Fiction: QUAND LE CRIME PAYE !!! (terminée)

Il s'en passe des choses à New York, on se cogne, on s'aime, on survit...Temari, jeune japonaise exilée, vit heureuse entre ses patrons de coutures et ses amis. Un jour sa petite vie tranquille est bousculée : le gang des Chapotés, voleurs et cruels, attaque son magasin. La couturière va faire une rencontre qui va changer sa vie et l'embarquer dans une vraie "galère". Suivez l'aventure d'une future héroine et d'un criminel blasé, cachant un grand coeur.
Classé: -12I | Action/Aventure / Humour / Mystère | Mots: 50124 | Comments: 338 | Favs: 195
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nana13 (Féminin), le 09/05/2009
Voilà, les lecteurs de mon blog ont aimé.

A vous de juger, avantage : elle est déjà finie, vous n'attendrez pas longtemps pour lire les suites ^^"





Chapitre 2: Un hold-up pas ordinaire...pour qui ?



Temari lâcha tout : le fil, la veste, le pantalon et bondit de sa chaise. Que se passait-il dans la pièce d’à côté ?
Un peu tremblante, elle se risqua à regarder avant de se cacher à nouveau.

Ils étaient TROIS !!! Trois hommes encapuchonnés et armés ; d’après le rapide coup d’œil jeté, il y’en avait un blond aux cheveux longs, un surexcité aux cheveux teints en gris et un brun avec un curieux catogan, comme un ananas. Temari vit les employés obéirent, le blond ordonna l’ouverture de la vitrine des bijoux et de la caisse par Karin. Le brun et le gris tenaient les autres en respect. Pas de doute, c’était bien le gang des Chapotés.
Ils ne s’appelaient pas par leur nom mais par des numéros.
-Le blond était N°1, donc il devait diriger les opérations.
-Le brun N°2, vu les compliments adressés il avait dû monter lui-même le plan.
-Le teint en gris N°3, Temari eut un frisson en le voyant nerveux comme s’il aurait bien fait jouer sa gâchette, il tira quelques coups dans les caméras de surveillance, une sécurité supplémentaire. Ils portaient même des gants pour éviter les empreintes digitales, ils avaient vraiment tout prévu.
Il fallait prévenir la police, vite ! Elle attrapa son portable et composa le numéro du commissariat de son frère. Malheureusement, au moment où on allait décrocher, elle fit tomber un pot d’aiguilles par terre, l’objet en cuivre résonna bruyamment sur le marbre du sol.

« On a oublié quelqu’un dans la pièce d’à côté ?
-Temari ! Frissonna Hinata.
-Je vais voir. » Gloussa celui avec des cheveux gris.

Mais à peine eut-il passé la tête par l’entrebâille de la porte que...

BLAM !!! CRAC !!!

Temari lui brisa une chaise en bois sur la tête. Malheureusement elle n’eut pas le temps d’aller plus loin car le N°2 avait suivi son partenaire et la saisit par le bras.

« Pas d'action trop vive miss, c’est un conseil. »

Il la ramena dans le hall, avec antipathie la jeune fille vit que le collègue n’avait qu’une grosse bosse et se relevait en écumant de rage.

« La vipère, elle a essayé de me casser la tête !
-Dommage elle n’a pas réussi. » Maugréa le brun en la forçant à se mettre contre le mur.

Le chef de la bande avait terminé de remplir un sac en toile, la recette était bonne. Soudain il avisa Hinata qui sanglotait doucement sous le comptoir.

« Hé les gars, regardez ça ! On a une future maman ici ! »

Il saisit Hinata à la gorge, Temari sentit son sang se glacer quand il pointa son pistolet sur le ventre rondelet de son amie, le N°2 aussi semblait regarder la scène avec dégoût mais sans oser vraiment intervenir.

« Alors, s’amusa le blond en faisant glisser son arme, si je touche là je le tue le bébé ?
-N...non, supplia Hinata larmoyante, s’il vous plait...mes enfants, ne touchez pas à mes enfants...
-C’est bon, marmonna le brun, on a l’argent, on peux partir maintenant.
-Tu as peur espèce d’idiot ? Regarde la future maman, si je tire ici je touche...ici aussi...si je touche là...
-LÂCHE !!! Rugit soudainement Temari hors d’elle. TU TIRERAIS SUR UNE FEMME ENCEINTE ?!! SALAUD !!! ENFOIRÉ !!! VOUS N’ÊTES QUE DES...
-Hé ! S’exclama le N°3 en la saisissant par derrière. Elle a raison cette sauvageonne, on a plus intéressant ici.»

Il l’attrapa par le bras et plongea sa tête dans son cou blanc pour respirer son parfum, Temari faillit en hurler d’horreur, rien ne lui aurait fait plus plaisir que de cracher à la figure de ce type. Le blond lâcha Hinata en souriant :

« Tu as raison N°3, on pourrait s’amuser un peu.
-Alors beauté, sourit le malade en pointant son arme sur sa clavicule, moi ou ton petit cœur s’arrête de battre ?»

