Fiction: QUAND LE CRIME PAYE !!! (terminée)

Il s'en passe des choses à New York, on se cogne, on s'aime, on survit...Temari, jeune japonaise exilée, vit heureuse entre ses patrons de coutures et ses amis. Un jour sa petite vie tranquille est bousculée : le gang des Chapotés, voleurs et cruels, attaque son magasin. La couturière va faire une rencontre qui va changer sa vie et l'embarquer dans une vraie "galère". Suivez l'aventure d'une future héroine et d'un criminel blasé, cachant un grand coeur.
Classé: -12I | Action/Aventure / Humour / Mystère | Mots: 50124 | Comments: 338 | Favs: 195
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nana13 (Féminin), le 04/10/2009
Merci à ceux qui ont suivit cette fic.
Je déteste mettre le mot "FIN"
T-T




Chapitre 17: Affaire conclue



Il faisait bon, une petite brise entrait par la fenêtre, tout était blanc autour de lui. Si c’était le paradis en revanche il aurait imaginé ça plus pétulant. Il essaya d’ouvrir un peu plus les yeux mais sans succès, ses paupières étaient trop lourdes. En plus il avait quelque chose dans le nez qui le gênait, un tube pour l’aider à respirer visiblement. Il sentit sur lui un regard bleu acier, quelqu’un l’observait, le détaillait, il n’avait pas besoin d’ouvrir plus les mirettes pour le savoir. Mais ce regard était froid et le gênait, il lui semblait être en face d’un regard divin qui allait le châtier.
Une main se posa sur sa gorge, on prenait son pouls ? Il entendit une voix encore qui disait :

« Il va mieux. »

Et il sombra de nouveau.

********

Lorsqu’il se réveilla complètement 24h plus tard, ce n’était plus un regard bleu acier mais deux prunelles marrons qui le fixaient.

« Bienvenue dans le monde des vivants Shikamaru. » Sourit Kiba qui lisait assis au bord de son lit.

Le Nara bougea la tête pour rassembler ses souvenirs et ses esprits. Que faisait le traître ici ? Où était Temari ? Allait-elle bien ? Qu’était devenu Danzo ?
Il se redressa un peu sur son coude, on lui avait ôté son tube pour respirer, mais il avait encore une perfusion sanguine sur le bras et un splendide bandage entourait sa taille.

« Tu devrais voir ta tête, pouffa l’Inuzuka, maigre comme un squelette et un teint de cire. Les nanas vont te sauter dessus. »

La voix de l’inspecteur était moqueuse, ironique mais c’était bien la voix de Kiba, pas celle de l’abominable faux jeton qu’il avait joué devant Danzo.

« Je...je suis ici depuis combien de temps ?
-Tu m’as déjà posé cette question hier et avant-hier. C’est la quatrième fois que tu nous donnes signe de vie, mais à chaque fois tu retombais dans un sommeil comateux. Y’a pas plus paresseux que toi. »

Devant le regard insistant, il arrêta de rire et soupira :

« Nous sommes le 28 août. Tu es resté trois semaines dans cet état quasi-léthargique. La balle n’a touché aucun organe et a même épargné la moelle épinière. T’as vraiment une chance de pendu !
-Et toi ? Qu’est-ce que tu fais là ?
-Bon, tu dois avoir compris que je n’ai jamais été au service de Danzo. On le surveillait de près depuis pas mal de temps, mais un homme si riche et puissant n’était pas facile à atteindre. En plus on savait qu’il lui manquait un membre, je croyais vraiment que tu étais un sale type et que tu te servais de Temari, alors je n’ai eu aucun remord à t’arrêter et à te livrer au chef des Chapotés pour bien me faire voir. Seulement on n’avait pas prévu deux choses le commissaire et moi : que Danzo n’aurait pas assez confiance pour me dire où il cachait la bombe et que Temari s’en mêlerai. »

Shikamaru le vit devenir plus morose, il sentit son cœur se serrer de peur :

« Temari...comment va-t-elle ?
-Elle est... »

A cet instant le commissaire Gaara entra, son fameux regard transperçant le Nara de part en part, il portait un costume noir qui lui donnait un air sévère et triste.

« Kiba, laisses-nous s’il te plait. »

L’inspecteur hocha gravement la tête, ce que Gaara avait à annoncer au brun n’était pas facile, Shikamaru se recoucha pour mieux se concentrer sur les paroles du rouquin.

