Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Transfert

LE coup classique des fans de mangas... Et si quelqu'un de chez nous... arrivait chez eux ? Et ben ça n'a pas l'air de les surprendre plus que ça.
Spoil | Humour | Mots: 24519 | Comments: 93 | Favs: 75
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Liosalfar (Féminin), le 20/11/2006
Première fic humouristique, ne soyez pas intransigeants, svp ^^
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, j'espère que vous en aurez autant à la lire...
Enjoy !




Chapitre 3: Première rencontre



Le lendemain, je me réveillais lentement, et ce fut pour tomber sur Wonderbra-Tsunade qui feuilletait mes dessins.

“Hey !”, m’écriais-je instantanément en me redressant. “Aouch…”, crus-je bon de compléter en tenant ma cheville (non, en me tenant la cheville, j’allais pas m’accrocher à celle de Wonderbra…). Quelle guigne !

-Te fâches pas.”, sourit-elle, “je jetais un simple coup d’œil… Tu as un sacré coup de crayon, c’est impressionnant…Qui est-ce ?”, me demanda-t-elle en sortant un dessin de mon couple parental. “Tes parents, n’est-ce pas ?”

Je hochais la tête : pourquoi poser la question si elle savait ?

“Ta sœur ?”, sourit-elle devant un dessin de Djamila en train de danser. “Bravo pour ton coup de main, la posture est très complexe…”

Je rougis devant le compliment, puis répondait à ses questions avec gentillesse. Elle fit ainsi la connaissance de toute ma famille, mes amis…

“Et ?

-C’est Minou.”, souris-je affectueusement devant un dessin de ma chatte bâillant et s’étirant voluptueusement. “Ma petite chatte.

-Et lui ?

-Patapouf.”, répondis-je en prenant le dessin de mon chien qui s’écrasait lamentablement en descendant les escaliers.

Elle pouffa de rire devant le nom, puis avoua qu’il était bien trouvé lorsque je lui expliquais les circonstances du dessin. Nous conversâmes ainsi, comparant nos deux mondes, plaisamment pendant une vingtaine de minutes.


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“Tu es quelqu’un de conversation très agréable, Aïssa.”, sourit-elle en s’étirant, “mais je peux pas rester plus. Je t’ai trouvé un appartement dans les bâtiments de l’Académie, je m’occupe de le meubler, tu pourras y emménager ce soir…

-Merci beaucoup, Tsunade…”, souris-je, un peu effrayée à l’idée de passer désormais mon temps seule…

-Ah, j’espère que tu n’as rien contre partager ta chambre…”, annonça-t-elle alors qu’on frappait à la porte. “J’ai un Genin qui s’est blessé, il va passer un peu de temps à l’hôpital…

-D’accord.”, ais-je répondu en haussant les épaules : au point où j’en étais… La porte s’ouvrit sur une fille aux cheveux courts, reflets bleuâtres, vêtue d’un blouson beige à capuche et d’un pantalon bleu. Elle portait, comme tout le monde ici, d’ailleurs, les même sandalettes, ainsi qu’un bandeau avec la plaque de métal, mais elle, autour du cou. Elle se tenait la main. Elle avait un visage rond, et une telle expression de fragilité sur le visage…

“Bonjour, Tsunade-sama.”, sourit-elle en levant les yeux, et je pus voir alors qu’ils étaient d’une blancheur pure. Aveugle.

Cérémonie du baptême : Poussin.


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"Bonjour, Hinata.”, sourit Tsunade-Wonderbra. “Je te présente Aïssa, avec qui tu vas partager une chambre…”

Comme si elle savait où je me trouvais, Hina… quoi ? Heu… Poussin tourna le visage vers moi, qui ne put emêcher une expression de parfaite débilité de se pendre sur mon visage.

“Tsunade, cette… Genin, vous avez dit ?

-Oui.

-Elle… a les yeux blancs…

-Bonne observation, Aïssa…”, sourit ironiquement Wonderbra en croisant les bras.

-Mais… tu es… aveugle ?”, demandais-je, hésitant un peu.