Temari ferma les yeux en respirant le plus possible, plutôt crever que perdre sa dignité à ce point. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ses iris verts chargèrent les trois hommes de toute la haine et le mépris dont elle était capable.

« Quels yeux, rie le blond, ça vous enflammerait tout le Texas avec un regard comme ça.
-Finalement je ne vais pas te demander ton avis. Jubila le N°3 en lui dénudant une épaule.
-Lâchez-la tout de suite ! »

Clientes, vendeuses, Temari et bandits n’en crurent pas leurs oreilles. Le brun brandissait son revolver et le dirigeait, non plus sur les victimes, mais sur ses deux coéquipiers.

« N°2, qu’est-ce qui te prend ?
-Il y’a des choses que je ne peux pas supporter, alors lâchez immédiatement cette jeune fille et taillons-nous.
-Tu te prends pour le boss maintenant ? Susurra le blond d’une voix qui ne présageait rien de bon.
-Moi je crois qu’il veut la fille pour lui tout seul. » Se moqua le N°3.

Il lâcha Temari et la poussa brutalement, elle serait sans doute tombée par terre si l’ananas ne l’avait pas rattrapé.

« Rejoignez les autres, lui souffla t’il en la tenant contre lui, et n’essayez plus ce genre d’action héroïque.
-Je ne vous ai rien demandé. » Cracha t’elle en le fixant.

Il avait de beaux yeux ébène, la jeune fille finit par lui obéir et alla serrer Hinata qui pleurait toujours.
Des sirènes retentirent subitement, la police arrivait.

« ON S’EN VA !!! » Hurla le blond en saisissant le sac.

Ils s’affolaient, la confrontation les avaient retardé, lorsque le gris passa devant le brun il lui chuchota :

« Tu me le payeras, tu as intérêt à soigner tes petites pulsions de pitié ou je te jure que je m’en chargerai. »

Ils s’élancèrent hors du magasin, Temari entendit avec soulagement la voix de Gaara qui retentissait :

« LA RUE EST CERNÉE !!! RENDEZ-VOUS OU NOUS OUVRONS LE FEU !!! »

Des coups de fusils lui indiquèrent que les bandits n’avaient pas l’intention d’obéir. Affolée à l’idée que son frère se fasse toucher, Temari lâcha Hinata sans se soucier de ses cris et s’élança dehors.
Des voitures de police partout, des agents cachés derrière et qui tiraient sur le trio. Un policier attrapa Temari et lui ordonna de rester à l’abri.
De loin elle vit arriver trois motos qui venaient chercher les autres. Plutôt malin, les trois Chapotés pillaient et des motards les récupéraient après.

C’est une organisation parfaite, il n’y a pas la moindre faille dans leur plan.

Le gris et le blond grimpèrent lestement derrière les voltigeurs, le brun attrapa la dernière et l’enjamba...

Et c’est là que tout dégénéra.

Une balle perdue d’un policier en face l’atteignit à l’épaule droite, il s’écroula par terre.

« FONCEZ, ordonna son chef, ON NE PEUT PLUS RIEN POUR LUI ET ON A LE FRIC !!! »

Temari les regarda s’enfuir et abandonner le brun qui se releva en se tenant son bras blessé.

« IL EST PRIT !!! SAISISSEZ-LE !!! »

Mais il ne semblait pas prêt à se laisser harponner comme ça, il sauta par-dessus une voiture et se mit à courir, coursé par la police.
Temari ne put s’empêcher d’admirer son intelligence, il arrivait à économiser ses forces, à tourner dans les bons coins...il eut bientôt disparu dans les ruelles du centre-ville.
Les journalistes se pointaient aussi, le danger était écarté, Gaara laissa ses hommes courser le brun pour aller serrer sa sœur dans ses bras :

« Temari, quand j’ai vu que c’était ton magasin qui était leur cible...
-Je vais bien Gaara, il n’y a pas eu de blessé.
-C’est un vrai miracle, j’étais tellement inquiet pour toi ! »

Une pensée effleura la jeune fille : c’était presque grâce à ce brigand brun qu’elle n’avait rien.

« Je vais rentrer Gaara, je ne me sens pas très bien.
-Tu as du avoir peur. Approuva t’il.
-Il y’a Hinata dans le magasin, il faudrait vérifier si ses bébés n’ont rien. Le blond l’a un peu malmené.
-Les salauds...rentres chez toi sœurette, on a une ambulance et des médecins qui vont s’en occuper.
-Merci. »

Temari récupéra sa veste et son sac, dans la foule elle vit Karin qui se faisait interviewer par les médias, Naruto qui arrivait en courant (il bossait dans la banque d’à côté) pour avoir des nouvelles de sa femme et de ses enfants.
Temari se dépêcha de rentrer chez elle, les forces de l’ordre allaient boucler le quartier, un courant d’air ne pourrait plus s’échapper.

