Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La survie des deux jinchurikis

Les douze genins de Konoha sont âgés d'une vingtaine d'années. L'histoire se passe après les aventures de Shippuden. Naruto devra rentrer à Konoha, après des années d'absence, pour sauver son village de la menace Akatsuki, ceux-ci bien décidés à capturer les deux derniers réceptacles restants : Kyûbi ainsi que Shukaku. Des couples à prévoir et des rebondissements.
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Shitema (Féminin), le 25/03/2012
Et voici ce 30ème chapitre ! Déjà 30, c'est passé vraiment vite, j'ai pas l'impression d'en avoir écrit autant ^^'

Mais bon, je vous laisse le découvrir. Pas trop d'action, mais un petit mélange de différents point de vue :)

Bonne Lecture à vous !




Chapitre 30: Emotions diverses



L’équipe composée de Kiba, Naruto ainsi que d’Hinata était en route vers la frontière du pays du Son. Ils avançaient à une allure plus que raisonnable, et Kiba estimait qu’ils devraient être arrivés à destination dès la fin de journée, ce qui leur était favorable.

Kiba avançait en tête de file, suivit par l’Uzumaki, puis vint enfin Hinata, qui se servait du Byakugan afin de surveiller leurs arrières.

Ils étaient tous les trois pleinement concentrés sur leur mission, sachant quelle importance Sakura avait pour eux, leurs amis, ainsi que pour le village. Elle était une carte importante pour Konoha, et se passer d’elle serait mauvais pour leur lutte prochaine contre l’Akatsuki. Tous trois avaient parfaitement conscience de cela : il fallait à tous prix ramener Sakura à Konoha. Restait à savoir si les informations s’avéraient justifiées, et si la jeune femme aperçut près de la frontière était bien Sakura. Une grosse part de doute subsistait, il ne fallait pas prendre cette affaire trop à cœur avant d’avoir la confirmation de l’identité de la femme.

Au fond de lui, Naruto espérait que ce soit vraiment la fleur de cerisier. Il avait beau faire semblant, sa coéquipière de toujours lui manquait… Surtout qu’il ne l’avait pas revu depuis cinq longues années. Ça faisait long pour quelqu’un qui avait pris l’habitude de faire équipe avec elle. A eux deux, ils formaient vraiment un duo formidablement efficace dans le temps. Et il voulait reformer ce duo, retrouver sa meilleure-amie disparue…

Kiba, lui, n’osait pas trop se faire d’espoir. Malgré cela, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il serait responsable du malheur d’Ino s’il s’avérait que ce n’était pas Sakura. Il avait juré à la Yamanaka de tout faire pour lui ramener sa meilleure-amie, et il comptait bien tenir parole. Il n’était pas le genre d’homme à lancer des paroles en l’air, il respectait toujours ses promesses, quoi qu’elles fussent. Il ne comptait pas commencer aujourd’hui à laisser tomber, et surtout à laisser tomber la femme qu’il aimait. C’était inacceptable pour lui. Il tiendrait parole et lui ramènerait Sakura, ça il le jurait devant Kami-sama. Il ramènerait Sakura Haruno de gré ou de force à Konoha.

Pour Hinata, c’était une autre paire de manches. Bien entendu, elle souhaitait que ce soit réellement Sakura, et qu’elle rentre en leur compagnie au village. Mais malgré l’amitié qu’elle ressentait pour la rose, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine jalousie. Et oui, depuis le retour à Konoha de Naruto, la Hyûga avait la très nette impression de s’être rapprochée de lui, par on-ne-sait-quel-miracle. Mais en tout cas, tous deux étaient plus proches que jamais auparavant, elle l’avait agréablement remarqué. Alors, elle craignait qu’avec le retour de la rose, ses chances auprès de Naruto ne diminuent rapidement, qu’elle soit mise hors-course. Elle se trouvait pathétique et immonde de ressentir une jalousie pareille envers une vieille amie, mais elle ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle. Ça lui rongeait le cœur de ne même que songer qu’elle puisse disparaisse totalement des pensées du blond, qu’il ne la regarde plus. Elle se trouvait égoïste. Ça ne lui ressemblait pas d’agir ainsi.

