Fiction: QUAND LE CRIME PAYE !!! (terminée)

Il s'en passe des choses à New York, on se cogne, on s'aime, on survit...Temari, jeune japonaise exilée, vit heureuse entre ses patrons de coutures et ses amis. Un jour sa petite vie tranquille est bousculée : le gang des Chapotés, voleurs et cruels, attaque son magasin. La couturière va faire une rencontre qui va changer sa vie et l'embarquer dans une vraie "galère". Suivez l'aventure d'une future héroine et d'un criminel blasé, cachant un grand coeur.
Classé: -12I | Action/Aventure / Humour / Mystère | Mots: 50124 | Comments: 338 | Favs: 195
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nana13 (Féminin), le 02/07/2009
L'action c'est hyper dur à décrire XD





Chapitre 15: Penser comme Shikamaru



Temari se planqua derrière les caisses et se couvrit d’une bâche, deux hommes venaient d’entrer dans la pièce mais elle n’apercevait que leurs pieds.
Qui étaient-ils ? Il lui sembla reconnaître la voix d’Hidan, et la seconde ne lui était pas non plus totalement inconnue.

« On va prendre un chargeur supplémentaire chacun, c’est un ordre du boss.
-Ok, il t’a dit où il avait déposé la bombe ?
-Nan, seul ce crétin de Nara le sait...le chouchou ! Dire que ce n’est qu’une lavette incapable de tuer qui que se soit.
-Quoi ? Nara n’a jamais tué personne ?
-Bien sur que non (au rire Temari comprit que c’était bien Hidan)...il en est incapable, il m’a même empêché une fois de me faire une jolie couturière, ravissante comme pas une...japonaise je crois...blonde avec des yeux verts...
-Temari ?!! Il a empêché que tu la...
-Tu la connais cette poupée ?
-Un peu que je la connais idiot ! C’est la sœur de mon patron ! »

Kiba ! C’est lui..., comprit Temari, mais qu’est-ce qu’il fait là ?!!

Sous le coup de la surprise, elle fit tomber une carabine qui résonna contre le mur. Hidan réagit au quart de tour et tira dans les caisses derrière lesquelles Temari s’était cachée. Une des balles lui siffla à l’oreille avant d’entrer dans le mur à cinq millimètres d’elle.

« Sors de ta cachette l’intrus ! »

Ça allait plutôt mal, elle vit Kiba sortir aussi un revolver de sa poche...que faire ?!!
Recroquevillée dans son trou, elle essayait difficilement de ne pas trembler, les armes autour d’elle n’étaient pas chargées et de toute façon la répugnaient trop pour qu’elle songe à s’en servir.
Hidan cru entendre une respiration précipitée, il souleva un bout de la bâche et...

PAF !!!

...s’écroula, assommé. L’inspecteur respira en souriant :

« Ça fait longtemps que ça me démangeait...( se tournant vers les caisses)...sortez qui que vous soyez ! Je suis l’inspecteur Inuzuka et je ne vous veux aucun mal ! »

Temari apparut, Kiba manqua d’avoir une attaque cardiaque :

« TEMARI !!!
-Chut, supplia t’elle, ne parles pas si fort.
-Qu’est-ce que...qu’est que tu fous ici ?!! »

Elle ne répondit pas, d’abord parce qu’elle ne savait pas dans quel camp était Kiba, ensuite parce qu’elle ne pouvait pas clairement lui dire qu’elle était venu pour...

« Ne me dit pas que tu es ici pour Nara ?!! »

Elle releva la tête, bon il avait comprit et elle était décidée à affronter son regard fermement.

