Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La survie des deux jinchurikis

Les douze genins de Konoha sont âgés d'une vingtaine d'années. L'histoire se passe après les aventures de Shippuden. Naruto devra rentrer à Konoha, après des années d'absence, pour sauver son village de la menace Akatsuki, ceux-ci bien décidés à capturer les deux derniers réceptacles restants : Kyûbi ainsi que Shukaku. Des couples à prévoir et des rebondissements.
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Shitema (Féminin), le 22/07/2012
Un nouveau chapitre posté, profitez-en ^^



Chapitre 32: Des temps sombres.



Gaara no Sabaku était un Kazekage tout ce qu’il y a de plus sérieux et travailleur. Ne rechignant jamais à la tâche, il gérait toutes les affaires de la cité de sable d’une main de maitre dans un gant de velours. Quiconque le cherchait, le trouvait presque toujours assis à son bureau, l’air concentré et affairé.
C’est ainsi qu’en ce jour particulièrement ensoleillé à Suna, le Kazekage était occupé à signer divers papiers dans son grand bureau de chef du village.
Ses grands yeux verts posés sur les lignes qu’il se devait de parcourir, l’air impénétrable comme toujours. Quelques coups à la porte ne firent même pas relever le visage du réceptacle.


-« Entrez ».


Une jeune femme fit son apparition, l’air grave et ennuyée. Gaara releva la tête à l’instant où il découvrit l’identité de la personne le dérangeant dans ses occupations administratives. L’air grave de cette femme l’inquiéta un peu.


-« Qu’y a-t-il Matsuri ? Quelque chose est arrivé ? »


Il se releva de son fauteuil, et s’approcha de sa compagne, soucieux de savoir si elle allait bien. Celle-ci agita la tête, le rassurant quant à son état.


-« Une lettre est arrivée. Et aucun sceau connu n’y est inscrit. »


Les sourcils du Kazekage se froncèrent, comme pressentant quelque chose de mauvais. C’était extrêmement rare pour un pays ninja de recevoir des messages non-signés et ne portant aucun sceau. Cela ne présageait rien de bon. La plupart du temps cela signifiait déclaration de guerre, menaces anonymes, blagues d’un goût fâcheux… Mais celle-ci était différente.

La brune lui tendit le rouleau, qu’il s’empressa d’ouvrir, une étrange impression au cœur. Il la parcourut des yeux, et un air de déjà-vu s’imposa à son esprit. Il avait déjà reçu un rouleau dans le même genre, il y a peu de temps. Rouleau qui l’avait averti des desseins de l’Akatsuki, et qui avait ensuite mené à un voyage semé d’embuches à Konoha. Lui, accompagné par Kankurô et Temari, s’étaient tous trois fait attaquer par trois membres de l’Akatsuki. La même écriture y était apposée. Alors, un autre message n’annonçait pas de bonnes nouvelles…
Matsuri le fixait, une lueur d’inquiétude dans le regard, attendant qu’il daigne lui dire ce qu’il se passait. Elle n’aimait pas voir une telle expression sur le visage de Gaara, cela n’annonçait que des ennuis en perspective.


-« Gaara ? »


Celui-ci sortit de ses pensées à l’entente de la voix de sa fiancée. Elle semblait effrayée. Il se décida à tout de même tout lui dire, il n’était pas du genre à lui faire ce genre de cachoteries. De toute manière, elle finirait bien par le savoir, autant que ce soit de sa bouche plutôt que de celle de quelqu’un d’autre.


-« L’Akatsuki… Ils préparent une offensive majeure... »


Les yeux de la brune s’ouvrirent sous le choc. Alors une guerre allait éclater ?


-« Comment peux-tu en être sûr ? Ces informations sont fiables ? On ne sait même pas de qui elles proviennent ! »


Elle semblait vouloir se convaincre que tout cela n’allait pas forcement arriver, qu’un conflit n’éclaterait pas dans les nations ninjas. Mais au vu du regard que lui portait son fiancé, elle dut admettre que cela paraissait inévitable. La paix ne pouvait-elle venir sans un affrontement direct ? Devaient-ils toujours se battre pour vivre en sécurité ? Elle en avait assez de tous ces massacres, ces morts, et de toutes ces épreuves… Une vie calme et heureuse était-elle donc à proscrire pour la compagne du Kazekage… ?
Gaara s’approcha d’elle alors qu’elle avait baissé la tête, et entoura ses frêles épaules de ses bras, la posant contre lui.


