Fiction: QUAND LE CRIME PAYE !!! (terminée)

Il s'en passe des choses à New York, on se cogne, on s'aime, on survit...Temari, jeune japonaise exilée, vit heureuse entre ses patrons de coutures et ses amis. Un jour sa petite vie tranquille est bousculée : le gang des Chapotés, voleurs et cruels, attaque son magasin. La couturière va faire une rencontre qui va changer sa vie et l'embarquer dans une vraie "galère". Suivez l'aventure d'une future héroine et d'un criminel blasé, cachant un grand coeur.
Classé: -12I | Action/Aventure / Humour / Mystère | Mots: 50124 | Comments: 338 | Favs: 195
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nana13 (Féminin), le 09/05/2009
Et c'est partit ^^

Ah vous de juger, on aime ou on aime pas XD




Chapitre 1: Une jolie couturière dans un luxueux magasin



New York : Une ville, une statue, et des milliers d’habitants. Des centaines de milliers, huit millions environ, agités comme des fourmis, pressés de gagner de l’argent, de façon plus ou moins honnête, mais toujours pour une seule et même raison : survivre dans cette jungle urbaine.
Et dans un bel appartement à l’Est du centre-ville, Temari no Sabaku n’échappait pas à la règle.

DRIIIIIIIIIIIIIIIING !!!

Une pantoufle vola, atteignant de plein fouet le bruyant ennemi du sommeil, il s’écrasa par terre en continuant de sonner.

« Foutu réveil... »

Du confortable lit à deux places sortit une tête blonde, un joli visage avec deux yeux d’un vert magnifique mais encore bouffis de sommeil. La mince jeune femme s’étira et rattrapa le faiseur de trouble pour l’éteindre.
Déjà 7h15, il fallait vraiment qu’elle se couche plus tôt. Dire que sur sa couette vert pomme, un persan blanc dormait paisiblement en lâchant un peine un ronronnement de bien-être.
Temari se dirigea vers la salle de bain et laissa tomber sa chemise de nuit violette pour entrer dans la cabine de douche. Elle aurait volontiers porté son choix vers la baignoire pour un délicieux bain moussant, mais elle était pressée.
Une fois habillée et coiffée, elle écouta son estomac qui gargouillait déjà et entreprit d’aller se faire un bon petit déjeuner.
Tout en mangeant ses céréales, elle attrapa son journal qu’elle n’avait pas eu le temps de lire la veille :

Le gang des Chapotés frappe encore

Depuis près de trois mois, ces bandits sont devenus la bête noire de la police de New York. Hier encore la grande bijouterie Carat d’Or a été pillée en plein jour, les trois bandits sont entrés dans le magasin, casqués afin de ne pas être reconnus. Armés et menaçants, ils ont forcé les employés de la bijouterie à leur remettre la totalité des contenus des coffres-forts qui renfermaient des diamants et autres merveilles d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans la fuite un des clients, âgé de soixante-cinq ans, a été blessé au ventre par une balle perdue, il serait aujourd’hui dans un état critique.
Les criminels ont une fois de plus mystérieusement disparus au nez et à la barbe des autorités. L’indignation gronde parmi l’avis public, on demande des mesures supplémentaires pour la sécurité de chacun.

Temari reposa le journal en soupirant, son frère Gaara était commissaire de police et responsable de la bonne marche de cette affaire. Pour l’instant il n’en dormait plus, sa femme Matsuri passait souvent voir sa belle-sœur pour lui demander conseil, disant qu’il devenait chaque jour plus irritable et stressé. Difficile de ne pas le comprendre : son poste était en jeu.
Pour chasser ses idées noires, Temari entreprit de se préparer un bon cocktail de fruits frais en épluchant son courrier : facture, facture, facture et...facture. Heureusement qu’elle allait bientôt recevoir sa fiche de paye sinon elle était cuite.
La jeune fille était vendeuse dans un grand magasin de renommé mondiale, arrivée en catastrophe aux Etats-Unis il y’a cinq ans pour raisons personnelles, elle avait été engagée presque miraculeusement. Etant très intelligente et douée en couture, elle aidait sa patronne au stylisme. Maintenant c’était une belle jeune femme de 25 ans, elle vivait dans son agréable logis avec son chat, entourée de ses frères et d’une bande d’amis.
Rapidement elle fit la vaisselle et attrapa son sac et sa veste. On ne tolérait aucun retard dans les grands magasins, elle vérifia son maquillage, renonça à ranger ses mèches rebelles sur son front et quitta son nid douillet.

