Fiction: L'entrainement de l'équipe 7, 8, 9, 10 et team Gaï (terminée)

Fic que j'ai fait avec mes sœurs qui contient aussi des personnages qu'on a céer. Dont l'équipe 9 qui vient d'apprendre qu'il doivent aller à un entrainement spécial avec les autres équipes mais arrivant en retard, il y a des petites flammèches qui apparait.
Général / Humour | Mots: 15729 | Comments: 2 | Favs: 9
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Meldier (Masculin), le 09/05/2009
j'espère que vous allez apprécier.



Chapitre 1: Entrainement spécial ?



Exactement 6 minutes. 6 minutes de torture. 6 minutes insupportables. Et Tetsu se disait justement qu’il ne supporterait pas ce traitement une minute de plus.
« Qu’est-ce que tu en penses Tetsu ? Écoute Zonta…
…et Zuzu ! »

Les deux marionnettes d’Ayatsuri mordillaient respectivement l’oreille gauche et la joue droite de Tetsu, qui n’osait ni bouger ni répondre, de peur de commettre un meurtre. Et Orenji qui était assis devant lui, à observer attentivement sa torture comme si c’était un spectacle d’amusement. Tetsu serra les dents ; pour la 177e fois depuis qu’il était arrivé, 6 minutes auparavant, il se demanda ce que l’Hokage avait contre lui pour lui avoir foutu une vieille folle pareille comme senseï.
« Zonta dit que Tetsu a l’air tendu….
…tu as raison Zuzu, il devrait sourire… »
Et Ayatsuri de pincer les deux joues de son élève avec la bouche de ses marionnettes pour lui étirer un sourire de force. Une valve céda dans l’esprit de Tetsu –
« MAIS LÂCHEZ-MOAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Il empoigna férocement les marionnettes tout en lâchant son cri de rage, et cherchait à les étrangler de toutes ses forces. Ayatsuri souriait : Tetsu reconnaissait finalement l’existence de ses amis. Orenji faisait des grands yeux en regardant son coéquipier s’énerver de façon inhabituelle.

« Tu sais Tetsu, c’est juste des marionnettes. Ça ne s’étrangle pas. »
Orenji était souvent le premier à remarquer les choses les plus simples, comme le fait que les marionnettes d’Ayatsuri n’étaient pas vivantes. Tetsu grogna, énervé d’avoir été rappelé à l’ordre par Orenji, et encore plus d’avoir joué contre son gré le jeu de la vieille. Il s’impatientait davantage de seconde en seconde.
« Mais qu’est-ce qu’elle FOUT Kasue ? Je vais lui raser la tête si elle est pas capable de se peigner plus vite !
« Pardon ?

La voix sèche et offusquée de leur coéquipière fit se retourner les deux garçons.
« Kasue ! », s’écria joyeusement Orenji en se relevant
Tetsu sentit malgré lui une sueur couler le long de sa tempe. Kasue avait son air menaçant, du genre « répète si tu l’oses ». Elle s’approcha de Tetsu, les mains sur les hanches, et lui empoigna le gilet d’une main dès qu’il fut à portée. Pour la forme – et l’orgueil – Tetsu fit de même à Kasue.

« Tsurini-sensei a dit qu’on devait être au terrain d’entraînement VERS 8hrs, ce qui implique que c’est une heure approximative, tête de plomb !
« Hmmmf !
« Et puis à part ça, il est 8h08 ! T’as un sacré culot de dire que je suis en retard !
« Hmmmf !
Un tigre-marionnette se glissa alors entre les deux jeunes ninjas. Kasue et Tetsu reculèrent, plus pour s’éloigner de la chose que parce qu’ils abandonnaient leur dispute à peine amorcée.
« S’il-vous-plait, les jeunes, on se calme l’énergie et la fougue du matin ! Zeko a un message pour vous !
« Oh oui !, s’écria Orenji en s’approchant de la marionnette, dis-nous Zeko ! »
Kasue et Tetsu roulèrent des yeux en soupirant. L’enthousiasme d’Orenji pour les manies de leur sensei était positivement désespérant. En plus, songea Tetsu, il arrive toujours le premier à nos rendez-vous, exprès pour que la vieille Tsuri lui fasse un spectacle avant qu’on arrive…et c’est à cause de ça qu’on a toujours des marionnettes qui nous harcèle à notre arrivée ! Kasue tira Orenji par le bras, histoire de le ramener en rang, et se tourna vers la vieille.

