Fiction: Mon pire ennemi et moi (terminée)

Sakura, jeune fille de 17 ans,lycéenne, est en guerre perpétuelle avec Sasuke, son pire ennemi depuis bientôt cinq ans.Tant qu'elle est loin de lui, tout va pour le mieux. Mais un de leur prof, épuisé par cette éternelle bataille, en décide autrement. Et c'est ainsi que son pire cauchemar commence.
Classé: -16D | Romance | Mots: 11216 | Comments: 114 | Favs: 139
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starmornielna (Féminin), le 16/06/2009
Voici la suite, bonne lecture!
bizouxxx




Chapitre 4: Mélancolie



Au petit matin, je me réveillai doucement, une douce chaleur enveloppait mon corps. Je repris petit à petit conscience, tandis qu’une foule de souvenirs me revenaient. Me rappelant de ce que j’avais fait la veille, j’ouvris grand les yeux et vis un bras entourant mon corps, NU !

Me dégageant doucement, je me rhabillai en vitesse et sortis sans un bruit de la pièce.

Après avoir, enfin, retrouvé ma chambre, je m’assis contre la porte. Quelle imbécile, qu’est-ce que j’avais fait. Et surtout qu’est-ce que j’allais faire maintenant ? Je ne pouvais décemment pas l’ignorer. C’était pire que tout. Malgré tout ce que je pouvais dire, en aucun cas je ne pouvais nier le fait que ça m’avait plu. J’étais tellement bien avec lui, il était si doux, son odeur était si enivrante…non, c’était mon pire ennemi, il m’avait déjà fait souffrir par le passé je ne pouvais absolument pas être encore amoureuse de lui. C’était impensable. J’allais devoir en parler aux filles, elles le prendraient très mal si je leur cachais la vérité. Surtout qu’elles m’avaient tout raconté, même ce qui les gênait au plus haut point. Je leur dirais ce soir ou demain au lycée. En attendant, comment réagir face à Sasuke. Valait mieux attendre qu’il vienne me parler de lui-même. J’aviserais ensuite.

Je m’habillais donc et alla au réfectoire. Je m’assis parmi les élèves. Je remarquais qu’il n’était toujours pas descendu. A peine l’avais-je pensé que je le vit s’installer à côté de Naruto. Je mangeais rapidement, la tête baissée, puis je me levais pour retourner dans ma chambre. Il me barra le passage et me scruta avec colère. Là j’étais perdue. Pourquoi était-il en colère.

« Viens, on sort, faut que je te parle, et tu ne te défiles pas cette fois. ».

Je sortis en sa compagnie, accompagnée des regards étonnés de toute la pièce.

Il se mit dos au mur et me regarda avec sévérité.

« Je te dégoute tant que ça, me demanda-t-il. »

Méfiante je répondis un peu trop brusquement.

« Je n’ai jamais dit ça.

-Pourquoi tu es partie en douce ce matin alors ?

-Euh…

-Et pourquoi allais-tu encore m’éviter ?

-Euh…et bien… je ne sais pas trop…

-Je vois. Ce fut une grave erreur. Je ne vais pas passer mon temps à courir après une fille de ton genre, dit-il méchamment.

-Attend, qu’est-ce que tu veux dire par là ?

-Tu as l’air de regretter, tu me fuis comme la peste, tu n’essaies même pas de me parler, et tu dis que c’est moi le salaud. Tu n’es vraiment pas mieux. »

Il partit, me laissant en plan. Stupéfaite, j’émergeais au bout de quelques minutes. Les larmes avaient coulé sur mes joues, il m’avait encore blessée. Je le savais, ça devait être ça son plan. Me mettre dans son lit puis me jeter. Je me rendis compte qu’une part de moi l’aimait toujours, même si je voulais le cacher. Je m’étais encore fait avoir.

Je rentrai dans l’auberge, en larme, et courus dans ma chambre, bousculant au passage mes camarades qui me regardaient avec un air effaré.

Je pleurais en silence pendant dix minutes. Des coups furent frappés à ma porte, qui s’ouvrit. Tenten et Temari étaient sur le seuil le visage inquiet. Voyant l’état dans lequel je me trouvais, elles me consolèrent. Je leur racontais toute l’histoire, et les paroles de l’autre con.

« Je vais le tuer, hurla Temari, je vais…

-Non Temari, c’est inutile, lui dis-je, il n’en savourera que plus sa victoire. Je le hais ! »

Nous dûmes descendre, avec nos sacs, pour entamer notre visite touristique. De loin, je vis Naruto me montrer du doigt tout en parlant à Uchiwa. Je n’entendis rien de ce qu’il disait mais il avait l’air en colère. La journée fut affreuse. Tout le monde m’observait en douce. Les filles étaient restées à mes côtés pour me soutenir.

