Fiction: QUAND LE CRIME PAYE !!! (terminée)

Il s'en passe des choses à New York, on se cogne, on s'aime, on survit...Temari, jeune japonaise exilée, vit heureuse entre ses patrons de coutures et ses amis. Un jour sa petite vie tranquille est bousculée : le gang des Chapotés, voleurs et cruels, attaque son magasin. La couturière va faire une rencontre qui va changer sa vie et l'embarquer dans une vraie "galère". Suivez l'aventure d'une future héroine et d'un criminel blasé, cachant un grand coeur.
Classé: -12I | Action/Aventure / Humour / Mystère | Mots: 50124 | Comments: 338 | Favs: 195
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nana13 (Féminin), le 10/05/2009
Je sais pas pourquoi mais j'étais très inspirée pour cette fic ^^



Chapitre 7: Coucou Shikamaru ^^



Ok, disparaître brusquement pendant une réunion d’amis s’était assez peu poli, piquer un portable et une voiture c’était presque du sans-gêne, ne pas donner de nouvelle pendant deux semaines c’était pas mal insultant, et surtout, réapparaître ainsi comme une fleur c’était carrément culotté. C’est pourquoi Shikamaru ne protesta pas trop lorsqu’elle se retourna et lui mit un pain dans la figure.

BLAM !!!

« AIIIEUH !!!
-TOI !!! Vociféra t’elle. COMMENT OSES-TU REVENIR ?!! ET D’ABORD OU ÉTAIS-TU PASSÉ ?!! JE ME SUIS FAIT UN SANG D’ENCRE !!! REPONDS BAKA !!!
-Temari...
-URUSAI !!! KORYA HIDOI !!!
-Bon, soupira t’il, insultes-moi en japonais, en anglais ou en hongroie si ça te chante, mais après tu me laisses parler.
-BAKA !!! J’AI CRU QUE TU AVAIS DES ENNUIS AVEC LE GANG DES CH... »

Elle fut brusquement interrompue par les lèvres de Shikamaru qui se collèrent sur les siennes, pas pour l’embrasser mais pour la faire taire, les gens autour d’eux les regardaient bizarrement.
Elle le repoussa en s’interdisant formellement de rougir.

« Ooooh Temari, susurra Ichiraku en arrivant, je ne savais pas que tu avais un copain.
-LUI !!! CETTE ENFL...
-Voyons ma chérie, appuya le Nara en resserrant son bras autour de sa taille, il n’y a pas de honte à avoir.
-Je vais demander à Ayame de vous faire des cocktails maison pour fêter cette bonne nouvelle. »

Il laissa les deux personnes assises l’une à côté de l’autre au comptoir, le brun souriait presque bien qu’un peu penaud, les yeux de Temari lançaient des éclairs :

« Je te hais. Siffla t’elle.
-Si tu veux, je peux revenir habiter chez toi ? »

Quoi ? Il n’avait jamais eu l’intention de s’enfuir ? Alors où était-il passé tout ce temps ?

« Je te donnerai les explications voulues sur mon attitude et d’autres infos sur les Chapotés.
-J’en ai plus rien à faire, mentit-elle, t’es un lâcheur et un voleur comme les autres mecs. »

Il n’était pas dupe, quand elle disait : les autres mecs, elle pensait à une personne en particulier. Curieusement, ça lui faisait beaucoup plus d’effet qu’elle le compare à son ex-fiancé qu’à un criminel, en tout cas il n’avait pas l’intention de la forcer.

« Je te laisse réfléchir, dit-il, je vais aux toilettes et je reviens. »

Il partit avec son petit air blasé et laissa la jeune fille, Ayame tenant deux cocktails s’étonna de voir la blonde si morose.

« C’est ton petit ami qui te fait faire cette tête ?
-Ce n’est PAS mon petit ami, c’est juste un crétin à qui j’ai envie d’arracher les yeux !
-Ah, pourquoi ?
-Parce que c’est le roi du sans-gêne et des coups tordus.
-Ouah ! Donc tu le détestes ?
-Non, je le hais ! »

Ayame hocha la tête et déposa les deux verres sur le comptoir avant d’ajouter les cerises et la chantilly. Shikamaru revint alors que Temari sirotait déjà sans l’attendre.

