Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Transfert

LE coup classique des fans de mangas... Et si quelqu'un de chez nous... arrivait chez eux ? Et ben ça n'a pas l'air de les surprendre plus que ça.
Spoil | Humour | Mots: 24519 | Comments: 93 | Favs: 75
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Liosalfar (Féminin), le 20/09/2007
Première fic humouristique, ne soyez pas intransigeants, svp ^^
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, j'espère que vous en aurez autant à la lire...
Après des mois d'absence (oui, je m'excuse platement...), voilà le chapitre suivant.
Enjoy !




Chapitre 8: Le départ



“Miiiuw !”
Ouch, déjà le matin ?
Et oui, me répondit le soleil en dardant ses rayons matinaux sur mon visage.
Dommage qu’il soit si loin, celui-là, je me ferais plaisir en lui envoyant mon oreiller à la figure…
“Salut, toi !
-Miuw !”
Bon, alors, quel était le programme aujourd’hui ? Moustache quittait la ville avec Rikku, Ramsès et Switch, assez tôt, d’ailleurs… Il était six heures trente, j’avais peut-être le temps d’aller dire au revoir ?
Ni une, ni deux, je me trouvais prête à partir : je n’avais vu ces gamins qu’une soirée, mais ils étaient gentils, et bon, autant créer de bons liens !
“Miiuuuw…”
Miaulement implorant, genre : “Me laisse pas toute seule…”
“Okay, ma vieille, t’as intérêt à te cramponner !”
Minou savait faire, après tout !

Deux secondes plus tard, nous étions dans la rue, moi essayant de me diriger vers les portes dans l’agitation naissante de la ville, elle se cramponnant à mes cheveux comme le faisait Boule de Poils sur la tête de Kiba.


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“Ah, c’est là ! On file, alors tiens-toi !”
Elle ne tint pas compte de mon avertissement, et je sentis ses griffes s’enfoncer dans mon cuir chevelu alors que j’accélérais.
“Hey, ça fait mal !”
Je m’arrêtais devant Hinata, qui me salua amicalement. Naruto-Moustache vint quelques secondes plus tard, accompagné par un homme de haute stature, les cheveux blancs, deux fins tatouages rouges sur les joues…
“Salut Mou… Naruto !
-BEEEEEEEEELLE !”

Huh ? Ah, mais c’était quoi ce bazar ! Maman, au secours !


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“Nan mais me touchez pas, espèce de pervers !”, criais-je en voyant le vieux s’approcher, que dis-je, se jeter dangereusement sur moi, le regard obnubilé par ma poitrine.
“Quel grain de peau ! Quelle couleur ! Quels reflets, quels cheveux ! Quels yeux ! Quelles jambes !
-Yaaah ! Mais c’est quoi ce fou !”, rougis-je, stupéfaite : on m’avait encore jamais parlé comme ça !
-Quelle poitrine !”
D’instinct, je plaquais mes bras dessus, et reculais, mais le mur était derrière moi.
“La classe ! Tu sais que tu es magnifique ?”
On me l’a souvent dit, oui, mais sur le ton de la conversation amicale ou de la plaisanterie, pas avec un regard de demeuré !
“Ca te dirait de…
-NAAAAAAN !
-Ero-Sanin, vous aviez promis de faire un effort !”, s’étrangla Moustache en attrapant le vieux par son gilet rouge et le retenant, laissant deux trainées dans le sol.
Ben dis donc, le vieux pervers, il était balèze ! C’est lui que j’aurais dû appeler Pervers, et pas le forgeron !
“Sans égale ! Je suis sûr qu’il n’y a pas une créature sur cette terre qui t’arrive à la cheville ! Allez, un petit bisou…”, dit-il, la bave au coin de la bouche, les yeux complètement vidés, en m’attrapant le poignet.
-Naaaaaan ! Lâchez-moi, salaud !
-JIRAYA, CA SUFFIT !”

Et, bizarrement, le pervers en titre se trouva encastré dans la porte.


