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Fiction: Une dernière pensée... (terminée)

Tsunade repense à tout les gens qu'elle a perdu et aimé.(Je ne suis pas douée pour les résumés) extrait:"Si j'avais su, si j'avais su que ça finirait ainsi, je ne t'aurais jamais laissé partir." (Death fic, O.S)
Spoil | Drame | Mots: 1073 | Comments: 4 | Favs: 2
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Yunachan (Féminin), le 03/05/2009
Mais qu'est-ce que j'ai fais?
Inspiration venue d'une image qui m'a fait pleurer et le texte écrit successivement en Espagnol, Anglais et Histoire...(Mes pauvres profs...)




Chapitre 1: Aujourd'hui, j'ai tout perdu.



Moi, Tsunade, petite fille du premier Hokage, je n’ai plus rien, plus rien…
Quand je repense à vous, les morts, je me dis que vous avez bien de la chance de ne pas voir ce désastre qui est désormais mon quotidien. Quand je repense à MES morts, je me dis que j’ai tout perdu.
Un par un, chacun votre tour, comme dans un manège, sauf que celui qui y entre, n’en ressort jamais.

D’abord, je t’ai perdu, toi, mon petit frère, Nawaki. Avant toi, j’avais déjà perdu toute ma famille, il ne me restait plus que toi, mais mon petit ange, tu es parti aussi…
Mon dieu, comme j’ai eu mal, comme j’ai pleuré, comme j’ai cru ne pouvoir m’en sortir.
Orochimaru m’enfonçait, à chaque fois, un peu plus, ça me brûlait les entrailles.

Et, toi, Dan, mon premier amour, tu m’as sortie de ma torpeur, tu avais, toi, perdu ta petite sœur, on se soutenait. J’ai eu l’impression de revivre, tu m’impressionnais, je t’admirais, je t’aimais car tes rêves et tes espoirs faisaient revivre l’esprit de Nawaki.
Imagine ce que j’ai ressentit quand je t’ai vu mourir à cause de mon incompétence…
Il y avait du sang, beaucoup de sang, trop de sang…Quand tu as renoncé à te battre et que tu as laissé la mort t’entraîner, tout m’a dégouté, l’odeur âcre du sang m’a dégoutée, à cause de ça j’ai abandonné mes rêves, je m’en fichais à l’époque, je me fichais de tout !

C’était le moment pour moi de quitter ce village remplit de souvenirs douloureux ou pas.
Et c’est là qu’à commencé mon voyage avec toi, ma petite Shizune.
Tu avais à peine six ans, tu étais jolie comme un cœur. J’aimais entendre ta petite voix quand tu m’appelais Oneechan. J’aimais voir tes sourires qui me rappelaient ceux de Dan, tu étais sa digne nièce.
Je t’ai tout enseigné, tu étais comme ma fille. Partout où j’allais tu m’accompagnais, on formait une drôle d’équipe :
La brune sérieuse, la blonde inconsciente et le petit cochon en guise de mascotte.
Quand j’y repense, je souris, et je pleurs aussi, mais je souris.
Tu es ensuite devenue mon assistante quand j’ai été nommée Hokage, j’aimais passer mes journées à t’ennuyer, voir ta moue boudeuse m’amusais beaucoup. Pourquoi ? Moi-même je suis encore à me le demander…
Malheureusement, j’ai appris ta mort par Katsuyu, j’ai pleuré pendant une nuit, quand les ANBUs qui me protégeaient ne pouvaient pas voir mes larmes.
Tu étais la dernière personne, en vie, qui me reliait à mon passé.

