Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Transfert

LE coup classique des fans de mangas... Et si quelqu'un de chez nous... arrivait chez eux ? Et ben ça n'a pas l'air de les surprendre plus que ça.
Spoil | Humour | Mots: 24519 | Comments: 93 | Favs: 75
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Liosalfar (Féminin), le 05/03/2007
Première fic humouristique, ne soyez pas intransigeants, svp ^^
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, j'espère que vous en aurez autant à la lire...
Je marque le spoil, bien que la parution française se fasse à peu près au moment de ma fic... Il est possible qu'il y ai quelques révélations, mais dans ce cas, je préviendrais le chapitre précédent.
Enjoy !




Chapitre 7: Et soudain...



Et soudain :
“Miuw !”
Alors ça ! Incroyable ! Un miaulement ! Je me suis retournée, ma fatigue s’envolant d’un seul coup, pour tomber sur un adorable petit minou…
“Miuw !
-Ben… Qu’est-ce que tu fais là, toi ?”, murmurais-je en m’agenouillant.
-Miiiiiiuuuw…”
Désespéré : ça, c’est le miaulement d’un chat affamé. Manque de bol, j’avais rien sur moi…
“Attends, chaton, tu viens avec moi, et je te fais le lait spécial Mam’s, ça te va ?”
Le programme sembla l’allécher, mais il restait à bonne distance.
“Allez, fais pas de chichis, chaton !”, ais-je souri en frottant doucement mon index et mon majeur l’un contre l’autre.
Ca marchait toujours. Imparable. Le petit animal est venu renifler mes doigts. J’en ai profité pour lui flatter le cou. Pas fou, la bête. Il s’est tendu une seconde, puis a accepté en ronronnant.
“Héhé, alors, chaton, une petite balade pour rentrer ? Tu m’en voudras pas, j’espère, je suis perdue…
-Miiiiiuw !
-Bon, bah on va essayer de faire au plus court, d’accord ? Tu montes ?”
Moi, je savais bien qu’il allait pas monter… C’est pour ça que je l’ai directement pris dans mes mains. Il a un peu gesticulé, mais je le tenais bien, et flatteries, et ronron… Allez hop, il s’est confortablement calé contre moi et a fermé les yeux de délice.
“C’est bon, on peut y aller, sa Majesté est bien installée ?”, ais-je ri en recommençant à marcher. J’étais toujours aussi fatiguée, mais bon, en marchant, je finirais bien par trouver un repère… Où est la boutique de Cassoulet ? En tournant au coin d’une rue…
Boum.

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“Désolée…”, ais-je murmuré en me tenant le front, sans lever les yeux : fallait demander un effort à la tête, et j’étais crevée ! Bon, d’accord, j’avais un peu la flemme aussi… “C’est ma faute.”
S’il y avait bien une chose que j’avais retenu chez moi, c’est que, pour éviter les ennuis, on disait toujours : “Désolé, c’est ma faute.”
Comme ça, l’autre, il est content, et il part tranquille. Et toi, t’oublies dans la seconde.
“Tiens, ma voisine.”
Huh ? Je levais difficilement le regard vers mon interlocuteur, et tombait sur le visage souriant de Cypher.
“Bonsoir, Cy… Iwashi, c’est ça ?”, demandais-je.
-Bonne pioche.”, m’a répondu ma cible. “T’as l’air perdue…”
Je regardais autour de moi… Avant de répondre.
“Oui.
-Je m’en doutais un peu. C’est pas le quartier le mieux fréquenté de Konoha… Et dans toute grande ville, il y a les voyous !”, a-t-il souri. “Allez, j’ai le temps, je te raccompagne.”
Merci, mon Dieu.

