Fiction: Mon pire ennemi et moi (terminée)

Sakura, jeune fille de 17 ans,lycéenne, est en guerre perpétuelle avec Sasuke, son pire ennemi depuis bientôt cinq ans.Tant qu'elle est loin de lui, tout va pour le mieux. Mais un de leur prof, épuisé par cette éternelle bataille, en décide autrement. Et c'est ainsi que son pire cauchemar commence.
Classé: -16D | Romance | Mots: 11216 | Comments: 114 | Favs: 139
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starmornielna (Féminin), le 16/06/2009
Coucou!
Alors voici le dernier chapitre de ma fiction.
Bonne lecture




Chapitre 6: Nous



Arrivée au lycée, mes amies se précipitèrent vers moi. Elles me racontèrent tour à tour leur fabuleuses et grandioses vacances passées à se tripoter l’arrière train avec leur cher et tendre. Les écoutants que d’une oreille, je cherchai du regard un certain salaud.

Phase 1 enclenchée. Mettant mon plan à exécution, je me plaçais pas très loin de lui, mais assez pour qu’il puisse m’entendre. Temari fini son discours et me posa la question tant attendue :

« Et toi, Sakura, qu’as-tu fait pendant les vacances ?

-Et bien, répondis-je d’un ton désinvolte, j’ai été à une fête organisée par les parents d’Uchiwa. Me faisant terriblement chier, je me suis donc envoyée en l’air avec Uchiwa dans le jardin du resto. Ensuite je me suis concentrée sur mes devoirs. »

Jetant un coup d’œil discret vers lui, je constatais qu’il avait entendu et qu’il était furieux. Triomphante, je décidais d’aller jusqu’au bout de la provocation. Devant l’air choqué de mes amies, je rajoutai sur le ton de la confidence :

« De toute façon ce n’était pas si extraordinaire. Je ne sais pas ce que toutes les filles lui trouvent, j’ai trouvé ça plutôt banal, voir même chiant. Enfin, on ne peut pas être parfait hein. »

Je vis Uchiwa bouillant de rage, s’avancer d’un pas menaçant vers nous.

« Les filles, dis-je, je sens des ondes obscènes et menaçantes pas loin de nous, on ferait mieux d’aller en cours. »

Alors que je venais de m’assoir au fond de la classe, je le vis se mettre à côté de moi, l’air enragé.

« Tu as mordu à l’hameçon nigaud » pensais-je. Les hommes sont vraiment trop faciles à manipuler. Il suffisait de critiquer leur virilité pour être sûre qu’ils se fâchent. C’était franchement ridicule.

Alors qu’il allait ouvrir la bouche, le prof entra, réclamant le silence.
La phase 2 de mon plan était lancée. Je m’étais habillée pour l’occasion d’une jupe courte et d’un décolleté plongeant. Lâchant mes cheveux, j’enlevai sensuellement ma veste. Croisant les jambes de manière suggestive, je le regardai ingénument. Il avait l’air mal à l’aise. Je rapprochai ma chaise de lui de manière à ce qu’il soit obligé de me frôler le plus souvent possible. Au bout d’une demi-heure, deux petites tâches rouges apparurent sur ses joues. Souvent je soupirais en gémissant faiblement, ce qui augmentait son malaise.
A cinq minutes de la fin du cours, je l’achevai en m'étirant sur ma chaise ce qui fit remonter ma jupe et mettre ma poitrine en valeur. A la fin du cours, je constatais avec satisfaction qu’il n’avait presque rien écrit du tout.

« Haruno, je peux te parler. »

Prenant un air faussement contrarié et en faisant une petite moue sexy (je m’étais entrainée devant le miroir tout le weekend end), je répondis sensuellement :

« Désolée Uchiwa, mes amies m’attendent.

-Et ce soir je peux passer ? »

Triomphante, je souriais de toutes mes dents. Trop facile !

« Oui bien-sûr, passe me voir ce soir, tu sais où j’habite non ? »

Il me regarda fixement, puis un sourire taquin apparut sur son visage. Il avait compris, il s’était fait avoir et le savait. Maintenant qu'il était obligé de venir chez moi, il allait devoir s'expliquer, il l'avait très bien compris.Il se pencha vers moi et me murmura « bien joué ». Je souris, victorieuse, et partis en lui lançant « tout le plaisir était pour moi, à ce soir ! ».

J’expliquais ensuite à Tenten et Temari ce que j’avais fait et pourquoi. D’abord étonnées de mon audace, elles rirent d’Uchiwa tout le reste de la journée.

Le soir venu, j’attendais patiemment dans ma chambre. Lorsque la sonnerie retentit, je ne pris pas la peine de descendre. Je savais que ma mère allait ouvrir. Je fis semblant de m’intéresser à une lecture quelconque, je ne voulais surtout pas qu’il sache que je l’attendais.
Il entra, puis ferma la porte à clé derrière lui. Je daignais lever un œil méfiant vers lui. Il s’approcha, arracha le livre de mes mains, et m’embrassa dans le cou tout en me caressant la nuque. Avant de perdre le contrôle de ma petite personne, je le repoussai.

« Non non, fit-je d’un ton faussement moralisateur, tu vas d’abord répondre à mes questions.

« Hn…

- Mes parents s’absentent pour la soirée, j’ai donc un jeu à te proposer .»

Il fit mine de réfléchir. Et comme la chance était soudainement revenue se blottir dans mes bras, j’entendis distinctement ma douce mère hurler « Sakura, on y va ». Pile quand il fallait.