-« Ne t’inquiètes pas, tout va bien. Je te promets que tout ira bien, tu peux me faire confiance pour cela, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour apporter la paix et la prospérité à ce monde. »


Elle se sentit tranquillisée en entendant de telles paroles de la bouche de son fiancé, surtout avec la voix rassurante qu’il arborait sans le savoir. Elle se sentait apaisée. Mais soudain, une question lui revint en mémoire.


-« Mais attends. A qui comptent-ils s’attaquer ? »


Le regard de Gaara se voila. Heureusement qu’elle ne pouvait le voir…
Matsuri avait besoin d’être rassurée, il n’aimait pas lui annoncer de telles nouvelles, mais il n’avait pas le choix, elle devait savoir. C’était nécessaire.


-« Leur cible est... »


Matsuri se dégagea des bras de son Kazekage de fiancé, la peur soudainement au ventre. Il hésitait, elle sentait que quelque chose clochait, quelque chose de grave. Elle plongea ses orbes marron dans ceux verts de Gaara, et n’aima pas la lueur qu’elle pouvait y voir.

De l’inquiétude.

Il murmura les quelques derniers mots en prenant une grande inspiration, comme pour se donner du courage.


« Suna. »





*** Quelque part, au pays du Riz ***




Les coups de midi devaient avoir sonné depuis peu. Deux ninjas se tenaient près d’un feu de camp, occupés à se restaurer. Soudain, une chose revint à l’esprit d’une des deux personnes.


« Oh, tiens j’y pense ! Tu as envoyé le message à Gaara ? »


L’autre silhouette ferma les yeux d’exaspération, se demandant probablement si elle ne le prenait pas pour un imbécile…


-« Bien sur que je l’ai envoyé… »


-« Ah… Tant mieux. »


La seconde personne se demanda pourquoi elle avait accepté de faire équipe avec une personne comme ça… Mais la réponse s’imposa assez vite à son esprit : peut-être parce qu’elle était elle, tout simplement.





*** Quelque part, dans un campement à la frontière du pays du Riz et du Feu ***




Une silhouette bougea faiblement, puis les brumes du sommeil se dissipèrent peu à peu. Elle sentit qu’elle reposait sur quelque chose de dur, mais de chaud. Elle se sentit également comme enserrée par deux bras. Le cœur battant soudain un peu plus vite, elle eut peur d’ouvrir les yeux. Elle essaya de se souvenir de ce qu’il avait pu se passer pour qu’elle se retrouve dans une telle situation, mais le sommeil ne lui rendait que partiellement ses souvenirs de la veille.

Elle décida de faire confiance à son ouïe pour tenter de déterminer dans quel endroit elle se trouvait. Il n’y avait pas de bruit, ou bien seulement le hululement de quelques oiseaux. Elle sentit comme les rayons du soleil posés sur elle, mais dans une douce caresse. Elle ne devait donc pas y être exposée directement. Elle sentit quelque chose comme un tapis de sol sous ses jambes.

Et c’est en remuant faiblement celles-ci qu’elle s’aperçut qu’elle était dans une position très embarrassante…

Elle comprit qu’elle se trouvait dans les bras de quelqu’un. Et pas n’importe qui : dans les bras d’un homme, selon la morphologie !

Son visage s’empourpra instantanément d’une légère teinte cramoisie.

Se décidant à ne pas faire un seul mouvement, elle essaya de rassembler ses souvenirs. Comment s’était-elle retrouvée ainsi ?! Elle commençait à légèrement paniquer, mais il fallait qu’elle se reprenne, elle avait vu des situations bien pires ! Enfin, c’est ce qu’elle pensait…

Se décidant à prendre le taureau par les cornes, elle entrouvrit les paupières. Elle n’allait tout de même pas rester plantée là, dans les bras de cet homme, sans savoir qui il était ! Et le sommeil qui lui embrouillait l’esprit ne l’aidait nullement…

A peine avait-elle entrouvrit les paupières, que la lumière du jour lui agressa la vue. Plissant les yeux, elle attendit quelques secondes afin de s’habituer à la luminosité. Une fois cela fait, elle ouvrit complètement les yeux. Bon, que voyait-elle… Elle aperçut les esquisses d’un torse bronzé et musclé, elle songea avec une certaine honte qu’elle devait être allongée dessus. Qu’elle pouvait avoir honte… Se retrouver dans une telle situation sans savoir comment cela est arrivé…

Puis, alors que les dernières prémices de sommeil s’estompaient, en voyant le semblant de toit d’une tente au dessus de sa tête, tous ses souvenirs revinrent précipitamment.
Mais oui... Comment avait-elle pu seulement oublier tout cela ? Maintenant, elle avait vraiment honte, mais honte d’avoir tout oublier…

La personne sur laquelle elle était endormie remua légèrement, ce qui alerta la jeune femme. Elle ne savait pas comment agir face à lui maintenant qu’elle se rappelait de tout. Toutes ces images de la nuit passée… Elle eut des frissons rien qu’à y repenser. Elle n’avait jamais imaginé que sa première fois avec un homme se passerait ainsi, mais elle n’était pas déçue, oh ça non. Elle était même satisfaite, plutôt deux fois qu’une ! Elle avait vraiment sous-estimé cet homme, on ne l’y prendrait plus, ça elle en était certaine...