-Non”, m’a sourit Hina-je-sais-plus-quoi… Poussin. “C’est une capacité génétique de mon clan…

-Si vous voulez bien, les filles, vous aurez tout le temps de discuter dans cinq minutes, mais je dois te demander quelque chose avant, Hinata.

-Bien sûr, Tsunade-sama.

-Veux-tu, s’il te plaît, faire subir le Byakugan à cette fille ? J’aimerais savoir si elle a du châkra.”

Gné quoi ? Me faire subir quoi ?J'aime pas le mot "subir"... Pitié, j'ai rien fait, laissez moi rentrer...En voyant Poussin s’approcher, j’ai eu peur, mais la seule chose qu’elle a fait, c’est baisser le regard quelques secondes… Avant de relever la tête en murmurant.

“Byakugan !”

Et là, incroyable ! J’ai vu les veines de ses tempes se dessiner, et, au fond des yeux blancs, des pupilles apparaître ! Bon, d’accord, elles étaient blanches aussi…

“Oui, Tsunade-sama.”, termina Poussin alors que ses yeux redevenaient “normaux”. “Elle en a une bonne quantité, son circuit me semble bien rempli pour une blessée…

-Et bien c’est parfait !”, sourit Wonderbra. “Je vais te trouver un instructeur qui t’apprendra les bases, puis tu intègreras une équipe… Mais Hinata t’expliquera tout ça.”

Et, fermant la porte, elle disparut.


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Poussin s’est avérée être une fille très timide, mais d’une gentillesse sans limites. J’ai fini par retenir son nom : Hinata Hyûga. Elle m’a tout expliqué de… Konoha, Hokage, Châkra, Shinobi, et autres calembredaines… Bref, autant de notions… vitales pour mon arrivée…

Deux garçons sont venus la voir un peu plus tard : un avait deux lames rouges tatouées sur les joues, et un petit chien sur le crâne. Il avait l’air un peu crâneur. Il a écopé du surnom de Pippin, le faiseur de bêtise du Seigneur des Anneaux, et le chien de l’original Boule de Poils. Quand au second, il dissimulait ses yeux derrière une paire de lunettes noires, et la moitié inférieure de son visage dans le col de son manteau. Aussitôt, je le nommais Néo, comme dans Matrix.


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“Salut, Hinata !”, commença Pippin en entrant, Boule de Poils sur la tête. “Ca va mieux, ta main ?

-Merci, Kiba, je vais mieux…” a sourit Pou… Hinata (et oui, le problème avec les surnoms, c’est qu’une fois que vous avez été présenté, faut pas le répéter, ou on vous prend pour un fou…Et puis pour une fois que j'arrivais à me souvenir rapidement d'un prénom, zut, fallais bien que je m'en serve !)

-Tant mieux.”, a dit Néo en s’avançant. “On va pouvoir reprendre l’entraînement rapidement… Tu pourras sortir quand ?

-Demain, sans doute…”

Tous les trois discutaient sympathiquement, m'ignorant royalement, ce que je leur rendait bien, lorsque soudain, Boule de Poils tourna son visage vers moi, humant l’air.

“Qu’est-ce qu’il y a, Akamaru ?”, a demandé Pippin.


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Le chiot a aboyé, et son maître s’est approché de moi.

“T’as un chien, toi, non ?

-Oui,”, ais-je répondu. “Il a senti son odeur ?

-Ouais, rien n’échappe au flair d’Akamaru !”, se vanta-t-il. “Attends… C’est un corniaud, non ?

-Comment t’as deviné ?”, demandais-je, intriguée. Puis je compris : le premier dessin de la pile que j’avais faite était l’un de ceux de mon toutou unique et préféré, pas difficile de le différencier d’un chien de race.

-A l’odeur.”, répondit Pippin en se touchant l’aile du nez du bout de l’index.

Mais oui, bien sûr... Et moi, je suis Marry Poppins !

"Menteur, t’as vu le dessin.”, rétorquais-je. Non mais pour qui il se prenait, ce petit vantard ? Comme s'il pouvait reconnaître les races de chien à l'odeur, ha !

-Ben cache-le, et je te dis son âge et le mélange racial !”, défia-t-il. Je m’exécutais aussitôt.

