Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La survie des deux jinchurikis

Les douze genins de Konoha sont âgés d'une vingtaine d'années. L'histoire se passe après les aventures de Shippuden. Naruto devra rentrer à Konoha, après des années d'absence, pour sauver son village de la menace Akatsuki, ceux-ci bien décidés à capturer les deux derniers réceptacles restants : Kyûbi ainsi que Shukaku. Des couples à prévoir et des rebondissements.
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Shitema (Féminin), le 31/08/2010
Bonjour à vous, Wonniens =)

Tout d'abord, pardon pour cette longue attente, j'avoue que je suis impardonnable puisque ce chapitre est déjà écrit depuis un bail --' Mais enfin, j'ai envie de dire que le plus important c'est que vous l'ayez, non ? L'espoir fait vivre xD

Enfin... Je ne vous embête pas plus longtemps, et Bonne Lecture !




Chapitre 25: Quand les nuages deviennent nécessaires...



En apercevant les trois de Suna se rapprochant rapidement du village, Shikamaru souffla un grand coup pour se donner du courage, et descendit de son perchoir pour attendre leurs invités à la grande porte.

Le soleil se couchait sur le village. Ils arrivaient juste à temps, ces trois-là.

Le regard fixé sur eux, l’héritier Nara les examina quelque peu. Il commença tout naturellement par le Kazekage, marchant en tête du convoi. Celui-ci avait gagné en carrure ainsi qu’en maturité, d’après ce qu’il pouvait voir. Il semblait plus imposant qu’autrefois.


*Déjà qu’avant il n’était pas rassurant… Mais alors maintenant c’est pire… *


Ce n’est pas qu’il n’appréciait pas le Kazekage, loin de là. C’est seulement qu’il ne lui paraissait pas commode. Alors, s’il venait à apprendre ce que Shikamaru avait fait à sa grande sœur, il ne donnait pas cher de sa peau de fainéant…

Un frisson le parcourut. Il détourna le regard pour le fixer sur l’autre frère : Kankurô.

En le regardant, un petit sourire moqueur prit place sur ses lèvres. Alors comme ça, le brun s’était décidé à laisser tomber ces marques ridicules qu’il s’évertuait à porter ? Ces espèces de peinture qu’il se barbouillait sur le visage ? Il était temps qu’il arrête avec ça tout de même… Le Nara remarqua également qu’il avait délaissé sa combinaison noire pour porter quelque chose d’assez semblable mais qui ne lui couvrait plus le visage, et qui était plus « agréable » à regarder. Il était nettement mieux ainsi.

Non pas que le Nara appréciait la vue d’un bel homme, il aimait trop les femmes pour passer de l’autre coté. Même si elles étaient plus que chiantes d’ailleurs…
Mais ça changeait vraiment Kankurô de porter un vêtement qui ne le couvrait pas comme l’ancien. Il devait avoir du succès avec les filles maintenant…

Il fut surpris un instant lorsqu’il remarqua que Kankurô transportait le corps de ce qui semblait être une femme, sur son épaule. De toute façon, ce n’était pas de son ressort, il n’avait pas à s’en occuper.

Sans réfléchir, il détourna son regard du brun pour le tourner vers la seule femme.

Temari.

Il en fut tout de suite bouleversé jusqu’au plus profond de lui-même. Même s’il affirmait ne vouloir la revoir sous aucun prétexte, il ne pouvait mentir…

Qu’est-ce qu’elle lui avait manqué la femme galère…

Il se surprit à insister sur les courbes de son corps, même s’il les connaissaient par cœur. Tout d’elle lui avait manqué, et maintenant qu’elle était finalement là, il savait qu’il ne pouvait être près d’elle. Sinon, il ne pourrait s’en empêcher, et finirait par faire une grosse bêtise. Il s’était juré de jouer l’indifférence face à elle, mais il s’en rendait compte maintenant : il ne pouvait tout simplement pas.

La savoir si proche, mais sans pouvoir l’atteindre, cela allait être dur pour lui. Oui, même très dur.
Il se sentait capable de braver le rejet de la blonde, rien que pour avoir le privilège de seulement la voir poser son regard sur lui. Échanger quelques mots avec elle, même si cela devait se trouver être de la désobligeance.
Il ne se sentait pas coupable, non. Il savait qu’il ne regretterait jamais ce qu’ils avaient bien pu faire cette nuit-là.

Au moins une chose dont il était sûr qu’il ne le regretterait jamais… Même si du côté de la blonde, il ne savait pas du tout ce qu’elle en pensait. Cela lui faisait un peu mal au cœur, mais cette question il ne pouvait s’empêcher de se la poser :

Regrettait-elle ?