« Je ne voulais pas y croire, s’attrista t’il, tu es vraiment une complice de cet assassin...
-Shika n’est pas un assassin, tu ne sais pas pourquoi il s’est engagé dans le gang.
-Si je le sais, j’ai vu ses deux amis, ils sont ici. Mais Temari, pourquoi l’as-tu protégé et aidé pendant tout ce temps ?
-Parce qu’il m’avait promit de me donner des infos sur le gang, je voulais aider Gaara. Et puis il m’avait sauvé la vie, et pendant tous ses mois je suis...nous sommes devenus amis.
-Tu l’aimes ?!!
-Oui, et je ne veux pas qu’il subisse le même sort que les autres membres du gang. »

Elle se sentait un peu mieux d’avoir dit son secret à quelqu’un, même à Kiba. Lui-même lui apprit qu’il était entré chez les Chapotés pour espionner Danzo, c’était un plan de Gaara depuis longtemps, mais comme le suspect était un homme très riche et très puissant, il fallait beaucoup de preuves pour l’arrêter.

« Si tu as écouté notre conversation, tu dois savoir que Danzo et Shikamaru ont placé une bombe quelque part...La ville de New York court un danger mortel.
-Je l’avais comprit depuis longtemps, dit-elle, mais que comptes-tu faire ?
-J’ai une quarantaine d’hommes sous mes ordres, si je pouvais découvrir l’endroit où Danzo a caché l’explosif... »

Temari comprit à son regard qu’il comptait aussi sur elle pour trouver une solution, après tout elle avait vécu trois mois avec Shikamaru.
Qu’aurait-elle fait à sa place ? Pouvait-elle rivaliser avec 200 points de QI ?

Shikamaru ne voulait pas la mort de milliers de personnes...c’est lui qui a créé l’opération...l’opération Grande Dame...il aurait très bien pu laisser un indice quelque part...

Grande dame...

Grande dame...

Où peut-on trouver une grande dame à New Y...

« JE SAIS !!! LA STATUE DE LA LIBERTÉ !!! »

Kiba sursauta devant le cri poussé par Temari, elle lui expliqua son excitation :

« Il n’y a qu’une grande dame à New York et c’est la Statue de la Liberté ! Shikamaru a caché la bombe là-bas !
-Si c’est ça Temari, tu es un véritable génie ! »

Il la pressa contre son cœur et attrapa un téléphone portable :

« Allo sergent, envoyez immédiatement vos hommes à la Statue de la Liberté et faites évacuer tout les gens qui s’y trouveraient dans un rayon d’un kilomètre, ensuite fouillez-moi ce monument de fond en comble jusqu’à ce que vous ayez trouvé la bombe. Je serais sur place dans un quart d’heure maximum. »

Il raccrocha et saisi la jeune fille à l’épaule :

« Merci Temari, je pense que Gaara pourra te pardonner cette escapade avec l’aide que tu viens de nous apporter. Maintenant écoutes-moi : tu vas te rendre à l’étage en dessous et délivrer les deux amis de Shikamaru, ils n’ont rien à voir dans cette histoire et sont simplement victimes...
-Kiba...
-Ensuite foncez au commissariat et dis à ton frère qu’il peut rameuter ses renforts ici.
-Mais...et Shika... »

Les yeux de l’Inuzuka prirent une teinte désolée, mais sa voix était ferme :

« Shikamaru est un criminel devant la loi et devant Gaara, tu ne dois plus te mêler de ses affaires, tu n’as pas ta place dans cette histoire. »

Il ligota fermement Hidan, puis donna à la jeune fille un fusil à seringues hypothermiques avant de disparaître dans l’escalier.
Temari descendit prudemment à l’étage en dessous, il n’y avait qu’une porte au fond d’un couloir, si les amis de Shikamaru étaient retenus quelque part, c’était forcément ici.
Elle s’approcha prudemment et frappa à la porte...

********

Juugo s’amusait à entailler un gourdin avec un couteau, Ino et Choji frémissaient d’angoisse chaque fois qu’il marmonnait :

« Une entaille pour le cou de la fille...une entaille pour la jambe du garçon... »

Toc ! Toc ! Toc !

« Entrez. » Grogna t’il.

Pas de réponse, il pensa avoir rêver et reprit son ouvrage.

« Une entaille pour... »

Toc ! Toc ! Toc !

« ENTREZ !!! »

Toujours personne, lorsqu’on frappa pour la troisième fois il se rua à l’extérieur.