« S’il vous plait commissaire, comment va Temari ?
-Ma sœur va très bien physiquement, c’est pour ce qui se passe dans sa tête que je me fais du souci.
-Elle vous a tout raconté ?
-Du début à la fin. »

Evidemment la position de Gaara ne devait pas être facile, apprendre que sa sœur s’était entichée d’un criminel recherché avait dû le perturber.

« Résultat des courses elle a tué Danzo.
-Temari a...
-Disons qu’elle l’a incité à marcher sur un câble à haute tension. Et c’est aussi elle qui a découvert où il avait caché la bombe. Résultat je ne sais plus si je dois considérer ma propre sœur comme une complice du gang le plus dangereux depuis Al Capone ou comme une héroïne. »

Ouah ! Shikamaru savait que Temari n’était pas n’importe quelle fille, mais de là à sauver la ville de New York par la force de ses méninges et tuer le chef du gang...

« J’ai décidé de faire passer cette histoire sous silence, je ne veux plus qu’elle soit mêlée à tout ceci. Devant la loi, elle ne t’aura jamais rencontré.
-Et hormis...la loi ?
-Je n’oublie pas que tu lui as sauvé la vie deux fois, en risquant la tienne d’ailleurs. Je dois donc en conclure que ses sentiments sont partagés.
-Tu n’imagines pas à quel point.
-J’ai une dette envers toi Nara, je t’épargnerai la prison et la peine de mort.
-Mais...
-Mais n’essayes pas de revoir ma sœur, tu lui attires des ennuis comme un aimant. J’ai obtenu un passeport et une autorisation de sortie du territoire. Dès que tu iras mieux tu recevras un chèque avec assez d’argent pour ne pas avoir besoin de revenir, tu prendras le premier avion pour l’Afrique du Sud et je ne veux plus entendre parler de toi. »

*********

« Hinata, où as-tu mit le biberon de Shin ?
-Il patiente sur le plan de travail, pourquoi Kimiko pleure ainsi ?
-Je ne sais pas, bégaya Tenten en berçant tant bien que mal la petite fille, je n’arrive pas à la calmer. »

Hinata donna Tomoo à Temari et récupéra sa fille pour la presser contre sa poitrine, Naruto s’assit avec le troisième du trio et lui enfourna le biberon dans la bouche. Trois bébés hurleurs à la fois ce n’était vraiment pas le paradis, pourtant les jeunes parents étaient au septième ciel.

« Vous arrivez à les différencier ? Demanda la blonde très intéressée.
-Oui bien sur : Tomoo a une tache de naissance au dessus de l’œil droit, Shin commence a avoir des épis blonds comme moi et pour Kimiko il suffit de lui retirer sa couche. »

Tenten éclata de rire, Hinata sourit timidement et Temari secoua la tête en traitant Naruto de baka. Depuis une semaine qu’elle avait apprit que Shikamaru s’était réveillé, elle était plus détendue. Son histoire avait fasciné ses amis, comme disait l’Uzumaki : c’était un vrai navet à l’eau de rose que même Sakura ne voudrait pas lire.

« Tu sais quand il sort de l’hôpital ?
-Non, Gaara ne me dit rien de plus que je te préviendrai...j’ai l’impression qu’il me cache quelque chose. »

L’horloge du salon sonna les six coups du soir, Temari prit son sac et sortit, elle devait encore finir un habit pour demain.
Lorsqu’elle retourna à son appartement, elle éprouva le même sentiment de vide ressentit chaque fois qu’elle y entrait maintenant, vivement qu’elle puisse revoir son baka fainéant.

Pourtant elle avait encore un pressentiment assez mauvais...

*********

Shikamaru boucla sa valise, Ino et Choji le serrèrent dans leurs bras.

« Au revoir Shikamaru, pleura la blonde, tu vas tellement nous manquer.
-J’espère que l’Afrique te plaira. Maugréa le rond.
-Au revoir tous les deux, sourit-il, je suis content que vous puissiez rester ici.
-Tes parents ont bien prit la chose ?
-Ils ne seront jamais la totale vérité, je leur ai dit que j’avais eu un accident et rompu avec Temari.
-Ils t’ont cru ?
-Pour l’accident...pas trop pour Temari. »

Ino secoua ses mèches blondes, selon elle la décision de Gaara était égoïste et Shikamaru s’y prêtait trop facilement.

« Tu réalises la peine que ça va lui causer ?
-Oui, la dernière que je lui ferais.
-Shika...
-Gaara a raison Ino, il y’aura toujours un risque pour qu’on me reconnaisse, pour qu’Hidan ou Juugo s’évade...j’en ai assez de risquer sa vie, plus loin je serai d’elle et mieux cela vaudra. »

Il pressa l’épaule de son amie et saisi ses papiers, le chèque tomba sur son lit, il le consulta longuement avant de le mettre dans une enveloppe.