Il se débrouillerait pour avoir la réponse à cette question, même s’il devait pour cela affronter le courroux de la blonde. Il s’en voudrait s’il n’essayait pas. Alors il préférait de loin être fixé, même si cela devait signifier s’attirer la colère de Temari. Il savait qu’en colère elle était redoutable, effrayante. Mais cela ne l’intimida nullement. Il la connaissait mieux que quiconque désormais, il avait partagé des moments privilégiés avec elle…
Shikamaru se reprit en main. Il songea que son attitude devait paraitre bizarre, lui fixant la blonde. Alors il détourna les yeux et s’adossa au mur d’enceinte, dans son habituelle posture nonchalante. Il voulait lui montrer qu’elle ne lui faisait aucun effet, qu’il ne lui était aucunement soumis.

Cependant, Temari, le fixant, prit cette attitude comme une simple marque de mépris, d’indifférence. Elle se dit alors qu’elle avait peut-être vu juste à son sujet, qu’il n’avait rien à faire d’elle, qu’elle ne lui était nullement importante…

La princesse des sables se décida alors à lui montrer à ce fainéant de Nara. Elle non plus elle n’était aucunement à sa merci ! Elle n’allait pas le laisser la ridiculiser ainsi ! S’il le prenait de cette façon, alors tout ce qu’ils avaient vécus ne représenterait plus rien pour elle non plus. Elle ne se laisserait plus guider par les sentiments qui la poussaient inexorablement vers le manipulateur d’ombre.

L’attitude du brun la blessa plus qu’elle ne voulut l’admettre. Elle pensait qu’elle avait un minimum d’importance pour lui, qu’ils étaient amis malgré tout. Mais non, il lui prouvait le contraire. Il se fichait d’elle, de ce qu’ils avaient vécus dans cette forêt, de tout ça…

Ravalant ses larmes, elle se redressa et afficha un masque d’indifférence totale. Elle ne se laisserait pas mener en bateau par un homme, elle se l’était jurée depuis toute petite. Les hommes n’étaient pour elle que des êtres dénués de tous sentiments, de toutes morales, à l’image de son père. Alors elle ne laisserait pas ce brun jouer ainsi avec elle. Même si cela devait signifier étouffer ses sentiments pour lui, elle finirait surement par se faire une raison.

Oui, surement…



***


Une fois arrivés au village, où Shikamaru les accueillis comme il se doit, il les mena directement à la Godaime.

Celle-ci les reçut chaleureusement, contente de les revoir tous les trois malgré les circonstances. Il se décida qu’ils logeraient dans le petit hôtel dans lequel Temari avait l’habitude de venir lorsqu’elle effectuait sa tache d’ambassadrice dans ce village. Celle-ci ayant explicitement demandée à ne pas loger chez un de leurs amis… Shikamaru avait bien perçu l’animosité à son égard, cachée derrière cette requête. Il était déjà arrivé qu’elle loge chez lui, temporairement.

Il fut ensuite question de s’occuper du cas de leur toute nouvelle prisonnière, Karin. Les trois du sable leur avaient contés le combat qu’ils avaient dus mener pendant leur traversée entre les deux villages. Tsunade, en accord avec Gaara, avait décidée de la confier au bon soin d’Ibiki Morino à la prison du village. La rousse y fut donc conduite immédiatement. Qui sait quels renseignements elle possédait et qu’Ibiki pourrait récolter…

Après la petite réunion avec l’Hokage, celle-ci autorisa les trois invités à se reposer un peu de leur long voyage. Ils sortirent donc tout les quatre, Shikamaru les guidant jusqu’à leur hôtel. Arrivés là-bas, il s’adressa un instant à la réceptionniste et tendit à chacun d’eux une clé. Chacun sa chambre.


-« Voila, je crois que vous n’avez plus besoin de moi pour l’instant alors, avec votre permission Kazekage, j’aimerais aller vaquer à mes occupations… »


Temari eut une grimace désabusée. « Occupations ? », cela vous simplement signifier en langage Nara : fainéanter.

*Il ne changera jamais celui-là…*


Le Kazekage hocha la tête et lui permit de se retirer. L’héritier Nara n’attendit pas plus longtemps et tourna les talons, en les saluant rapidement. Avant de partir, il lança un discret regard en coin en direction de la blonde.

Bien entendu celle-ci ne le remarqua pas, elle et ses frères ayant également pris la direction de leurs chambres à l’étage. Le brun soupira légèrement, ses yeux reflétant de la tristesse et une pointe de frustration. Elle ne lui avait même pas adressée une parole, un regard, ou bien même une remontrance… Son attitude le démoralisait. Que devait-il bien faire pour qu’elle ne l’ignore plus ainsi ? Que devait-il faire pour que tout redevienne comme avant… ?