Et je m’adresse enfin à toi, mon partenaire, mon idiot pervers préféré, je parle évidemment de toi, L’Ermite Jiraya.
Tu me remontais le moral, tu me laissais te frapper, tu me faisais rire avec des pseudo-missions de recherche d’information qui étaient, en faite, un prétexte pour aller puiser de l’inspiration dans des sources chaudes.
Mais il a fallu que je te laisse la tâche, ingrate, te mettant en danger, de partir chercher des informations sur cette stupide Akatsuki et son stupide chef.
Tous les jours, j’attendais de tes nouvelles. Si j’avais su, si j’avais su que ça finirait ainsi, je ne t’aurais jamais laissé partir.
J’ai tellement honte, tellement mal. Je t’ai précipité dans la mort et, je l’avoue, je t’aimais.
Tu étais mes pensées, ma joie, j’aurais voulu te l’avouer, mais j’ai été trop fière, trop stupide, trop idiote. Je m’en veux à moi et ma stupide fierté mal placée !
Quand j’ai appris ta mort, j’ai cru que mon cœur allait lâcher. J’ai dû me cacher pour pleurer, cacher ma peine, j’aurais tant aimé que tu finisses d’annoncer ton stupide pari. Comme d’habitude, j’aurais perdu et au moins, tu serais revenu.
J’aurais fait semblant que d’honorer ton pari m’ennuyais, mais je l’aurais honoré. Je serais à toi. J’en rêvais mais tu n’es plus là.

Aujourd’hui, je n’ai plus rien, plus personne, Nawaki, Dan, Jiraya, Shizune, vous n’êtes plus là, mon poste ne représente plus rien, le village n’est plus qu’un immense et informe tas de ruines.

J’ai cette boule dans la gorge, j’ai mal au cœur, j’ai l’impression de porter toute la misère du monde sur mes épaules.

Je suis assise dans ce qui reste de mon bureau, à ma droite, une feuille de papier sur laquelle je vais écrire ces mots :

« Je suis désolée. Je ne peux plus continuer comme ça, je souffre trop, beaucoup trop, et, comme à mon habitude, face à ma souffrance, je vais fuir.

J’ai utilisé toutes mes échappatoires, je me vois donc dans l’obligation, de choisir cette ultime solution.

Ne m’en voulez pas et faites renaître de ses cendres l’ancien trésor de mon grand-père. Je fais, dorénavant, partie du passé et je n’ai plus rien à faire ici…

Alea jacta est,

Votre futur défunte Hokage Godaime Tsunade Koichi. »

Je suis une lâche, je vous rejoins et je m’en excuse.
A ma gauche, un kunai…

Bientôt, un hurlement retentit dans les ruines et décombres du village de Konoha. Il provient du bureau de l’Hokage. Les gens affluent, dans le bureau, au premier rang, deux rivales, une blonde et une aux cheveux rose, pleurent, ensemble, l’Hokage qui fut, l’Hokage qui n’est plus, l’Hokage qui trône sur son siège, la tête renversée sur son épaule, ses cheveux blonds éparpillés autour, ses yeux noisette fermés, son poignet gauche est ouvert…

De là s’échappe le liquide vital, pourpre, qu’elle craignait tant,
Pour former une flaque, comme la pluie, qu’elle aimait tant.

Plus loin, un jeune homme rêveur, observe les nuages, il se met à pleuvoir et c’est le moment, pour lui d’aller rejoindre ses amis survivants. Il jette un dernier regard au ciel, là il est sur d’avoir aperçut une dernière fois son visage, au côté de son assistante, de son frère, de Jiraya, d’un homme qu’il ne reconnait pas, d’Asuma et de tout les autres âmes du village de Konoha.

Il leur adresse une dernière pensée puis s’en va.

Si un jour vous revenez par là, je suis sûre que vous apercevrez une silhouette de rêveur allongée sous le ciel et, si, vous jetez un coup d’œil à ce même ciel, vous apercevrez, là-haut, entre les nuages, ces silhouettes oubliées et son sourire, à elle, qui fut la dernière du trio légendaire à sombrer, loin de tout pour être plus près de nous.

Une dernière pensée, pour ne jamais les oublier.

Elle est partie les retrouver, et vous m’en voyez désolée…




Et voilà j'ai assassiné Tsuny.
Tsunade: Je suis encore là je te signale.
Jiraya, Shizune et les autres: Nous aussi!!!
Mouais, comme on dit tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir...
Enfin moi je dirais que vous êtes toujours en vie dans nos inconscients et subconscients et je sais pas trop quoi d'autre.
Bon, merci de votre lecture et donnez moi votre avis négatif ou positif (même si je préfère les positifs.)
Yunachan




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