Fiction: Mon pire ennemi et moi (terminée)

Sakura, jeune fille de 17 ans,lycéenne, est en guerre perpétuelle avec Sasuke, son pire ennemi depuis bientôt cinq ans.Tant qu'elle est loin de lui, tout va pour le mieux. Mais un de leur prof, épuisé par cette éternelle bataille, en décide autrement. Et c'est ainsi que son pire cauchemar commence.
Classé: -16D | Romance | Mots: 11216 | Comments: 114 | Favs: 139
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starmornielna (Féminin), le 06/06/2009
Hey!
Bon voici le deuxième chapitre (comme vous vous en doutiez....).
Comme ma fic est déjà finie, je vais essayer de poster la suite rapidement.
voilou voilou.
Bonne lecture




Chapitre 2: Intrusion



Le samedi suivant, Uchiwa devait venir à seize heures, comme il me l’avait si gentiment proposé la veille en cours, en me marchant sur le pied au passage. Il était 16h30, j’étais en sous vêtement dans ma chambre, la musique à fond, en train de danser tout en ne sachant pas trop quoi mettre.
Alors que j’attrapais une robe sur le sol jonché de vêtements, je me retournai pour l’enfiler.

Là, devant moi, la main sur la poignée de la porte, le visage rouge, se tenait Uchiwa en personne. Choquée, on se regarda dans le blanc des yeux pendant quelques secondes, puis le rouge me monta aux joues et, horriblement gênée, je hurlai en lui lançant tout ce qui me tombait sous la main.

« Pervers, sors de ma chambre ! »

Il reprit ses esprits et, sans un mot, sortit de la pièce. Je m’assis sur le lit, honteuse. Il m’avait vu NUE. Enfin presque mais ça revenait au même. Quelle honte ! Comment faire maintenant, je ne pouvais pas me planquer dans ma chambre éternellement, on allait bien devoir se voir. Et puis j’étais sûre qu’il allait être particulièrement satisfait s’il remarquait que je voulais l’éviter. Et pas question d’être faible devant lui. Surtout qu’au lycée, il s’empresserait de le raconter à tous et de me décrire en sous-vêtements. Je pris mon courage à deux mains, j’enfilai ma robe et descendis. Uchiwa était assis à la table, se tenant le visage avec ses mains. Il paraissait troublé. Je me mis en face de lui et sortis mes affaires de mon sac. Je sentais mes joues me brûler encore. Il me fixa et prit la parole.

« Je m’excuse pour hier.

-Pourquoi ? M’étonnai-je.

-Je me suis trompé, tu es bien loin d’être un thon. »

Rouge de honte, je le regardais avec mépris et colère. « Va te faire voir » furent les seules paroles que je réussis à prononcer. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait à dire ça ! Ca devait être un stratagème pour se venger de la chemise. Ce qui me troubla le plus fut son regard. Il n’était plus froid et méprisant mais affectueux et sincère. Il reprit vite son air habituel.

Au bout de quelques minutes, il me demanda de mettre notre travail en commun. Il partit après en me disant que demain on allait à la bibliothèque et qu’il viendrait me chercher à deux heures. Je soupirai, cette histoire de travail en groupe allait être très éprouvante. En une semaine c’était carrément le désastre alors je n’imaginais même pas ce que ça allait donner en deux mois. Lassée, je passais l’après-midi à zapper à la télé.

Le lendemain, j’étais comme à mon habitude en retard. Je m’habillais des premiers trucs qui me tombaient sous la main, en l’occurrence une robe, puis je pris ma veste mon sac et je sortis. Hors de question qu’il fasse comme hier, je préférais l’attendre devant la porte.

Au moment où je le vis, je rougis instantanément, me rappelant que trop bien l’évènement de la veille. Maudissant ma faiblesse, je me regardai pour vérifier que je n’étais pas encore nue et, comble de l’horreur, je me rendis compte de ce que je portais. Une robe moulante au possible, courte et décolletée. Je me giflai intérieurement, quelle idiote ! Lui me dit bonjour normalement, ce qui me choqua. Je ne pris pas la peine de répondre et partis vers la bibliothèque sans l’attendre. Que signifiait son attitude ? Il me saluait, ça n’était jamais arrivé. Qu’était-il en train de mijoter? Je sentais le coup foireux à plein nez. Peut-être que si je me mettais à l’observer il se trahirait. Mais si je le faisais, il irait s’imaginer que j’étais en train de le draguer et vu ma tenue ça ne ferait qu’empirer les choses. Non. Il fallait que je me calme, et que je fasse comme d’habitude, l’insulter, l’ignorer et surtout ne pas baisser ma garde, auquel cas je serais foutue.