Je dormis sur le trajet du retour puis je rentrai chez moi.

Quand ma mère me vit avec les yeux rouges et le visage gonflé, elle s’inquiéta de suite.

-Pourquoi tu pleures ma puce ? Qui t’as fait du mal ?

-Uchiwa.

-Ah non, ça va pas recommencer, je ne veux plus rien entendre de cette histoire. »

De rage, je m’enfuis en courant dans ma chambre et l’y enferma pour la soirée. Si ça avait été n’importe quel autre garçon, elle l’aurait tué sur le champ. Mais Uchiwa avait tout les droits. Et je ne voulais absolument pas lui dire ce qui s’était passé, même s’il m’avait encore une fois broyé le cœur.

La semaine fut beaucoup plus dure que d’habitude. La plupart des gens voulait savoir quel sale coup avait manigancé Uchiwa pour me faire pleurer. Uchiwa ne m’accordait pas un regard. Mes amies essayaient tant bien que mal de cacher leur inquiétude, mais bon je n’étais pas dupe. De toute façon rien que ma tête faisait peur. J’avais des énormes cernes sous les yeux, le visage pâle, les cheveux ternes, enfin bref le physique dépression.

J’avais découvert une nouvelle passion, le jeu de combat. Je m’étais acheter une vielle console et un jeu de baston et je passais tout mes moments libres à défoncer des pixels en imaginant Uchiwa à la place de l’ennemi. C’était relaxant. A la fin de la semaine je me fis violence. Hors de question qu’Uchiwa savoure sa victoire une fois encore. J’allais avancer avec fierté et dignité.

Et c’est comme ça que je suis arrivée au lycée, insultant la moindre personne me posant des questions, frappant même les plus courageux.
J’étais devenu très populaire. Tous voulais savoir ce que j’allais faire pour me venger, mais je n’avais pas l’intention de faire quoi que ce soit.

Pour notre travail en groupe, j’avais travaillé seule de mon côté, et je commençais à le rédiger. Même si j’étais obligée de me mettre à côté de lui pendant deux heures, il faisait comme si je n’existais pas. Le prof nous félicita pour le travail accompli, ce qui me fit rire. Il pensait sans doute que son plan de nous mettre en groupe avait réussi mais pas du tout. Je ne voulais surtout pas avoir un zéro alors j’avais fait les recherches seule. J’espérais au plus profond de moi qu’il se sentirait mal de me laisser tout le boulot mais bon, je ne croyais pas aux miracles. Lui, culpabiliser, sa seigneurie était trop fière pour ça.

En fin de semaine, Alors que je lisais tranquillement chez moi, on sonna. Ma mère m’appela pour me dire que c’était pour moi. Surprise, j’allai la voir. C’était Naruto. Que me voulait-il celui-là ?
Je le fis monter dans ma chambre. Il regarda autour de lui et ses yeux se posèrent sur la cible à fléchettes que j’avais oubliées de ranger.

« Qu’est ce que c’est ? demanda-t-il.

-Une cible Uchiwa à fléchettes. Ça me repose. »

Il éclata de rire. Je lui lançai un regard furibond, il reprit son sérieux de suite.

« Sakura, je suis venu te parler de Sasuke.

-…

-Il regrette ce qu’il t’a dit, tu devrais aller lui parler.

-Mais bien sûr, criai-je, s’il regrette il a qu’à me le dire en face et pas envoyer un de ses potes le faire.

-Il ne sait pas que je suis là. Tu le connais, il est trop fier pour….

-Et bien je n’en ai rien à faire, hurlai-je, qu’il aille se faire voir !

- Sakura, il est amoureux de toi. »

Ebahie, je fixais Naruto. Un fou rire incontrôlable me pris.

« Sakura, j’y vais, dit-il, Pense à ce que je t’ai dit. A lundi ».

Je ne pouvais m’empêcher de rire. Naruto n’avait pas compris grand chose apparemment. Uchiwa était incapable d’éprouver la moindre émotion à mon égard. Et alors de l’amour ! Pour aimer, il aurait fallu que les deux personnes soient gentilles, douces, aimantes. Ce qui n’était pas du tout notre domaine. Naruto devrait arrêter les romans à l’eau de rose pour sa santé mentale.






Merci de m'avoir lu.



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