Cette histoire se passe deux ans avant les première aventures de Naruto. Deux jeunes filles, l'une pratiquant une étrange religion et l'autre se battant avec deux katanas géants, font la rencontre de l'organisation akatsuki...
Akira77 (Féminin), le 08/05/2009 Voilà la suite! Avec un peu 'd'action', je ne suis pas très douée pour ça ><. Bonne lecture!
Chapitre 3: ...
Tôt le lendemain, Akasuki et Ayako se firent réveiller par Deidara et Sasori. Akasuki grogna et plongea la tête sous son oreiller, tandis qu’Ayako s’étirait, assise sur le bord de son lit.
-Dépêchez-vous, vous deux ! Le boss veux vous voir, et sans traîner !
-Pas la peine de râler ! Fit Ayako, de mauvaise humeur.
-Sortez ! On voudrait s’habiller sans pervers dans la chambre ! Grogna Akasuki de sous sa couette.
-C’est bon, pas besoin d’être désagréable !
Sur ces mots, les deux compères sortirent et refermèrent la porte. Akasuki grogna encore et ne bougea pas d’un poil.
-Lèves-toi ! Sinon on va se faire taper sur les doigts !
-J’ai froid… Je ne veux pas sortir…
-Tu ne vas pas rester là toute la journée, quand même ! S’écria Ayako, tandis qu’elle enfilait ses protections.
-Pourquoi pas… Répondit Akasuki d’une voix étouffée.
-Tu es malade ? Demanda la brune tout en mettant sa robe et ses bottes.
-Non, j’ai juste la flemme.
Akasuki se redressa légèrement et attrapa son soutien-gorge jeté la veille à côté du lit. Elle l’enfila prestement et s’assit, repoussant les couvertures.
-Où j’ai bien pu balancer mes affaires avant de me coucher, moi…
La jeune fille se leva et fouilla la chambre avant de tomber sur ses protections et son short. Ayako la regardait avec amusement lorsque quelqu’un toqua à la porte et entra. C’était Hidan. La brune regarda son amie qui était encore en sous-vêtements. Akasuki devint rouge comme une tomate, tout comme le shinobi qui s’excusa et ressortit rapidement. Ayako se retint de rire, par respect pour son amie. Celle-ci ne bougeait plus, ses vêtements à la main, légèrement penchée en avant, le regard fixé sur la porte close.
-Ayako… J’ai bien vu la même chose que toi ?
-Je crains que oui…
-Et merde ! Je suis maudite ! Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ce genre de choses ?!
Ayako ne répondit pas, finissant de se préparer et laissant Akasuki taper sa crise de nerfs. Après tout, elle avait failli finir étranglée la veille et elle ne connaissait que trop bien la force de son amie. Cette dernière finissait également de s’habiller. Jetant son manteau sur ses épaules, et toujours en continuant de bougonner sur sa malchance, Akasuki s’approcha de la porte, suivit de près par Ayako qui ajustait encore sa ceinture.
-T’es prête ?
-Humm…
Akasuki ouvrit la porte et remarqua tout de suite que Hidan était resté planté derrière. Il était toujours aussi rouge mais son expression sur le visage avait changé. Il avait un drôle de sourire sur les lèvres, ce qui déstabilisa légèrement la jeune fille.
-C’est quoi ce sourire de pervers ?! Gronda t-elle.
-Je ne suis pas un pervers.
-T’aurais pu attendre avant de rentrer dans la chambre…
-Pour moi, tu étais décente.
-Sauf que je ne l’étais pas !
Kakuzu choisit ce moment pour débarquer et grogner un « c’est partit ». Le petit groupe se mit en marche, les filles suivant les hommes qui les conduisaient dans un dédale de souterrain sombre et humide. Quelques minutes plus tard, ils débouchèrent dans une vaste salle où se tenaient six membres de l’akatsuki.
-Je croyais que vous étiez neuf ? Avec vous deux, ça fait huit… fit Ayako.
-Zetsu doit être retenu quelque part. On vous le présentera plus tard.
Ils s’avancèrent vers les membres et s’arrêtèrent devant celui qui était au centre de groupe.