Elle atteignit son immeuble sans problème, le concierge n’eut même pas le temps de lui dire bonjour qu’elle grimpait les escaliers et ouvrait la porte de son appartement. Elle la referma à clé et se laissa glisser sur le sol, il était à peine 15h00, quelle atroce journée. Son persan la rejoignit et s’allongea sur ses genoux en ronronnant.
Quelle histoire, jamais elle n’avait eu aussi peur de sa vie. Tout c’était passé si vite, elle commençait seulement à trembler maintenant.
Peut-être que Gaara allait réussir à les coffrer ? Elle en doutait un peu sans mettre en doute les capacités de son frère, mais ses bandits avaient prévu trop de coups à l’avance.
Elle se releva et raccrocha son manteau et son sac, elle était solide de nature et le choc était passé. Temari se rendit dans la cuisine pour donner à manger à son chat et se faire un autre thé, elle adorait le thé.

« Voilà mon beau Kiriki, toi au moins tu n’auras pas été troublé aujourd’hui. »

L’odeur de son thé envahi la cuisine, Temari osa sa veste cintrée pour un large pull plus confortable, qu’elle était bien dans son appartement, en sécurité.

*******

Le soir tombait sur la ville, Temari avait parfaitement récupéré et profitait de sa soirée pour faire un peu de ménage. Elle aimait l’ordre, sans être maniaque, les livres bien droits sur les étagères, pas de poussière et des vitres sans trace de doigts. L’avantage d’avoir un persan c’était qu’il n’aimait pas trop sortir et salissait peu l’appartement.

« Si on se faisait un petit plateau pour la soirée ? Il y’a Autant en emporte le vent qui passe à la télé. »

Crudités, biscuits apéritifs et boisson énergisante. La musique du film retentissait déjà dans la salle de séjour alors que la jeune fille épluchait ses carottes.

« Faudrait que je sorte les poubelles. »

Elle posa son plateau sur la table basse du salon et attrapa le sac plastique.

Dehors il faisait beaucoup plus frais que pendant la journée, les lampadaires ne fonctionnaient pas et le silence était pesant.
Après une journée pour le moins mouvementée, Temari se jugeait peut-être un peu trop téméraire de sortir toute seule dans le noir. Surtout que Gaara lui avait passé un coup de fil pour lui signaler qu’ils n’avaient toujours pas attrapés les bandits.

Je suis ridicule, le gang des Chapotés ne va pas m’attendre derrière une poubelle pour me faire la peau.

Alors qu’elle tentait de rire, un gémissement se fit entendre, elle en lâcha son sac plastique.

Non...ne me dites pas qu’il y’a effectivement quelqu’un derrière cette poubelle !!!

Si, Dieu devait lui en vouloir personnellement mais il y’avait bien une personne, un homme visiblement, qui était allongé contre le mur et qui semblait être blessé.
Temari respira un grand coup et s’avança prudemment vers l’inconnu, dans le noir il lui était impossible de voir son visage.

« Monsieur...vous allez bien ? Aaah la question à deux balles ! S’il est couché contre ce mur crasseux et qu’il gémit c’est forcément qu’il pète la forme !
-Je...suis...fatigué...
-Mais encore ? Punaise ! On fait quoi dans ce genre de situation ?!! J’suis pas docteur moi !
-Mal...au bras...droit...
-Restez calme, on va vous aider...je vais vous amener chez moi et on appellera la police.
-Non, il ne faut pas...pas la police...n’appelez pas la...
-AIE ! (Il venait de lui saisir le poignet) Lâchez-moi, vous me faites mal !
-Pas la police...
- Ok, je n’appellerai pas la police. Je vous le promets. »

Il ne semblait plus qu’à demi conscient, avec difficulté la frêle blonde l’aida à se relever et gagna son immeuble. Heureusement que l’ascenseur ait été réparé la semaine dernière.
Une fois dans l’appartement, elle ferma la porte à double tour, sentant que le blessé devenait de plus en plus lourd.

« Un dernier effort, on y’est. »

Elle se dirigea vers sa chambre et l’allongea sur son lit.

« Hé ho ! Vous allez bien ? »

Il avait fermé les yeux et sa pâleur commençait à inquiéter la jeune fille. En même temps...où avait-elle déjà vu cette coupe de cheveux brune ? Et il était blessé à l’épaule droite !
Il avait retiré son masque mais le doute disparaissait peu à peu dans l’esprit de la jeune fille.

« OH NON, C’EST PAS VRAI !!! »

Temari venait de porter secours à un membre du gang des Chapotés.




Grosse boulette XD

Morale de l'histoire : Vous voyez un type agonisant devant chez vous...vous le laissez mourir. mdr




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