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Fiction: Pluie de sang (terminée)

Depuis que Naruto sort avec Sakura, Hinata déprime. Mais son choix était fait, Naruto lui appartiendrait, non pas pour toute sa vie, mais pour ce qui venait après.
Classé: -12I | Spoil | Romance / Suspens / Tragédie | Mots: 1231 | Comments: 20 | Favs: 12
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tapageur (Masculin), le 26/04/2009
Un one-shot que j'avais fais il y a longtemps, mais je le poste ici parce je m'ennui en ce moment...



Chapitre 1: ...



11 septembre 2009, le jour et le mois les plus noirs pour les Etats-Unis d’Amérique.
Mais aussi pour moi: aujourd’hui, mon amour, celui que j’aime de tout mon cœur depuis la maternel, fête ses deux ans de vie de couple avec sa petite amie chérie. Seulement, cette fille, ce n’est malheureusement pas moi, ce n’est pas moi qui est la chance d’embrasser Uzumaki Naruto, le garçon le plus populaire de tout le lycée. Depuis le départ de Sasuke Uchiwa, toutes les filles lui courent après, désirant pouvoir coucher au moins une fois avec lui, ou au pire devenir sa nouvelle petite amie. Mais une seule en a eu la chance, cette fille, ‘‘ma rivale’’: Sakura Haruno, l’une des rares filles qui étaient amoureuses de lui mais qui ne lui courraient pas après, avait pu sortir avec Naruto. Une chance que toutes les filles de l’école enviaient, dont moi, Hinata Hyûga, héritière de la célèbre société Hyûga-Corp, promise à un belle avenir... Tu parles! Ma vie est un enfer depuis deux ans, deux longues et horribles années, jour pour jour, que je vis un enfer, l’enfer de voir celui qu’on aime avec une autre, je suis toujours obligée de voir ‘‘mon blond’’ dans les bras d’une autre fille, le voir embrasser cette même fille, le voir heureux avec cette fille. Le pire, c’est que je cache ma souffrance aux autres, tous les jours, je reste avec ce faux sourire timide, rigole avec eux. Et lorsque le soir se montre, je monte dans ma chambre avant de m’enfermer à clé, m’écrouler sur le lit pour ensuite pleurer et hurler dans mon oreiller pour camoufler mon cri de douleur, une douleur au cœur. Tous les jours.

Mais ce soir, ça va changer, je ne laisserai plus jamais Naruto me faire du mal, même si c’est involontaire. Je sors par la fenêtre de ma chambre alors qu’il est trois heures du matin, l’orage et la pluie ne cesse de tomber du ciel. Me voilà trempée, mais je m’en fiche. Je connais par cœur le chemin de la maison de mon blond, j’ai tellement de fois essayer d’aller avouer mes sentiments envers lui mais à chaque fois, je rebroussais chemin une fois devant sa porte. Là, je marche sous cette pluie abondante, sursautant quand l’orage éclate, je me sens seule, comme je l’ai toujours été, cette solitude pesante, qui, une fois que tu es dedans, est difficile d’en ressortir. Parfois, cela en traumatise certain, comme moi. J’en suis devenu folle, j’en suis sûre. Qui à part une folle ferait ce que je suis sur le point de faire? Il faut dire que les chagrins d’amour peuvent vous poussez à faire n’importe quoi…