« Qui est-ce qui s’amuse à... »

Tchac ! Temari tira et le toucha à la fesse droite. L’énorme brute cligna des yeux en sentant la piqûre puis tituba.

« Maman...veux...dodoooo... »

BLUM !!! Il s’effondra comme une masse, il en avait certainement pour plusieurs heures. Ça en faisait déjà deux en moins si on comptait Hidan. D’après le Nara, ils étaient plusieurs centaines à former le gang, mais pour l’instant Temari n’avait croisé personne...sûrement Danzo devait avoir des repaires ailleurs.
Mais la priorité n’était pas là, Temari se rua à l’intérieur de la pièce et ramassa le couteau que Juugo avait lâché. Choji et Ino contemplèrent, stupéfaits, ce petit bout de jeune fille qui les détacha en deux temps trois mouvements.

« Vous n’êtes pas blessés ? Demanda t’elle.
-Non...non, bégaya Choji, qui êtes-vous ? Vous êtes de la police ?
-Non, je m’appelle Temari et je suis...
-Quoi ? C’est vous Temari ? » S’exclama Ino folle de joie.

Elle lui saisi les mains et la regarda avec émotions :

« Shika ne faisait que parler de vous, il...
-Plus tard, on doit sortir d’ici et vite.
-Facile, répondit le garçon, je connais le code de l’ascenseur. On pourra sortir par la grande porte. »

Ils s’enfuirent dans le couloir et gagnèrent l’ascenseur. Sans le savoir, ils passèrent devant le 97ème étage où Shikamaru attendait le moment ordonné par Danzo pour enclencher le détonateur.

*******

La pluie tombait toujours avec rage et le tonnerre éclairait parfois la Statue de la Liberté, en ce moment fouillée par les forces de l’ordre.
Kiba arriva en voiture, une chance qu’Hidan soit sûrement encore ligoté et bâillonné dans le bâtiment du gang et que personne ne l’ait vu sortir. Il ne restait plus qu’à espérer que Temari ait réussi aussi.

« Inspecteur, s’exclama un sergent en arrivant, c’est une catastrophe !
-Que se passe t’il ?
-Impossible de trouver la bombe ! Nous avons cherché partout !
-Cherchez encore, cria t’il furieux, la ville de New York est entre vos mains !!!
-Je vous assure ! Il n’y a pas la moindre bombe dans cet édifice ! »

Temari se serait trompée ? Visiblement c’était le cas, et ils ne restaient plus que quelques minutes, Danzo avait dit que l’explosion serait vers 23h00.

Merde ! Où peut être cette fichue bombe si ce n’est pas dans la statue ?

********

Temari, Ino et Choji étaient arrivés dans le hall et s’escrimaient maintenant sur la porte, c’était du verre incassable donc pour ouvrir ça ne facilitait pas la tâche.
Le portable de la Sabaku vibra, elle décrocha en reconnaissant le numéro de l’Inuzuka.

« Temari, retenti la voix affolée de son ami, vous êtes sortis ?
-Pas encore, Choji essaye d’ouvrir la porte.
-On a un problème : ce n’est pas sur la statue que Shikamaru a posé la bombe.
-Alors...kuso...j’étais si sûre... »

Temari sentit les larmes lui monter aux yeux, à cause de sa stupidité la ville était en danger parce qu’elle avait fait la maligne et avait cru pouvoir rivaliser avec les 200 poins de QI de Shikamaru.

Je ne suis qu’une idiote...pourtant...j’étais si sûre de ne pas en être loin...

« Choji, la sortit de sa rêverie la voix d’Ino, je t’en prit : essayes d’accélérer le mouvement !
-Je voudrais t’y voir ! Cette poignée est en fer je te signale. »

Les mots de l’Akimichi résonnèrent dans sa tête comme un écho très violent. L’esprit de Temari se calqua sur celui de Shikamaru : observer, comprendre, analyser et conclure.

Flash Back

« L’opération Grande Dame est lancée. »...

Grande Dame...

« Je suis Danzo...de la compagnie Danzo & Cie. »

Rencontre avec Danzo...

