Il s'en passe des choses à New York, on se cogne, on s'aime, on survit...Temari, jeune japonaise exilée, vit heureuse entre ses patrons de coutures et ses amis. Un jour sa petite vie tranquille est bousculée : le gang des Chapotés, voleurs et cruels, attaque son magasin. La couturière va faire une rencontre qui va changer sa vie et l'embarquer dans une vraie "galère". Suivez l'aventure d'une future héroine et d'un criminel blasé, cachant un grand coeur.
Le silence était assez pesant, pendant un instant Temari faillit regretter de ne pas être restée à l’étage à tabasser Takashi.
Tenten fut la première à se reprendre :
« Pour 367 dollars et 91 pences, qui dit mieux ? »
Le silence continuait, Shikamaru vit la vieille dame supplier une de ses amies sans succès de lui filer son porte-monnaie.
« Une fois...deux fois...trois fois...ADJUGÉ !!! SHIKAMARU NARA APPARTIENT DÉSORMAIS POUR LA SOIRÉE À MADEMOISELLE LA JOLIE BLONDE !!! »
Temari traversa la salle sous les applaudissements et vint chercher son prix en glissant l’argent dans une boite pour l’aide humanitaire. Le regard qu’elle échangea avec le brun n’échappa pas à Tenten qui décida de leur jouer un bon tour :
« Mesdames et messieurs, puisque Temari no Sabaku vient de donner une grosse somme d’argent je vais lui demander d’ouvrir une danse avec Monsieur Nara. »
Il aurait été difficile de dire qui entre la blonde et Shikamaru était le plus rouge des deux, Temari siffla un : « Je vais te tuer » à sa meilleure amie qui lui répondit en lui tirant la langue avant de chuchoter quelque chose aux musiciens.
N’ayant pas le choix, Shikamaru attrapa la main de sa cavalière et l’amena sur la piste au milieu de d’autres couples.
Une femme se mit à chanter :
First, when there's nothing but a slow glowing dream
That your fear seems to hide deep inside your mind
All alone I have cried silent tears full of pride
In a world made of steel, made of stone
Naruto chuchota quelque chose à Kiba, qui fit passer le message à Neji, à Lee, à Kankurô...bientôt toute la salle se mit à chuchoter :
« Embrasses-la...embrasse-la...embrasse-la.... »
Les deux danseurs perçurent les encouragements des spectateurs, Temari rougit encore plus. Taquin, Shikamaru demanda :
« Et ton Takashi ? Qu’est-ce que tu en as fait ?
-Il doit encore se tordre de douleur au premier étage.
-Tu...tu l’as frappé ?
-Deux fois, annonça t’elle avec fierté, tu ne croyais quand même pas que j’étais assez bête pour rester amoureuse d’un type comme lui ? »
Il se gratta la tête d’un air gêné, c’est ce que tout le monde avait cru en fait (même mes lecteurs chéris XD). Elle lui sourit avec tendresse :
« C’est un peu grâce à toi... »
Il ne comprit pas tout à fait ce qu’elle voulait dire mais les encouragements des gens, la musique et le corps soyeux de la Sabaku contre lui le décidèrent.
Il pencha la tête et embrassa doucement la jeune fille.
Well I hear the music, close my eyes, feel the rythme
Wrap around, take a hold of my heart
Chorus :
What a feeling, bein's believin'
I can't have it all, now I'm dancing' for my life
Take your passion, and make it happen
Pictures come alive, you can dance right through your life
Elle ferma les yeux et passa une main derrière la nuque du jeune homme en continuant de valser avec lui, elle sentit sa main qui caressait son dos nu, ce n’était peut-être qu’un baiser de stratégie pour tromper les autres...mais Temari y mettait toute la passion possible.
Ils se séparèrent un instant, se sourirent, jamais la jeune femme n’aurait pu imaginer que Shikamaru était aussi doux, prenant les devants elle se redressa sur la pointe des pieds pour lui voler un second baiser.
« Fais-moi danser. »
Pour toute réponse il la souleva et l’invita à tournoyer tandis qu’elle éclatait de rire.
Now I hear the music, close my eyes, I am rythme
In a flash it takes hold of my heart
chorus (with ... "now I'm dancing through my life")
What a feeling
What a feeling (I am music now), bein's believin' (I am rythme now)
Pictures come alive, you can dance right through your life
What a feeling (I can really have it all)
What a feeling (Pictures come alive when I call)
I can have it all (I can really have it all)
Have it all (Pictures come alive when I call)
(call, call, call, call, what a feeling) I can have it all
(Bein's believin') bein's believin'
(Take your passion, make it happen) make it happen
(What a feeling) what a feeling...