Une rougeur prit place sur ses joues, tandis qu’elle se rappelait de certains moments passés. Elle était gênée, la manière dont elle s’était comportée, elle s’était vraiment laisser aller, elle ne se pensait pas ainsi… Et comment le prendrait-il, lui ? Serait-il déçu de s’apercevoir que celle qu’il pensait timide, fragile, pure, pouvait se comporter d’une telle manière ? Elle n’osait l’imaginer. Il serait probablement déçu, ses illusions d’une jeune fille modèle fondraient comme neige au soleil… Et après ? Il ne voudrait surement plus la voir, peiné de se rendre compte qu’elle pouvait être aussi libérée…
Un sentiment prit place dans son cœur, lui enserrant la poitrine tel un étau de fer.

La peur.

Et s’il la rejetait ? Et si tout cela n’était pas vrai, si elle s’était tout imaginé ? S’il se rendait compte qu’en réalité il ne l’aimait pas vraiment ? Après tout, pourquoi aimerait-il une fille comme moi, se disait-elle. Une fille sans talents, une fille souvent inutile et impuissante. Une fille tout ce qu’il y a de plus banale…

Pourquoi un homme tel que lui, si fort et si impressionnant, tomberait-il amoureux d’une fille si effacée ?
L’embarras qu’elle avait ressenti commençait à se transformer en peine. Elle commençait à douter.


-« Bonjour, toi. »


L’homme tenta de l’embrasser délicatement, mais elle ne répondit pas à son baiser, comme absente. Son sourire doux s’estompa, remplacé par de la surprise. Il s’inquiéta de la voir ainsi. Regrettait-elle ce qui s’était passé ? Aurait-elle préférer que leur relation se fasse tout en douceur, plutôt qu’ainsi ? Parce qu’après tout, lui non plus n’avait pas prévu ce qu’il s’était passé. Il s’était laissé emporter par ses sentiments, et par le regard si tendre de la jeune femme… Lui, ne voulait que lui avouer ses sentiments, et pas forcement aller aussi loin.

Mais après tout, il ne regrettait absolument rien. Elle était la seule qu’il voulait, la seule qu’il désirait, alors cela ne le gênait en aucune manière. Mais si elle se sentait mal à cause de son attitude un peu trop rustre, alors il se sentait lamentable d’avoir agit ainsi.


-« Tout va bien ? »


Au son de sa voix, elle sortit de ses pensées et releva le visage vers celui de l’homme. Au moment où elle croisa son regard peiné, elle ne put s’empêcher de rougir et de baisser la tête. Qu’il était beau, même au réveil… Ses cheveux blonds ébouriffés, et cette lueur dans ses yeux azurs… Elle craquait complètement.

Elle ramena la couverture à son corps dénudé, la tenant d’une main près de sa poitrine, et se releva afin de s’asseoir près de lui. Il en fit de même, voulant savoir ce qu’il se passait. Nu au possible, seulement caché partiellement par le restant de la couverture, il leva une de ses mains afin de lui écarter une mèche devant ses yeux nacrés. Elle frémit au passage, ne pouvant s’y empêcher en sachant cet homme si proche d’elle, mais n’en montrant rien.


-« J’ai besoin de savoir une chose… As-tu des remords sur ce qu’il s’est passé ? », lui murmura t-il d’une voix peinée.


Ne pouvant prononcer un mot, la gorge trop nouée, elle se contenta de remuer la tête en signe de négation.
D’un certain côté, cela le rassura. Elle ne regrettait pas, c’était déjà un bon point. Mais ce qu’il se demandait maintenant, c’était le pourquoi de son éloignement soudain.


-« Alors… Ais-je fais quelque chose de mal, qui t’ai déplu ? »


Il essayait de deviner, mais ce n’était vraiment pas une partie aisée. Le cœur des femmes est après tout tellement compliqué à décrypter pour la gent masculine…
Elle secoua une nouvelle fois la tête de gauche à droite.


