie, il serait obligé de la licencier. Ici, chaque inspecteur avait au moins cinq enquêtes, si ce n'est plus, à son actif. Mais pour la jolie Hyûga, c'était le néant total. Depuis sa mutation du service des renseignements, la pauvre avait enchaîné échec sur échec et sa vie quotidienne ainsi que son salaire s'en ressentaient.

- Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi... Soupira-t-il.

Hinata fut prise de tremblements. Son patron ne comptait pas... La renvoyer?

- Hyûga...
- O-Oui? Demanda-t-elle, peu sûre.
- Tiens. Fit-il en posant un dossier assez épais sur son bureau. Prends ça.
- O-Oui.

Le brunette s'approcha et prit le dossier devant elle.

- C'est la dernière fois Hyûga. La prochaine fois je serai forcé de te licencier. C'est bien compris?

Hinata hocha de la tête, et serrant le tas de paperasse contre son coeur avec un air heureux mal dissimulé sur le visage, celle-ci se rendit dans son bureau pour prendre connaissance des données fournies par son boss.


* * *



Cinq heures. C'était le temps qu'Hinata avait pris pour lire ce fichu dossier. Et encore, elle n'en était qu'à la moitié.
Le jeune femme soupira, découragée. Ce type était incroyable: il avait fait tellement de conneries sans se faire choper! Que ça soit par la police ou les services secrets... S'en était déroutant! La brunette repoussa le dossier sur son bureau d'un air dégoûté et saisit sa tasse de café froid puis la porta lentement à ses lèvres. L'interrogatoire allait être musclé. Très musclé. Mais elle réussirait, foi d'Hinata!

Elle consulta sa montre. 20H52. Elle avait encore le temps de faire un saut à la prison de Konoha. Elle se leva prestement et enfila sa veste qu'elle avait auparavant accroché au porte-manteau. La jeune inspectrice traversa le commissariat d'un pas décidé, ce qui étonna ses collègues encore de service. Où pouvait-elle bien aller avec un air aussi déterminé?

Il ne fallut que quelques minutes à Hinata pour atteindre l'entrée de la prison malgré la pluie battante qui inondait Konoha. Elle inspira un bon coup et ouvrit d'une main sûre la porte après avoir grimpé les escaliers de marbre.

- A nous deux... Kyuubi.


* * *



Dans sa cellule, un jeune homme menotté et portant une camisole se retourna du mieux qu'il put sur sa couchette, les oreilles aux aguets.

- On dirait bien qu'on a de la visite Kyuu... Ricana-t-il. Et pas des plus désagrables je dois dire.

Il n'allait en faire qu'une bouchée.



Alors? Pas trop déçu? =)
Dites-moi ce que vous en pensez, les points positifs comme négatifs, ça m'intéresse!




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