« Alors ? Je reviens ou pas ?
-Vas te faire voir.
-Heu... »

Très gêné et pour se donner une contenance, le Nara attrapa son verre et le vida lentement.
Temari se lécha consciencieusement les lèvres avant de se décider à parler :

« D’abord j’aimerai savoir pourquoi tu tiens tant à revenir, ensuite je veux être sûre que tu ne rejoueras pas les filles de l’air au moindre pépin et... »

Elle s’aperçu qu’il ne la regardait plus mais était penché en avant et marmonnait.

« Dis, s’énerva t’elle, tu m’écoutes ou pas ? »

Elle l’attrapa par l’épaule et vit immédiatement que quelque chose clochait : le teint du jeune homme était devenu ROUGE !!! D’un magnifique rouge brique, les larmes aux yeux, il semblait prendre feu de l’intérieur et incapable de dire autre chose que :

« Galère...*touss*....galère...*keuf keuf*...galère...
-Mais enfin, s’affola t’elle, qu’est-ce qui t’arrive ? »

Elle vit le verre renversé et soudain elle comprit :

« AYAMEEEEE !!!
-Oui, répondit la concernée en sortant de la cuisine, qu’est-ce qu’il y’a ?
-QU’EST-CE QUE TU AS FOUTU DANS SON VERRE !!!
-Un petit...un petit alcool assez fort...
-ASSEZ FORT ?!! IL RESSEMBLE À UN HOMARD !!!
-Mais...tu m’as dit que tu voulais lui arracher les yeux, j’ai voulu te rendre service, c'est à ça que servent les amies. »

Temari aurait bien continué à lui hurler dessus mais Shikamaru transpirait pas mal et les gens avaient maintenant les yeux vissés sur eux, comme si cela ne suffisait pas il se mit à chanter :

« [i]Mais 3 nuits par semaine
c'est sa peau contre ma peau
et je suis avec elle...[/i]
-Qu’est-ce qui lui prend maintenant ?
-Ben, je t’ai dit que c’était un alcool très fort alors avec trois gouttes c’est déjà dur de résister.
-Et tu lui en as mit combien ? Demanda la blonde en essayant de garder son calme.
-Un demi verre.
-Et 3 nuits par semaine mais bon dieu, qu'elle est belle !!!
-Oh toi ça va, hein ! »

Elle attrapa le jeune homme assez brutalement par le bras et le tira hors du bar, heureusement que sa voiture était là, il avait même ramené son portable.
Elle le jeta sur la banquette arrière et démarra.

*******

« [i]C'est dans la nuit de Rebecca
que la légende parti-ra
et aujourd'hui pour une troisième fois
elle décidait de sa première fois
c'est avec lui qu'elle le voulait
qu'elle désirait à ce qu'il l'aimait
et puis avec cet homme qui rit
celui pour qui elle a choisi
dans la chambre au pied du fleuve
la ville endormie les laisse seuls
par la chaleur et sans un bruit
ils rattraperont la nuit "la nuit" !!![/i] »

Temari le hissa tout en haut des escaliers, ouvrit avec difficulté la porte de son appartement, c’était au moins la cinquième fois que Shikamaru reprenait cette chanson et d’une voix de plus en plus fausse.
Kirikiri haussa les sourcils en voyant sa maîtresse entrer avec le brun et se diriger sans même enlever sa veste vers la salle de bain. Une fois là, elle le poussa sans ménagement dans la baignoire.

« Veux pas...hips...veux pas prendre mon bain...z’est trop tard...môman....
-Arrêtes Shikamaru, je ne suis pas ta maman !
-Hips...je le zais bien...t’es ma chérie...hips...ze t’aime ma petite Metari...
-Moi c’est Temari, baka !
-Bouhouhou...pourquoi que tu m’inzultes ? Moi ze t’aime...
-Shikamaru...
-ZE T’AIME METARI !!!
-Tant pis pour toi. »

Et là elle attrapa la douche et tourna à fond le robinet jusqu’à obtenir une eau glaciale, un sourire sadique éclaira son visage et elle visa soigneusement.

3...2...1...

« AAAAAAAAAHHH !!! BORDEL TEMARI C’EST FROID !!! »

*******

Quelques minutes plus tard Shikamaru était torse nu, recouvert d’une épaisse couverture et allongé sur le canapé. Temari arriva, toujours en robe, et lui tendit une tasse.

