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Fiction: Shirameï

Suivez la passionante hisotire d'une jeune fille de 16 ans en caval. Devant faire l'objet d'un sacrifice; Shirameï s'évade grace à l'aide de ses frères pour enfin être libre...
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temari123 (Masculin), le 02/05/2009
Voici mon premier chapitre de fiction. Je vous laisses vous mettre dans la peau de cette jeune Shirameï.



Chapitre 1: Chapitre 1 :Emancipation



Nous étions à l'aube de la pleine lune. Il neigeait, mes longs cheveux noirs étaient étalés sur le sol humide de la geôle dans laquelle j'étais allongée. Demain, aux premières lueurs de la lune, je serais sacrifiée. En tant que fille du chef, il en relevait de mon devoir de mourir pour mon peuple. Je fixais le ciel étoilé qui me parvenait par le petit carré de grillage au plafond. Demain, à cette heure là, je serais en route vers ma mort. Dans mes yeux noisettes se reflétait la lune, presque pleine.
J'ai fermé mes paupières et me suis relevée dans un soupir. Mes mouvements étaient limités par de lourdes chaînes rouillées et couverte du sang de mes prédécesseurs. Je n'étais certes pas à plaindre. Pour une fille de 16 ans, j'avais été comblée. Mon père étant le chef de notre clan, j'avais toujours eu les biens matériels que je souhaitais. J'avais tout ce que je voulais, voir parfois plus. Côté famille, ma mère était morte en meetant mon petit frère au monde je n'avais alors que 2 printemps. Mon père faisait preuve d'assez d'affection pour eux deux. Il s'occupait très bien de mes frères et moi. Mes frères, deux jeunes hommes vaillant et fort.
Mayura, était le plus âgé, il avait 21 ans, la peau légèrement matte, les cheveux en bataille noirs comme la nuit, les yeux marrons. Il avait le potentiel pour prendre le commandement après le décès de père. Il y avait aussi Riomé, mon frère cadet, lui, était très bagarreur. Je me surpris à sourire en pensant à eux trois. Comment allaient-ils se débrouiller sans moi?

Un bruit me fit sortir de mes divagations, puis plus rien. Je me suis étirée. Il me restais maintenant moins de vingt quatre heures à vivre. Je me suis laissé glisser le long du mur froid de pierres face au barreaux d'où avait surgit le bruit. Je fixais l'obscurité qui entourait ma prison quand le bruit raisonna à nouveau seulement, cette fois-ci, il fut suivit de bruits de pas. Je cherchais du regard la personne qui venait d'entrer, en vain. Pourtant sans l'apercevoir, j'entendis une petite voix familière m'appeler: "Shirameï !" Je fixais toujours l'obscurité quand enfin une ombre m'apparut, un petit garçon d'une quatorzaine d'année. D'abord, je ne perçus que de cours cheveux et un tain matte puis, il s'est approché et j'ai alors distinguée les yeux verts qu'il avait hérité de maman.

"- Riomé ? Qu'est ce que tu fais ici ?"

Il me souriait de toutes ses dents et me dit, amusé:

"- Comment ça va ?
- Je vais bien merci Rio. Tu ne devrais pas être là tu le sais ?
- Oui mais je voulais te voir avant que tu n'aille au volcan demain ..."

Il baissa la tête les larmes aux yeux.

"- Ne pleure pas petit frère..."

Ma voix était calme et posée, je ne laissais passer aucune émotion. Il me regarda à nouveau avec son air malicieux qui lui allait si bien tout en fouillant dans sa poche.

"- Mayu et moi on a décidés de t'aider!"

Mayu était une personne très apprécié des jeunes filles et des jeunes garçons du clan mais de tous, mon jeune frère Rio était celui qui le vénérait le plus.
Il sortit alors une clé argentée de sa poche. J’ai alors commencée à comprendre leur plan.

"- Tu ne peux pas faire ça petit frère.
- Mayu est d’accord !
- Ce n'est pas une raison!
- Pourquoi ?"

L'enthousiasme de base avait disparut de son visage pour laisser place à la déception.

"- Rio... Je dois y aller. Si je refusais, je déshonorerais toute notre famille et le clan entier. Comprend moi s'il te plaît.
- Pourquoi ne pas envoyer quelqu'un d'autre à ta place ?
- C'est moi qui doit y aller, je suis la fille du chef ..."