« Excusez-moi mademoiselle, un monsieur vient de me demander de vous apporter ceci en hommage à votre beauté... »

Champagne...

« Je voudrais t’y voir, cette poignée est en fer je te signale. »

Fer...

Fin du Flash Back

« Ça y’est ! S’exclama Choji triomphant. Je l’ai eu cette fichue porte ! »

Il l’ouvrit avant de saisir la main d’Ino pour la tirer à l’extérieur, la Yamanaka se retourna et héla :

« Tu viens Temari ? »

Mais elle s’aperçu que son comportement n’était pas naturel, le visage de la Sabaku s’éclaira comme s’il elle venait d’être frappée par la foudre et elle hurla :

« J’AI COMPRIS !!!
-Quoi ? S’affola Kiba au téléphone. T’as compris quoi ?
-Kiba, à côté de la Statue de la Liberté, il y’a une autre plus petite : celle de Gustave Eiffel !
-Oui, mais je ne vois pas...
-Gustave Eiffel était français, il a fait construire la Tour Eiffel en plus de la Statue de la Liberté.
-Et alors ?
-Les Français appellent cette tour : La Grande Dame de fer (authentique), Danzo s’est inspiré de ça pour cacher la bombe. C’est un grand amateur des coutumes françaises, sa façon de choisir le champagne le prouve !
-Champagne ? Qu'est-ce que le champagne a à voir dans cette histoire ?
-Laisses tomber, cette fois j’en suis sûre : la bombe doit se trouver sous le socle de la petite tour que tient Gustave Eiffel ! »

*******

Kiba raccrocha et beugla :

« SERGENT !!! AMENEZ UN TOURNEVIS ET RETIREZ-MOI LA TOUR EIFFEL !!!
-Mais...la Tour Eiffel est à Paris...et avec un tournevis ça me semblerait un peu juste...
-CELLE QUI EST SUR LA STATUE À L’EFFIGIE DE GUSTAVE EIFFEL ABRUTI !!! »

Le policier s’empressa d’obéir, il était 22h55, jamais le cœur de l’Inuzuka n’avait battu aussi vite que lorsqu’on lui amena l’objet. C’était l’instant de vérité, si Temari s’était trompée ils étaient condamnés.

À la grâce de Dieu. Pensa t’il avant d’ouvrir le socle.

*******

Temari et les deux autres venaient de sortir du bâtiment, ils étaient enfin sauvés, il ne leur restait plus qu’à filer jusqu’au commissariat et...
Un bruit de moteur se mêla à l’orage, un hélicoptère était en train d’atterrir sur le toit du bulding.

« Danzo doit avoir l’intention de fuir, dit Ino affolée, il a vraiment tout prévu.
-Raison de plus pour qu’on file au commissariat, remarqua Choji, il faut que la police vienne les empêcher de partir avec Shikamaru.
-Shikamaru... » Répéta Temari sans quitter l’hélicoptère des yeux.

Elle allait partir comme ça ? Après tout le mal qu’elle s’était donnée pour entrer ? Que dirait Danzo si son plan ne marchait pas ? Et s’il se vengeait sur le Nara ?
Temari posa la main sur sa poitrine, sentant son cœur qui battait la chamade, elle ne pouvait pas se résoudre à s’enfuir alors qu'elle était si près de lui. Alors qu'elle était venue pour l'aider avant tout. Quelque chose de grave allait se produire, elle le sentait, l'horrible pressentiment revenait lui serrer la gorge comme un étau. Elle voyait le brun seul, face au chef des Chapotés, elle eut la vision d'un flot de sang répandu sur le sol...
Brusquement elle fit demi-tour et repartit en courant vers le bâtiment.

« TEMARI !!! QU’EST-CE QUE TU FAIS ?!!
-PARTEZ AU POSTE DE POLICE SANS MOI !!! J'AI ENCORE UNE CHOSE A FAIRE !!! »

Ils la regardèrent s’enfuir sous la pluie pour retourner se jeter volontairement dans la gueule du loup, décidemment Shikamaru n’était pas tombé amoureux de n’importe qui.





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