On arriva à la bibliothèque de Konoha. C’était une ancienne bâtisse faite de pierres rouges, entourée d’un jardin harmonieux. L’intérieur était immense, frais et agréable. Des tables étaient disposées au milieu de chaque pièce. Le silence et le calme régnaient.
On se rendit au rayon qui nous intéressait. Je posai mes affaires et j’enlevai ma veste. Je ne voulais pas le faire parce que l’on voyait que trop bien ce que recouvrait ce bout de tissus horrible que je portais. Mais j’aurais été plus que ridicule avec. Le rouge aux joues, je partis sans un mot prendre les ouvrages qui m’intéressaient. Alors que je tentai désespérément d’attraper un livre sur le rayon le plus haut (je rappelle que je suis petite), je sentis le torse d’Uchiwa contre sur mon dos, son bras frôlant mon visage. Sans que je comprenne pourquoi, mon cœur se mit à battre très fort, des frissons me parcoururent tout le corps. Il attrapa le livre que je cherchais et me le tendis. Confuse, sans le regarder, je lui pris le livre et lui dit, sur un ton froid « je n’ai pas besoin d’aide et encore moins de la tienne ».

J’étais de plus en plus troublée, il s’était assis à côté de moi et essayait de me parler. Pas la moindre insulte, rien du tout. Ce n’était pas normal. Une fois fini, on rentra chez nous. Devant chez moi (sa maison était juste après), alors que j’ouvrais le portail, il m’attrapa le bras.
« Lâche-moi connard.

-A demain, me dit-il doucement, bonne soirée »

Puis il partit, les mains dans les poches. Il fallait que j’appelle Tenten. Au téléphone, je lui racontai ma journée et lui demandai son avis.

« Il a vraiment fait ça ? Me questionna-t-elle.

-Oui, oui je te jure, il est de plus en plus bizarre. Je ne sais pas ce qu’il cherche à faire mais ça ne va pas marcher. Je pense qu’il me sous-estime. Quel salaud! Il me prend peut-être pour une de ses pouffes qui tombent dans ses bras en deux minutes, m’écriai-je.

- Tu ne ressens rien pour lui ?

-Non mais ça va pas Tenten, m’offusquai-je, je le hais, je veux qu’il crève. Rien que de penser à lui me met dans une rage folle, le regarder c’est pire. Alors quand on doit faire cette foutue recherche, j’ai vraiment envie de le buter. Il me répugne.

-Je sais, ne t’énerve pas, me rassura-t-elle, je ne sais pas quoi te dire, je ne comprends pas non plus ce qu’il lui arrive. Il avait peut-être bu ?

-Ca ne m’étonnerait pas, riais-je. Au fait, comment ça se passe avec Neji ?

-Et bien, ça va. J’arrive à lui parler sans paraitre ridicule, c’est déjà ça ! Il est très gentil avec moi. »

Sur ce, elle me raconta dans les moindres détails ses rencontres avec Neji, comme il était beau lorsqu’il était concentré, agréable, sexy, intelligent, bref l’homme idéal !


Le lendemain, au lycée, alors que je sortai de chez moi, je tombai devant Uchiwa adossé nonchalamment au portail de ma maison.

« Qu’est-ce que tu veux connard ?

-Salut, me répondit-il en ignorant mon insulte, je t’attendais pour aller au lycée. »

N’y tenant plus je me postais devant lui et le regarda droit dans les yeux.

« Qu’est-ce qui te prends, tu prépares quoi ?

-Rien du tout, ne te méprends pas, je t’attendais c’est tout.

- Je ne sais pas ce que tu prépares sale con mais si tu crois qu’en jouant les gentils tu m’auras tu te trompes. Après toutes ces années tu oses encore me sous-estimer. Tu touches le fond. »

Sans un mot de plus je me retournai et me dirigeai vers le lycée. En voyant qu’il s’était mis à côté de moi, je m’énervai au plus haut point. J’accélérai le pas de plus en plus. Arrivée au lycée, j’étais en sueur.

« Je te dis à tout à l’heure, me dit-il l’air de rien, il faut que j’aille voir Naruto. »

Il me colla alors une bise sur la joue. Trop étonnée pour réagir, je n’eus même pas le temps de l’insulter.

Mes copines, médusées, ayant vu toute la scène, accoururent vers moi.

« Je vous l’avais dit qu’il était bizarre.

- Plutôt oui, me répondit Temari, d’habitude il n’accorde pas le moindre intérêt à personne. Et en plus, toi, il t’insulte généralement. Alors te faire une bise, je suis perdue.