« C’est vrai sensei, pourquoi nous avoir fait venir ici de si bonne heure en précisant que ce n’était rien d’urgent ou de pressant que vous aviez à nous dire.
« Ouais, tant qu’à ça, on aurait pu se rencontrer plus tard !
« C’est vrai que t’es encore plus moche le matin quand tu viens de te lever !
« Oh ! Et toi tu –
« Tsk tsk tsk ! On se calme les hormones matinales, vous deux ! »

La surprise d’entendre la vraie voix d’Ayatsuri fit taire Kasue et Tetsu. La vieille regarda ses élèves en souriant pendant un long moment, jusqu’à ce que les sourcils de Kasue soit si froncés de méfiance qu’ils se touchaient presque ; jusqu’à ce que toutes les veines de Tetsu soient visibles sur ses tempes et dans son cou ; jusqu’à ce que les yeux d’Orenji soient si ronds d’attente qu’ils couvrent la moitié de son visage.
« J’ai le regret de vous annoncer que nous n’aurons pas d’entraînement ensemble aujourd’hui.
« On a une mission alors ?, demanda Kasue
« Non plus. Rien pour l’équipe 9 aujourd’hui.

Kasue n’aimait pas du tout le sourire et l’air décontracté de la vielle, ça n’augurait rien de bon. Elle se démena quelques secondes à trouver le piège, la mauvaise surprise que leur sensei laissait pendre devant eux. Orenji clignait des yeux, ne comprenant pas pourquoi ils avaient été appelés pour se faire dire qu’ils ne feraient rien, et Tetsu soufflait de frustration, pensant qu’il aurait simplement pu rester au lit.
« C’est tout ?, demanda-t-il, on peut s’en aller alors ? »
Le sourire d’Ayatsuri s’élargit encore plus, et elle regarda sa montre. 8h15.
« Non, ce n’est pas tout. Je vous ai fait venir pour vous dire que tous les genins sont attendus sur le terrain d’entraînement 12 pour un entraînement spécial.
Tetsu et Kasue se jetèrent un regard de suspicion.
« Aujourd’hui ?, demanda Tetsu
« Oui.
« Et à quelle heure ?, demanda Kasue

Ayatsuri regarda sa montre à nouveau.
« À 8 heures tapantes »

Les trois Genin décollèrent aussitôt. La vieille folle ! Elle avait fait exprès de leur dire une heure approximative pour voir s’ils arriveraient tous d’avance. Si ç’avait été le cas, il n’aurait pas été en retard à leur entraînement…Laissée derrière, la vieille Ayatsuri regardait l’impressionnant nuage de poussière que ses élèves avaient soulevés en partant. Elle fouilla quelques secondes à l’intérieur de son châle, et en sortit une marionnette de gazelle.
« C’est beau, la jeunesse, pas vrai Zamuri ? »
La marionnette hocha la tête, et la vieille disparut.