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“Tsunade, t’y va fort, je trouve…”, grogna-t-il en se retirant de là.
-Et toi, tu trouves pas ? Fiche la paix à cette gamine, compris ? Si tu t’approches encore d’elle dans un rayon de moins de deux mètres, je t’explose la figure !
-D’accord, d’accord !”, s’écria le pervers en s’approchant.
Moi, toujours pétrifiée contre mon mur, incapable de reprendre contact avec le réel.
“N’empêche que…
-JIRAYA !”
Il avait commencé à saigner du nez en louchant sur mes jambes ! Mais qu’est-ce que je foutais encore là, moi ?
“Miuw…
-Ouais, je suis d’accord, on se tire !”, m’écriais-je en me préparant à filer.
-Aïssa-chan !”, m’appela Moustache. “Allez, reste encore cinq minutes, s’il te plaît… Tsunade est là, t’a rien à craindre de l’Ero-Sanin…
-T’es sûr ?”, murmurais-je, pas rassurée.
Mais Tsunade fit craquer les articulations de ses doigts, et le pervers enfouit sa tête entre ses épaules. Aussi je décidais de rester à distance respectable du mâle en mal d’amour physique, et près de ma protectrice.
Quelques minutes plus tard, Timon, Rikku, Switch et Ramsès sont apparus.

“Qu’est-ce qui s’est passé, ici ?”, a demandé Timon en voyant l’état de l’endroit.


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Et voilà, ils étaient partis. Sympas comme tout, ces gamins, mais j’allais être en retard…
“Tsunade…-sama, s’il vous plaît.”, commençais-je. “Pourriez-vous m’aider à retourner au terrain ? Je suis complètement perdue…
-Hinata va t’aider, si tu n’y vois pas d’inconvénients, Aïssa.”, a souri la jeune femme. “Elle va te faire visiter Konoha si vous en avez le temps… Au fait, où en es-tu ?
-Iruka… senseï ?”, commençais-je en me tournant vers Hinata, qui approuva mon propos. “m’a enseigné la métamorphose, la substitution et le clonage… Je n’arrive pas encore correctement, mais j’espère qu’à la fin de la semaine, ce sera fait.
-Ce serait l’idéal !”, m’a-t-elle affirmé. “Allez, file, ou tu vas être en retard.”

Une nouvelle fois, la journée ne fut qu’entraînement. Hinata resta pour me regarder, et s’occupa un peu du chaton. Lorsque nous nous arrêtâmes pour déjeuner, elle me le tendit en souriant.

“Elle est adorable, ta chatte, Aïssa-chan ! Comment l’as-tu appelée ?”
Et je réalisais qu’elle n’avait pas encore de nom.
“Ben… J’y ais pas encore réfléchi… Salut, Teuchi !”, dis-je en m’arrêtant devant le stand de ramen.
-Tiens, l’Etrangère ! Allez, assieds-toi ! Je te sers quoi ?
-Un ramen à n’importe quoi, sans porc !”, annonçais-je alors qu’Hinata s’apprêtait à partir.
“Tu ne restes pas manger avec moi ?”, demandais-je.
-Ben… Je veux pas te déranger !
-Tu rigoles, j’espère ! Allez, viens !
-Et pour mademoiselle, ce sera ?
-Ramen au miso, s’il vous plaît…”, murmura Hinata.
Une demi-minute plus tard, nous mangions nos nouilles. Moi, en en fichant un peu partout (c’est quoi, ces baguettes…), elle, riant de ma maladresse et m’apprenant à me servir des baguettes.
“Tu ne sais rien du tout, on a l’impression que tu es un nouveau-né sous forme adulte !”, rit-elle doucement.
-Oh, rigole pas…”, grognais-je en me décidant à attraper mon bol et boire la soupe. “Je suis sûre qu’il y a plein de truc que je sais faire que tu es incapable d’imaginer…
-Miiiiiuw !
-Ah, mademoiselle réclame…”, grognais-je en attrapant un bout de viande qui traînait encore dans ma soupe et le déposant sur le comptoir, alors que la chatte y sautait.

“On a toujours pas de nom !”, m’écriais-je.
-Pourquoi pas Nyâ !”, proposa Hinata. “Elle n’arrête pas de miauler, très fort…
-Ah ? C’est une idée !”, souris-je doucement, mais pas très tentée : c’était pas très pratique, comme nom ! Difficile à prononcer.
-Ou bien Shishi ! Ca veut dire lion, et… C’est mignon pour une petite chatte !”, sourit ma camarade aux yeux blancs en donnant une nouille à la petite bête.
-Ca me plaît aussi !”, annonçais-je. “C’est une très bonne idée !
-Va pour Shishi, alors ?
-Va pour Shishi !
-Aïssa ! Dépêches-toi !
-Oups…”, murmurais-je en me levant brusquement. “Iruka est en train de m’attendre… Hinata, tu restes dans le coin ?
-Oui, j’aime bien regarder les gens s’entraîner… Je peux la surveiller, si tu veux !”
Je n’attendais que ça.
“Merci !”
En une seconde, j’étais sur le terrain.