- Je ne sais pas ce qu’il mijote mais comptez sur moi pour le découvrir. Par contre s’il veut absolument me faire enrager, il a réussi. »

En classe, je le vis venir vers moi et s’assoir à mes côtés, l’air de rien. A ce moment là, ma rage avait atteint son paroxysme. Je me mis devant lui, les bras croisés. Voyant qu’il m’ignorait, je tapai brutalement sur sa table. Toute la classe se tourna vers nous. Préférant les ignorer, je me concentrai sur Uchiwa et le fusillai du regard.

« Putain tu joues à quoi sale con, dégage d’ici tout de suite.

-Je ne joue à rien du tout, me répondit-il.

-Ne me prends pas pour une idiote. C’est quoi ce changement soudain connard, si tu crois que je suis une de tes pouffes qui minaudent en ta présence tu as tout faux. Dégage d’ici !

- Je ne te prends pas pour une pouffe.

- Tu n’es pas sérieux ? M’étonnai-je.

- Je ne l’ai jamais étais autant que maintenant. »

J’étais tellement énervée que ma voix partit dans les aigus. Je lui hurlai de dégager d’ici, ce à quoi il me répondit d’un ton ferme « non ».Toute la classe retenait son souffle, ma colère était légendaire et Uchiwa, mon pire ennemi, me contredisait en personne. Folle de rage, je lui collai alors une gifle monumentale, puis je lui tournai le dos et me mis à côté de Naruto.

Pendant le cours, je me tournai discrètement vers Naruto.

« Qu’est-ce qu’il prépare ton pote ?

- Je ne sais pas.

-Ne te fous pas de moi, lui répondis-je, t’es son meilleur ami, tu sais tout.

- Rien de méchant si ça peux te rassurer. Je crois qu’il n'a plus envie de se battre avec toi.

- Ah oui et pourquoi ça ?

-Tu n’as qu’à lui demander. »

Inutile d’insister, Naruto ne me dirait rien. Surtout si Uchiwa lui avait dit de se taire.

Je ruminais ma mauvaise humeur toute la matinée. A midi, je pris Tenten et Temari par le bras et courus vers le réfectoire. Pour une fois on mangea en silence, il avait peut-être compris ce matin avec ma gifle. Mais c’était sans compter la poisse qui me poursuivait depuis le début de la semaine.

Alors que j’étais tranquillement en train de me calmer, assise dans la cours sous un chêne, Uchiwa se planta devant moi. Sur un ton très sérieux, il me dit « Haruno, faut que je te parle, suis moi ».
Je le regardai comme s’il n’était qu’un vulgaire insecte écrasé sous ma sainte chaussure et je lui répondis sur le même ton que lui ce matin « non ».
Il fit alors preuve d’une patience jusque là insoupçonnée chez lui. Il s’assit à côté de moi, sourit à mes amies qui avaient les yeux qui leur sortaient des orbites tellement elles étaient surprises.

« Bon je veux juste te parler. Ça ne sera pas long.

-Dégage, tu me déranges.

-Très bien. Mais je tiens à te parler, que tu le veuilles ou non. »

Perplexe, je le regardais s’en aller. C’est Temari qui reprit ses esprits la première.

« Sakura, s’inquiéta-elle, fais très attention à toi. Je ne sais pas ce qu’il prépare mais j’ai l’impression que c’est un très gros coup. Et si tu ne fais pas attention ça va faire très mal !

-Oui je m’en doute, soupirai-je, mais j’ai beau réfléchir, je ne vois pas où il veut en venir. J’ai même demandé à Naruto.

-Et que t’a-t-il dit ? me demanda Tenten.

-Rien du tout. Ça m’énerve tu ne peux pas savoir ! »

En Histoire, cet après-midi, la prof nous annonça que ce weekend on partait tous en voyage scolaire au Pays du Riz pour le visiter. Je soupirai, c’était un vrai cauchemard : encore quelques jours de ce genre et je serais sûre de sombrer à tout jamais dans la démence.


Une fois rentrée chez moi, je montai directement dans ma chambre. Je sortis de sous mon lis une cible et des fléchettes que j’avais customisée. La cible était remplacée par une photo d’Uchiwa. Je posai la cible en équilibre sur mon bureau et je lui lançai des fléchettes en pleine tête pour me calmer. Encore meilleur qu’un cours de Yoga. Je soupirai. Si ça continuait à ce rythme j’aurais des rides et des cheveux blancs à dix-sept ans.
Soudain ma mère m’appela. Je descendis la voir.