« Thé aux groseilles avec du miel et du sucre, ça t’évitera un rhume.
-Merci. Bougonna t’il.
-Te plains pas, c’était ça ou tu me relançais une déclaration en chantant. Très peu pour moi.
-N’empêche, tu devrais vérifier ton chauffe-bain, je suis sûre que les chutes du Niagara sont moins fraîches. »

Elle sourit, et s’assit dans le petit coin qui restait avant de prendre un coussin et de l’appuyer sur son ventre, les sourcils à nouveau froncés.

« Je suis désolé Temari. »

Elle le fixa, Shikamaru n’avait pas bougé et jouait avec sa tasse, pour un peu elle aurait dit que les mots ne venaient pas de lui.

« Je suis désolé d’être partit sans rien te dire, je ne voulais simplement pas te mêler à une affaire qui t’aurait encombré.
-Pourquoi ?
-Je...je pensais que tu avais suffisamment souffert comme ça. »

Alors il savait pour Takashi ? Elle aurait du s'en douter, mais étrangement elle ne lui en voulait pas. Comme si elle avait assez confiance en lui pour le mettre dans la confidence.

« C’est Sai qui t’en a parlé,n'est-ce pas ? Il n’a jamais su tenir sa langue.
-Oui, mais j’aimerai avoir ta version des faits. »

Elle se mit à califourchon sur lui et posa ses deux mains et son menton sur son torse.

« J’avais dix-neuf ans quand je l’ai rencontré, j’avais terminé mes études et c’était à la fête de la remise des diplômes. Il était doux, aimant, patient...tout ce qu’on pouvait attendre d’un homme. Je suis sortie avec lui un an avant qu’on se fiance, le plus beau jour de ma vie. »

Elle sourit à ce souvenir puis reprit :

« Un jour il m’a proposé de déménager aux Etats-Unis pour qu’il puisse conclure une affaire, j’étais orpheline et libérée depuis trois ans de mon tuteur, mes frères y étaient déjà aussi. Je l’ai suivi.
-Tu as tout laissé pour lui, pour le suivre ?
-Une fois que nous sommes arrivés, son comportement a changé complètement, il n’a pas attendu trois mois pour me quitter. Moi je ne voulais pas, je voulais qu’on reste ensemble, surtout que je me suis rendue compte que...j’attendais un enfant de lui.
-Tu...tu es tombée enceinte ?
-Oui, et ce bébé aurait été le fruit de notre amour, je l’aurai chéri de tout mon cœur...
-Que s’est-il passé ? Tu as avorté ?
-Pire...une fausse couche. Et lui en a profité pour se tailler avec mon argent, mes affaires et je me suis retrouvée à la rue. Mes frères m’ont recueilli, ensuite j’ai fait la connaissance de Tenten qui est devenue ma meilleure amie, j’ai appris à parler anglais, j’ai trouvé du travail et j’ai tiré un trait sur les cinq années les plus misérables de ma vie. C’est tout. »

Elle inspira un coup et sourit, cela lui faisait du bien de parler, il lui semblait que maintenant elle pouvait faire une croix sur ce passé raté. C’était juste une erreur qui ne méritait pas qu’on se morfonde dessus.

« Je t’admire tu sais, lâcha difficilement le brun, j’ai toujours pensé que les femmes étaient des plaies et pleurnicheuses, mais finalement...toi tu ne manques pas de courage.
-Venant de toi c’est certainement le plus beau compliment jamais adressé.
-Ha ha ha.
-J’avais aussi beaucoup d’amis.
-C’est très important les amis, approuva t’il, dans l’adversité c’est tout ce qu’il te reste et c’est à ce moment que tu te rends compte à quel point tu tiens à eux. »

Il caressa la joue de Temari, un petit mouvement de tendresse et de complicité, elle attrapa sa main et ferma les yeux :

« Pourquoi es-tu devenu un criminel ? Finalement tu es la dernière personne en qui je verrais un assassin.
-Je n’en suis pas un. J’ai vécu toute mon enfance dans une élégante banlieue de New York, mon père avait une entreprise d’ébéniste qui marchait plutôt bien, ma mère avait son caractère mais c’était la meilleure femme au monde. J’ai fais toutes mes études ici et j’étais heureux.
-Que s’est-il passé ?
-J’étais un paresseux, je le suis toujours d'ailleurs, je refusais de me bouger et mon père qui souhaitait me voir lui succéder était furieux. Il y’a eu une dispute où j’ai dis des choses ignobles, je suis partit m’installer chez Choji et Ino que je connaissais depuis le lycée et je n’ai plus revu mes parents. »

Pour Temari, qui n’avait presque aucun souvenir de ses parents, une dispute de famille apparaissait comme la pire des choses, pourtant elle se tue et le laissa finir.