-Ouah… Beaucoup ! Il a des traces de Labrador, de Retreiver, de Bichon, mais à prédominance Grand Griffon… Et il doit avoir dans les cinq ans, maintenant…”

Au fur et à mesure qu’il avançait, j’étais blasée : comment pouvait-il en savoir autant ? Le petit chiot sauta sur le lit, et huma longuement mes mains.

“Ah, t’as une chatte aussi !”, sourit Pippin. “C’est une pure race, elle a pas loin de trois ans, mais je peux pas t’en dire plus, je suis pas maître-chat.”


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Je contemplais en souriant le petit chiot qui continuait à me humer la paume. Il a fini par s’approcher, et je me suis mise à le flatter.

Boule de Poils a jappé de plaisir, puis s’est allongé sur le dos.

“T’es trop craquant, toi !”, ais-je sourit en le voyant poser ses petites pattes sur mon poignet alors que je lui gratouillait le ventre. “Ah, je suis désolée, je me suis pas présentée…”, ais-je repris, un peu gênée.

-Pas grave…”, commença Pippin, alors que Boule de Poils retrouvait sa place sur sa tête. “Je suis Kiba Inuzuka.”

Heing ? Kiba, ça suffira…

“Aburame Shino.”, commença Néo, et je désespérais de retenir un prénom comme Aburame lorsque Kiba-Pippin l’appela par son véritable prénom : pouvait pas placer le prénom avant le nom, comme toute personne sensée ?

“Et toi ?”, termina-t-il.

-Aïssa Pandore Cannelle Mauresque…”, ais-je dit, en me réjouissant à l’avance de leurs têtes. Ca ne rata pas, ils étaient bluffés. Enfin… Kiba-Pippin était bluffé, c’était difficile de se faire une idée pour Shino-Néo.

“Tout ça ? Où est le prénom ? Où s’arrête le nom de famille ?”

J’éclatais de rire.

“J’ai trois prénoms : Aïssa, c’est celui que j’utilise le plus souvent… Pandore et Cannelle, les gens m’appellent très peu comme ça… Et Mauresque, c’est mon nom de famille.

-Ben c’est plus clair comme ça.”, se rassura le maître-chien. “Tiens… Tu dessines ?”, demanda-t-il en désignant les feuilles que j’avais reposé sur la table.

-Ouais, tu n’as qu’à regarder mon chien, tu va te faire ta propre idée…”


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Il tomba des nues devant le réalisme des dessins. Auto-satisfaction, auto-mise en valeur… Faut bien faire sa propre pub ! Dites tout de suite que j'ai les chevilles qui gonflent.

“Uwah ! C’est trop bien fait, on croirait qu’il va se mettre à aboyer ! Au fait, le mien s’appelle Akamaru, mais le tien, c’est quoi ?

-Patapouf…”, pouffais-je de rire.

-Pata…pouf ?”, s’étonna Kiba. “On fait plus original, comme nom !

-Ouais…”, dis-je d’un air mélancolique devant les premiers pas de mon toutou, “Mais pour un chien qui s’emmêle les pinceaux et qui confond sa queue avec l’une de ses pattes, c’est pas mal, non ?

-Il est si doué que ça ?”, ricana Kiba.

-Oui… Il est maladroit comme c’est pas permis, rate les marches dans l’escalier, confond sa gamelle avec celle de ma chatte, nage comme une pierre, mais c’est mon chien !”, ris-je au souvenir de bons moments passés avec lui.

-Et ta chatte ?”, demanda Hinata. “Tu l’as dessinée aussi ?”

Acquiesçant, je lui montrais les dessins de Minou, et les trois camarades sourirent devant son élégance.

“Ouais, c’est bien ce que je pensais !”, sourit Kiba. “Une pure race, t’as du bol, c’est une belle bête…

-Merci…”, souris-je en ramassant les feuilles de papier.

-Joli coup de crayon.”, complimenta Shino-Néo en discernant les visages familiaux. “Je peux te proposer un défi dans ton domaine ?

-Bien sûr.”


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Une sorte de petite abeille se posa sur son doigt, et il me la tendit.

“Dix secondes, puis elle s’envolera. Tu me la redessines ?”

