Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Transfert

LE coup classique des fans de mangas... Et si quelqu'un de chez nous... arrivait chez eux ? Et ben ça n'a pas l'air de les surprendre plus que ça.
Spoil | Humour | Mots: 24519 | Comments: 93 | Favs: 75
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Liosalfar (Féminin), le 29/11/2006
Première fic humouristique, ne soyez pas intransigeants, svp ^^
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, j'espère que vous en aurez autant à la lire...
Je marque le spoil, bien que la parution française se fasse à peu près au moment de ma fic... Il est possible qu'il y ai quelques révélations, mais dans ce cas, je préviendrais le chapitre précédent.
Enjoy !




Chapitre 4: Shopping !



“Bonjour, mademoiselle !”, lança le tenancier du stand en voyant une jeune fille inconnue déplacer les affichettes marquées Ichiraku Ramen avant de s’asseoir.
-Bonjour, monsieur…

-Qu’est-ce que ce sera pour vous ?

-Ben… Qu’est-ce que vous avez à me proposer ?

-Des Ramens, c’te question !”, rit l’homme en prenant un bol. “Mais vous les préférez comment ?

-Ben, à dire vrai, j’ai jamais goûté.”, avoua la nouvelle cliente. “Aussi…

-Je te conseille ceux au porc, ils sont délicieux.”, sourit une voix connue.

Je tournais la tête, pour tomber face à Ira... Zut. Pirouette. Je ne rendis pas un pauvre sourire, mais gardait un visage triste : allez hop, on allait repartir pour une remarque d’étrangère !

“Je ne mange pas de porc, merci…”, murmurais-je en baissant le regard.

-Dans ce cas, je vous mets du miso.”, sourit le tenancier en me déposant le bol fumant et une paire de baguettes. “Pour vous, c’est pareil, Iruka-sama ?

-Oui, comme d’habitude.”, répondit le Chuunin en tournant un regard intrigué à la jeune fille qui regardait son bol, se perdant dans la contemplation des aliments.

“Si tu manges pas, ca va être froid.”, la prévint-il.

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“Si tu manges pas, ça va être froid.”
Cette remarque me tira du coma-fatiguélique (Coma fatiguélique, définition du Robert revu et corrigé par votre servante : nom masculin, coma identique au coma éthylique, à ceci près qu'il n'est pas induit par l'alcool, mais par la fatigue.) dans lequel je me trouvais, et je reportais le regard sur mon instructeur.

“Je…Oh, rien…”, soupirais-je en attrapant du bout des baguettes une rondelle et la contemplant distraitement.

-Y a quelque chose qui va pas, fillette…”, diagnostiqua Iruka-Pirouette en avalant ses nouilles.

-C’est rien, je vous l’ai dit hier soir…”, grommelais-je en commençant à manger : ça faisait du bien ! La soupe de nouille réchauffait agréablement le corps.

“Si c’est à propos de la remarque d’Izumo, te fait pas de mouron !”, commença-t-il. “Les Etrangers sont rares ici… C’est normal qu’il pose la question… Et puis, c’est pas un crime d’être Etranger…”

Son discours m’arracha un rictus : depuis quand c’était pas un crime ?

“J’ai subi pendant toute mon enfance les ricanements et les insultes sur la couleur de ma peau, ma religion, ma façon de parler, de me tenir à table… Et vous allez me faire croire qu’en dix secondes, ce n’est plus un crime d’être étranger ? Je crois que vous êtes à ranger dans la catégorie des utopistes bornés, Maître Iru...ka…”, lançais-je en reposant les baguettes, tournant vers son visage surpris mes yeux verts éclairs.

“Aïe…”

Et voilà, je m’étais laissée emporter.

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“Désolée.”, murmurais-je en détournant le visage. “C’était malpoli de ma part.
-Y a pas de mal.”, parvint-il à articuler, stupéfait. “Je crois que tu confonds Etranger et étranger…

-Uh ?”

Légitime interrogation.

“Ici, les étrangers avec un petit e sont foule.”, sourit Iruka. “Mais les Etrangers avec un grand E sont un phénomène rare : il n’y en avait eu qu'un… Les Etrangers viennent d’ailleurs, un endroit qui n’est représenté sur aucune carte, mais qui existe réellement… Ils viennent, ils partent… Ou ils restent, ça dépend.