« C’est quoi les règles du jeu ?s’enquit-il.

-Tu réponds à une de mes questions et j’enlève un vêtement, je réponds à une de tes questions et tu enlèves un vêtement.

-Okay. »

Un petit sourire en coin apparut sur son visage. Les hommes sont toujours prévisibles, c’était presque trop facile.

« Je commence, me lançai-je, pourquoi tu n’es pas venu me parler après la soirée de tes parents ?

-Je passe.

- Que c’est dommage,fis-je faussement déçue, je vais devoir rajouter un vêtement ».

Je me levais et pris le pull le plus affreux, le plus gros et le plus déformant que j’avais. C’était une horreur jaune fluo grossièrement tricoté.

« Lâche cet horreur, je te réponds. Je ne suis pas venu parce que j’avais peur que tu me jettes. J’espérais que tu viennes, toi. »

Je le traitais d’idiot, puis j’enlevais mes chaussettes. Il grimaça.

« Et toi, pourquoi tu m’as fui le lendemain au Pays du Riz.

« Et bien, répondis-je en choisissant bien mes mots, je ne savais pas trop comment réagir. On se foutait sur la gueule depuis cinq ans et ce changement d’attitude m’a effrayé. Je pensais que tu voulais te venger. Mais j’étais surtout perdue.

-Je comprends. Excuse-moi de ma réaction alors, je n’avais pas du tout compris.

-Tu aurais dû me laisser parler, rétorquai-je, il me fallait juste du temps ».

Il me sourit et enleva aussi ses chaussettes avec un air de défi. Quel gamin.

« Pourquoi ce changement soudain d’attitude ?demandai-je.

-Ben, pour être honnête, tu me plaisais depuis un an environ. Mais je refusais de me l’avouer. Jusqu’à ce que je t’ai vu dans ta chambre, danser…

-Oui c’est bon, m’écriai-je en rougissant.

-Enfin bref, là j’ai su que je ne pourrais plus me mentir, parce qu’en fait tu me plaisais déjà beaucoup trop.

-Mouais, fis-je sceptique, j’accepte. »

J’enlevais alors mon haut. Son regard me fit rougir furieusement.

« Arrête ça pervers, m’écriai-je.

- Tu ne veux pas arrêter les questions, j’ai mieux à…

-Non, le coupais-je, je veux savoir d’autres choses moi, ce n’est pas fini ! »

Il soupira puis s’approcha de moi.

« Pour il y a cinq ans, je suis désolé, j’ai été con. Ma mère m’en a fait baver pendant six mois si tu veux savoir. Et puis je n’ai jamais eu le courage de m’excuser.

-Trop fier.

-Exactement, rit-il. »

Il me sauta carrément dessus, me plaquant contre le lit en tenant mes poignets au dessus de ma tête. Ses lèvres effleurèrent tendrement les miennes puis glissèrent doucement jusqu’à mes oreilles. Il me murmura « je t’aime » avant de m’embrasser.
Mon cœur décolla de joie, mes entrailles dansaient la rumba, mon cerveau était au septième ciel. En fait je me mentais à moi-même aussi. Je me rendis compte que je n’avais jamais vraiment haï Sasuke. Je l’avais détesté, parce que j’étais humiliée, fière et rancunière. Il y a cinq ans, je l'aimais pour ce qu'il représentait, c'est-à-dire un garçon beau, mystérieux et séduisant. Après toutes ces années de guerre, j'avais appris à le connaître. Aujourd'hui, je l'aimais lui, la personne qui l'était. Le physique n'était qu'un plus mais particulièrement plaisant je devais bien l'avouer. Je me mis à rire sous le regard interrogateur de Sasuke.

« Je pense juste que qu’on est de vrais idiots.»

Il sourit malicieusement avant de m'embrasser fiévreusement.
Tard dans la nuit, il partit furtivement.

Le lendemain, au matin, je dis à ma mère, sur le ton de la conversation « Sasuke et moi on est ensemble », avant de m’enfuir lâchement au lycée sous ses hurlements joyeux.
Il m’attendait, appuyé sur le portail de chez moi.
Au lycée, les avis mitigèrent. Certains étaient enragés de nous voir ensemble, d’autres semblaient heureux et d’autres encore semblaient déçu. La dernière catégorie était nos plus fervents admirateurs qui suivaient avec passion nos querelles incessantes dignes des plus grandes émissions de télé réalité. Certains tenaient carrément un cahier à jour pour savoir lequel de nous deux l’emportaient sur l’autre. Temari et Tenten, elles, étaient heureuses pour moi. Quand elles le surent, Tenten hurla un triomphal « je le savais », tandis que Temari menaça de morts abominables un Sasuke effrayé s’il osait lever un petit doigt sur moi.

L’exposé que l’on devait faire avançait plus rapidement, maintenant que l’on était plus en guerre. Le prof s’en réjouit tellement qu’il passa une demi-heure à nous exposer sa brillante stratégie pour nous calmer, s’auto-congratulant sous nos regards apeurés.

Allongée sur son lit, alors que Sasuke créait de ses lèvres des paysages sur ma peau, j’enfouis ma tête dans ses cheveux en murmurant « je t’aime, pervers ».
Il me répondit doucement, m’embrassant plus fort, « moi aussi, petite dévergondée ».


-------------------------------------FIN--------------------




Et voilà, c'est fini snifff. Alors est-ce que ça vous a plu?
En tout cas, merci de m'avoir lu et suivi.
bizouxxx à tous et à bientôt.




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