Fiction: Nouvelles recrues (terminée)

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Deidara et Ayako couraient vers l’entrée de la base. Celle-ci traînait ses katanas derrière elle. Ils pouvaient discerner les ombres de leurs ennemis. Des ANBUS. Ils étaient une dizaine. Et eux, ils n’étaient que deux pour défendre leur cachette. Hidan veillait sur Akasuki, tous les autres membres étaient partis en mission et Pein, leur chef, avait rejoint sa demeure. Quand ils débouchèrent dans l’entrée, les ANBUS se tenaient prêts à combattre.

-Ayako, si tu ne rejoins pas immédiatement le village de Konoha, nous serons obligés de te tuer ! Fit l’un d’eux en direction de la kunoichi.
-Jamais ! Je fais partie de l’akatsuki, maintenant !
-Tant pis pour toi.

Ils se jetèrent l’un sur l’autre. Deidara s’attaquait à deux ANBUS, tandis que les autres se tenaient en retrait. Le combat faisait rage. Les explosions du blond faisaient trembler violemment le sol. Nullement gênée, la jeune fille envoya son adversaire au tapis d’une frappe brutale de katana. Elle ne lui laissa pas le temps d’agoniser et l’acheva d’un violent coup en plein cœur. Deux autres ANBUS se précipitèrent vers elle. Elle croisa ses katanas sur sa poitrine.

-Attaque de la Griffe du Tigre. Murmura t-elle.

Une explosion ponctua sa phrase, rendant la jeune fille plus menaçante aux yeux des ennemis. Une minute plus tard, les deux assaillants rejoignaient le premier au paradis. Ayako tourna la tête vers le blond. Celui-ci avait déjà tué trois ANBUS et en combattait deux autres.
La kunoichi laissa son regard glisser vers les deux ANBUS restants, qui se jetèrent sur elle. Elle para au dernier moment, les repoussant plusieurs pas plus loin. Elle en profita pour ramener son katana droit en travers de la poitrine et celui de gauche devant ses jambes.

-Attaque de la Dent du Requin !

Ayako courut vers les ANBUS et retourna ses katanas de manière à ce que leurs tranchants soient face à l’ennemi. Ceux-ci voulurent reculer, mais la kunoichi était plus rapide qu’eux. En un battement de cœur, ils étaient également morts, leurs corps découpés en trois. Ayant fini ses combats, elle se retourna en direction de Deidara. Elle planta ses katanas dans le sol et s’adossa contre eux pour regarder le combat. Le shinobi avait réussi à se débarrasser d’un des ANBUS et combattait encore contre le dernier. Celui-ci était coriace. Il réussit à entailler la joue du tueur d’où jaillit un filet de sang. Ce dernier se mit à rire. Il lança un oiseau d’argile sur son adversaire, qui explosa quelques secondes après, sur un signe du blond. L’ANBU s’écroula au sol, expirant son dernier souffle de vie.

-Est-ce que ça va, Deidara-san ?
-Oui, oui. Ne t’inquiète pas pour moi, yeah.
-Ce gars a réussi à te blesser. Laisse-moi te soigner.
-Non, ça ira, yeah.
-Deidara… Tu ne peux pas rester comme ça ! Regardes-toi ! Tu es couvert de ton propre sang !

Ayako se leva et s’approcha du blond tout en tendant la main pour lui attraper le bras. Celui-ci recula.

-Si tu ne me laisses pas te soigner, je te frappe jusqu’à ce que tu acceptes !

Le pauvre garçon baissa la tête et se rapprocha d’Ayako, contraint de céder, sous peine de finir comme les deux ANBUS que la jeune fille avait découpés en morceaux. D’un autre côté, il n’était pas indifférent au fait qu’elle veuille le soigner. Il savait depuis le début qu’il ressentait quelque chose pour elle, et il brûlait de le lui avouer.

-D’accord, yeah. Mais fais vite.
-Ouais, ne t’inquiète pas… Fit la kunoichi en le fixant avec intensité.
-Ayako-chan ? Pourquoi tu me regardes comme ça, yeah ?
-Euh … Pour rien, rien du tout.

Elle enleva son gant, et concentrant son chakra dans sa main, elle la posa sur la joue du jeune homme. Quand elle eut fini de le soigner, elle essuya le sang qui coulait le long de sa figure.