-Ah oui ?”, demandais-je, soudain intéressée.

-Bien sûr ! Eh, tenancier !”

Ce dernier s’approcha.

“Un autre bol, Iruka-sama ?

-Non, pas tout de suite… J’aimerais que tu me dises d’où tu viens…"

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"Bah, vous le savez aussi bien que moi, Iruka-sama, c’est pas la première fois que vous me posez cette question !
-Moa ?”, reprit Iruka, l’air innocent. “Noooon…

-Bon… D’accord… J’habitais le quartier chinois de la grosse pomme avant d’atterrir ici…”, grogna-t-il en remuant la soupe de nouilles.

-Attendez, attendez…”, l’interrompis-je en me levant brusquement. “Le quartier chinois de la Grosse Pomme… Vous êtes pas en train de parler de New York ?

-Mais si !”, sourit le cuisinier, visiblement ravi de trouver quelqu’un qui connaisse la chose. “Tu y habitais aussi ?

-Non, moi, c’est la France…”, répondis-je, aussi contente que lui.

-Ah, la France…”, soupira-t-il rêveusement… “J’y ai habité aussi… Quelques années, pas longtemps, quand j’étais jeune… Ce qui remonte à loin.”, grogna-t-il. “Y a pas grand chose de New York qui me manque, mais la gastronomie française… Qu’est-ce que je donnerais pas pour un cassoulet et un plateau de fromages !”

J’éclatais de rire devant le visage de Pirouette : complètement perdu. Quand à l’aimable tenancier, je repris mes bonnes habitudes, et le baptisais du plat qui lui manquait tant.

“Bon, vous avez sympathisé, c’est une bonne chose !”, sourit pauvrement l’autre client.

-Merci, Maître Iruka.”, souris-je, me sentant beaucoup mieux. “Oh… J’ai dû être horrible, hier soir…”, terminais-je en soupirant devant la surface de ma soupe.

-Non, non, ta réaction était normale quand on sait ce qui t’arrive…”, sourit-il en terminant son bol et en demandant un autre. “Bon, tu devrais terminer, il est neuf heures moins cinq, ou Tsunade-sama va t’attendre…”

Je me rendis compte qu’il disait vrai, et avalait mon reste en quatrième vitesse.

“Dites, monsieur…”, commençais-je en me levant, m’adressant au tenancier. “Pour les repas, Tsunade m’a dit…

-Tu plaisantes ? D’une, tu m’appelles Teuchi.”, sourit le vieil homme. “De deux, je devais te les offrir les premiers jours, mais je vais pousser à tout ton séjour ! Ca me fait bien plaisir de pouvoir discuter du monde avec quelqu’un !

-Waaah ! Merci beaucoup !”, m’écriais-je en adressant un signe de la main à mon instructeur, tentant de retracer mentalement le trajet jusqu’à l’habilleur.

“Hey !”, s’écria Iruka. “T’oublies pas pour cet après-midi !”

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“Tiens, et voici notre Etrangère…”, sourit Wonderbra en me voyant arriver. “J’espère que tu es prête…”
J’affichais une moue renfrognée : s’il y avait bien UNE chose au monde que je détestais, c’était bien le shopping !

Lolita, pardonne moi, je vais faire les boutiques sans toi.

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Comme prévu, ce fut affreux. L’armurier, un jeune d’environ vingt-cinq ans, s’extasia devant la teinte cuivrée de ma peau, et me fit clairement comprendre que je lui plaisait… mais un regard de Wonderbra lui ordonna : “Coucouche panier, pas toucher.”. Celui-ci écopa de Pervers. Il me proposa une sorte de… cotte de maille hyper légère… Ce n’était pas désagréable au toucher, et ça semblait très résistant. L’armurier m’expliqua que son rôle était de protéger certaines zones d’une attaque à l’arme blanche, et me procura une tunique qui me couvrait tout le torse, une bonne moitié des cuisses, et s’arrêtait aux bras. Puis, j’eus droit, si j’en avais envie, à d’autres… Pour les bras où les jambes. J’en pris un, juste au cas où…

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Le vieil homme qui tenait la forge me demanda ensuite de tenir quelques poids, puis m’observa attentivement la main : il prit le nom d’Oracle…
“Tu as de très belles mains.”, sourit-il en me libérant le poignet. “Très fines, cependant musclées, elles aiment la précision et l’équilibre…”

Il se leva, et m’entraîna à sa suite dans de complexes rayonnages.