Elle secoua violemment la tête, tentant de remettre de l’ordre dans ses idées embrumées. Après tout, même si Sakura revenait à Konoha, hypothétiquement, peut-être que sa relation avec l’Uzumaki ne changerait pas ? Elle le connaissait assez bien pour dire qu’il n’était pas le genre d’homme à tourner impunément le dos à ses amis. Alors, elle se dit qu’elle devait avoir confiance en lui, qu’il ne l’abandonnerait pas même si la rose reprenait sa place dans sa vie. La brune redoutait juste que ses craintes ne soient fondées et qu’il n’existe peut-être plus qu’une simple amitié entre l’Uzumaki et l’Haruno…


-« On s’arrête ici pour la nuit », Annonça la voix forte de Kiba, en tête de convoi, descendant vers le sol.


Elle s’aperçut alors que la nuit commençait doucement à tomber, et que ses pensées l’avaient tellement obnubilées qu’elle avait perdu pied avec la réalité. Elle était affligeante… Un ennemi aurait très bien pu en profiter pour l’attaquer sans qu’elle ne puisse réagir. Ce n’était pas digne d’elle, et de la réputation qu’elle avait su acquérir au fil des années. Il fallait vraiment qu’elle se reprenne en main. Ce qu’elle décida de faire, déterminée à prouver au blond qu’elle n’était plus la petite fille craintive et faible… Qu’elle avait changé, tout comme lui, durant ces cinq années.





*** Au même moment, à Konoha, Bureau de l’Hokage ***




Tsunade était négligemment assise sur son fauteuil de chef du village, un verre de saké dans la main, les joues rosies par l’alcool. En face d’elle, assis dans un fauteuil lui aussi, se trouvait un homme assez âgé, profitant également de la saveur exceptionnelle du saké de la Godaime Hokage. Ils étaient tous deux étourdis par l’alcool de leur boisson favorite, mais semblaient maitre de leurs mouvements. Tout d’un coup, la femme eut soudain un regard triste, ce qui alerta immédiatement son compagnon de beuverie, toujours soucieux de son bien-être.


-« Tsunade, à quoi tu penses ? »


-« Hein ? »


L’homme aux cheveux blancs soupira, exaspéré par l’attitude de sa camarade d’arme.


-« Je te demandais pourquoi tu avais eu soudainement cet air si triste… »


La blonde soupira longuement, étrangement fatiguée et lassée. Son regard brun se posa ensuite sur le paysage s’étendant derrière sa grande fenêtre, pivotant son fauteuil, tournant ainsi le dos à son ami d’enfance. Elle pouvait ainsi y voir le village, lentement recouvert par l’obscurité du soleil couchant.


-« C’est juste que… Je pensais à la possibilité que ce soit vraiment Sakura, la femme aperçut à la frontière… »


Le regard de l’homme se fit soudain plus compatissant, plus attentif. Malgré qu’il la charrie sans arrêt, Tsunade avait une grande importance pour lui, même s’il se débrouillait toujours pour prendre la tangente lorsque Naruto se faisait trop insistant là-dessus.


-« Tsunade, à l’heure actuelle tu ne peux rien faire, cesse de te torturer, il nous faut attendre le rapport de l’équipe envoyée. Et puis, fais un peu confiance à Naruto, tu le connais ! Si c’est vraiment Sakura, il fera tout pour la ramener », lui répondit l’homme.


La blonde soupira une nouvelle fois, se rendant compte de la véracité des dires de l’homme. C’était agaçant quand il avait raison…


-« Oui, je dois bien avouer que pour une fois tu as raison Jiraya… »


Le dénommé sourit largement, d’un air pervers, et la fixa avidement. Il rapprochait dangereusement ses doigts curieux vers Tsunade.


