Fiction: Il y a l'amour. Et il y a la Vie, son ennemie.

Entre Naruto et Hinata, rien ne va. Désespérée, la jeune fille s'enfuie, bien déterminée à se laisser mourir. Mais quand un jeune homme tente de la réconforter, c'est le début d'une belle histoire d'amour ...
Romance | Mots: 1331 | Comments: 7 | Favs: 10
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Ama no Gawa (Féminin), le 27/04/2009
Hmmm ... Que dire ? Ce genre de fiction m'est venu à l'esprit, dans la nuit du 26 avril 2009. Ayant envie de faire une petite histoire sur le couple Hinata/Kiba, je me suis inspirée sur cette célèbre citation : « La Vie est une Rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité » d'Alfred de Musset, né en 1810, décédé en 1857.
Etant donné qu'Hinata perd Naruto en pleine histoire d'amour, je me suis représenté les pétales qui fleurissaient dans un jardin ensoleillé, jusqu'à ce que les épines apparaissent, ravageant tout sur leur passage. Heureusement quelqu'un va voler au secourt de notre chère Hyûga ! =)




Chapitre 1: La Vie est une Rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.



La Vie est une Rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.
Alfred de Musset ( 1810 - 1857 )


Et voilà. Tout était terminé entre nous. Pourquoi ? Je l'aime, moi. Je l'aime toujours ! Et lui, il me laisse tomber. Cette scène passe encore dans mes yeux blancs. « Non, Hinata ! Tu as trop changé ! J'ai accepté de sortir avec toi, simplement parce que tu étais triste et seule. Et puis ... Sakura sortait avec Sasuke. Mais maintenant qu'ils ont rompus, tous les deux, je ne peux pas empêcher mes sentiments envers Sakura me retenir prisonnier ! Tu restes une amie, pour moi. Mais il n'y a pas le moindre petit sentiment amoureux entre nous. Pardonne - moi. » m'avait dit avec douceur Naruto. Mais moi, je l'aime. Et rien n'y changera rien. Maintenant, je suis dans la rue, à errer comme une pauvre mendiante. Je me suis enfuie. Avec un seul objectif. Attendre la Mort. Moi, Hyûga Hinata, j'ai perdu toute raison de vivre.

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Pfff ... Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Ce n'est tout de même pas de ma faute, quoi ! J'aime ma coéquipière ! Ahh ... Sakura ! Elle me fait tourner la tête depuis toujours ... Elle me cogne, elle me bat, me donne des coups de poing acérés ... Et je l'aime quand même. Le problème, c'est qu'elle n'arrête pas de me dire « Naruto, tu n'es qu'un imbécile ! ». Que dire d'autre ? Depuis que Sasuke a rompu avec elle pour Ten Ten, elle reste des heures désemparée et sanglotante. J'aimerais lui remonter le moral, mais, à chaque fois, elle me lance la première chose qui lui tombe sous la main !

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« Hmm ? Oui maman, j'arrive ! »
Grand bâillement de ma part. D'autant plus que mon chien n'arrangeait rien. La nuit, il passait son temps à réduire en miettes mes pantoufles, à courir dans la maison comme un excité, à japper furieusement ... Comment dormir là - dedans, moi ?

« Kiba ! Lève - toi ! Tu dois aller t'entraîner avec Akamaru, je te rappelle ! » lance une voix dans l'escalier.

Ma mère est très sévère quand il s'agit de ça. Bien sûr, Akamaru et moi savons déjà utiliser la technique de la "Morsure de l'Homme - Bête », le « Marquage » et tout et tout. Mais ma mère m'avait révélé que le Clan Inuzuka connaissait plein de techniques à apprendre en duo Homme/Chien. Ça promettait d'être passionnant. Je dévalais l'escalier en courant, prit en vitesse mon petit - déjeuner avec mes céréales préférées ( « CroustiNinja, les céréales qui rendent fort et beau ! » ) puis je sortis dehors. Une gaieté au cœur, je franchis le portail de mon Clan et me trouvai dans la rue.
J'avais bien besoin de réconfort. Depuis quelques temps, ma coéquipière sortait avec cet idiot de Naruto. J’avais une joie forcée pour eux, évidemment. Je ferais tout pour Hinata. Moi qui l’aimais depuis des années d'entraînement ensemble - sans oublier Shino, bien sûr - j’avais une tendresse particulière pour la belle Hyûga. Elle était plus belle que Sakura, plus mignonne qu'Ino, plus sauvage que Temari, plus précise que Ten Ten. Ç'aurait été elle, la femme de ma vie, si Naruto n'était pas venu. Comme elle l'admirait depuis toujours et que lui, il l'aimait beaucoup, ils s'étaient tous les deux tombés dans les bras. Et depuis, j'enrageais.