« C’est où le terrain 12 ?
« T’inquiètes pas Orenji, je connais un raccourci pour y aller. C’est dans la forêt
« Est-ce qu’il est aussi court que le détour que tu nous avais fait prendre pour aller au lac la semaine dernière ?, se moqua Kasue
« Laisse-moi donc faire. On est déjà en retard de toute façon ».
Kasue serra les dents. Être en retard n’était pas forcément mauvais, quand c’était elle seule qui l’était : ça attirait l’attention. Mais là, avec Orenji et Tetsu avec elle, les chances de sauver les apparences devant tous les autres genins étaient minces. Elle soupira. La journée s’annonçait pénible. Au moins, se rassura-t-elle, si ce n’est qu’un entraînement de genins, Shikamaru ne sera pas là pour se moquer de moi en voyant que mon équipe est en retard. Heureusement pour l’équipe 9, le raccourci de Tetsu en était vraiment un : ils sauvèrent une bonne minute sur le total de 10 qui les séparaient du terrain numéro 12.
« Peut-être que personne n’aura remarqué notre absence, et qu’on pourra se faufiler à l’arrière ?, proposa Orenji, un peu nerveux à l’idée de se faire disputer pour son retard.
« Peut-être », admis Tetsu en espérant que ce soit vrai
« Si vous voulez mon avis, on devrait plutôt miser sur une excuse de la mort…oh ! je sais ! Orenji, peu importe ce qu’on va dire, fais une face de pitié, d’accord ? »
Tetsu soupira. C’était juste la technique habituelle : empêcher Orenji de parler en lui demandant d’attendrir les senseis, pendant que Kasue et lui se débrouillait pour trouver quelque chose de plausible et d’irréprochable comme excuse. Il espérait juste qu’on les laisse parler. Il n’aurait pas pu formuler un souhait plus pertinent.

En arrivant aux abords de la vaste clairière, qui constituait le terrain d’entraînement, les membres de l’équipe 9 s’arrêtèrent et s’approchèrent discrètement. Sur le terrain 12, rien ne bougeait. Ou plutôt, tout le monde bougeait, s’énervait, se disputait, dans le désordre le plus total. Ce n’était sûrement pas un entraînement. Kasue sourit : c’était parfait ! Elle fit part de son plan à ses équipiers, en prenant soin de parler bas pour ne pas être entendue.
« Une dispute a dû éclater pour je ne sais quelle raison, alors on va en profiter. Je ne vois pas non plus aucun de nos senseis sur le terrain. On va se mêler à tout le monde et prendre connaissance du motif de la dispute, et y prendre aussitôt part. Quand on se fera rappeler à l’ordre, les senseis ne remarqueront pas notre retard, puisqu’ils seront occupés à réprimander tout le monde pour le désordre et la chicane. Vous suivez ?
« Oui. Bon plan, Kasue.
« Tetsu ? Est-ce qu’il faut que je fasse pitié alors ?
« Pas besoin, t’as qu’à te mêler à la dispute en cours….essaie de séparer deux personnes qui s’engueulent, par exemple, si tu veux pas crier après quelqu’un…
« D’accord !
« Bon, prêts ? »
Les trois genins sortirent furtivement de leur cachette, espérant traverser rapidement l’espace à découvert qui les séparait du centre de la clairière, où tous leurs camarades étaient réunis. Hélas ! Un kunai muni d’un parchemin explosif se planta à quelques mètres devant eux, à bonne distance du groupe de ninjas. Kasue, Orenji et Tetsu durent arrêter leur course pour éviter de foncer dans l’explosion. Le bruit attira l’attention de tout le monde. Et derrière la poussière qui retombait lentement, se dessinèrent les silhouettes immobiles des trois membres de l’équipe 9.
« Merde ! »

Leur opération de se mêler discrètement à la foule venait de tomber à l’eau. Kasue se reprit rapidement et s’apprêtait à relancer la dispute, histoire de détourner l’attention d’eux. Mais elle fut pris de court par une Ino frustrée qui poussa un cri de rage en les reconnaissant.
« ILS SONT LÀ !!! »

« De….quoi ? C’est quoi ton problème, blondasse ? Évidemment qu’on est là ! Et même qu’on a failli être tués par l’explosion ! C’est qui le cave qui a lancé ça ? Une chance qu’on a pu s’éloigner à temps ! »
Tetsu se félicita de la rapidité d’esprit de Kasue ; elle essayait de faire passer leur éloignement du groupe pour une tentative d’esquive du kunai explosif. Logique.