« Tu m’as appelée ?

-Va te préparer, on mange chez nos voisins ce soir.

-Quoi ?! M’écriai-je, désolée mais je ne viens pas.

-Oh que si tu viens, me sermonna-t-elle, la dernière fois tu n’es pas venue et Mikoto tiens absolument à ce que tu sois là. Tu lui manques. Vas te préparer ».

Son ton était sans appel. Poussant un soupir à fendre l’âme, je montai changer de tee-shirt.

On partit donc chez les Uchiwa. Je saluai les parents puis m’enferma dans mon mutisme habituel, espérant tant bien que mal de devenir l’homme invisible un cours instant. La maison, semblable à la mienne, était joliment décorée à l’intérieur. Tout était marron et ocre et respirait la lavande. Je me souvenais avoir adoré venir chez eux étant petite. Mais tout ça était du passé. Aujourd’hui je le vivais comme la pire des tortures.

Uchiwa et son frère apparurent dans le salon. Ce dernier, itachi, ressemblait beaucoup à Uchiwa, avec les cheveux long et en étant plus âgé. Il me salua puis partit discuter avec ma famille. Ignorant superbement Uchiwa, je m’assis et attendis en ruminant de sombres pensées. Le voyant s’approcher de moi, je redoutais le pire. Il me prit le bras et m’entraina avec force dans sa chambre. Je fis un regard suppliant à ma mère mais elle fit comme si elle n’avait rien vu. Celle-là je la retenais.

Une fois dans sa chambre, il ferma la porte et s’assit sur son lit. Immédiatement, je me dirigeai rapidement vers la sortie pour m’échapper. Mais j’en fus incapable. Uchiwa m’attrapa, me retourna et me plaqua brutalement contre la porte. Etouffant un gémissement de douleur, je l’observais, son visage était à quelques centimètres du mien. Je sentais son souffle sur ma peau. Arrêtant de me débattre je le fusillai du regard. Je voulais lui ordonner de me lâcher mais j’eus à peine le temps d’ouvrir la bouche que je sentis quelque chose de chaud sur mes lèvres. Ecarquillant les yeux, je vis que c’était les siennes. Il m’embrassait. Et ce n’était pas si désagréable. Au contraire. C’était même fabuleux. Ses lèvres avaient un goût de fraise, elles étaient douces. Je fermais les yeux, mon rythme cardiaque s’envola. Je me laissai transporter tandis qu’il approfondissait notre baiser.

C’était mon premier baiser. Mon premier baiser. C’était Uchiwa qui me le donnait.

La partie « intelligence » de mon cerveau temporairement déconnectée essayait tant bien que mal de me faire reprendre la raison .C’est Uchiwa qui t’embrasse, ton pire ennemi, celui contre qui tu te bats depuis cinq ans, celui qui t’as humilié en public après que tu lui aies dit que tu l’aimais… j’ouvris instantanément les yeux et lui mis un coup de genoux entre les jambes. Surpris et gémissant de douleur, il me lâcha. J’en profitai pour prendre la fuite, dévalant l’escalier. Lorsque j’arrivai en bas, la mère d’Uchiwa nous appelait à table. Ma vie était sauve !

Uchiwa descendit peu de temps après. En l’observant, personne n’aurait pu se douter de ce qui venait de se passer. Il avait reprit son masque de froideur et d’indifférence. Pendant tout le repas, il ne cessait de me lancer des regards mauvais mais je l’ignorais, trouvant terriblement intéressant ce qui composait mon assiette. Et la nappe avait l’air de me raconter une histoire passionnante.

Lorsque le repas prit fin, je suivis mes parents chez nous sans un regard pour lui. Je montai ensuite dans ma chambre et m’allongeai sur mon lit. Idiote, mais quelle idiote !
Me faire avoir aussi facilement. Si je l’avais jeté dès le début, si seulement je n’avais pas succombé trop vite. Je ne voulais surtout pas retomber amoureuse de lui. Je me demandais comment j’allais réagir, demain, en sa présence.
Je pris la décision de l’ignorer. Oui ça c’était une bonne méthode. Je le maudis des centaines de fois en lui souhaitant une mort des plus cruelles avant de plonger dans le sommeil.




Merci de m'avoir lu.
Et toujours pareil, n'hésitez pas à me critiquer sur ce qui ne va pas ou ce qui est bien, c'est pas que je suis masochiste mais pour une première fic, je préfère voir mes défauts dès maintenant et ne pas tomber de haut à la Xeme. Enfin bref, je vais pas raconter ma vie.
Sur ce , bizouxxxx




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