La danse continua pendant des heures, ils dansèrent des slows, des valses, du rock, ils semblaient infatigables malgré l’heure tardive. Jusqu’au moment où le Nara fit un petit signe à la blonde en lui proposant une balade nocturne, ils sortirent sous l’œil moqueur de leurs amis.
La nuit était très douce, le jardin éclairé par quelques lampions. Ils s’assirent dans l’herbe et se regardèrent :
« Belle journée aujourd’hui.
-C’est vrai, j’ai marié ma meilleure amie, frappé mon ex-fiancé, dansé comme une folle...belle journée.
-Je vais le regretter tout ça quand je partirai : tes amis, ta bonne cuisine, ta manie de toujours recoudre le moindre bouton, les fêtes, les promenades au parc...et toi. »
Elle appuya sa tête sur son épaule.
« Qui aurait cru qu’on deviendrait amis ? C’est drôle parfois la vie.
-Oui...mais je ne suis pas sûr que ton foutu caractère me manquera lui.
-BAKA !!! »
Ils se taquinèrent encore un moment, la musique à l’intérieur continuait, connaissant Tenten la fête allait durer toute la nuit.
Shikamaru consulta sa montre, il était minuit passé, pour un flemmard c’était déjà un record.
« Si on allait se coucher ? Je n’ai plus trop envie de faire la fête.
-Très bien, mais tu me portes jusqu’à la chambre.
-En quel honneur ?
-Je t’ai payé 367 dollars et 91 pences, je fais ce que je veux de toi toute la nuit, c’est la règle du jeu. »
Pourquoi refuser ? Délicatement il souleva la jolie blonde à la manière d’une princesse, elle était si légère...
Ils passèrent par l’escalier extérieur pour arriver à l’étage supérieur, Temari enroula ses bras fins autour de la nuque du Nara et posa sa tête contre son torse, fermant les yeux pour profiter de ce moment si agréable. Il ouvrit la porte de leur chambre avec un peu de difficulté et posa la demoiselle sur le grand lit, presque avec regret.
Elle se redressa pour lui faire face, il essaya de ne pas rougir en bégayant :
« Bon...je vais...je vais m’installer sur le canapé.
-Oui, souffla t’elle, le canapé...et moi je vais me changer...dans la salle de bain.
-C’est ça...la salle de bain... »
Ils étaient vraiment trop proches, le désir qu’ils éprouvaient l’un envers l’autre était papable, Shikamaru aurait voulu saisir Temari dans ses bras, l’étreindre, l’embrasser de partout pour goûter enfin à cette peau si douce, jamais une femme ne lui avait fait autant d’effet.
Temari se leva complètement du lit et se dirigea vers la salle de bain.
Pestant contre sa propre lâcheté et son incapacité à réagir, le brun attrapa des draps, se mit en boxer et tee-shirt avant de s’allonger sur le canapé.
Pendant ce temps Temari appuyait sa tête sur la porte, elle était en train de devenir folle, ce type la bouleversait trop. Courageusement elle rouvrit la porte de la salle de bain, d’ailleurs elle était obligée si elle voulait récupérer ses affaires de toilettes.
Surprise : le Nara dormait déjà allongé sur le canapé, ses yeux étaient clos et sa respiration régulière s’échappait par ses lèvres fines entrouvertes.
Temari s’assit à côté de lui, ne songeant plus du tout à récupérer ses affaires, elle posa un doigt sur sa propre bouche puis le laissa glisser jusqu’à celle de Shikamaru.
Son cœur battait la chamade, elle finit par fermer les yeux et déposa ses lèvres sur les siennes.
Elle s’aperçu de son erreur trop tard, le brun avait maintenant les yeux ouverts et posait ses mains sur ses hanches pour répondre à son baiser. Elle se redressa comme piquée par un milliard d’aiguilles, il l’attrapa et se mit debout face à elle avec la ferme intention de ne pas la lâcher.
« Pourquoi tu as fait ça ?
-Parce que...Viiiite une bonne excuse !!!...parce que je t’ai acheté et que je fais ce que je veux avec toi ce soir.
-Tu as bu ?
-Viens le vérifier. »
Il accepta de bonne grâce, après tout il était à elle pour la soirée, et sentit la demoiselle blonde qui enlaçait sa nuque de ses longs bras, tandis qu’il retirait les quatre élastiques pour qu’une belle chevelure blonde vienne caresser ses doigts.