-« Alors, pour t’avoir remonté le moral, j’ai bien le droit à une petite récompense, non ? »


-« Tu m’approches ou me touches, je t’encastre dans le mur, compris ? », s’écria t-elle, l’air menaçante.


L’ermite recula instinctivement, connaissant parfaitement la douleur qu’il aurait éprouvé de mettre l’Hokage en colère. Ce n’était jamais très beau à voir…


-« Un jour tu succomberas à mon charme irrésistible, tu verras ! Aucune femme n’y résiste ! »


Puis il se mit à rire allégrement, sûr de son potentiel masculin. La blonde ne put s’empêcher de sourire discrètement. Heureusement pour elle, elle avait veillé à être hors de vue de Jiraya, si bien qu’il ne put voir le sourire qu’elle eut.


*Si seulement tu savais… *


Elle sourit encore plus largement, et se resservit un verre de saké, savourant son arôme exquis en compagnie de son compagnon de toujours.




***



-« Neji, Lee… Je crois que ça suffit pour aujourd’hui… Heum… Je suis vidée… », haleta Tenten, les mains sur les genoux, à l’adresse de ses compagnons.


Neji se redressa donc, abandonnant sa position de combat, Lee l’imitant prestement.


-« Oui, tu as raison Tenten, le soleil se couche nous devrions rentrer maintenant », acquiesça le Hyûga.


Il se rapprocha de sa compagne, lui demandant si ça allait. Celle-ci se redressa vivement, ne voulant pas qu’il pense qu’elle était une faible femme pas capable de supporter un entrainement avec son équipe.


-« Bien sur que ça va, je suis en pleine forme tu vois ! », lui dit-elle, se redressant et lui adressant un sourire plein de vitalité, les poings levés.


Le brun fit une légère moue sceptique.


-« Je vois bien que tu es épuisée, tu n’es pas obligée de faire la forte devant moi tu le sais », lui dit-il en passant un bras autour de la taille de la maitresse d’arme afin de la soutenir.


Celle-ci rit nerveusement, mais accepta avec joie son aide. Et puis, voir Neji s’inquiéter pour elle lui faisait plus que plaisir, elle se sentait importante à ses yeux. Elle ne put s’empêcher de sourire doucement et de fixer ses yeux de nacres qu’elle aimait tant.


-« Vous savez qu’il y a des hôtels pour faire ça ! », lança Lee, les fixant.


Les deux concernés rirent de la réprimande de leur ami à la coupe au bol, sous le regard mi-sérieux mi-plaisantant de celui-ci. Après tout, ils avaient vingt ans, étaient amoureux, alors Lee ne voulait même pas imaginer ce qu’ils faisaient une fois seuls tous les deux… Il chassa rapidement d’un revers de main toute image déplacée qui prenait place dans son esprit lorsqu’ils songeaient à ces deux coéquipiers seuls. Un frisson de dégout le parcourut, et il préféra penser à autre chose.


-« Bon, vous venez ou vous comptez camper ici ! », leur cria t-il, impatient.


Un rire clair s’échappa de la bouche de Tenten, tandis qu’elle et Neji avançaient pour rejoindre leur ami.


-« Et bien, on dirait que Monsieur Rock Lee est de mauvais poil », ria t-elle, s’amusant de voir son ami bouder.


-« Pff ridicule ! », lui répondit-il d’un ton détaché.


Ils se dirigèrent donc vers le village, délaissant leur terrain d’entrainement habituel. Chacun se dirigea ensuite chez lui, enfin tout le monde non. Lee remarqua que Neji ne prenait guère le chemin de la demeure Hyûga, mais qu’il prenait plutôt celui de l’appartement de Tenten…


-« Rah non, encore ces images ! », ragea t-il en agrippant sa tête pour tenter d’éliminer toute pensée inconvenante pour sa santé mentale.