“Alors, voyons voyons…”

D’une caisse assez haut placé, il tira un… couteau ? Et me le tendit.

“Prends-le.”

Un peu déboussolée, j’obtempérais, alors qu’il redescendais pour me prendre la main.

“Un peu plus fin et plus long au niveau du manche…”, grommela-t-il en remontant ses lunettes, examinant ma tenue du couteau. “Et pour le poids ?”

Je haussais un sourcil, puis me tournais vers Wonderbra :

“Tu dois pouvoir les tirer de leur étui avec facilité, rapidité, et maîtrise.”, m’expliqua-t-elle. “La maîtrise, c’est quelque chose qui s’acquiers. Quand aux autres critères, c’est ici qu’ils sont déterminants, et c’est le rôle du vieux taré de s’en occuper. Lance-le sur cette cible.”, dit-elle en me désignant un cercle de paille.

Maugréant un peu quand à mon inexpérience, je m’exécutais. Ma déveine habituelle ne m’abandonna pas (amie fidèle… merci), et le couteau rata la chose de trois bons mètres.

La honte de ma vie.

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“Ton verdict ?”, demanda Wonderbra en se tournant vers l’Oracle.
-Le vieux taré pense qu’il y a pas mal d’inexpérience qui rentre en jeu…”, grogna-t-il, “Mais qu’elle s’en sortirait mieux avec des modèles plus légers.”

Il réfléchit une second, s’empara d’un autre couteau qu’il me donna.

“Recommence.”

Wouais ! Super exploit, la chose se planta dans le tranche de paille !

Bon, certes, sur l’extrême bord… Mais elle était plantée… Commencez pas à pinailler, hein !

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“Le facteur inexpérience ne suffit pas à justifier ça…”, grommela-t-il en se frappant le front…
-Mais… Je ne sais vraiment rien faire !”, l’assurais-je. “C’est déjà beaucoup qu’il se soit planté…”

Wonderbra m’apaisa d’un geste, pendant que l’Oracle continuait de palabrer.

“C’est un pro. S’il estime que c’est pas bon, c’est pas bon.”

Soudain, le vieillard se retourna vers nous, une lueur étrange dans le regard.

“Assieds-toi, et regarde-moi.”

Huh ?

“Allez.”

Il me désigna un fauteuil, et, devant le regard tranquille de Wonderbra, je m’y asseyais. Il fixa mes grandes prunelles vertes, et y pointa un doigt accusateur au bout de dix secondes.

“JE LE SAVAIS !”, cria-t-il, me faisant sursauter.

-Wow, l’Oracle, tu m’as fait peur !”, répondis-je aussi fort que lui, utilisant pour la première fois un surnom à voix haute, mais fort heureusement pour moi, il semblait ne pas y prêter attention.

-Tu as un problème de vision, et tu n’en parles pas ! Comment veux-tu que je te trouves les bonnes armes de lancer si tu ne me dis rien !”, répondit-il, complètement emporté.

-Oh, Meganeya, la blâme pas trop fort…”, rétorqua ma protectrice.

-Un problème de vue ?”, murmurais-je après avoir laissé passer ma colère contre ce fou. “Les opticiens m’ont jamais rien dit…

-C’est parce que c’est bénin.”, grommela Oracle en reprenant un air normal.

-Où est le problème, alors ?”, demandais-je, butée, en haussant les épaules.

-Le problème,”, reprit-il, “c’est que ta vie peut se jouer à un simple lancer de shuriken… Alors tout doit-être calculé au millimètre près. Le poids, la courbure, tout. Tu ne dois pas avoir à ajuster ton tir pour sauver ta cible, non, tu dois être capable de le faire les yeux fermés. C’est pour CA”, continua-t-il en attrapant le kunaï planté dans la cible et l’agitant devant moi, “que ce type d’objet t’es inutile. Donnez-moi dix secondes de plus, Godaime-sama.”

Après un hochement de tête de Wonderbra, il disparut entre les rayonnages, ouvrant puis refermant fébrilement plusieurs cartons, alors que je me rendais enfin compte de l’atmosphère de la forge : les soufflets en emplissaient l’air, et une lourde vapeur me collait à la peau, donnant l’impression que je me trouvais dans un hammam niveau 4.