Cette fois c’était la bonne.
Lorsque leur étreinte passionnelle fut terminée, il fit glisser sa bouche le long de son cou pour y déposer quelques baisers discrets qui firent glousser la jeune fille. Il sentit qu’elle passait les mains sous son tee-shirt et retira rapidement le tissu pour la presser contre elle.
Il continuait à dévorer son cou de baisers de plus en plus passionnés, jusqu’à ce qu’il arrive aux bretelles de sa robe qu’il laissa glisser, tout le vêtement suivi le mouvement.
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Un vieil homme passait dans le couloir lorsqu’il entendit du bruit qui semblait venir de la chambre 34.
Des gémissements ? Un lit qui bougeait ? Diable, on ne s’ennuyait pas dans cette chambre.
Oh là là ! C’est qu’il a l’air doué celui-là ?
Collant son oreille contre la porte, le vieux pervers essayait de capter le plus de chose lorsque...
« JIRAYA !!! QU’EST-CE QUE TU FABRIQUES ?!!
-Rien ma petite Tsunade d’amour...rien du tout. J’suis foutu !!! »
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Shikamaru épuisé se laissa retomber doucement sur Temari avant de la serrer contre lui avec force, il ne voulait plus la quitter, plus jamais, d'une main il repoussa une de ses mèches dorée collée sur sa tempe.
Il sentit que la tête de la jeune fille retombait mollement sur son torse, elle s’endormait et cette fois ce n’était pas une mystification.
« Je t’aime Temari.
-Aishiteiru Shika. » Marmonna t’elle dans son sommeil.
Heureux comme jamais, il se laissa aller contre elle en rabattant les couvertures et s’endormit à son tour.
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Pas à dire, un lit c'était toujours mieux qu'un canapé, Shikamaru ouvrit péniblement les yeux et analysa rapidement la situation.
Quelle nuit ! Et comme pour confirmer que ça n'avait pas été un rêve, une jolie jeune femme dormait la tête sur son torse et son bras l'enlaçant.
Elle grogna quelque chose en japonais qu'il ne comprit pas, visiblement elle demandait au soleil de s'éteindre pour la laisser en paix.
Il s'écarta d'elle avec toute la douceur possible et passa un peignoir avant de refaire son ananas, ses cheveux bruns lui chatouillaient le nez et il avait horreur de ça. Il se rassit ensuite pour la contempler : affalée sur le lit, le drap blanc la recouvrait à peine et le soleil illuminait sa peau et ses cheveux répandus sur l'oreiller. Il lui caressa le dos du bout des doigts puis la joue, elle frissonna et un sourire s'étira sur ses lèvres.
On frappa brusquement à la porte, Shikamaru alla entrouvrir pour trouver un serveur poussant un chariot où étaient posés des plateaux.
« Bonjour monsieur, désirez-vous du thé ou du café ce matin ?
-Heu...du thé s'il vous plait (il se souvint alors du préféré de Temari)...au gingembre.
-Bien monsieur. »
Le serveur lui tendit un plateau chargé d'un copieux petit déjeuner, Shikamaru remarqua le regard qu'il portait vers le fond de la chambre, le serveur siffla :
« Hou là ! Quelle bombe !
-Non mais, ne vous gênez pas !
-La nuit a dû être agitée, n'est-ce pas monsieur ? Ne me le cachez pas, je vois tout. »
Le Nara sourit mesquinement et referma la porte au nez du serveur présomptueux :
« Puisque vous êtes si intelligent, devinez pourquoi je ne vous donnerai pas de pourboire ? »
En riant, il déposa le plateau sur la table de chevet, l'odeur des scones tous chauds réveillèrent Temari :
« Humf...l'est quelle heure ?
-Il doit bien être 09h00. »
Il lui tendit une tasse et la regarda boire à petites gorgées, il respira un coup avant de se lancer :
« Temari, pour hier soir...
-Attends, l'arrêta t'elle en posant sa tasse, s'il te plait ne me dis pas que c'était une erreur.
-On ne savait plus ce qu'on faisait...
-Aucun de nous deux n'était saoul. Fit elle remarquer.
-Je suis tombé amoureux de toi et j'ai cédé à un sentiment égoïste en oubliant mon rôle dans cette histoire...je n'ai pas le droit de m'attacher à toi.