-Bienvenue à vous, jeunes kunoichis. Je suis ravi que vous ayez accepté notre proposition. Je tiens à vous rappeler que si vous fuyez, vous serez tuées. Ce contrat dure jusqu’à la fin de votre vie, alors réfléchissez bien.
Les jeunes filles se regardèrent en coin. Elles hochèrent la tête en signe d’approbation.
-Sachez qu’à partir de maintenant, vous ne pourrez plus sortir d’ici sans porter notre cape. Ce qui veut dire que vous devrez également porter un pantalon et un t-shirt, et non pas une robe… Glissa t-il en direction d’Ayako.
-Je vous préviens que je ne changerais pas de style vestimentaire. Je suis trop habituée au mien pour cela. Fit Akasuki.
-Pas de souci. Bref, pour vos premiers mois ici, vous irez en mission avec d’autres membres. Quand vous serez prêtes, vous pourrez peut-être les faire toutes les deux. Pour cela, je n’ai changé qu’un seul groupe.
Les membres hochèrent la tête, de même que les jeunes filles. Elles se demandaient avec qui elles allaient se retrouver.
-Akasuki, j’ai décidé de te mettre avec Itachi.
-Bien.
-Ayako, tu seras avec Kisame.
Ces derniers acquiescèrent avant de se regarder. Kisame sourit, découvrant de longues dents pointues de requins.
-Quand commence t-on à s’entraîner ? Je commence à rouiller, moi ! Se plaignit Ayako.
-À partir de maintenant, si vous le voulez. J’avais prévu de demander à vos mentors d’évaluer vos capacités. Qui veut commencer ?
-Moi ! Firent les jeunes kunoichis en chœur.
-Kisame-san, j’aimerais débuter, si ça ne t’ennuie pas… Souffla Itachi.
-À ta guise.
Satisfait le shinobi tourna lentement son Sharingan vers Akasuki, qui se sentit transpercée par le regard froid et déterminé du tueur.
-Euh… Akasuki-chan. Tu devrais peut-être te préparer… Tenta Ayako en voyant le trouble de son amie.
-Hidan ! Rends-moi mes armes !
-Elles sont là-bas.
La kunoichis se déplaça pour aller les chercher. Elle sentait toujours le regard d’Itachi sur son dos. Elle frissonna, bien décidée à montrer ce qu’elle valait. Elle prit ses armes et retourna à son point de départ. Tous les membres, ainsi qu’Ayako, s’étaient rangés le long de la paroi de la salle, afin d’éviter de se prendre une attaque de plein fouet. La jeune fille regarda son amie, qui lui fit un signe de tête pour l’encourager. Elle en avait bien besoin. Elle savait que si elle regardait le tueur dans les yeux dès ce moment même, le combat était fini pour elle.
Hidan regardait Akasuki. Il était nerveux, certain qu’elle ne réussirait pas à battre l’un des hommes le plus fort de tout le groupe. Cela dit, elle possédait un avantage sur lui : son immortalité.
****
La tension devenait de plus en plus lourde. Cela faisait plusieurs minutes que le combat avait commencé, pourtant ni Itachi, ni Akasuki ne faisait le premier geste. Cette dernière serrait son médaillon dans la main droite et fermait les yeux. Elle priait pour le dieu Jashin. Soudain, ne bougeant que le bras gauche, la jeune fille se saisit d’un de ses pieux qu’elle avait plantés dans le sol. Elle rabaissa la main droite et ouvrit les yeux. Une lueur de détermination y brillait. Passant son collier autour du coup, elle réfléchit à une stratégie et commença à former des signes.
-Katon : Gokakyu no jutsu !
Une gigantesque boule de feu jaillit de sa bouche et se dirigea vers Itachi, qui ne bougea pas d’un centimètre. Cette technique, il ne la connaissait que trop bien. D’un geste de la main, il arrêta la boule de feu, tout en sachant qu’elle ne servait que de diversion.
De son côté, la jeune fille se lança en courant. Elle savait qu’elle prenait un gros risque en attaquant de front, mais c’était sa spécialité et elle avait moins de chance de se voir échouer. Seulement, elle ne s’attendait pas à voir sa stratégie déjouée dès le début. Itachi était apparu devant elle, la forçant à s’arrêter.