« J’ai vécu très heureux pendant deux ans, nous avions notre appartement en ville et, malgré l’amour qu’Ino et Choji développaient l’un pour l’autre, je ne me suis jamais sentit exclu. »

Il sourit, se rappelant sans doute les ballades dans le Central Park, les dancings le soir quand il donnait des conseils à l’Akimichi pour séduire leur amie, rien qu'eux trois, juste heureux et insouciants.

« Toutes les bonnes choses ont une fin, mon ami est tombé gravement malade. Une maladie du cœur qui exigeait un grand nombre d’opération et beaucoup d’argent. Ino a quitté son emploi d’infirmière pour se consacrer uniquement à lui, il ne restait donc que mon petit salaire d’ébéniste pour nous trois et les soins. Les dettes se sont accumulées, Choji allait de plus en plus mal, les opérations étaient reportées faute d’argent. Nous étions tous les trois au plus bas.
-Et c’est là que le gang des Chapotés entre en scène.
-Je cherchais un meilleur travail et j’ai été engagé dans une grande entreprise comme homme-à-tout-faire, le grand patron, également le boss des Chapotés, s’est intéressé à moi et à mes 200 points de QI. Il lui fallait quelqu’un pour dresser des plans de cambriolages impeccables, il me proposa une somme fabuleuse et de régler toutes mes dettes. Je n’ai pensé qu’à la survie de Choji et j’ai accepté. »

Il ferma les yeux et laissa sa tête retomber sur le coussin :

« Je ne pensais pas que cela irait aussi loin. Le vieil homme de soixante-cinq ans que Hidan a tué...je revoie encore ses yeux suppliants, une jeune fille violée par Deidera et moi qui tenait la chandelle...
-Arrêtes ! »

Temari posa un doigt sur ses lèvres, puis sa main glissa et caressa le cou de Shikamaru avant de frôler la cicatrice blanche qui barrait son épaule.

« On fait tous des erreurs, on agit tous en pensant faire le mieux et parfois ça ne se passe pas comme prévu. J’ai voulu suivre celui que je croyais l’homme de ma vie, tu as voulu sauver ton ami, le plus courageux finalement c’est toi.»

Elle déposa ses lèvres sur la cicatrice, un baiser très doux qui fit frissonner le brun lorsqu’il la sentit en déposer un autre dans son cou, puis sous le menton.

« On fait tous des erreurs, murmura t’elle de nouveau, mais elles se réparent ou nous font grandir. Et si pour toi l’important c’est de sauver Choji alors fais-le. »

Elle s’allongea un peu plus sur lui et posa sa tête sur son torse, instinctivement il referma ses bras sur elle, caressant ses cheveux défaits d’une main et la soie noire de sa robe de l’autre.
Peu à peu la respiration de la jeune femme devint plus régulière et il sentit qu’elle s’endormait, il toucha la bouche rose de la blonde, elle n’eut aucune réaction. Il déposa alors la sienne dessus et sentit qu’elle répondait au baiser dans son sommeil, elle passa même un bras autour de sa nuque en souriant de bonheur. Il fut assez court, mais si doux et si parfait que l’estomac de Shikamaru lui donna l’impression de se remplir de papillons.

« Aishiteiru. Souffla t’elle sans se réveiller.
-Moi aussi Temari, je crois que je n’oserai jamais te le dire en face, tu es trop galère pour ça, mais...merci pour tout. »

Avant de s’endormir aussi il s’interrogea : Aishiteiru voulait dire je t’aime en japonais, une de ses seules connaissances dans cette langue. Mais à qui avait-il été adressé ?

À lui ou à Takashi ?






Et voilà...de la romance guimauve =.="

Suis-je une sadique romantique ????

OH OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!




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