-Là c'est un peu tard pour y songer. »
Elle reposa la tête sur l'oreiller, il s'avança vers elle pour lui caresser la joue :
« Ne pleure pas Temari...
-Je ne pleure pas ! »
C'était la vérité, il n'y avait aucune larme dans ses yeux, elle tripota le drap en soupirant :
« Peu importe au fond, mais tu as été si doux, si passionné, si...
-Amoureux ?
-Oui. »
Il se pencha et voulu l'embrasser sur la joue, mais elle tourna la tête et leurs lèvres se rencontrèrent. N'essayant même pas de se retirer, le brun se positionna au-dessus d'elle pour approfondir le baiser, tandis qu'elle se suspendait à lui en s'accrochant de toute sa force. Il respira son odeur d'agrumes qu'il aimait tant avant de la regarder dans les yeux :
« On n'y arrivera pas comme ça.
-Je n'ai plus envie de résister. »
Elle se blottit dans ses bras, suppliante :
« Laisses tomber l'idée de t'enfuir, il nous suffira d'être prudents...restes avec moi à New York.
-Je ne peux pas...tu serais aussi en danger...je n'ai pas le droit de te faire ça... »
Mais sa voix n'était déjà plus qu'un murmure. Il pensait à plusieurs choses : sans lui l'opération Grande Dame était compromise, si le gang des Chapotés ne mettait pas la main sur lui, New York était sauvé. Ino et Choji pouvaient très bien partir en Ecosse seuls, ils sauraient se débrouiller.
Et Temari...Temari avait besoin de lui, maintenant c'était la personne qui comptait le plus pour lui, il n'avait plus le droit de l'abandonner.
Dans ses yeux, elle comprit que c'était gagné et l'embrassa fougueusement, il ne partirait pas ! Ils allaient vivre heureux ensembles ici, à New York !
*******
Tenten et Neji donnaient les dernières recommandations aux serveurs pour retirer les tables, ranger et faire le tri. Hinata et son mari s'étaient proposés pour rester, ainsi que Kankurô. Kiba avait dû partir car en l'absence de son patron il devait surveiller le commissariat, Lee et Sakura allaient faire des examens pour s'assurer que la grossesse se déroulerait normalement.
Kankurô faillit lâcher son carton de verres à pieds lorsqu'il vit descendre sa sœur, radieuse, qui tenait la main de son flemmard.
« OH MY GOD !!! » Fut le seul commentaire de Naruto Uzumaki.
Temari s'avança en rougissant vers Tenten qui devait se mordre les lèvres jusqu'au sang pour ne pas éclater de rire, pas besoin de longs discours, ils avaient tous comprit.
Soudain la Sabaku aperçu Takashi qui essayait de sortir discrètement, il avait donc passé la nuit ici ? Un taxi l'attendait dehors, il semblait près à entrer lorsque...
« Takashi mon chou !!! » Minauda t'elle.
Il bondit comme une bête traquée, elle se rapprocha de lui encore un peu...
« T'allais pas partir sans me dire au revoir ?
-Temari... »
BLAM !!!
Coup de poing à gauche puisque la joue droite était déjà bien abîmée. Shikamaru ouvrit la portière et l'homme vacilla avant de tomber sur la banquette.
« Au plaisir de ne plus jamais te revoir, baka ! »
Le taxi démarra, ravie la jeune fille se laissa enlacer par le brun en adressant de grands signes de la main à son ex-fiancé, cette fois on n'entendrait plus jamais parler de lui.
« DITES DONC LES AMOUREUX, s'exclama le blondinet en les rejoignant, VOUS ALLEZ PAS LAISSER UNE FEMME ENCEINTE FAIRE LE TRAVAIL A VOTRE PLACE ?!!
-LA FERME NARUTO OU JE T'ATOMISE, intervint Tenten, LAISSES LES ROUCOULEURS ROUCOULER EN PAIX !!!
-Heu...on vient aider...c'est bon. » Intervint le Nara en évitant ainsi à Naruto de finir dans les rosiers.
********
Les deux semaines qui suivirent furent certainement les plus belles vécues depuis bien longtemps. Tous les matins Shikamaru se réveillaient dans le lit de sa fille galère, secouait gentiment la belle blonde dormant dans ses bras pour l'encourager à aller travailler. Il restait seul une partie de la journée ou rendait visite à Choji et Ino à l'hôpital, eux-mêmes ne tardèrent pas à remarquer un changement brutal dans sa manière d'agir : il demandait des conseils à Ino sur les fleurs à offrir, ne critiquait (presque) plus la gente féminine, paraissait détendu, heureux en fait.