Et c’est là qu’elle commit la plus grave erreur de sa vie. Sa manie de vouloir regarder les gens dans les yeux lui coûta cher.
-Mangekyou Sharingan. Déclara t-il de sa voix tranquille.
Aussitôt, Akasuki se retrouva prisonnière d’un genjutsu. Le plus puissant qu’elle n’ait jamais vu. Itachi s’approcha d’elle.
-Tu vas souffrir mille et une tortures. Tu auras l’impression que ça durera des heures, alors qu’en réalité, ça ne prendra que quelques secondes. Sans compter que tout se déroulera dans ta tête. Susurra t-il de sa voix suave.
Ayako était inquiète. Son amie ne bougeait plus. Son corps était raide et ses yeux voilés fixaient Itachi sans paraître le voir. Elle comprit qu’il avait utilisé le Sharingan et qu’Akasuki était prise dans un genjutsu. Elle se retint de crier le nom de la jeune fille. Cela ne servirait à rien.
De son côté, Akasuki n’en menait pas large. Elle voulait pouvoir hurler sa douleur, mais le genjutsu l’en empêchait. Elle pensait que cela faisait des heures qu’elle était enfermée dans cette maudite illusion. Soudain, son pieu glissa légèrement de sa main, ce qui réveilla une petite partie d’elle. Très lentement, elle le leva à hauteur de son cœur.
Hidan vit la jeune fille se préparer à se poignarder. Tout son corps tremblait de l’effort qu’elle faisait. Deux secondes plus tard, c’était fini. La kunoichi s’écroula au sol, une marre de sang s’étalant progressivement autour de son corps.
-Arrêtes de jouer la comédie. Fit tranquillement le tueur en face d’elle.
-Tu as raison. C’est inutile.
Akasuki se releva avec souplesse et enleva le pieu de son cœur.
-Je ne me ferais plus avoir par ta technique !
-Ton immortalité est un avantage, mais si tu continues à te poignarder, tu te videras de ton sang et tu ne pourras plus vivre très longtemps.
-C’est ce que tu crois…
Profitant du sang étalé par terre, la kunoichi posa le pied dessus et commença à tracer le symbole de sa religion avec.
-Tu ne peux pas imaginer à quel point se poignarder en plein cœur fait mal. Je te ferais payer ça ! Et jusqu’à la dernière goutte de sang !
-Tu ne me fais pas peur, kunoichi.
-Plus qu’une étape à réaliser et mon sacrifice pourra débuter. Souffla la jeune fille, soudain emplie d’une joie sauvage.
-Tu ne réussiras pas à me toucher.
-On va voir ça…
Akasuki bondit allègrement en avant. Légèrement surpris par cette nouvelle attaque de front, le tueur recula d’un pas.
-Katon : Gokakyu no jutsu. Fit-il.
Une énorme boule de feu se dirigea vers son attaquante. Elle l’esquiva facilement et repartit de plus belle sur le tueur.
“Elle est coriace, cette petite !” Pensa t-il.
Ses yeux le brûlaient. Il savait dès le début qu’utiliser son Mangekyou était stupide, pourtant, il n’avait pas d’autres alternatives pour tester son élève. Il sortit un kunaï de sa manche et para l’attaque que lui lançait la kunoichi. Celle-ci le força à reculer, si bien qu’il se retrouva coincé contre le mur.
La jeune fille se prépara à lui érafler la joue pour prélever son sang, mais le shinobi disparut. Surprise, Akasuki ne put arrêter son geste et son pieu se planta profondément dans le mur. Elle tira pour l’arracher mais n’y parvint pas.
-Et merde ! Jura t-elle.
Elle se précipita à l’autre bout de la salle pour attraper un autre pieu planté parmi ceux qu’elle avait préparé, mais Itachi surgit devant elle, provoquant sa frayeur.
-C’est pas vrai, ça ! Pourquoi tu t’amuses à réapparaître comme ça devant moi ?! Tu veux que je fasse une crise cardiaque, ou quoi ?!
D’un geste brusque, le shinobi envoya la jeune fille rouler dans la poussière. Elle se redressa, suffocant sous le coup qui lui avait coupé la respiration.