Un peu, ça va, trop, c’est insupportable !

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Il revint quelques temps plus tard avec une grande boîte où étaient parfaitement alignés des centaines de couteaux. Non, je ne vais quand même pas tous les essayer ?

“Ce sont tous les mêmes.”, rétorqua-t-il en voyant mon visage, devinant la question qui allait venir. “Tu n’auras à en essayer qu’un seul. Et si je ne me trompe pas…”

Il m’en mit un dans la main, et me désigna la cible.

“Tu devrais toucher la zone rouge.”

Peu convaincue, je lançais l’arme… Et croyez-le ou pas, elle s’enfonça dans l’endroit prévu.

“Je le savais !”, sourit-il, réjoui. “Une très légère myopie qui l’empêche de distinguer les cibles trèslointaines avec précision, et une sorte de réaction parasite du muscle droit supérieur, qui fait tressauter l’œil de temps en temps…”

Mmmm… Oui, certes. Et, traduit en français, ça donnait quoi ? Bref, pas grand chose d’intéressant. Il me procura des espèces d’étoiles de métal, du même type, avant que nous ne quittions l’armurerie, moi, portant une caisse de ces armes, avec ma tunique protectrice.

“Et maintenant ?” ahanais-je en posant la caisse sur la table de mon salon.

-Maintenant, tu prends ta cotte de maille, et on ressort… Mais cette fois, c’est du shopping plus sympa, on va t’habiller !”

Damned.

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Si le passage à l’armurerie avait été long, celui dans l’habilleur fut éternel : il n’arrêtait pas de me trouver aââââââdmirable, et pensait que je portais à meeeeeeeeeerveille tous les vêtements de sa boutique.
Il commençait à me taper sur le système, celui que je surnommais Pub. Je songeais même sérieusement à l'étrangler, et, vu le visage de Wonderbra, elle avait la même idée en tête. Enfin, au bout d’une heure, je me décidais pour un pantacourt gris, qui s’arrêtait en dessous de mes genoux, révélant une partie de ma tunique. Un sorte de petite veste jaune-orangée très pâle, taillée dans une matière qui rappelait le jean, mais beaucoup plus légère et agréable à porter, compléta l’ensemble, avec d’étranges maniques. Je n’échappais pas aux sandalettes, et Tsunade-Wonderbra me proposa les rubans.

“Pour avoir l’air d’une potiche ?”, m’étonnais-je, ouvrant des yeux ronds.

-Non !”, rit-elle. “On parle pas de la même chose… Ce serait plutôt du bandage. Son rôle ressemble à celui de la cotte de maille, si tu veux.”

J’acceptais avec plaisir.

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Je continuais ainsi mon habillement, acquérant plusieurs tenues sympas. Pour terminer, Tsunade (que je décidais de ne plus appeler Wonderbra : elle était trop gentille pour qu’on se moque. Ou alors seulement dans mes périodes de colère.), me procura un étui où je pouvais ranger mes kunaïs et shuriken (et ouais, je commençais à prendre le truc pour les noms !), puis finit par m’abandonner sur un sourire radieux.
“Te voilà équipée, ma petite ! Il ne te manque plus que la pratique, et pour ça, je peux plus rien ! C’est au tour d’Iruka d’entrer en scène !”

Aussitôt, un peu effrayée, je demandais l’heure.

“Treize-heure quarante, pourquoi ?”, me répondit Tsunade, le regard un peu étonné.

-Oups...”, sifflais-je en disparaissant, courant rapidement vers mon point de rendez-vous.

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Cependant, dix secondes plus tard, j’étais de retour, mal à l’aise.
“Euh, Tsunade…”, demandai-je gênée ( et vous allez comprendre pourquoi.)

-Ichu… euh… Ika... Rha, zut, c'est pas vrai ! Le marchand de ramens, c’est bien par là ?”, dis-je en désignant l’endroit d’où je venais.

-Ouais.

-Et… Le terrain d’entraînement de l’Académie ?”, dis-je en répétant les paroles de mon nouvel instructeur.

-Par là aussi. Entre Ichiraku et le terrain, y a deux minutes. Allez, grouille, ou tu ne vas pas pouvoir manger.”

J’avais même pas entendu la fin de la phrase : j’étais déjà loin.