Il avait à peine terminé sa phrase qu’elle était repartie, mais moi, j’avais déjà attrapé mon crayon et esquissé sa tête. Quelques minutes plus tard, je lui offrais le dessin.

“Alors c’est à ça qu’elles ressemblent ?”, s’étonna Kiba.

-Ouais, c’est ça…”, répondit Shino. “Bravo, t’es douée.”

J’affichais un visage de jeune fille modeste invétérée, mais sensible au compliment, alors qu’à l’intérieur, je faisais la danse de la joie : jamais encore quelqu’un n’avait vu mes dessins, et j’étais fière qu’ils plaisent et soient beaux. Ils restèrent un peu, et je sympathisais avec eux, mais lorsque l’après-midi avança, ils durent rentrer, nous laissant seules, Hinata et moi. Je constatais avec plaisir que je marchais bien, et attendait, un peu anxieuse, certes, la visite de Tsunade.


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Cette dernière tarda un peu, mais nous, pauvres filles, nous la comprîmes : être une femme, c’est pas facile, surtout quand on sort : ¾ d’heure de maquillage. Enfin, la porte s’ouvrit devant elle, et son visage apparut dans la salle.

“Aïssa ? Allez, viens, je t’emmène chez toi.

-D’accord.”, murmurais-je en ramassant ma bandoulière et esquissant un au revoir à Hinata. Je quittais la chambre, puis l’hôpital, suivant Wonderbra dans des rues animées.


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“Ici, c’est Ichiraku.”, dit-elle en me désignant un stand. “Il vend des Ramens, pour les premiers jours, c’est prévu qu’il t’offre le repas. Après, comme tu travailleras, tu pourras te payer ton déjeuner. Là, l’armurier. Faudra faire de nombreuses visites, pour t’occuper de tes stocks d’armements… Là, l’habilleur : on y va demain, il te faudra une autre tenue que ce truc…

-Ca s’appelle un jean…”, rétorquais-je boudeusement : qu’est-ce qu’il avait, mon jean ? En dehors du fait qu’il avait pas trop apprécié la fuite sur les fesses, il était bien, mon jean !

-Bon, si tu veux…”, grogna-t-elle en poussant la porte d’un immeuble. “Voici le bâtiment réservé aux Chuunins, je t’y ais trouvé un appart’…”

“Bâtiment réservé aux…C'est quoi encore ?Hinata, au secours !”, criais-je intérieurement.

Nous montâmes les escaliers (quelques étages… quatre, si mes souvenirs étaient bons… Ca rassurait pas. Et si, lorsque je serais seule, j'ouvrais un appartement qui n'était pas le mien ? J'osais pas imaginer.), avant de s’arrêter devant un long couloir, où des dizaines de portes s’ouvraient de part et d’autre du mur. Chouette, on aurait dit un hôtel. Quatre hommes se tenaient au milieu, discutant.


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“Bonsoir, Tsunade-sama.”, dirent-ils d’une même voix alors que Wonderbra s’approchait. Cric-crac, petits automates, remontez la clef pour qu’ils puissent parler ! C'est pas vrai, de vrais marionnettes, comme les jouets à la mode pour enseigner la politesse aux enfants... Mais si, ceux que, quand on appuie sur un bouton, ils disent "Bonjour !", "Merci", "Au revoir !". Ou alors les poupées qu'on renverse et qui disent "Maman !" quand on les redresse. Bref. Vous me comprenez.

-Bonsoir !”, répondit Tsunade en s’arrêtant. “Vous voulez bien me dégager l’accès à cette porte ?

-Désolés…”, sourit pauvrement celui qui s’était appuyé dessus, laissant Wonderbra s’approcher et glisser la clef dans la serrure.

-Voici ton appartement, Aïssa.”, commença Tsunade en ouvrant la porte et me laissant entrer. “Considère-toi ici comme chez toi. Je l’ai fait meubler simplement, si tu veux rajouter quelques trucs…”, sourit-elle.


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Je fis rapidement le tour de ma nouvelle demeure : c’était petit, mais super sympa, genre appart’ d’étudiant : une chambre, un mini-salon-salle-à-manger-pièce-à-vivre avec une kitchenette, salle de bains, tout !