-C’est exactement cela. Tu es faible. Un simple coup t’envoie au tapis. Je peux t’achever quand je veux.
Akasuki le regardait avec mépris tout en cherchant sa respiration.
-Tu as oublié un petit détail, monsieur-je sais-tout !
Triomphante, la kunoichi sortit un kunaï de sa manche. Du sang coulait par terre. Itachi sentit comme une douleur sur la main et la regarda. Akasuki avait réussi à le couper quand il l’avait frappé. Une grosse entaille lui traversait le poignet et c’était son sang qui tombait goutte après goutte sur le sol. La jeune fille en récupéra avec la pointe de son kunaï et le regarda, exaltée de bonheur.
-C’en est fini de toi… Murmura t-elle.
Elle lécha la pointe de son arme et se releva lentement tout en se cachant le visage. Quand elle retira sa main, le tueur eut un choc. Ses yeux avaient changé de couleur. D’habitude, ils arboraient une jolie couleur noisette et là, ils étaient mauves. Ses cheveux aussi avaient changé : du châtain, ils avaient viré à l’argenté. Sa peau se teintait de noir et des marques blanches se formaient le long de ses membres. Déjà, la forme d’un crâne lui recouvrait le visage. Pétrifié, Itachi ne bougeait plus. Il vit Akasuki se déplacer vers son cercle de sang et s’y installer, face à lui.
-Je ne vais pas commencer par le cœur. Je vais d’abord m’amuser un peu…
Elle arracha un pieu près d’elle.
-Par où vais-je bien pouvoir commencer ?
****
Hidan n’en croyait pas ses yeux. Akasuki, d’habitude à la peau si pâle, l’avait noire comme du charbon en ce moment même. Ses yeux mauves et ses cheveux presque blancs lui rappelaient son propre reflet au féminin.
Itachi esquissa un mouvement pour lancer son kunai sur la jeune fille. Celle-ci réagit au quart de tour et se planta le pieu dans l’épaule droite. Le shinobi tressaillit et lâcha son arme. Du sang coulait le long de son bras.
-Je peux sentir ta douleur d’ici ! S’exclama la kunoichi. C’est tellement exaltant de te voir si vulnérable et de voir la souffrance s’échapper de ton corps !
-Tu deviens folle…
-Hélas, non. Tu viens de me découvrir telle que je suis ! J’adore ça ! Répliqua t-elle en enlevant le pieu de son épaule.
Son sang coulait également sur le sol, rejoignant celui du tueur. Celui-ci se compressait le bras de la main gauche pour arrêter le saignement. Akasuki réfléchit tout en l’observant. Un sourire cruel se dessina sur ses lèvres. Elle leva son arme, sous les yeux froids d’Itachi. Le tueur plissa les yeux. Le combat n’avait que trop duré.
En un éclair, il disparut. Ressurgissant derrière la kunoichi, il se jeta sur elle pour la sortir de son cercle. Elle tomba sur les genoux et les mains, voyant, impuissante, son arme rouler hors de sa portée. Itachi lui balança un coup magistral dans le ventre. Akasuki fit un vol plané, roulant dans la poussière une nouvelle fois. Elle ne bougeait plus, allongée sur le dos, fixant le plafond.
-Ça fait mal, Itachi-san…
Celui-ci ne s’arrêta pas là. Il s’approcha du corps de son élève, posa son genou sur son ventre pour l’empêcher de se relever et lui pointa un kunaï sur la gorge.
-Itachi. Ça suffit pour aujourd’hui. Elle a eu son compte.
-Bien.
Il se releva et s’éloigna d’Akasuki. Celle-ci ne bougeait toujours pas.
-Ça va, Akasuki-chan ? Lui demanda Ayako légèrement inquiète.
-Le mieux du monde ! Répondit la kunoichi avant de se relever péniblement et de se traîner vers son amie.
-Pourquoi tu souris comme ça ?
-J’ai adoré ! Répondit-elle avec un regard de psychopathe. À ton tour, maintenant. Montre-nous ce que tu vaux !
Ayako regarda une dernière fois son amie et se dirigea vers le centre de la salle, transformée en bain de sang pour l’occasion.