Karin tombait des nues de son côté : impossible de faire le moindre reproche à sa meilleure couturière, même en cherchant bien. Temari était aimable jusqu'aux pires heures de son service, elle n'avait même pas râlé quand on lui avait annoncé qu'elle s'occuperait de remplacer Hinata pour certaines tâches, cette dernière étant en congé maternité depuis un bout de temps maintenant. Avec son grand sourire qui ne la quittait plus, elle dessinait plus que jamais, seulement maintenant c'était SON nom sur les étiquettes, tant pis pour la patronne mais elle subissait le même changement que l'ex-fiancé : Temari ne se laissait plus faire par personne.
Le soir les deux amoureux se retrouvaient et c'était un restaurant, une ballade dans un parc, ou une soirée à la maison. Ils profitaient le plus possible de leur bonheur comme s'ils avaient peur que cela ne dure pas.
Le dimanche qui mettait fin à ces deux semaines, les parents de Shikamaru invitèrent les deux jeunes gens à un barbecue chez eux, sur les conseils express de Tenten et d'Hinata, la jolie blonde portait une robe courte blanche à rayures marines, selon ses amies il fallait faire une bonne impression quand on rencontrait ses futurs beaux-parents.
Mes amies sont cinglées !!! Je ne sors avec Shika que depuis deux semaines...les deux plus belles de ma vie ok, mais quand même !!!
Yoshino Nara serra la jeune fille contre elle, après avoir manqué d'étouffer son fils.
« Sois la bienvenue Temari, je suis ravie que mon fainéant de fils se soit enfin décidé à...
-Maman, je suis là aussi !
-Il faut absolument que tu voies mon jardin ! Continua la brune sans prêter attention. J'ai fait pousser du thym, de l'aubépine, du jasmin...ça se sent depuis le salon.
-Heu maman...là ça sent plutôt le brûlé.
-Mais non, ton père se charge du barbecue.
-Si je me souviens bien, la dernière fois que papa a essayé de faire une omelette la cuisine a prit feu.
-MON DIEU !!! SHIKAKUUUUUU !!! »
Les deux jeunes gens éclatèrent de rire en voyant Yoshino s'enfuir vers le jardin en hurlant de terreur. La maison était tout à fait comme l'avait imaginé Temari : grande, spacieuse, pleines de vieux meubles et des photos partout, principalement de Shikamaru : en couche-culotte, sur son premier vélo, se faisant incendier par un prof de foot (il avait sans doute eu la flemme de marquer), pleurnichant à son entrée à la maternelle, râlant contre sa mère à son entrée au collège, sur les genoux de son père etc.
« Ooooh Shika, rit elle, tu sais que tu es très mignon comme ça ?
-Quoi ? Qu'est-ce que tu regaAAAAAAH !!! »
Il saisi une photo de lui dans le plus simple appareil. Yoshino revenait et le surprit en train d'essayer vainement de cacher l'objet du mal à une Temari hilare.
« Shikamaru Nara, remets cette photo où tu la prise !
-Maman ! Pourquoi tu mets des portraits comme ça de moi au-dessus de la cheminée ?!! Tu me détestes à ce point ?!!!
-Ne fais pas l'idiot, tu avais six ans à cette époque.
-Même !!! Qu'est-ce que Temari va penser après ça ?!!
-Je penserai que le petit garçon a bien grandi depuis. » Dit-elle en s'accrochant à lui par derrière pour l'embrasser sur la joue, il en devint cramoisi et laissa même sa mère récupérer la photo.
« Allez, si Shikaku n'a pas encore mit le feu à la maison, c'est que les merguez doivent être prêtes. »
Ils se dirigèrent dehors, monsieur Nara était noir de suie mais cela ne l'empêcha pas de coller deux bises à sa future bru et à son fils. Il le couva d'ailleurs d'un œil fier, il était donc enfin parvenu à ses fins.
Le déjeuner fut délicieux et très plaisant, si on ne comptait pas le nombre incalculable de fois où Shikamaru voulut tuer sa mère qui racontait à sa petite amie des choses pas très catholiques.
Après le dessert, il décida de l'arracher à cette torture (surtout pour lui) et l'emmena visiter le fond du jardin.