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“Comment as-tu fait pour te perdre ?”, m’a-t-il demandé. “Normalement, les entrées de ce quartier sont fermées dès que la nuit tombe…
-J’en sais rien.”, ais-je répondu, ne levant pas le nez du sol. “J’étais trop fatiguée.”
Il m’a regardé d’un air étonné avant de reprendre.
“Fatiguée ? Iruka t’a massacrée ?
-Façon de parler…”, pouffais-je. “Je suis pas habituée à faire du sport toute la journée…”
Son visage s’orna d’une expression de surprise lorsqu’il vit une petite langue rose quitter une gueule minuscule et lécher en ronronnant l’un des doigts de votre servante.
“C’est… quoi, ça ?”, me demanda-t-il en désignant la bête.
“Ca ? Euuh… Un chat.”
Bah, question idiote, réponse idiote, non ?
“Merci, j’avais remarqué.”, grogna-t-il, incapable de détacher son regard de la boule de poils.
-Qu’est-ce que vous voulez que j’ajoute, alors ?”
Boudage professionnel de la part de mon interlocuteur.
“Je sais pas. Par exemple : c’est ton chat ?
-Pas encore…
-C’est quoi cette réponse ?
-Je viens de le trouver…”, ais-je murmuré en caressant doucement la petite tête. “Il est pas vieux, et il était quasi mort de faim…
-Je vois… Incapable de résister à la demande, hein ?”
Ah, le vache… On allait voir.

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“Mais si ! D’ailleurs, tenez, je vous le laisse.”
Et je lui plaçait de force l’animal entre les mains.
“Hein, que… quoi ? Mais qu’est-ce que tu veux que j’en fasse ?
-Ben j’en sais rien, moi !”, ais-je répondu en haussant les épaules… “Je sais pas, résistez à la demande, par exemple !”
Cypher croisa le regard du chaton, et c’est le moment que ce dernier choisit pour lancer un : “Miiiiiuw…” désespérant. Les prunelles humides, le miaulement affamé et quémandeur, le poil sale et ébouriffé, la mine implorante… A côté de lui, le Chat Potté de Shrek, lorsqu’il jetait son regard mignon tout plein, était un tueur sanguinaire…
“Courage, tenez bon, Iwashi…”, ais-je ironisé en voyant son visage.
-Rhaaa, bon, d’accord, j’abandonne.”, a-t-il terminé, le sourire aux lèvres en me redonnant la bête. “T’as raison.
-Mer-ci !”, ais-je terminé en flattant le petit chat.
-Tu te sens seule, hein ?”
La question, posée de bout en blanc, stoppa mes pas.
“Seule ? Ben… Je pourrais difficilement vous répondre, je suis pas là depuis longtemps… Et puis, j’ai fait la connaissance des Rookies, de quatre voisins… Et même d’un autre Etranger. Je passe ma journée à m’entraîner…
-C’est pas de ça que je voulais parler…”, s’excusa-t-il en comprenant. “Non, c’est plutôt nostalgique. Ouais, voilà, c’est ça.”
Nostalgique…

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“Je vais te sortir l’excuse bidon que j’avais préparé.”, a-t-il commençé en me regardant. “On est voisins directs et je me suis trompé de porte.
-Mais-oui-bien-sûr !”, ais-je continué en haussant les épaules. “Vous habitez cet immeuble depuis un bout de temps, et vous arrivez encore à vous tromper de porte.
-C’est pour ça que c’est une excuse bidon. En réalité, tu n’avais pas fermé ta porte, et elle s’est ouverte lorsque je me suis appuyée dessus en discutant avec Tonbo…
-Huh ?
-Ah, c’est vrai, tu ne le connais pas…”, continua-t-il. “Je te le présenterais…
-La politesse aurait voulu que vous refermiez et partiez, mais je sais pas, quelque chose me dit que vous ne l’avez pas fait…”, grognais-je, de mauvaise humeur.
Surtout qu’il ne me dise pas qu’il avait fouillé mon appart’, je déteste qu’on fouille dans mes affaires, surtout qu’il ne le dise pas…
“…Et on a vu ces dessins sur la table. Voilà, je m’excuse, on en a profité.”
Il l’avait dit ! C’était Habib version adulte, ce mec ! Je lui destinais mon plus mortel regard, qui le fit d’ailleurs reculer d’un pas :
“Le prend pas mal !
-Vous pensez que je ne suis pas en droit ?
-Ben… Si. Bon, prends le mal si ça te chante…”, grogna-t-il en rejetant au loin ses pensées.
-Je ne le prends pas mal.”
Rien de tel qu’un petit embrouillage de ce type pour bien énerver les gens… Niark, je suis machiavélique.
“Bon… D’ailleurs, soit dit en passant, tu dessines très bien.”
Merci beaucoup… Mais là n’étais pas le problème : deux hommes avaient pénétré mon appart. SACRILEGE !
“Toujours est-il que l’esquisse de ton chat… Me rappelle celui-ci…”
Je sursautais, avant d’examiner plus attentivement l’animal : c’était vrai, il ressemblait beaucoup à Minou : pelage blanc nacré, pur… Si ce n’était une toute petite tache grisâtre sur l’une de ses pattes. Grands yeux verts, identiques à ceux de Minou… Et c’était aussi une chatte.
“Je ne crois pas que tu l’ais pris avec toi par pitié pour lui…”, a-t-il continué. “Mais plutôt parce qu’il te rappelle ton chez-toi.
-Vous voulez que je vous la repasse et qu’elle vous refasse le miaulement du désespoir ?”
Réaction immédiate :
“Non, merci !”
Et prise d’une distance de sécurité d’un bon mètre.
Je pouffais de rire, alors que le petit chaton miaulait de nouveau. Cypher grogna, résistant héroïquement à l’appel, mais finit par sourire.
“Je crois que vous avez raison…”, murmurais-je en flattant la petite bête. “Je suis nostalgique.
-Ce qui, soit dit en passant, n’est pas un mal !”, ajouta-t-il en se souvenant de ma réaction de la veille.
-Qui a dit que ça l’était ?”