-Voilà…

Le jour de leur rencontre, elle avait ressenti comme un coup de foudre pour le shinobi, et c’est pour cela qu’elle ne l’avait pas attaqué. Elle ne cessait de penser à lui. Elle le trouvait tellement beau, avec sa mèche rebelle sur l’œil gauche, son visage à l’expression têtue et ses yeux bleu ciel qui la regardaient en ce moment même. Troublée, Ayako se retourna pour arracher ses katanas du sol.

-Je te trouve très belle quand tu es habillée comme ça, yeah.
-Euh… Merci. Répondit la jeune fille, son visage rougissant légèrement.
-Je peux te dire quelque chose, yeah?
-Bien sûr.

Ayako essaya de calmer les battements de son cœur et se retourna de nouveau pour faire face au shinobi. Ses yeux trouvèrent quelque chose. Cette chose, elle l’espérait tant, et voilà que grâce à sa faculté, elle l’avait lu dans l’esprit du blond. Celui-ci se lança, sans réfléchir d’avantage.

-Je t’aime beaucoup. Murmura t-il avec douceur.
-À vrai dire, moi aussi je t’aime beaucoup, Deidara. Avoua la jeune fille, son cœur battant la chamade, encore sous le choc de sa découverte.

Le tueur sourit et s’avança vers la kunoichi. Il se rapprocha tellement d’elle qu’elle put sentir son souffle chaud sur le haut de sa tête. Il était légèrement plus grand qu’elle et elle dut lever les yeux pour le regarder en face. Le garçon se pencha, attrapant les épaules de la jeune fille, et posa ses lèvres contre les siennes. Ayako en profita pour l’enserrer par la taille, se blottissant contre son corps chaud et musclé. Un sentiment de bien-être l’envahissait progressivement. Finalement, Deidara cassa le baiser et toucha les bras de la jeune fille pour qu’elle relâche son étreinte. Gênés, ils se regardèrent une dernière fois dans les yeux. Deidara s’écarta et Ayako ramassa ses katanas qu’elle avait laissé tomber lorsque le blond l’avait embrassée.
Ils reprirent le souterrain de leur base, laissant les cadavres des ANBUS derrière eux.

-Beau combat, au fait.
-Merci. Tes attaques aux katanas ne sont pas mal non plus, yeah.

Rougissant de plus belle, Ayako baissa la tête. Les deux ninjas finirent le chemin en silence, se séparant devant la chambre des jeunes filles.

-À bientôt, Deidara-san !
-À bientôt.

La kunoichi salua une dernière fois le jeune homme et entra dans la chambre.

****

Ayako referma la porte derrière elle. Il se faisait tard et la nuit était déjà tombée avant qu’elle ne débute le combat contre les ANBUS. Une bougie était allumée sur la table de chevet de son amie. Celle-ci dormait à poings fermés, tout comme Hidan qui ronflait bruyamment. La brune soupira. Elle attrapa sa chemise de nuit et se changea pour dormir. Elle se glissa sous sa couette et repensa au baiser qu’elle avait échangé avec Deidara. C’était tellement soudain. Elle ne put y réfléchir plus. Avant même de l’avoir réalisé, Ayako s’était endormie profondément.
Plus tard dans la nuit, Hidan fut réveillé par des gémissements. La pièce était plongée dans le noir et Akasuki parlait dans son sommeil. Tout en l’écoutant, Hidan alluma une nouvelle bougie.

-Non… Non… Pas elle ! NON !
-Du calme. Fit Hidan, tentant en vain de réveiller la jeune fille.

Celle-ci paraissait blanche comme un linge. Elle se débattait avec ses draps, tentant de repousser un ennemi imaginaire. Hidan la secoua légèrement par l’épaule.

-Akasuki, réveilles-toi ! Ce n’est qu’un rêve ! Souffla t-il.

Peine perdue. La kunoichi se débattait de plus en plus fort. Hidan se pencha au dessus d’elle, l’attrapa par les épaules et la cloua sur le lit, afin de l’empêcher de se blesser. La jeune fille se calma légèrement. Tendu, Hidan continuait de la regarder, craignant une nouvelle crise. Soudain, celle-ci ouvrit les yeux. Voyant le shinobi penché sur elle, elle hurla. Hidan la lâcha et recula, surpris.

-Ça ne va pas de te pencher comme ça sur moi ?! Espèce de pervers !
-Chut, tu vas réveiller Ayako !
-Trop tard.

Cette dernière s’était assise sur le bord de son lit et se frottait les yeux. Elle bailla effrontément avant de darder son regard de jais sur les deux protagonistes.