Le soleil éclairait une campagne verdoyante et des champs qui s'étendaient jusqu'à l'horizon, posée sur une colline, la maison avait l'air de dominer le monde. Shikamaru s'assit sur une vieille balançoire que son père avait fabriqué et invita la jeune fille à faire de même sur ses genoux. Elle posa sa tête sur son épaule en soupirant :
« Je n'arrive pas à croire que tu ais grandi dans un tel paradis.
-Quand le soleil se couche les nuages deviennent roses, violets et oranges, on a l'impression de regarder des aurores boréales.
-Ça doit être superbe.
-Oui, ça l'est. »
Elle sentit soudain que la balançoire bougeait, le brun était en train de se balancer de plus en plus vite.
« Arrêtes baka, s'exclama t'elle, on est trop lourds, la chaîne va se rompre !
-Mais non, c'est un ébéniste Nara qui l'a construite, même trente Narutos n'arriveraient pas à l'abîmer. »
Il posa ses deux mains sur celles de la Sabaku qui se cramponnait à la chaîne et l'embrassa dans le cou.
« Confiance Temari, laisses-toi faire... »
Lorsque Shikaku et Yoshino arrivèrent, ils trouvèrent deux jeunes amoureux qui riaient à gorge déployée sur une balançoire, et dans la brise de fin d'après-midi, ils planaient plus qu'ils ne se balançaient.
*******
« Ils sont vraiment extras tes parents !
-Merci, beaucoup de patience pour les élever mais les efforts sont récompensés.
-Ouvres cette porte au lieu de dire des bêtises. »
Il ouvrit la porte avec difficulté (Hé oui, pas facile quand on tient une jolie fille par la taille). Aucun des deux ne se soucia du pauvre Kirikiri lorsqu'ils s'affalèrent sur le canapé, Temari le sentit qui dévorait son cou de baisers, elle essaya de conserver un minimum de raison.
« Arrêtes...on a des tonnes de choses à...faire...
-Quoi par exemple ?
-Je dois finir la robe d'une cliente...nourrir mon persan qui râle...et...
-Kuso...tu vois, moi aussi je sais parler japonais. »
Il l'embrassa sur l'oreille et mordilla sauvagement son lobe si attirant, elle dû se retenir pour ne pas rire, mais son corps tout entier fut parcourut d'un frisson de bien-être.
Plus par jeu, elle le repoussa et tenta de s'enfuir vers la salle de bain, peine perdue car il la plaqua contre la porte.
« On prend une douche ensembles ?
-T'es qu'un pervers vicieux.
-Mais c'est comme ça que tu m'aimes.
-Mais oui baka, je t'aime.
-Parfait...moi aussi. »
Kirikiri ayant récupéré le canapé les regarda avec une profonde pitié, que les humains pouvaient être nunuches des fois. Et que je te re-embrasse, et que je te serre dans mes bras, et que...
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!
On sonna à la porte avec frénésie et des coups violents se firent entendre. Le chat sursauta et alla se réfugier sous l'armoire, comme pressentant une menace immédiate.
« ICI LA POLICE !!! OUVREZ !!! »
Instinctivement Temari se blottit contre Shikamaru.
Non...ce n'était pas possible...
« OUVREZ !!! Répéta une voix qu'ils reconnurent comme celle de Kiba. OUVRES NARA !!! INUTILE DE TE CACHER, QUELQU'UN T'A DÉNONCÉ !!! »
Et encore plus rageuse, la voix du frère de la jeune fille qui se mit à trembler de tous ses membres.
« ICI LE COMMISSAIRE GAARA NO SABAKU !!! JE TE JURE SHIKAMARU NARA QUE SI TU AS TOUCHÉ À MA SŒUR JE TE TUERAI DE MES PROPRES MAINS !!! »
Les yeux verts de Temari rencontrèrent ceux de Shikamaru.
Elle y lut une immense détresse...et la fin de leur bonheur qui avait été si court.
Temari...notre accord stipulait que je devais te faire passer pour ma complice si la police me trouvait, mais maintenant...je ne veux pas mettre ta vie en jeu...je ne peux plus le faire...
« Temari, ils vont enfoncer la porte et il n'y a pas d'échappatoire. Il faut que tu me promettes de m'obéir en tout et de ne pas poser de question !
-Mais Shikamaru...
-Promets-le moi ! Fais-moi confiance encore une fois !
-Je...d'accord je te fais confiance.
-Merci. »
Il captura ses lèvres et l'embrassa avec plus de passion que jamais.
« Et souviens-toi que je t'aime. »
Là je sens que les lecteurs vont me le faire payer très très cher.