Il soupira, blasé de tout cela, et prit la direction de son banc favori. Il avait grand besoin de réfléchir… Et quoi de mieux, dans ce cas, que les nuages et un doux rayon de soleil.

Il ne put remarquer qu’au coin de l’escalier menant aux chambres et à l’étage supérieur, une jeune femme blonde avait également égarée son regard dans sa direction un instant…



***


Au même instant, un jeune homme blond se promenait tranquillement dans le village.

Naruto était un peu perdu dans ses pensées, ne regardant presque pas où il allait. Que devait-il faire pour que la belle Hyûga ne comprenne ses sentiments ?
Il n’était décidément pas le mieux placé en psychologie féminine. Il se demanda alors si une personne de son entourage ne pourrait pas le conseiller. Il songea tout d’abord à Sakura, sa meilleure amie et une femme par-dessus tout. Mais il se dit qu’il aurait du mal à lui demander conseil vu qu’elle n’était plus là. Les visages se succédèrent dans sa tête.

Kiba n’était pas un très bon choix, il ne cesserait de lui faire des allusions par la suite, il en était persuadé connaissant le sens de l’humour douteux du maitre-chien.

Shino… Non, trop froid.

Neji… pareil, quoique moins depuis quelque temps, mais c’était tout de même sa cousine… Il ne voulait pas signer son arrêt de mort.

Lee… Trop vieux-jeu et inexpérimenté, au vu de tous les refus qu’il avait encaissés de la fleur de cerisier autrefois. Ils n’étaient pas assez proches pour lui confier de telles choses.

Kakashi-sensei… Non. Lui et son livre pervers ne lui serait d’aucune utilité, semble t-il. Un cas comme celui-là, de la psychologie est nécessaire, pas de l’expérience.

Une fille peut-être.

Tenten ? Non.

Ino ? Tout le quartier serait probablement vite au courant…

Kurenai ? La différence d’âge était un peu gênante. Et puis, il ne la connaissait pas suffisamment pour lui demander de telles choses concernant sa protégée.


Il soupira longuement. Le voici revenu à la case départ. Un mouvement devant lui, lui fit lever les yeux. Il vit un jeune homme brun sortir d’un hôtel, tout proche. En reconnaissant la personne, il eut un éclair de génie. Mais bien-sûr ! Comment avait-il pu passer à côté de ça !


-« Shikamaru ! Attends ! »


Le Nara se retourna alors, se retrouvant devant un Naruto un peu essoufflé d’avoir couru derrière lui. Il remit ses mains dans ses poches, comme à son habitude. Les villageois autour d’eux vaguaient à leurs occupations sans nullement s’occuper d’eux.


-« Tiens, Naruto. Comment ça va ? » Lui dit-il avec son habituel air blasé.

-« Ça va merci. Dis-moi, tu as un peu de temps là ? J’aimerais bien que tu m’aides… »


Le Nara haussa les épaules avant de lui signifier de le suivre. Ce que fit l’Uzumaki, en silence. Intérieurement il était assez content d’être tombé sur le génie de Konoha. Il était surement assez intelligent pour avoir une solution à son problème. Enfin, il l’espérait.

Naruto ne reconnut pas l’endroit, mais Shikamaru le fit monter en haut d’un bâtiment de la ville où était disposé un banc. Il se rappela être déjà venu ici, étant plus jeune, avec ses amis, lorsqu’ils s’échappaient du cours d’Iruka-sensei à l’académie… Que de bons souvenirs.

Ils s’installèrent tous deux sur le banc, Shikamaru s’allongeant et ramenant ses mains derrière sa tête, comme à chaque fois. Il ferma les yeux, ce qui l’aidait généralement à se détendre et à réfléchir calmement.


-« Vas-y je t’écoute, en quoi puis-je t’aider ? »


L’Uzumaki ne sut pas vraiment comment lui exposer son problème amoureux. Comment expliquer à son ami que l’on est fou amoureux d’une de leur amie ? Ne trouvant pas de solution et sentant que le silence pesant l’incommodait plus qu’autre chose, il se décida à tout lui dire. Après tout, Shikamaru n’était-il pas dans la même situation ?