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Nous arrivâmes devant le bâtiment au bout de trois à quatre minutes de marche tranquille, et je remerçiais mon guide.
“Fais gaffe !”, me recommanda-t-il en repartant, “on sera pas toujours là pour te ramener !”
Ca, c’était la phrase type de Mario : “Fais gaffe, Sassy, je serais pas toujours là pour couvrir tes gaffes !”
Ce à quoi je répondais toujours de la même manière.
“Beuh !”
Je lui tirais la langue.
“La prochaine fois, je saurais où j’irais !”, dis-je en m’engouffrant dans les escaliers alors qu’il affichait un air à la fois surpris et amusé par mon manque de maturité.

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“Et voilà, madame est servie !”, souris-je en déposant devant la petite bête une soucoupe de lait à peine tiède, avec une goutte de miel.
Qui disparut en quinze secondes, chrono à la main.
“D’accord, je vois la chose…
-Miuw !
-Ca veut dire “Un autre, barman !”, je suppose ?”, ironisais-je en reprenant la coupelle et la remplissant de nouveau.
Le chaton, bien que minuscule, s’en enfila trois autres…
“Ouah, c’était pas de la faim, c’était la famine, là !”, m’alarmais-je en la voyant enfin refuser la sixième assiette.
La petite chatte s’étira longuement, bailla, puis, le ventre plein, entreprit d’explorer l’appartement.
“Ca te plairais de rester ici ?
-Miuw !
-Demain, je laisserais la fenêtre ouverte.”, souris-je en la voyant renifler d’un air suspicieux mon jean. “Si tu veux partir, te gênes pas, pour toi, il y aura toujours un bol de lait !
-Miuuuuw…”
Laissant le petit animal à sa découverte, je faisais rapidement, avec mes dernières forces, les exercices que Pirouette m’avait demandés. On commençais par les abdos. Allez, motivons-nous... On s'allonge, les genoux à 90°, les lombaires au sol... Et on compte dans sa tête, en soufflant bien !
“Un, deux... Trois... Quatre...”
Au bout de vingt séries de trente, j'en avais marre de compter, je changeais de refrain :
“J'vais l'tuer... J'vais l'tuer... J'vais l'tuer...”
Après les abdos (j'arrivais même plus à respirer ! Vilaaaaaiiin !)... Les pompes !
“Un... deux... trois...”
Oh, j'en avais marre !
“Quatre.. Six... Neuf.. Treize... Et vingt ! Série numéro 2.”
Quoi ? Vous auriez pas fait pareil à ma place ?
Après encore neuf séries de vingt (passablement bien raccourcies par ma petite pirouette...), je repris le programme :
“Méditation : 1 heure chaque soir, à renouveller dès que tu le peux.”
Docteur Iruka, Spécialiste es maîtrise châkratique et maître bourreau. Bon, je zappais, l'heure de méditation.
“Je vais méditer pendant mon sommeil.”, bâillais-je à m'en décrocher la mâchoire.
Je m’effondrais lamentablement sur mon lit, fermais aussitôt les yeux, et ma dernière vision fut celle d’un petit museau blanc qui me regardait étrangement.




Mwahaha, j'vous ai eus avec le chaton, hein ?
J'espère que ça vous a plu !




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