*********

Tenten et Temari buvaient un thé dans le salon de la Sabaku. Kirikiri ronronnait de contentement sur les genoux de sa maîtresse, depuis que l’intrus brun avait disparu il prenait un malin plaisir à réclamer des câlins et de l’attention à longueur de journée.
Gaara et Matsuri arrivèrent avec leur enfant, Temari avait l’impression que son frère évitait son regard, il paraissait mal-à-l’aise.

« Ça ne vous dérange pas si j’épluche mon courrier ? Demanda t’elle. J’attends un relevé d’impôts important.
-Fais Temari. » Dit tranquillement Matsuri en se servant une tasse du breuvage fumant.

Comme d’habitude, factures et factures, la vie était vraiment revenue à la normale.

Tiens, c’est pas une facture ça, de qui est cette lettre ?

DRIIIIIIIING !!!

Temari s’excusa auprès de ses invités et alla ouvrir, une Ino Yamanaka avec qui elle était devenue très amie déboula :

« TEMARI !!! SHIKAMARU....IL VA PARTIR !!! »

La Sabaku ne capta pas tout de suite ce que disait la jeune fille, mais celle-ci pointait déjà un doigt accusateur en direction de Gaara :

« JE NE PEUX PAS ME TAIRE ET RESTER SANS RIEN DIRE !!! PAS APRÈS TOUT CE QUE TU AS FAIT POUR NOUS !!! TON COMMISSAIRE DE FRÈRE A EXIGÉ QUE SHIKA S’ENVOLE POUR L’AFRIQUE SANS RIEN TE DIRE !!!
-QUOI ?!!
-IL LUI A FAIT CROIRE QUE TU SERAIS ENCORE EN DANGER S’IL RESTAIT !!! IL NE SAIT PAS QUE TOUS LES MEMBRES DE CHAPOTÉS SONT SOUS LES VERROUS ET QU’IL N’Y A PLUS DE RISQUE !!! »

Temari regarda Ino qui reprenait son souffle, puis son frère, elle s’approcha de lui doucement, plongea son vert regard dans ses yeux et...

SPLAF !!!

...Le gifla.

« Connard, siffla t’elle, comment as-tu osé ?
-Temari...je voulais juste...ton bonheur.
-MON BONHEUR ?!! TU T’ES FOUTU DE MOI !!! TU NE CROIS PAS QUE J’EN AI SUFFISAMENT BAVÉ ?!! »

Elle le saisi par les épaules et lui assena le coup de grâce :

« J’ai failli tomber d'un bulding de cent étages, être poignardée, fusillée, électrocutée, violée...J’EN AI MARRE DES COUPS BAS !!! J’EN AI PLUS QUE MARRE !!! JE VEUX DECIDER DE MA VIE !!! MÊME SI MON FUTUR NE TE PLAÎT PAS !!! C'EST MOI L'AÎNEE !!!
-A quelle heure part son avion ? Demanda Tenten.
-Il est 18h, il décolle dans...dans vingt minutes. » Avoua le rouquin.

Les deux meilleures amies se regardèrent, la voiture de Temari était au garage, mais en prenant un taxi...

« Fonces, sourit Matsuri, va retrouver l’homme de ta vie. »

La brune et la blonde s’élancèrent dans l’escalier, le temps était compté. Gaara avait honte, depuis le début de cette histoire il croyait que Shikamaru serait un gêneur dans la vie de sa sœur, il s’inquiétait tant du regard des autres qu’il n’avait plus songé à se demander ce que ELLE voulait.
Elle voulait vivre avec Shikamaru Nara.
Il aperçu la lettre que Temari n’avait pas ouvert, il s’en saisi en reconnaissant l’écriture de Shikamaru et, malgré le regard désapprobateur de sa femme, déchira l’enveloppe :

Pour Temari,

Voici de quoi ouvrir un magasin devant le Central Park et avoir la petite maison dont tu as rêvé. Considères ceci comme un cadeau d’adieu et de remerciement.
Je crois que le monde n’est pas prêt à nous voir ensembles, un ex-criminel et une jolie couturière, une presque héroïne...dommage, j’aurai volontiers tenté le coup avec toi.

Je t’aime fille galère,
Shikamaru.

Gaara laissa retomber la lettre en trouvant le chèque qu’il avait donné au Nara et se prit la tête dans ses mains.