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“Patron !”, criais-je en m’arrêtant devant le stand, "vous pourriez me préparer un ramen vite-fait ?
-Bien sûr, ma petite !”, a sourit Cassoulet en attrapant un grand bol et le remplissant de soupe aux nouilles.

Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à m’appeler petite ? Je suis pas naine, bon sang ! J’avalais mon bol en quatrième, voir cinquième vitesse, puis fonçais dans la direction qu’il m’indiquais pour le terrain. Je débouchais d’entre deux maisons, et fonçais sur une silhouette qui semblait attendre assise sur une rambarde.

Cependant, en m’approchant, je me surpris à songer : “Aaaaah ! Je vais trop vite !”.

Attention, démonstration de tous mes cours de gymnastique-danse-foot…

Gymnastique, premier appui, pied droit, annonce saut de main ! Sursaut, plaquage des mains au sol alors qu’Iruka-Pirouette tournait son visage vers la nouvelle arrivante, c’est à dire, moi.

Danse, souplesse du corps, attention, ça va chauffer !

Tout à ma tentative de freinage, je laissais mon corps accomplir les mouvements appropriés par réflexe, et me retrouvais passant au dessus de la rambarde. Je posais un pied sûr au sol.

Foot, contre-attaque, qu’est-ce qu’on fait dans ce cas ? Inversion de la propulsion, messieurs-dames, et pour ça, rien de mieux qu’une bonne cheville ! J’appuyais donc de toutes mes forces sur mon appui avant de continuer sur ma lancée (et partir visiter le village voisin, pourquoi pas…), demi-tour pour m’arrêter brutalement devant un Iruka-Pirouette assez bluffé.

Vive l’aide au freinage d’urgence.

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“Désolée, je suis en retard…”, murmurais-je, un peu gênée.
-Tu… peux refaire ?”, me demanda-t-il en guise d’intro.

Visage rond, et expression stupidement stupide de votre servante.

“Tu m’as impressionné.”, crut bon d’expliquer Iruka-Pirouette. “J’aimerais voir jusqu’où tu peux aller dans l’esquive…

-Heu… c’est juste parce que j’allais trop vite, hein, Maître Iruka…”, prévins-je. “Je voyais pas comment j’allais m’arrêter, sinon, à moins d’aller m’emplafonner sur la rambarde…”

Il étouffa un petit rire, puis reprit son explication :

“Peut-être, mais tu as analysé rapidement la situation, et tu t’y es adapté d’une façon excellente. Je veux savoir si tu es capable de faire pareil.”

Alors ça… D’un geste vif, il a pris des armes qui pendaient à son étui, et me les a lancées.

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Cours de danse, de tir, de boxe, attention les yeux ! On anticipe la trajectoire avec les yeux du boxeur, on la suit avec ceux du tireur, et on esquive avec le corps de la danseuse-gymnaste ! C’est pas beau, ça ?

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On a enchaîné pendant dix minutes, lui lançant des armes, moi esquivant… Jusqu’à ce que je trébuche.
“Merde, foutue cheville…”, grognais-je en massant l’articulation endolorie.

-Hmm… Pas mal, pour une bleue…”, a-t-il sourit. “Qu’est ce qui t’es arrivé à la cheville ? Tu te l’es foulée ?

-Non… C’est une douleur résiduelle… Je suis arrivée ici avec la cheville cassée.”, expliquais-je pauvrement.

D’ailleurs, j’avais fini par complètement oublier cette blessure.

“Bon, alors on va stopper ce genre d’exercices. En tout cas, tu as au moins un avantage : tu sauras parfaitement te défendre.”

Super ! Au lieu de fuir devant l’ennemi, j’allais pouvoir esquiver (une partie, je précise…) de ses coups ! Quel avantage…

“Par contre, tu n’as pas l’air habituée à tenir longtemps à ce rythme…”, a-t-il continué avec un drôle de regard…

Maman… Mais qu’est-ce qu’il prépare ?



Bon, j'aime pas le shopping... DONC, par déduction, elle aime pas le shopping, vala ! XD
Je lui ai fait faire beaucoup de sport juste pour qu'elle ait la souplesse nécessaire pour l'esquive, mais vous inquiétez pas : elle a l'air balèze comme ça, mais en vrai...

Je vais la faire souffrir. Niark, niark (se frotte les mains avec un air méphistophélique sur le visage.).
Petit commentaire pour m'encourager ? ^.^ Je sais, je demande, je demande...




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