Se retournant rapidement pour s’éloigner le plus vite possible des deux autres, il rentra dans son propre appartement, pestant contre ses deux coéquipiers…





***



Le campement de fortune pour nos trois shinobis en mission était installé. Ils avaient fait un feu, et s’était tous les trois installés autour avec leurs sacs de couchage. Hinata s’était allongée, son tour de garde ne commençait que dans deux heures, elle en profitait pour se reposer.

Naruto et Kiba étaient quant à eux installés face à face, le feu de camp les séparant. Ils étaient tous deux silencieux, perdus dans leurs pensées et dans le calme paisible de cette forêt située près de la frontière. Dès demain ils seraient arrivés au village d’où le signalement de la femme aux cheveux roses avait été donné à Tsunade. Ils pourraient donc commencé leur investigation.

Naruto réfléchissait, puis tout d’un coup une question lui brula les lèvres. Il releva la tête, se tournant vers Kiba. Celui-ci, sentant le regard de son ami, tourna son regard vers lui.


-« Je peux te poser une question, Kiba ? J’avoue que ça me turlupine », Dit-il en souriant.


L’Inuzuka lui fit un signe de tête, lui signifiant qu’il pouvait poser sa fameuse question.


-« Et bien, c’est peut-être indiscret mais… Je me demandais… comment tu as réussi à conquérir Ino ? »


La question du blond laissa le brun surpris, ne s’attendant pas à ce genre de question. Kiba se mit à légèrement rire, gêné, en se grattant la nuque.


-« A vrai dire, ça n’a pas été très… romantique disons, si tu veux tout savoir. »


Naruto lui lança un regard qui voulait dire « vas-y, les détails », et s’était penché vers le brun, écoutant attentivement, soudainement très intéressé par cette histoire. Il était curieux de savoir comment un garçon comme Kiba avait pu conquérir la belle Ino. Le blond se disait que peut-être cela lui inspirerait certaines idées…


-« Et bien…, ria le maitre-chien, Je n’ai pas fait une déclaration dans les règles de l’art. A ce moment-là, il y a à peu près un an, je me suis décidé à aller tout lui avouer, un matin. Ne me demande pas pourquoi, mais en me réveillant ce matin-là, ça m’a paru évident. Je ne pouvais plus attendre, j’en avais assez de ne la voir que de loin, de ne pas pouvoir tout lui dire. Alors je me suis dirigé vers la boutique de sa famille, je savais qu’elle y travaillait ce jour-là. J’étais impatient, mais super nerveux tu t’en doute. Mais quand je suis arrivé à la porte, une surprise de taille m’y attendait… », soupira t-il, tout sourire ayant disparu de son visage.


Naruto fronça un instant les yeux, désirant écouter la suite de l’histoire.


-« En fait… Je l’ai surprise dans les bras d’un autre mec… »


Le blond n’en croyait pas ses oreilles, il n’aurait jamais pensé que l’histoire d’amour entre son ami et la blonde ait pu commencer ainsi… Il s’était imaginé que Kiba lui avait déclaré son amour, et qu’elle lui avait sauté dans les bras, comme dans les films. Mais il semblait que la réalité ait été toute autre.

Il ne voulut pas pousser son ami pour avoir la suite, il se doutait bien qu’à l’époque ça n’avait pas dû être facile à gérer pour Kiba. Il respectait son silence, attendant qu’il puisse de lui-même continuer. Ce qu’il fit au bout de quelques secondes.


-« Tu te doutes bien que je suis parti, la voir avec un autre homme m’avait rendu fou. Je ne pouvais pas continuer à les voir tous les deux. Alors, je me suis réfugié dans les missions. Personne ne comprenait mon attitude, enfin sauf Hinata. Elle avait fini par comprendre en voyant Ino et son nouveau petit-ami. Elle m’a soutenu, alors que tous pensaient que j’allais bien. Elle avait bien compris, elle, mes véritables sentiments pour Ino. »


Le blond ne put empêcher un doux sourire de prendre possession de ses lèvres, alors qu’il tournait la tête vers la silhouette dos à lui d’une Hinata endormie. Il songea qu’elle était vraiment perspicace, enfin pour tout le monde sauf en ce qui le concernait. Elle avait réussi à percevoir les sentiments de Kiba, mais ne voyait absolument pas les siens… C’est assez paradoxal tout de même, se dit-il.