« Quel con ! »

*********

« S’il vous plait monsieur...
-Désolé ma p’tite dame, mais j’ai fini ma journée et y’a du foot à la télé ce soir. »

Temari allait recommencer à le supplier mais Tenten fut plus rapide.
D’une main elle empoigna le chauffeur par le col et le tira par la fenêtre ouverte avec des yeux qui faisaient peur :

« Ecoutes-moi bien pauvre taré, ma meilleure amie a exactement un quart d’heure pour aller à l’aéroport et dire à un homme qu’elle l’aime !!! Alors tu te magnes le cul et tu nous emmènes dans ta caisse puante où je te brise les bijoux de famille !!! PIGÉ ?!!
-P...pigé madame, vous énervez pas... »

Triomphantes les deux femmes montèrent dans le taxi jaune.

« Où je dois vous déposer déjà ?
-A L’AÉROPORT ABRUTI !!! »

Terrorisé, l’abruti appuya sur le champignon. Temari voyait défiler la ville à toute allure. Pourvu qu’elles arrivent à temps.

*********

Il y’avait un monde fou à l’aéroport, Shikamaru trouva la file d’attente pour l’Afrique du Sud. Avec son costume neuf et sa valise il ressemblait à un homme d’affaires. Le ciel dehors était bleu, avec quelques nuages blancs, un temps idéal pour une promenade dans un parc.
Il songeait à Temari, au fond de lui il aurait espéré, presque cru, qu’elle serait présente pour se jeter à son cou et le forcer à rester...mais elle n’était pas là.

« Monsieur excusez-moi, fit une jolie hôtesse, il faut aller dans l’avion maintenant. »

Shikamaru soupira et gagna le couloir qui le conduisait à l’avion. La porte se referma sur lui.

*********

Temari et Tenten bondirent hors du taxi et s’enfuirent vers le hall de l’aéroport.

« Vite Tem, le service des renseignements ! »

Essoufflées et en nage, elles déboulèrent devant une hôtesse qui rangeait des papiers.

« S’il vous plaît, articula Temari, où se trouve le couloir pour l’avion en direction du Cap ?
-Mais vous n’avez aucune valise ?
-Sans importance, il FAUT que je monte dans cet avion !
-Mais mademoiselle...
-Un homme s’y est embarqué par erreur, je dois le rejoindre !
-Mais mademoiselle c’est trop tard.
-Comment ça ?
-Vous avez cinq minutes de retard, l’avion vient de quitter la piste. »

Temari baissa la tête tristement, elle était arrivée trop tard. Une voix dans un haut-parleur confirmait d’ailleurs ce que venait de dire l’hôtesse.

Mesdames et messieurs nous vous informons que le Boeing 747 en provenance du Cap en Afrique du Sud a décollé depuis maintenant cinq minutes. Celui en provenance du Japon...

Tenten la prit par l’épaule et s’apprêtait à lui faire gagner la sortie lorsque Temari releva la tête et lui dit :

« Tenten, ça t’ennuierai de me laisser là...j’ai envie d’être un peu seule.
-Oui je comprends, je vais attendre près du taxi.
-Merci. »

La blonde s’éloigna sous le regard désolé de sa meilleure amie. Maintenant retrouver Shikamaru Nara serait impossible : il allait changer certainement de nom, de vie et disparaître au fin fond de l’Afrique...comment pourrait-elle le retrouver après ça ?
Temari marcha un peu, puis alla s’effondre dans un fauteuil en appuyant sa tête dans ses mains, elle n’avait même plus la force de pleurer.

********

L’avion était déjà haut dans le ciel, bientôt il percerait les nuages et traverserait l’océan Atlantique.
Shikamaru le regarda disparaître à l’horizon, illuminé par derrière par un début de soleil couchant.

Digne des fins d’Hollywood, pensa t’il en souriant, mais cette fin-là se fera sans moi.

Il avait bondit hors de l’avion avant que les portes se refermes et récupéré sa valise à temps. Bon, il avait dû donner son dernier billet de 5 dollars à une saleté d’hôtesse pour qu’elle le laisse passer et il ne savait pas comment il allait rejoindre le centre-ville sans argent, mais qu’importe.
Tout ce qui comptait c’était le SMS qu’il avait reçu de Gaara :

J’ai fait une bêtise, ne montes pas dans cet avion, ma sœur arrive. Tu es peut-être un ex-criminel et je fais sûrement une connerie mais tu as ma bénédiction pour l’épouser et la rendre heureuse.

Il saisit sa valise roulante et s’élança joyeusement au pas de course vers la sortie, il croisa sans la voir Temari et sortit de l’aéroport.
Bon, il n’avait pas croisé sa fille galère, donc elle avait dû repartir en croyant l’avoir loupé, maintenant il fallait demander un taxi qui accepterait de le prendre et...