« Mais c’est plein d’esprit, cette petite bête-là ! »
Kasue serra les dents en reconnaissant son cousin qui lui lançait un sourire sarcastique. Qu’est-ce qu’il faisait là, monsieur le Chunin ?
« T’as pas ta veste à cirer, toi ? Ou une autre mission à rater ? »
Le sourire de Shikamaru tomba aussitôt, et Kasue regretta ses dernières paroles. Elle avait trop voulu le faire taire et avait donné un coup bas : quelques jours seulement s’étaient écoulés depuis que l’équipe menée par Shikamaru ait échouée à ramener Sasuke au village. Encore une fois, la langue de Kasue avait été plus vite que son esprit. Elle en fut décontenancée quelques secondes, juste assez pour laisser le temps à Kiba de lancer :
« Tu trompes personnes avec tes excuses ! On sait très bien que vous venez juste d’arriver, toi et tes potes !
« Ah oui ? Et comment tu sais ça toi ? Tu reniflais nos pistes ?
« Je le sais, répliqua Kiba en souriant, parce que c’est votre retard qui nous a impatienté, et qui a fais éclater la dispute générale. »

Non seulement la situation s’avérait pire que prévue, mais en plus c’était ce chien de Kiba qui lui clouait le bec ! Hors d’elle, et à cours d’arguments, Kasue se tourna vers son arme secrète : elle s’élança et agrippa le cou de Kiba, essayant de l’étrangler de toutes ses forces. Tetsu poussa un long soupir ; Orenji se précipita pour arrêter Kasue, secondé d’Hinata qui essayait de raisonner son amie. Autour d’eux, des cris s’élevèrent, et la dispute semblait redevenir contagieuse. Au moment exact où Kasue décochait un coup de pied violent à Akamaru, pour l’empêcher de la mordre, un vent violent s’éleva et emporta les 14 ninjas dans les airs, pour s’arrêter aussitôt, les laissant retomber lourdement sur le sol, à une distance « sécuritaire » les uns des autres. Kasue se redressa lentement en massant son bras droit, se demandant d’où était sortie la tornade. À quelques mètres d’elle, elle entendit Kiba grogner :

« On l’avait oublié, elle »
Kasue remarqua alors que la plupart de ses camarades jetaient tous un regard de reproche vers une jeune femme, assise à l’orée de la clairière sur une grosse pierre.
« Qui c’est, elle ? »
« Madame le cerveau ne sait pas ?, lança Ino sur un ton qui se voulait sarcastique

Kasue lui lança un regard de mépris bien plus efficace qu’aucune réplique. Choji, assis à quelque distance devant Kasue, préféra répondre à la question que de voir sa coéquipière se remettre en rogne.
« C’est elle qui doit s’occuper de notre entraînement pour aujourd’hui, précisa Choji à l’attention de Kasue, mais elle est restée là sans bouger depuis qu’on est là. Tout ce qu’elle a dit c’est que l’entraînement commencerait quand tout le monde serait arrivé.
« Et c’est parce qu’il se passait rien, parce qu’on était en retard, que des têtes brûlées comme Kiba ou Ino se sont impatientés, et que la chicane a pris, c’est ça ? »
Choji hocha la tête, jetant un regard un peu inquiet vers Ino, espérant qu’elle n’ait pas entendu Kasue la traiter de « tête brûlée ». Heureusement pour lui, sa coéquipière en était à sa phase « boudage ».
« Et l’entraînement en question, c’est quoi ? »

Choji n’eut pas le temps de répondre ; un sifflement strident retentit alors, si long que beaucoup de jeunes se bouchèrent les oreilles. Kasue regarda en direction de leur sensei d’un jour : elle se tenait maintenant debout, les mains dans ses poches de veste, dans une attitude nonchalante, avec un gros casque d’écouteurs sur les oreilles…et un sifflet dans la bouche. Quand elle fut à bout de souffle, elle laissa tomber le sifflet de sa bouche, le laissant pendre au bout de la corde qui le retenait autour de son cou. Un moyen bruyant d’attirer l’attention, pensa Kasue. La journée s’annonce vraiment pénible. Comme pour confirmer son sentiment, elle entendit Shikamaru pousser un long râle au même moment. Ouais, pénible.

« Tout le monde se relève, l’entraînement va commencer. »



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