“Merci beaucoup, Tsunade.”, souris-je en déposant les croquis sur la table : demain, j’irais acheter du matériel à dessin : ici, j’aurais pas à me cacher !

-De rien. Allez, viens, ou ton instructeur va s’impatienter.”

Je la suivis docilement dans le couloir… Où nous retombâmes sur les quatre chatteurs professionnels… Et on dit que c’est les filles, les pipelettes ? A-ha !


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L’un d’eux, voyant que Wonderbra s’approchait, se détourna du groupe.

“Ca y est, vous lui avez trouvé où dormir, Tsunade-sama ?

-C’est fait…”, sourit Tsunade en croisant les bras.

Je détaillais rapidement le nouveau venu à la conversation : il paraissait pas vieux, portait une tunique bleue foncée avec une sorte de gilet sans manches vert. Il avait l’air sympa. Une cicatrice parcourait horizontalement une bonne partie de son visage, aussi prit-il, alors que je dissimulais un sourire, le pseudonyme de Pirouette…

“Je te présente Iruka Umino.”, annonça Wonderbra en se tournant vers moi. “Il enseigne à l’Académie, et sera ton instructeur pour les bases.

-Enchantée.”, répondis-je poliment.

-Et voici Aïssa… Je sais plus la suite.”, sourit Tsuande, un peu gênée.

-Aïssa Pandore Cannelle Mauresque.”, terminais-je en me délectant des visages en face de moi : quoi, ils ne savaient pas qu’on pouvait avoir plusieurs prénoms ?

-Ah-hun…”, reprit Pirouette en essayant de se donner une contenance. “Et, en rapide, ça donne quoi ?

-Aïssa.”

Au moins un qui réfléchissait correctement…

“Bon, l’enseignement débutera demain après-midi.”, sourit Tsunade en me remettant les clefs, s’éloignant dans le couloir. “Demain matin, je te retrouve à neuf heures devant l’habilleur.

-D’accord, Tsunade.”, répondis-je en agitant la main alors qu’elle disparaissait dans l’escalier.


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Pirouette reprit la discussion.

“Bon, demain après-midi, je te retrouve au terrain d’entraînement vers quatorze heures, d’accord ? Tsunade-sama m’a dit que tu ne connaissais rien au châkra, mais je voudrais savoir si tu es sportive…”

J’énumérais la liste des sports que j’avais pratiqué, et il en resta baba :

“Ouais, une sportive, c’est déjà ça…”, sourit-il en se reprenant, alors que ses camarades de discussion s’approchaient.

Oulah… Mes réflexes de maghrébine racisée (et qui, de plus, était une jeune fille…) reprirent le dessus : je me préparais soit à la fuite, soit la bagarre…

Vu leur allure (qui n’avait rien de mal, mais je me voyais mal à une pôv tite gamine de 17 ans contre quatre hommes dans toute la force de leur jeunesse…), plutôt la fuite, d’ailleurs.

“Je te présente des amis, on habite le même couloir que toi.”, sourit Iruka-Pirouette… “Voici Kotetsu Hagane (oh, le beau complémentaire… Cacahuète !)… Izumo Kamitsuki (… trouver un surnom fut un peu plus difficile pour lui. Pour finir, je choisis Pirate…), et, pour terminer, Iwashi Tatami (Hmmm… Compliqué, lui aussi… Euh, comment il s’appelait, déjà, le traître, dans Matrix ? Cypher, il avait la même barbichette.).”

“Ra…vie…”, tentais-je en serrant la main des trois présentés.


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Quelque chose m’oppressait la poitrine, je ne savais pas quoi. L’étrange impression de manquer d’air.

Ma respiration s’était subtilement modifiée : j’expirais beaucoup plus longuement, et un sifflement rauque s’échappait de ma bouche.

“Ca va pas ?”, s’inquiéta Cacahuète.

-C’est rien…”, souris-je en posant la main sur ma gorge, pestant intérieurement. Ma voix… était si rauque ! J’avais mal rien que d’avoir prononcé ces deux mots ! J’explosais dans une toux sèche et violente : merde, j’arrivais pas à reprendre ma respiration !

Ah, tiens, détails qui me revenaient…

Un, je faisais des crises d’asthme…

Deux... Je n’avais pas de Ventoline. Rien prévu.