Tout le monde savait depuis longtemps que quelque chose de louche flottait dans l’air entre la blonde à quatre couettes et le stratège de Konoha. C’était tout simplement évident. Enfin évident pour tout le monde, à part pour les principaux concernés. Toutes ces petites chamailleries, ces sourires complices, ces souvenirs partagés, ces responsabilités communes, tout cela devait avoir énormément favorisé leur rapprochement, et autre chose également…


-« Et bien… Hum… Je ne sais pas trop par quoi commencer… »


-« Si tu veux mon avis, commence par le début. »


Après cette brillante remarque à la Shikamaru, Naruto se décida à réellement jouer franc-jeu, sans tourner plus longtemps autour du pot. Son regard perdu au loin, les mots sortirent naturellement.


-« Très bien. Je suis amoureux d’Hinata. »


Le Nara ouvrit un œil, fixant le profil de son ami assis à coté de lui, surpris par ces propos. Naruto, amoureux d’Hinata ? Cela ne le surprenait qu’un petit peu, il s’y attendait à vrai dire. Il avait bien remarqué le manège de ces deux là pendant la soirée de retour du blond, quelques jours auparavant. Si les mots peuvent mentir, les regards, eux, ne le peuvent pas. Et leurs regards les trahissaient largement.

Shikamaru sourit, satisfait que l’amour de la jeune Hyûga ne soit plus à sens unique. Elle avait attendue un sacré bout de temps malgré tout. Mais finalement, ces années d’attente avaient peut-être portés leurs fruits aujourd’hui.


-« Ah oui ? Tu l’aimes ? »


Le brun remarqua que le blond baissait le regard. Celui-ci ne semblait qu’à moitié présent, perdu dans ses pensées.


-« Oui, je l’aime… »


-« Et je peux me permettre de te demander depuis quand ? »


Et oui, malgré son air ailleurs, le Nara était assez curieux. Il voulait juste savoir si cela remontait déjà à l’époque où Naruto n’était pas encore parti avec l’ermite Jiraya. Savoir si cela remontait à plus de cinq ans, avant son départ.


-« A vrai dire, je ne sais pas trop… Je me suis réellement rendu compte de ce que je ressentais pendant mon absence, depuis le jour où je me suis aperçu que je ne la vois pas comme je vois les autres filles. Elle est différente à mes yeux… »


Différente… Ce mot résonnait dans la tête de Shikamaru.

C’est le terme qui lui venait naturellement à l‘esprit lorsqu’il pensait à Temari. Alors il était probablement le mieux placé pour comprendre ce que Naruto ressentait. Tout d’un coup mystérieusement motivé, le Nara se redressa et s’assit aux cotés du blond. Il prit un air sérieux qui surprenait lorsque l’on connaissait l’habituelle nonchalance du stratège.


-« Alors je suppose que tu veux un conseil, c’est bien cela ? »


Un hochement de tête affirmatif lui répondit.


-« Si tu veux mon avis, tu ferais mieux de lui en parler directement, franchement. La regarder dans les yeux et tout lui dire. Voila ce que tu devrais faire. »


Naruto était perdu une nouvelle dans ses pensées. Devait-il suivre l’avis de Shikamaru et faire ce qu’il lui disait ? Mais si elle ne ressentait pas la même chose, il la perdrait, il le savait… Et ça, il ne le supporterait pas.

L’héritière Hyûga avait toujours été à ses côtés, malgré qu’elle pense le contraire. Sa présence rassurante l’avait plus d’une fois tranquillisé et encouragé. Mais ça, elle ne le savait pas. Risquer seulement de perdre son amitié, était tout de même un fort prix à payer… Peut-être un peu trop fort. Mais pourrait-il garder ses sentiments ainsi dissimulés ? Ça, il en doutait. Un jour où l’autre il finirait par craquer, il en était persuadé.

Brusquement, Shikamaru se leva du banc. Aujourd’hui, quelqu’un en avait plus besoin que lui. Tant pis, ce ne serait que partie remise.


-« A plus tard, vieux. »


Sur un signe de main, il partit de sa démarque lente, les mains dans les poches cherchant son paquet de cigarettes, laissant le blond à ses pensées. Il s’en alluma une, et sourit. Il était impatient de voir la suite des événements entre ces deux là.


Cela promettait d’être intéressant.




Un avis, même minuscule pour une auteur aussi indigne que je suis de vous avoir laisser poiroter depuis tout ce temps ^^'

Enfin, trêve de bavardages.

J'espère que vous l'avez aimé, et que vous aimez toujours la tournure de l'histoire. J'avoue que ce chapitre-ci est plus un chapitre de parlotes, de réflexions, mais je pense que c'est parfois nécessaire. Enfin c'est mon avis u.u

Pour me faire pardonner, je vous poste la suite en même temps, vous l'aurez donc assez vite !
Elle est pas belle la vie ^^

Allez, je vous dit à la prochaine ! Restez au rendez-vous =D

Chapitre 26: Les décisions qui s'imposent.




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