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Les larmes aux yeux, je contemplai le ciel. J'étais ravagée de douleur. Je m'étais cachée au plus profond d'une forêt, sous des arbres feuillus et des buissons épineux s'étendaient à mes pieds. Dans une clairière. Et là, au milieu de cette clairière, je m'étais recroquevillée sur une longue pierre plate. Pas question de pleurer. C'était indigne des Ninjas ! J'étais quand même pensive. Comment cela avait - il pu arriver ? Aussi brusquement ? Naruto m'avait laissée tomber. Et moi, j'étais trop timide, trop craintive. Une Hyûga, craintive ? Mon cousin, Neji, et ma petite sœur, Hanabi, m'auraient aussitôt rabrouée, indignés. Ils avaient raison. Je n'étais même pas digne de vivre. Ç'aurait dû être moi, au lieu du père de Neji, de mourir sous les kunaïs des villageois de la Foudre.
Quand soudain, mes yeux blancs arrivant à un coin de la clairière, les talus remuèrent. Et là, apparut le plus charmant garçon qu'il m'ait jamais été de voir.

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Je m'entraînais dur depuis ce matin. J'avais peu mangé, donnant surtout la viande à Akamaru. Bien que je sois encore loin du niveau de ma mère et de ma sœur, j'étais plutôt bon, sans me vanter. C'était ma sœur qui m'avait entraîné, ce matin. Hana. Il faut savoir qu' « Hana » veut dire « Fleur » en japonais. Et ma grande sœur était la grâce incarnée, toujours spontanée et vive. Moi, Kiba Inuzuka, je me réduisais au rang secondaire. C'est - à - dire, au rang des charpies, des chairs à pâté, des mous, des déprimés.
Akamaru me rappela à l'ordre. Il fallait faire le tour de la forêt ! C'était ma mère qui m'évaluait. Au centre de la forêt, il y avait une clairière. Et au milieu de cette clairière, il y avait un rocher. Pour signifier qu'on étaient passés, nous devions utiliser la technique du « Marquage » sur cette pierre. Courant à travers bois, nous avions un bon temps d'avance. En pénétrant dans la clairière, je découvris une jeune fille, la plus belle qu'il soit, pleurant à chaudes larmes.

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Avec effroi, je reconnus mon coéquipier Kiba. Oh non ! J'étais en pleine crise de larmes devant lui ! Moi qui voulais être forte ! Je tentais de masquer ma déception. Je ne réussi qu'à grimacer. Que faire ? Mes yeux cherchèrent un abri sûr, mon cerveau essaya mille possibilités de trouver une excuse, mon cœur tenta toutes les techniques que j'avais essayé jusqu'à ce jour. Mais rien. Tout était vain.

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Hinata ? En plein chagrin ? Une sourde colère s'empara de moi. Qui ? Qui avait osé ? Briser le cœur d'Hinata relevait de la folie. Car moi, Kiba, je risquais fortement de les dépecer, les mettre en pièces. La réponse du coupable vint dans mon esprit avant même que je n'ai pu formuler la question.
Naruto.

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« Euh ... Bonjour, Kiba - kun. Comment ... Comment ça va ? » demanda la petite Hyûga en faisant un sourire faux.

« Ça ne va pas du tout ! Pas du tout, Hinata. C'est Naruto qui t'as brisé le cœur, pas vrai ? » demanda Kiba sans même cacher sa colère.

Hinata resta sans voix un moment. Etait - elle donc aussi transparente ? Laissait - elle voir toutes ses émotions ? Elle tenta de se justifier, sans grand succès.

« Oui, Kiba ... Il était désolé. » avoua - t - elle piteusement.

« Désolé ? Comment pourrait - il être désolé ? Hinata, tu n'as donc pas le sens de la vue ? Naruto n'a jamais caché qu'il aimait Sakura, même si il s'est intéressé à toi un court moment. » gronda le maître - chien.

Un curieux sentiment monta dans la poitrine de la Hyûga. Kiba avait raison. Elle s'était montrée aveugle, stupide. Et elle n'avait plus le moindre sentiment d'amour envers Naruto Uzumaki. Kiba l'avait réconfortée.

« Hinata. Tu dois m'écouter. Je ne me sentirais libéré que quand je t'aurais avoué ce que je ressens pour toi. Je t'aime depuis des années. Tu ne m'as jamais regardé. Tu n'avais d'yeux que pour Naruto. » soupira l'Inuzuka.

Les yeux arrondis de surprise, Hinata regarda son coéquipier.

« Pardon ? Tu sais, Kiba ? Si je n'étais pas tombée amoureuse de Naruto, ç'aurait été à toi que j'aurais donné mon âme, à toi dont j'aurais porté nos enfants avec fierté et amour. » lui murmura Hinata.

D'abord surpris, puis réjoui, un sourire s'étendit sur le visage de Kiba.
Ensemble, ils regardèrent le soleil se coucher, heureux.




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