******

Après avoir traversé tout le centre-ville, Temari pénétra dans le chic hall tout en marbre de l’établissement, un lustre de cristal était pendu au plafond, les clients s’asseyaient sur des moelleux canapés en satin avant de se faire servir en boissons chaudes.

« Bonjour Temari-san, la salua une timide brunette du nom d’Hinata, comment vas-tu ?
-Moi ça va, mais toi ? »

En disant cela elle désignait du menton le ventre arrondi de son amie, la jeune femme eut un sourire radieux :

« Je vais très bien, ils me laissent en paix comme des petits anges.
-J’espère pour toi. »

Il faut dire que la brune attendait des triplés d’un jeune homme nommé Naruto Uzumaki, Temari l’avait déjà vu : c’était un garçon charmant mais incapable de tenir en place. Pourtant Hinata était raide amoureuse de lui et le couple nageait dans le bonheur.
Un sifflement rappela les vendeuses à l’ordre, elles se remirent au travail illico presto. Karin, une femme de trente ans dirigeait l’établissement de façon très dure ; les filles la surnommaient la mante religieuse car elle était famélique et affichait constamment une mine de vierge effarouchée alors que c’était une croqueuse d’homme impitoyable.
Néanmoins Hinata retourna à la caisse et Temari fila au fond du magasin pour soigner quelques-uns de ses ouvrages.
Elle aimait créer, ses mains filaient à toute allure sur la soie des vêtements, elle était douée pour faire naître des chef-d’œuvres, elle avait l’œil pour repérer sur les clientes ce qui allait ou n’allait pas, quel ruban mettrait en valeur, quel froufrou était en trop etc. Pour Karin la jeune fille était une perle et elle profitait bien de son talent, oubliant parfois de lui donner sa part des bénéfices. Temari ne doutait pas de ses capacités, simplement elle préférait attendre son heure de gloire plutôt que de hurler haut et fort à l’injustice.

« Bonjour Mademoiselle Hitora, bienvenue chez nous. »

La jolie blonde redressa la tête, une élégante jeune fille brune se tenait dans le magasin. En la voyant elle lui fit un magnifique clin d’œil.

« C’est Miss no Sabaku qui s’occupe de moi.
-Certainement mademoiselle. »

Tenten Hitora, meilleure amie de Temari, fiancée à un homme nommé Neji Hyûga, célèbre ophtalmologiste aussi beau qu’intelligent.
La couturière ne le disait pas mais elle était très heureuse d’être celle qui s’occupait de la robe pour le mariage prévu en juillet. Tenten allait porter le nom Hyûga et cette idée la faisait flotter sur un petit nuage.
Gloussantes et ravies, les deux jeunes filles partirent vers le fond de la boutique pour être à l’aise.

« Tu as réussi à terminer le voile ?
-Oui, en tulle comme tu me l’avais demandé. »

Pas vraiment comme elle l’avait demandé : mille fois mieux, Tenten osait à peine toucher le tissu soyeux tellement il était beau.

« Déshabille-toi, on va commencer par la robe. »

Pour que son amie soit la plus belle, Temari s’était surpassée et avait créé une robe bustier d’un blanc lumineux, le haut enjolivé de perles fines et le bas partait en soie lisse et longue, la blonde s’était amusée à broder des fleurs avec les perles au bas de la jupe.