-« Mais alors, qui a-t-il ? Parle-moi, Hinata ! »


Il avait peur, mais elle n’interpréta pas ses paroles de la bonne façon. Il la détestait, voila ce qu’elle commençait à croire. Il la détestait d’être telle qu’elle était vraiment : chétive et faible. Même face à lui, elle était incapable de s’exprimer clairement.


-« Je… Je… »


Le corps de la jeune femme fut soudainement secouer de pleurs silencieux. Des larmes tombèrent au sol. Elle tentait de le cacher, mais elle ne pouvait dissimuler les tremblements de tout son corps. Il sentit son cœur se briser en entendant ses sanglots. Il n’aimait pas la voir ainsi, la savoir malheureuse était la pire torture pour son esprit.
Il n’eut besoin que de se pencher pour la serrer dans ses bras.


-« S’il te plait, dis-moi tout ce que tu veux : que tu ne m’aimes pas, que tu regrettes ce qu’il s’est passé… Mais surtout, ne pleure pas. »


A ses dernières paroles, il resserra sa prise sur le corps de l’héritière Hyûga, comme pour calmer ses pleurs. Cette réaction surprit la brune.


-« Quoi que tu ressentes, sache seulement que moi je t’aime, et que ça ne changera jamais. La dernière chose que je souhaite est de te faire du mal, et encore moins de te faire souffrir, alors je t’en prie ne pleure plus. C’est la pire douleur que l’on puisse m’infliger… »


Un instant après, il la relâcha et la fixa intensément. Il avait un air si sérieux et si désespéré que l’héritière ne put qu’être convaincue de la véracité de ses dires. Elle ne put retenir quelques larmes, mais des larmes de joie cette fois-ci. Elle prit le visage de l’Uzumaki entre l’étau de ses frêles mains, et gouta à ses lèvres sans retenue, avec empressement.
Il fut d’abord surpris de ce geste, mais laissa vite tous remords de côté pour se laisser aller à ce baiser passionné et au bonheur intense qui prenait peu à peu sa place dans son cœur.

Il était heureux. Plus qu’il ne l’avait jamais été.


-« Naruto, je t’aime plus que tout… », lui dit-elle, la voix brisée, ne pouvant continuer.


Il se surprit à sourire un peu béatement malgré qu’elle pleure toujours. Il essuya les dernières traces de larmes, et lui fit un sourire amoureux, sourire qu’il ne sur-jouait nullement. Elle finit par lui renvoyer le même sourire, bien que son visage reste quelque peu crispé.

Elle se réfugia ensuite dans les bras du blond, voulant à nouveau ressentir les battements du cœur de Naruto contre sa peau. Elle voulait retrouver cette chaleur, l’étau de ses bras puissants, et y disparaitre. Elle voulait y rester cachée pour toujours…

Enfin… Jusqu’à ce qu’un blond aux tendances un peu calquées sur celles de son légendaire maitre, ne se débrouille pour faire tomber au sol la couverture cachant à ses yeux le corps magnifique de sa partenaire…

Celui-ci se mit à rire, tandis qu’il regardait la femme qu’il aimait se débattre pour replacer la couverture contre elle, encore intimidée de se montrer ainsi à la vue des yeux de Naruto. Elle était plutôt pudique comme fille…


-« Allez, on se réveille les tourtereaux ! C’est pas que je m’ennuie, mais on doit rentrer à Konoha, nouvel ordre reçu de maitre Tsunade ! »


Un instant de silence se fit dans la tente.


-« Oh mince, Kiba… Je l’avais complètement oublié ! », chuchota la Hyûga, gênée d’avoir omis son coéquipier de toujours.


Naruto cessa de rire et tendit ses vêtements à Hinata, alors qu’il s’habillait avec les siens.


-« Allez, pas le choix, la mission nous attend. Même si j’aurais nettement préféré rester seul avec toi plutôt qu’avec ce clébard, mais tant pis. », lui chuchota t-il avec un sourire taquin.


Hinata ne put s’empêcher de rougir de plaisir tandis qu’elle lui volait un léger baiser avant de s’habiller à son tour, se gardant bien de se retourner dos à Naruto avant d’enfiler ses vêtements.

Quelques instants plus tard, ils sortirent tous deux de la tente, sous le sourire et le regard asticoteur de Kiba. Hinata ne put s’empêcher de rougir une nouvelle fois en se rendant compte qu’il avait probablement tout entendu de leurs activités nocturnes. Naruto, lui, le regardait avec un air indifférent, comme s’il n’en avait rien à faire. Et c’était la vérité !

Quelques heures après, une fois leurs affaires prêtes, le trio partit dans la direction opposée du pays du Son, passant les frontières du pays de Feu.


Direction : Konoha.