« SHIKAMARU NARA !!! »

A peu de choses près (un rien plus aigue) cette voix aurait pu être celle de Temari, mais c’est une brune qui fonçait vers lui, ses yeux brillant plus que son alliance.

« QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI ESPÈCE D’ABRUTI FINI ?!! TU AS SAUTÉ DE L’AVION OU QUOI ?!!
-Heu...c’est à peu près ça...sauf qu’il était à l’arrêt. »

Et là...contre toute attente...Tenten lui balança un coup de poing dans l’épaule. Douloureux, y’a pas que Temari qui aimait faire du karaté à ses heures perdus.

« ELLE EST ENCORE À L’INTÉRIEUR IMBÉCILE !!! FONCES LA REJOINDRE !!!
-Je...oui, j’y vais tout de suite. »

Il ne prit même pas la peine de lâcher sa valise et repartit à l’intérieur.

« Galère ! Pourquoi faut-il qu’il y’ait tant de monde dans cet aéroport ? »

*********

Temari se rendit dans un bar et s’assit près du comptoir. C’était un joli bar en terrasse, on voyait bien le parc d’ici, ce parc qui l’avait tant fait rêver avec son lac, ses arbres en fleurs...le bonheur avec celui qu’on aimait.

« Un thé s’il vous plaît. » Commanda t’elle.

Lorsqu’on lui apporta elle laissa rouler une larme unique et salée dans sa tasse. Le thé avait une certaine valeur pour elle, c'était une boisson courante dans son pays d'origine, et elle en avait bu tellement avec Shikamaru. Tous les deux dans son salon, Kirikiri sur le canapé, ils étaient si biens...

« Il est si mauvais que ça ce thé pour attrister une jolie jeune fille comme vous ? »

Un vieil homme qui devait bien avoir 90 ans venait de s’asseoir à côté d’elle. Il jeta un œil sur la robe lilas, arrivant au-dessus des genoux et aux longues manches.

« C’est pour un homme que vous vous étiez fait si belle ? »

Elle ne répondit pas, lui continua :

« Je me souviens quand je me suis marié il y’a 70 ans de cela...une jolie femme blonde comme vous, plus petite peut-être...vous savez comment je me suis déclaré ? »

Temari secoua la tête de droite à gauche, trop polie pour dire à cette personne que ses histoires ne l’intéressaient pas du tout.

« Je n’étais pas très sûr que mes sentiments étaient partagés, alors je lui ai écris un mot et j’ai envoyé quelqu’un le lire devant elle. Un peu comme ça... »

Il sortit un papier de sa veste et commença à réciter :

« Si la fille galère voulait bien se retourner, j’ai quelque chose à lui demander. »

Temari regarda le vieillard dont les yeux pétillaient, elle tourna la tête doucement, au cas où se soit encore un stupide rêve, qu’il s’évapore au dernier moment.
Mais Shikamaru était bien là, avec sa valise qu’il avait ENFIN lâchée. Elle se leva et s’approcha de lui en souriant.

« Bon voilà, fit il en se grattant la tête, je me demandais si tu...si tu acceptais de m’héberger toute la vie chez toi.
-Et qu’est-ce que j’aurai en échange monsieur l’escroc ?
-Disons...des infos sur un gang en Italie, le numéro de compte du tueur Kurô Otaharada. Ou alors tu me laisses t’aimer et prendre soin de toi pour toujours. »

Elle lui fit un immense sourire et lui sauta au cou.

« Va pour la troisième solution. »

Ils éclatèrent de rire, il la souleva de terre et la fit tourner avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Un « je t’aime » vient interrompre le baiser avant qu’il ne reprenne avec plus de ferveur encore. C'était une embrassade pleine de promesses, le début d'une véritable vie à deux.
Le vieil homme sourit, c’était beau la jeunesse quand même : ça pardonnait, ça s’aimait, ça guérissait toujours.
Il n’y a qu’une chose que ni Temari, ni Shikamaru ne savaient encore. Une chose qu’elle n’apprendrait que un peu plus tard, une chose merveilleuse. Evidemment les deux mois de stress, d’inquiétude avaient un peu bouleversé le corps de la jeune fille, là où une autre s’en serait rendue compte, elle ne le savait pas encore.

Mais depuis deux mois, depuis le mariage de Tenten...

La vie se développait à nouveau en elle.


FIN !!!!






Alors ? Vous aimez ? Je peux continuer à apparaître sur Won sans qu'on n'ai envie de me trucider ? mdr



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