Je suis enfin devant sa porte, je n’ai jamais osé aller plus loin. Frappée à sa porte, c’était un effort titanesque pour moi. Je prend mon courage à deux mains et fait le geste précédemment dit: je n’entend aucune réponse, je réessaye puis j’entend un objet se brisé puis un juron, je vois par la fenêtre les lumières s’allumait et enfin, la porte s’ouvrir, me dévoilant celui que j’aime. Il était en pantalon, le torse nu, me dévoilant ses muscles dont j’ai toujours rêvée de toucher. Le visage ensommeillé et étonné de me voir à une heure pareille. Et moi, complètement trempée, le visage en pleur, les larmes heureusement cachés par la pluie battante. Je ne dis rien mais il me fais rentrer chez lui et part chercher une serviette pour m’essuyer. J’en profite pour voir le salon de son appartement, mon amour semble vivre seul, j’étais au courante qu’il était orphelin. Je le vois venir avec une serviette à la main qu’il me donne et me demande ce que je fais là. Je ne lui répond pas, je me sèche doucement les cheveux. Mal à l’aise, il me propose de passer la nuit ici, ne voulant pas me laisser retourner dehors avec un temps pareille. Il me fait lever du canapé pour le préparer, il doit être convertible. Je le regarde faire, je suis complètement ailleurs, j’appréhende… je commence à hésiter sur ce que j’ai décidé. Ne suis-je pas en train de faire n’importe quoi? Après tout, est-ce qu’il le mérite? Puis je pense à Sakura. Elle sera triste, mais au moins, elle comprendra ma douleur. Oui, au fond, je ne peux pas faire autrement à moins d’être malheureuse.

Je lui dis que je vais aller chercher quelque chose à boire puis je vais dans la cuisine, prend ce que je suis venu chercher et retourne dans le salon. Voyant mon blond devant le canapé, terminant les réglages, moi, l’objet en main, le bras le long du corps. Il se retourne et s’étonne à la vision de l’objet, il semble ne pas être à l’aise. C’est normal, qui pourrait être à l’aise devant une fille qui vous regarde avec des yeux froids et un couteau dans sa main? Je m’approche doucement, il commence vraiment à avoir peur, s’appuyant contre le mur, ne pouvant aller plus loin. Il dit mon nom d’un ton nerveux, presque suppliant. Des larmes commencent à se former à mes yeux et couler le long de mes joues, mais je n’y prête guère attention. Je continue d’avancer, brandissant l’arme vers lui. Puis, un flash. Naruto et Sakura, heureux, souriants, quand je pense que j’aurais pus être à la place de Sakura, ça m’écoeure… j’aurais dû être à sa place, ça aurait été le mieux pour tout le monde, cela aurait évitez ce que je suis sur le point de faire. Pris d’une pulsion soudaine face à cette pensée, je me jette sur Naruto, le métal froid rentrant en contact avec mon amour avant moi… encore un qui m’a devancé. Je l’entend crier d’une voix étouffée par la douleur, j’arrache l’arme de sa peau et le replante à côté de la plaie sanglante. Sous la douleur, il a le réflexe de me tenir la hanche et mes côtes, voulant m’éloigner mais il n’a plus de force. Un sentiment de bonheur me traverse, il m’aura touchée, avec ses mains chaudes, mon corps frêle. Je vois le sang couler doucement, son sang. Il tremble, ne pouvant presque plus tenir debout. Je le lâche, retirant le couteau et il tombe au sol, les yeux fermés.

J’ai beau avoir l’air impassible à l’extérieur, à l’intérieur, je suis… heureuse. Ma rivale ne touchera plus jamais à mon blond, elle ne le prendrait plus dans ses bras, ne l’embrasserait plus. Je me penche doucement et pose mes lèvres sur les siennes, il a la bouche entrouverte et j’en profite pour insérer ma langue dans sa cavité, jouant avec la sienne qui ne faisait pas un seul mouvement. Je me lève tranquillement et le regarde amoureusement, puis je regarde ma main couverte de son sang, je lèche doucement le liquide rouge, voulant à tout prix tout ‘‘partager’’ avec lui. Ensuite, je lui jette un dernier regard et m’allonge à côté de lui en le prenant dans mes bras. Pour finir, je reprend ce qui a tué mon blond et me le plante au même endroit que lui; au niveau de la poitrine. Ma vision devient floue mais je vois tout de même mon sang se mélanger doucement avec celui qui était déjà sur le sol. Avec mes dernières forces, je met ma tête dans le creux de son cou et souffle un ‘‘je t’aime’’.

Je suis heureuse… enfin.



Un peu court quand même, 1200 mots ça le fait pas trop... tant pis!



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