-Je peux savoir ce qu’il se passe ? Fit-elle tranquillement.
-Euh, bah rien… Bredouilla Hidan.
-Ce pervers a essayé de m’embrasser ! S’enflamma Akasuki.
-Mais… Mais non ! Je te jure que non !
-Alors qu’est-ce que tu faisais penché comme ça sur moi, à deux centimètre de mon visage, hein ?
-Akasuki, calmes-toi. C’est un simple malentendu. Déclara son amie.
-Comment peux-tu en être sûre ? Répliqua la kunoichi.
-Je le vois. Un esprit ne peut pas mentir.
-Tu as lu dans mon esprit ? Interrogea Hidan, gêné.
-Bah oui ! Sinon, comment voulais-tu que je sache que tu ne voulais pas embrasser Akasuki, mais la retenir alors qu’elle se débattait comme une dingue à cause d’un cauchemar?
-C’est juste ça ? Bredouilla son amie, penaude.
-Oui, juste ça. Déclara Ayako, un grand sourire jusqu’aux oreilles. Bon, maintenant, si vous voulez parler, chuchotez. Moi, j’aimerais finir ma nuit.

Sur ces mots, la brune se rallongea et ramena les couvertures sur elle. Akasuki baissa les yeux, très gênée de s’être emportée aussi vite.

-Tu veux en parler ? Lui demanda Hidan.
-Euh… Oui. Répondit-elle, étonnée qu’il ne la boude pas.
-Suis-moi.

Il regarda la jeune fille se lever, puis il se dirigea vers la porte et l’ouvrit. Le shinobi sortit et referma la porte derrière Akasuki. Ils marchèrent un bout de temps, avant d’arriver dans un petit jardin. Ils s’assirent sur l’herbe, côte à côte, regardant les étoiles briller dans le ciel noir. Il faisait encore nuit et la température était fraîche. La jeune fille frissonna. Elle portait seulement sa chemise de nuit et était pieds nus. Hidan le remarqua et enleva sa cape de l’akatsuki, avant de la déposer sur les épaules de la kunoichi. Celle-ci se pelotonna dedans.

-Je suis désolée…
-Ce n’est pas grave.
-Je n’aurais pas dû m’énerver contre toi. Je sais que tu ne ferais jamais ça.

Hidan ne répondit pas, fixant le ciel. Akasuki le regarda et baissa de nouveau les yeux.

-Pardonnes-moi…

La jeune fille se mit à pleurer. Les larmes coulaient le long de ses joues pâles.

-Pardonnes-moi… Répéta t-elle.
-Allons, une grande fille comme toi. Tu ne vas pas te mettre à pleurer pour si peu… La réconforta Hidan.
-J’ai eu tellement peur…
-Dans ton rêve ?
-Oui… Quand je me suis réveillée, j’ai cru que… Que…
-Tu veux m’en parler ?
-Non, je ne veux pas t’ennuyer avec mes histoires stupides.
-Je comprends…

Akasuki s’essuya les joues d’un geste rapide. Elle tressaillit quand elle sentit le bras de Hidan contre sa taille. Après un instant d’hésitation, elle posa la tête contre l’épaule de son ami. Celui-ci en profita pour lui caresser les cheveux.

-Merci… Murmura la kunoichi.
-Pourquoi tu me remercies ? Je n’ai rien fait.
-Déjà, merci pour la cape. Ensuite, merci de m’avoir réconfortée…
-Ce n’est rien…

Ils restèrent quelques minutes sans souffler le moindre mot.

-On devrait rentrer… Proposa Hidan.

Akasuki ne répondit pas. Elle s’était endormie. Hidan la regarda. Il la trouvait tellement mignonne quand elle dormait. Un vrai petit ange. Il la souleva dans ses bras et se leva pour rejoindre la chambre de la jeune fille. Il la déposa sur son lit avec soin. La kunoichi bougea dans son sommeil, se recouvrant de la cape de Hidan. Celui-ci retourna s’asseoir sur sa chaise et regarda Akasuki.

-Merci… Répéta t-elle dans son sommeil.

Hidan sourit. La nuit était déjà bien avancée, mais il pensait qu’il ne pourrait pas se rendormir. Hélas, il se connaissait bien mal. Dix minutes plus tard, il ronflait bruyamment, tout comme au début de la nuit.



Désolée pour la scène d'amour, je trouve que je ne l'ai pas bien développée...

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