Kiba perçut bien le sourire de Naruto, mais ne fit aucune remarque.


-« Après cela, j’ai tout gardé pour moi, je n’ai finalement rien dit à Ino. Mais la jalousie prenait peu à peu possession de moi, au fil du temps. Je voyais ce mec, et je devinais sans mal ses mauvaises intentions envers Ino. Mais elle, bien sur, elle ne voyait rien. Il se montrait comme étant l’homme parfait, mais moi je voyais clair dans son jeu. Et plus le temps passait, plus j’avais envie de lui coller mon poing dans la figure. Et puis finalement, un jour, j’ai fini par faire une connerie… »


Le blond scruta le visage de son ami attentivement, désireux de connaitre la suite des événements. Leur histoire serait digne d’un roman, ou même d’une adaptation au cinéma.


-« Je me souviens que ce jour-là, je rentrais de mission. Je marchais tranquillement jusque chez moi, quand j’ai clairement entendu la voix de cet imbécile. J’ai suivi son odeur grâce à mon flair, et je l’ai finalement trouvé, il trainait avec des amis à lui dans une ruelle. Et je l’entendais dire que c’était dans la poche, que bientôt il se la ferait, qu’elle était assez stupide pour être dingue de lui. Qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait d’elle, et j’en passe et des meilleurs. Moi, je n’ai pas pu me retenir plus longtemps. Je suis sorti de ma cachette, j’étais complètement fou de rage. Je me suis jeté sur lui en lui hurlant dessus, et je l’ai frappé. Je ne te raconte pas le carnage, soupira t-il réjoui. Je lui passais l’envie de parler d’elle comme ça, quand j’ai senti une main essayer de m’arrêter. Je me suis retourné agressivement, prêt à frapper celui qui me cherchait des noises, mais c’était Ino. »


L’Uzumaki était passionné par le récit de son ami, il n’en perdait pas une miette. C’était quand même une histoire incroyable et pas courante.


-« Et en la voyant, toute ma colère a disparu. J’ai laissé tomber l’autre, et je me suis tourné vers elle. Elle me regardait et je sentais qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait. Je l’ai alors prise par le poignet, sans rien lui dire, et je l’ai éloigné de lui et de ses copains. Je ne me souviens pas très bien, mais je crois qu’elle n’a rien dit, elle a dû sentir qu’il ne valait mieux pas me parler vu l’état dans lequel j’étais. Je l’ai emmené jusque dans un parc, et on s’est assis sur un banc. Pendant un long moment aucun de nous deux n’a parlé. Puis finalement, c’est elle qui a pris la parole. Elle m’a dit qu’elle avait tout entendu. »


-« Et ensuite ? », demanda doucement le blond conscient de ce qu’avait dû vivre Kiba.


-« Ensuite, elle s’est mise à pleurer, répétant qu’elle avait agi comme une idiote. Je n’ai pas supporté de la voir comme ça, alors je l’ai prise dans mes bras et je l’ai rassuré. Après tout, c’était lui l’idiot, pas elle !, ragea t-il. Et puis, au bout d’un moment, elle s’est tournée vers moi et elle m’a dit les mots que je n’oublierais jamais… »


Le regard du maitre-chien se perdit dans le vide, semblant se remémorer ce souvenir.


-« Lesquels ? »


-« Elle m’a dit, les yeux pleins de larmes : Kiba, si j’ai fait ça, c’était pour te rendre jaloux. »


L’Inuzuka eut un petit rire à l’évocation de ce souvenir, suivi d’un sourire pour Naruto.