“Allez, on est reparti !”, m’encouragea Pirouette en me donnant une grande claque dans le dos, m’arrachant les poumons.
“Je vois que t’es toujours pas au point…”
Barbare sadique.


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Encore un jour d’entraînement. Puis un autre. Et un autre encore… Et, à la fin de la semaine…
“Salut, Aïssa !”, commença Pirouette en s’avançant sur le terrain. “Alors, aujourd’hui, c’est un peu spécial… Tu vas exécuter ce que je vais te dire le plus vite possible, okay ?”
Moi, je hochais la tête. C’était encore un exercice, rien de plus…
“Triple Bunshin !”
Trois clones ? En veux-tu en voilà !
“Henge en Hinata !”
Quatre Hinata ? C’est parti…
“Esquive Kawarimi ! Je ne joue pas ! Et enchaîne en Taïjutsu !”
Ca faisait bien des jours qu’il ne jouait plus… Il me visait comme une véritable cible, maintenant, pas à côté, et j’avais dû faire appel, les premières fois, à tous mes réflexes pour m’en sortir…
Je ne m’en étais d’ailleurs pas sortie.

Il jeta quatre couteaux sur mes clones, et, à sa grande surprise, ils disparurent tous…
“J’ai dit Triple, pas Quadruple !”, cria-t-il en comprenant, et parant mon coup de pied.
-Au début, Triple… Vous m’avez pas dit de ne pas faire de quatrième clone !”, parlais-je en le frappant de toutes mes forces.
J’enchaînais coups sur coups, lui parade sur parade… Et finalement…
“Stop !”

Je tombais à la renverse, soulagée : j’avais beau avoir fait des progrès, je n’étais pas encore très résistante.
“Et bien c’est parfait, tout ça !”, s’écria-t-il, satisfait en se dirigeant vers la rambarde. “Allez, viens !”
Shishi, qui ne me quittait plus du tout, prit sa place sur ma tête, et je le suivis dans les rues.
“On va où ?
-D’abord à l’Académie, pour te donner le bandeau de Konoha, ce qui te donne en même temps le grade de Genin…
-Comme Hinata ?”, demandais-je.
-Exactement. Sauf qu’elle a plus d’expérience que toi.”, continua-t-il, satisfait. “Puis nous irons chez Tsunade-sama qui t’intégrera dans une équipe, et te fera remplir des missions.
-Super !” m’écriais-je, ignorant le danger qui venait du dessus.


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“Mraaaauw !”
Oho… Lorsque Shishi miaulait comme ça, c’était qu’il allait y avoir du grabuge… Je levais les yeux, juste à temps pour voir la première pie foncer sur moi.
“Ah, mais c’est quoi ce truc !”
J’attrapais ma chatte et la lançais au sol, protégeant mes yeux des becs et griffes des dizaines de volatiles qui m’environnaient. J’entendis un vague “Katon !”, provenant de la direction de Pirouette, mais les oiseaux battirent violemment des ailes, et la boule de feu fut renvoyée. Curieusement, ils ne semblaient pas me vouloir de mal.
“Aïssa…
-Comment… vous connaissez mon nom ?”, demandais-je.
-Aïssa… Ce soir… Ce soir, sur ton toit…
-Quoi ?
-Ce soir, viens sur ton toit.
-Hein ?”
Sous le choc, je m’affalais au sol, toujours protégée par ma barrière de plumes. Et, aussi soudainement que les pies étaient apparues, elles reprirent leur vol.

“Aïssa, ça va ?”
Iruka s’agenouilla près de moi, qui contemplais toujours les formes noires et blanches qui battaient de l’aile dans le bleu du ciel.
“Ho, Aïssa !
-Hein ?”
Réflexe stupide, je reculais, surprise.
“Hého, c’est moi !”, dit-il, “Pas d’inquiétude. Qu’est-ce qui s’est passé ?
-On a pris rendez-vous.”


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Il a dû croire que je me fichais de lui, car son visage s’empourpra :
“Arrête de rigoler, Aïssa, ces bêtes auraient pu te rendre aveugle, voir te tuer !
-Je ne plaisante pas, Iruka-senseï ! Elles m’ont demandé de monter sur le toit ce soir.”
Visage surpris… Puis haussement d’épaules.
“Et tu comptes faire quoi ?
-Y aller, bien sûr ! Si elles avaient voulu me faire du mal, ce serait déjà fait.”
Mon instructeur, le visage sceptique, m’aida à me relever, et nous nous engouffrâmes dans le bâtiment militaire.


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Voilà... J'espère que ça vous a plu :)



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