Aïssa Pandore Cannelle, t'es lourde ! Au moins quinze tonnes !


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Voyant que je manquais d’air, Iruka m’attrapa le bras, et m’assis sur le sol, puis posa une main-loupiotte sur ma poitrine. Pendant quelques affreusement longues secondes, je restais à tenter de respirer, commençant à manquer d’oxygène… Lorsque soudain, progressivement, ma vue qui s’était brouillée me revint, l’air aussi, et je croisais les regards un peu inquiets de mes quatre voisins.

“On te fait cet effet-là ?”, rit Izumo-Pirate.

-Je fais… de l’asthme…”, sifflais-je, la voix encore faiblarde. “J’avais oublié… Crétine !”

Et, à leur grande stupeur, je m’auto-baffais.

“Une maso…”, sourit Kotetsu-Cacahuète.

-Pfff…”, répondis-je ironiquement. “Maintenant que je suis toute seule… Lorsque je fais une connerie, si mes parents ne peuvent plus me gifler, qui le fera ?

-Bah, t’assumes…”, rétorqua Iwashi-Cypher en haussant les épaules. “C’était pas une si grosse bêtise…

-Si.”, avouais-je. “Je n’ai aucun médicament… Si je refais une crise, je suis mal.

-Tu n’auras qu’à demander à Tsunade-sama demain.”, me suggéra Iruka-Pirouette en m’aidant à me relever.

-Ah, au fait…”, interrompit le Pirate. “C’est vrai que tu es une Etrangère ?”


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A ce mot, je me crispais : et voilà, les ennuis, racisme… commençaient. Je décidais de ne pas répondre, et, affichant un visage fermé, je me libérais de l’aide d’Iruka et claquait la porte de mon appartement. Une fois là…

J’eus beaucoup de mal à ne pas pleurer. Pourquoi, où que j’aille, mes origines me rangeaient-elles dans la catégorie des étrangers ? Pourquoi était-on des gens à part ? Qu’est-ce qu’on avait de si différent, merde ?

Je me mordais la lèvre pour ne pas pleurer, mais c’était beaucoup. Verrouillant ma porte, je m’affalais sur un lit simple, attrapait mon oreiller et y enfouit mon visage couvert de larmes : mais qu’est-ce que j’avais fait au monde pour être marginalisée ?

Malgré l’absence du corps chaud de Patapouf à mes pieds, et de la boule de poils douce de Minou sur mon ventre, je finis par sombrer dans un sommeil que je jugeais bien peu réparateur.


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“Ouah…”, reprit Iwashi, interloqué. “Je crois que t’as posé la question qu’il ne fallait pas, Izumo.

-Comment j’aurais pu savoir ?”, demanda le nommé en haussant les épaules, désolé. “C’est pas un crime, d’être Etranger…

-Ouais, ben elle a pas apprécié, bravo.”, félicita Kotetsu d’un petit applaudissement, alors qu’Iruka soupirait en haussant les épaules.

“Je lui demanderais des justifications demain… Elle est un peu bizarre.”

Les quatre amis discutèrent encore un peu, puis s’égaillèrent dans différentes chambres





Et ouais ! Avant : rencontre avec les Rookies, rencontre avec les Chuunins (et, étant donné que j'ai ENORMEMENT d'affection pour les examinateurs du Chuunin exam, c'est avec eux qu'elle va rester souvent ^^ j'ai pas dit tout le temps, hein...) ! Même si elle a vu Hinata, Kiba et Shino, mais c’est pas grave…

Je suis contente que le truc des surnoms vous plaise, c’est assez sympa de chercher ! (pour Iruka et Kotetsu, ça allait encore… (si vous vous posez des questions, souvenez vous de vos séances de baby-sitting ou bien des chansonnettes de Maman… De toute façon, j’expliquerais ça quand j’envisagerais les mission XD) Par contre, pour Izumo et Iwashi… Aille, la corvée ! Il a fallu que je me retape Matrix, ce qui n’a pas été pour me déplaire, mais j’ai pas écrit… Et ça, ça me déplait…)

Comment ça, on s’en fout ?

Pitit mot pour m’encourager ?




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