« J’ai prévu un petit châle de la même soie s’il fait frisquet dans l’église.
-Tu es adorable ! »

Après s’être admirée une bonne centaine de fois, Tenten serra sa meilleure amie contre son cœur. Pour cacher le rouge qui lui montait aux joues, Temari recommença à parler en vraie professionnelle :

« Il faudra te relever les cheveux en chignon assez haut, le voile sera rattaché avec un diadème de petites fleurs et je te conseille de porter des boucles d’oreilles pendantes. »

Tenten buvait ses paroles, mais la Sabaku ne tarda pas remarquer un petit froncement de sourcils qu’elle n’aimait pas.

« Tu viens à la gym ce soir ?
-Tenten, je ne louperai une séance de frappe de punching-ball pour rien au monde. J’ai les nerfs à fleur de peau en ce moment
-A qui la faute ? Tu bosses 12 heures par jour ici.
-Oui, mais j’ai un excellent salaire.
-Et l’envie de frapper ton boss à lunettes.
-Et mes œuvres commencent à avoir du succès.
-Elles en ont toujours eu, seulement on écrit Karin sur l’étiquette ! Cherche l’erreur.
-Pour l’instant il me faut de l’argent, la gloire viendra plus tard.
-Ça ne te ressemble pas de ne pas te défendre. »

Temari fit encore quelques retouches avant de libérer son amie, Tenten donnait des cours de littérature dans un lycée privé et ses élèves allaient l’attendre.

« Au fait, Sai te passe le bonjour.
-Il m’énerve. »

La fiancée s’enfuit en éclatant de rire, Sai était professeur de peinture dans le même lycée et à une soirée avait flashé sur les longues jambes de Temari.
Le problème c’est que la Sabaku était une féministe accomplie et un vrai cauchemar pour les hommes, en fait elle se méfiait carrément d’eux et rares étaient ceux qui pouvaient l’approcher.
Temari installa la robe de mariée sur un mannequin qu’elle mit précieusement dans la vitrine, ce genre de robe n’était pas le thème principal du magasin mais, grâce à elle, chaque fois qu’ils en créaient une la réussite était sans limite.
Temari prit une ardoise et un feutre pour écrire "Réservée" et l’accrocher devant le mannequin.
Les autres clients arrivaient, on avait du pain sur la planche. Temari reprit son fil et ses aiguilles pour aller accueillir une femme avec son radieux sourire qui avait autant de succès que ses ouvrages.

******

« Temari-san, c’est la pause déjeuner...tu veux un café ?
-Merci Hinata, du thé plutôt. »

Hinata sourit, Temari s’était de nouveau exilée au fond de la pièce pour terminer un complet veston, elle ne paraissait jamais fatiguée.

« Cravate assortie, la rouge ou la noire ? J’ai un penchant pour la seconde.
-La...noire...Temari-san, meilleure idée.
-Naruto a prévu quelque chose pour votre anniversaire de mariage ?
-On va partir en week-end à la mer, sourit la brunette folle de bonheur, il a loué un bungalow adorable. »

Les deux couturières auraient bien continué à papoter mais une fois de plus on réclamait Hinata à la caisse.
Temari lâcha ses aiguilles pour caresser la veste d’homme, Tenten allait se marier après trois ans vécus avec Neji, Hinata était enceinte jusqu’aux yeux et partait en week-end avec son mari, une autre de ses amies venaient d’emménager avec un homme et elle...
Rien, pas de petit ami depuis cinq ans, pas de flirt et toujours SA tête qui lui revenait à l’esprit. Elle se traita mentalement de nouille : il lui avait fait un coup foireux et elle était incapable de lui en vouloir, ou plutôt elle le haïssait à mort en pensant toujours à lui (cherchez la logique).
Et dire qu’elle se vantait de ne pas se laisser faire alors qu’un homme, le plus beau salaud du monde en passant, occupait toutes ses pensées.

Aie ! Encore des idées sombres. Elle rattrapa la veste et son fil, un bouton ne tenait pas bien, elle commençait à réparer ceci lorsque....

« TOUS À TERRE ET LES MAINS SUR LA TÊTE !!! CECI EST UN HOLD-UP !!! » Retentit une voix masculine dans la pièce d’à côté.




Je sais, je commence sec. Veuillez me pardonner



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