*** Au même moment, bureau du Hokage, village caché de la feuille ***




Tsunade avait réuni dans son bureau tout un arsenal de ninjas, dans un temps record.

Parmi eux, tous les anciens genins de la promotion de Naruto attendaient l’arrivée de leur chef. L’équipe neuf était présente, l’équipe dix au complet, ainsi que Shino et Sai. Les autres se trouvaient être en mission. La plupart des jônins étaient également là, ainsi que plusieurs membres des forces spéciales.

Tous se demandaient le pourquoi d’une telle réunion, avec tant de ninjas de haut niveau. La situation devait être grave pour que le maitre Hokage ne réunisse autant de ses bons éléments...

Soudain, Tsunade fit irruption dans la pièce, une Shizune tendue sur ses talons. La blonde semblait assez préoccupée, et cela ne fit qu’accroitre le sentiment que quelque chose n’allait pas. Ils firent le silence sans qu’elle n’eut besoin de le dire, et s’installa tranquillement derrière son imposant bureau. Les mains sous son menton, elle laissa une minute de silence emplir la salle. Ce qu’elle allait leur annoncer n’allait guère leur plaire, et provoquerait de grands dégâts dans plusieurs nations shinobis.

L’heure n’était guère à la plaisanterie.


-« Si je vous ais tous fait venir, c’est parce que nous venons tout juste de recevoir un message de la part du maitre Kazekage de Suna. Il dit avoir reçu le même genre de message que celui nous faisant part du retour en force prochain de l’Akatsuki. Bien sur, nous prenons ce nouveau message très au sérieux. »


-« Et que contient-il exactement, ce nouveau message ? », osa demander Shikaku, qui prenait lui aussi très au sérieux ce nouveau rouleau.


Tsunade posa ses yeux sur celui qui avait eu le courage de s’exprimer, et lui répondit d’une voix très sérieuse.


-« Il dit… que la prochaine cible de l’Akatsuki est le village caché de Suna. »


Tous les gens présents se figèrent sous la nouvelle, puis l’appréhension de la suite des événements s’empara des troupes. Seul Shikamaru s’exprima, sa voix surplombant toutes les autres, analysant les intentions de l’organisation.


-« Ils veulent le démon Shukaku, n’est-ce pas ? »


Tsunade le regarda, et acquiesça à sa remarque.


-« C’est ce que nous pensons. »


Tous les visages devinrent graves, songeant aux affrontements qui allaient probablement suivre. Seul Shino, le visage toujours dissimulé derrière son haut col, osa poser la question que tous se posaient.


-« Que faisons-nous, maitre Hokage ? »


La Godaime ferma les yeux un instant. Le silence devenait lourd et insupportable pour tous. Ils attendaient une réponse de la part de leur chef, et ils savaient quel était leur devoir en tant que ninjas.


-« Nous ne pouvons laisser tomber nos alliés du sable en ces temps de guerres… Il nous faudra nous battre à leurs côtés. », débita t-elle d’une voix forte et convaincue.


Tous les ninjas présents furent d’accord avec ces paroles lourdes de sens. Ils ne pouvaient rester sagement à Konoha tandis que Suna était attaqué par les hordes de l’Akatsuki, c’était totalement contraire à l’éthique du village de Konoha.


-« Et… savons-nous quand ils comptent lancer l’offensive ? »


-« A vrai dire, non. Nous ne pouvons qu’attendre pour le moment. Suna a été mis en état d’alerte maximal, et les frontières sont désormais étroitement surveillées. Si des troupes ennemies approchent, ils le sauront assez vite. Je veux que vous vous teniez prêts à partir à n’importe quel instant, c’est bien compris ? »


Tous les ninjas se mirent au garde à vous, et débitèrent d’une seule et unique voix.


-« Oui, Maitre Hokage ! »


Peu après, elle les renvoya à leurs activités habituelles. Ils sortirent de son bureau, la laissant avec pour seule compagnie Shizune et Tonton.


-« Tsunade… Tu penses que tout se passera bien, hein ? »


La blonde mit quelques secondes à répondre, la voix devenue blanche, le regard perdu sur le village s’étendant sous sa fenêtre.


-« Je l’espère, Shizune. Je l’espère vraiment... »










Satisfaits de la tournure des événements ? Je l'espère en tout cas, parce que la fiction prend cette direction de toute façon ! xD
Merci à tous ceux qui continuent de me suivre malgré les temps de publication lamentables. Je m'en excuse d'ailleurs --'

Sur ce, j'espère vous retrouver au prochain chapitre !
Allez, en exclu, je vous donne le titre du 33ème chapitre : En route vers Suna.

Voila, je vous laisse patienter avec ça :)

*Shitema*




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