Il a fondu en larmes et est parti en courant laissant la clé derrière lui.
Je ne comprenais pas comment Mayu, qui était pourtant un homme sensé, avait pu être d'accord. D'autres pas retentir, plus fort et plus nombreux. Je me suis jetée sur la clé de l'autre côté et l'est cachée dans mon décolleté.

"- Avance!"

Une voix violente et grave venait de crier sur un autre homme. Deux ombres en encadrant une troisième se dirigeaient vers la prison à côté de la mienne.
Ils la jettèrent à l'intérieur et verrouillèrent la porte avant de s'en aller en riant.

"- Et de deux!"

J'ai doucement tournée la tête vers l'homme dont je ne percevais que la silhouette athlétique et ai murmurée.

"- Ca va aller ?"

Il se redressa péniblement, il était torse nu. Il s'approcha des barreaux séparant nos deux prisons.

"- Mayu !! Que ... que fais tu ici?"

Il me regarda, il était hors de lui.

"- Père ... c'est lui qui m'a fait enfermer ici !"

Il frappa violemment les barreaux. Je ne comprenais plus rien. Père m'a fait enfermé certes, je suis la fille à sacrifier, ce la n'avait donc rien de personnel. Cependant, Mayu, son fils aîné, sa fierté, pourquoi ?

"- Que c'est il passé ?
- Je dormais et deux gardes m'ont enfermés ici.
- Mais ça je le sais bien, mais pourquoi ? Qu'as tu donc fait ?"

Il me sourit un peu moqueur.

"- Petite sœur, tu es si naïve, crois tu sérieusement que père se contente d'être fière de moi ? A mon âge, je grandis et gagne en force chaque jour. A son âge, on vieillit et on perd sa force. Il me craint. Il craint pour sa place de dirigeant. Pourquoi crois tu que tu es la fille du sacrifice Shira ?"

Je m'étais approchée des grilles et ses yeux étaient plongés dans les miens. Je me refusais à y croire et je repris en serrant les dents.

"- Je suis la fille du chef, cela est mon devoir et ...
- Douce candeur ! Peut importe que tu sois sa fille ou pas, la coutume veut qu'une jeune fille de 16 ans soit sacrifiée. Il n'est précisé nul part, que ce doit être la fille du chef !
- Mais ...
- De plus, tu aurais dût être préservée de tout bien au contraire. Tu es la seule fille issu de notre famille, tu aurais dû donner la vie pour perpétuer notre lignée. Réfléchit! Si tu meurs qui mettra au monde notre descendance ?"

Uns silence suivit.

"- Exactement, reprit-il, Personne et dans ce cas, personne pour faire de l'ombre à notre cher père !"

Je ne comprenais pas je ne pouvais croire les mots qui venaient de sortir de la bouche de mon propre frère ! Comment notre père pourrait-il vouloir nous éliminer ? Irait-il jusqu'à faire du mal à Rio ? Cette pensée me fit mal au cœur. Il avait seulement 12 ans, il le ferait . Rio ! Bien sur! La clé qu'il m'avait donné. Je comprenais maintenant pourquoi Mayu lui avait donné son accord. J'ai alors glissée ma main dans mon décolleté et en est sortie la clé de la prison. Les yeux de Mayu se sont éclairés à la vue de cette clé d'argent.

"- Tu tiens notre liberté dans tes mains ma sœur !
- Ta liberté !"

Je lui est tendue la clé à travers les barreaux qui séparaient nos deux prisons.

"- Je dois être sacrifiée..."

Il pris la clé sans comprendre ouvrit sa cellule et la mienne ensuite. Une fois dans la lumière, je pus voir que sont torse était couvert de bleus et de cicatrices. C'était un guerrier certes, cependant, les bleus avaient été crées par les gardes de mon père. Devais je rester pour un peuple qui nous avait trahis mes frères et moi ? Il ressortit et pris les clés de mes chaines. Je ne savais si je devais l'en empêcher où me laisser faire. Je devais sortir pour les aider, ils comptaient tout deux sur moi. La main de Mayu me saisit le bras. Sans que je m'en rende compte il avait ouvert les bracelet et enlevé les chaines.