-« Sur le coup, si je me souviens bien, je me suis mis à rire. Elle, bien sur, elle n’a pas du tout compris ce qu’il m’arrivait. Elle a finit par se vexer, elle s’est levée, m’a criée un truc au visage et a commencer à partir. Moi, je me suis levé et je lui ai attrapé le bras pour la retenir. Je ne riais plus, et je lui ai enfin avoué que je l’aimais. Elle était surprise, mais elle m’a avoué qu’elle aussi m’aimait. Et voila comment on a fini par enfin se retrouver réunis… C’était vraiment toute une histoire ! », ria le maitre-chien.


-« Oui. C’est pas banal. », sourit le blond.


Les deux hommes finirent par laisser leurs regards se perdre dans les flammes dansantes devant eux. Naruto ressentit soudain l’envie de tourner son regard vers la silhouette endormie d’Hinata, tout en se demandant s’il arriverait un jour à lui faire sa déclaration. L’Inuzuka le vit faire, et sourit en coin. Il voyait très clair dans le jeu de Naruto.


Ce qu’aucun des deux ne savaient, c’est qu’une troisième personne avait écouté le récit du maitre-chien.

Hinata avait toujours été très réceptive aux bruits extérieurs lorsqu’elle dormait…





***



Le lendemain, les trois ninjas étaient debout, près à commencer à chercher la mystérieuse femme aux cheveux roses. Ils arrivèrent au village où elle avait été aperçut deux jours plus tôt, et se mirent à chercher. Ils glanèrent des informations ici et là, aux commerçants, aux dignitaires… Quelqu’un finit par leur apprendre qu’une femme correspondant à leur signalement habitait dans une petite maison reculée. L’impatience et l’espoir reprirent leur place dans le cœur de nos trois shinobis, et ils se dirigèrent vers la maison indiquée par leur informateur.

Une petite maison toute simple. Un panneau accrochée au porche indiquait « vétérinaire ». Ils crurent rêver. Ils se sentaient si proches du but ! Une femme, les cheveux roses, vétérinaire, tout concordait avec les caractéristiques de Sakura !

Naruto, impatient, toqua à la porte un peu brusquement, ses deux amis sur les talons. Ils patientèrent quelques secondes, avant qu’on ne leur crie de l’intérieur de la maison que c’était ouvert.

Tous les trois entrèrent donc précautionneusement, cherchant des yeux la femme habitant la demeure.


-« Je suis ici ! » Cria une voix au bout du long couloir face à eux.


Hinata, Naruto et Kiba s’avancèrent donc. Ils approchaient d’une unique porte entrouverte, d’où le soleil brillait à travers la pièce. Ils entendaient de légers bruits, comme des grognements. Naruto passa en premier, et pénétra dans la pièce.

Il se retrouva dans une sorte d’animalerie, des objets pour animaux étaient disposés partout dans la pièce. Ce n’était pas marqué « vétérinaire » pour rien, sur le porche. Une porte ouverte joignait cette salle, d’où on pouvait y distinguer une longue table d’opération, et une silhouette apparut soudain dans l’encadrement, tenant un chaton dans ses bras.

Les trois ninjas restèrent bouche bée devant la personne qui venait d’entrer.

Ce fut Kiba qui brisa le silence, d’une voix où perçait clairement l’incrédulité.


-« Ah ben si je m’attendais à ça… »












Je voudrais remercier en ce 30ème chapitre tout ceux qui me lisent. Ceux qui commentent, qui mettent cette fic en favoris, et même juste en suivi. C'est déjà beaucoup, alors merci beaucoup à vous :)
C'est vraiment motivant de voir qu'il y a tant de gens qui s’intéressent à cette fic qui n'a jamais eu la prétention d'atteindre l'excellence. Je n'aurais jamais imaginé rassembler tant de monde, c'est vraiment un choc pour moi de voir le nombre de lu.

Aidez-moi à faire encore vivre cette fic !




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