Nous étions libres. Toujours à genoux sur le sol froid et humide de pierre. Le doute se dissipait en moi. Mayu me tendis une main forte et rassurante. Je la saisit. Je me suis redressée et lui est sourit lorsqu'un cri nous parvint du dehors. Rio ! Ils lui faisaient du mal. Je ne pouvais les laisser faire. Je me suis dirigée en courant vers les escaliers de pierre Mayu me suivait les mêmes idées que moi en tête: Sauver notre frère.
Arrivée en haut des marches, la porte de bois et de fontes des geôles était fermé à clé. Nous étions à nouveau pris au piège. J'ai essayée la clé de Rio, sans succès lorsque Mayu me dit de me pousser et ouvrit la porte avec un grand coup de pied dans la serrure.
Le ciel était un peux plus éclairé et le soleil commençait à se lever. Je cherchais autour de moi Rio. C'est là que je vis près de notre maison quatre gardes en train de frapper sur quelque chose que je ne pouvais voir. Mayu me prit le bras et me dit :

"- Shira! C'est Rio !!"

Puis il courut vers les quatre hommes et sauta sur le dos d'un. La bagarre éclata. Je regardais mon frère se battre contre quatre monstres endiablés. Il distribuait des coûts avec une agilité étonnante. Il réussit à désarmer un des gardes de mon père et récupérer ainsi son épée ce qui augmenta ses chances de victoire.
La lutte s'éloignait de moi et je vis alors Rio allongé au sol inconscient. Je me suis précipité vers lui et l'est pris dans mes bras. Il avait de multiples plaies qui saignaient, son souffle était faible. Je ne savais quoi faire, je ne devais pas paniquer.

J'ai alors levé la tête vers Mayu qui était à un contre deux gardes, les deux autres étaient à terre. J'ai pris Rio avec moi et l'est installé sur un tas de paille. J'étais là , entre mon frère cadet inconscient et baignant dans son propre sang et mon autre frère se battant pour notre vie à tout les trois.J'étais là, au milieu, inactive, ne servant à rien. Je sentais la haine me gagner. Mon père nous avait trahi et tenté de nous tuer. Je regardais la scène de combat avec rage. Après un bref regard à mon petit frère, je me suis dirigée afin de me rendre utile et d'aider Mayu. Au passage, j'ai attrapée un bout de bois pouvant aisément servir d'arme à une débutante comme moi. Je ne contrôlais plus mes mouvements mon corps marchait seul vers la bataille entre ces trois hommes. Arrivée à leur niveau, je pris le bâton à deux mains et l'abattit de toutes mes forces, ma vue, obstruée par les larmes, sur le crane d'un des deux hommes de mon père. Le second s'arrêta un moment pour me regarder.

Une épée le transperça et il s'écroula au sol. J'eus juste le temps de reculer afin que sa tête ne touche pas mes pieds. Mes yeux remontèrent sur Mayu, couvert de sang des différents hommes et de quelques blessures superficielles. J'ai lancée le bâton au sol et lui est sourit. Mais il était sérieux.

"- Où as tu mis Rio ? me demanda-t-il. Nous devons quitter le village le plus rapidement possible."

J'acquiesçais d'un signe de tête et le conduit au tas de paille où était allongé Rio. Il le pris alors dans ses bras sans difficulté. Je courus vers notre maison inhabitée pour le moment, mon père était parti préparer la cérémonie. J'y pris un grand sac en cuir brute et y mis des linges blancs et de l'alcool. Une fois dans la cuisine je pris les vivres les plus banales. Du pain et une gourde d'eau, que mon père prenait pour la chasse, puis me précipitait pour rejoindre mes frères.

Je suis alors passée devant un miroir où était accrochée l'épée de guerre de Père. Cette épée avait jadis sauvée notre village.Elle était si belle. Puis mes yeux se portèrent sur mon visage. Un visage de poupée encadré par ces longs cheveux noirs. Ces long cheveux noir qui faisaient la fierté de mon père. Dans notre tribu, avoir les cheveux longs était un signe de noblesse car nous avions de quoi les entretenir. Et la fille du village devait avoir les plus long cheveux. C'est pourquoi je ne les avait jamais coupés depuis ma naissance pour ce qui était sensé être mon devoir ...

Il me pris un élan de dégoût lorsque je me vis jeune et insouciante, à vouloir faire de mon mieux pour rendre mon père fier de moi. Je me suis emparée de l'épée de la main droite et de mes cheveux de l'autre. Dans un geste vif et déterminé, la lame siffla et de longues mèches tombèrent au sol. Mes cheveux étaient à présent court, aussi court que les gens les plus pauvres du village, au-dessus de mes épaules de quelques centimètres.
Dans un gémissement je lâcha l'épée. Mon doigt saignait. Je m'étais coupée. Le sang perlait. J'entrepris alors d'écrire sur le miroir avec mon propre sang. " Tu payeras. Shirameï."



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