Fiction: L'Empire du Feu...

Dans ce monde cruel qui est le nôtre, les temps actuels sont durs, très durs... Nous sommes dans un monde plein de danger, ou l'ombre des assassins rôde et ou les guerriers, errant ou non, avec ou sans maître, suivent un code de l'honneur strict et rigoureux... Dans ce monde, en plus de nombreux petits pays, il existe 5 grandes nations, 5 Empire, chacun étant très influant et puissant... Mais les choses changent, le destin se met en marche, le passé s'éfface et le présent s'écrit...
Classé: -12D | Action/Aventure / Romance | Mots: 46895 | Comments: 68 | Favs: 56
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Juubi-sama (Masculin), le 04/06/2010
Voici la suite, postée légèrement plus tôt que prévu.

J'espère que la lecture de ce nouveau chapitre vous intéressera et vous satisfera autant que cela m'a satisfait de le rédiger.

Bonne lecture.(et laisser un commentaire si vous voulez bien, merci)




Chapitre 8: Intrigues politiques, complots et mensonges.



Chapitre 8: Intrigues politiques, complots et mensonges.

Konoha, la rayonnante capitale de l'Empire du Feu, nichée au coeur de ses terres. La cité comptait un quartier réservé à chacun des clans majeurs, les autres clans devant se contenter de résidences spacieuses mais restreintes dispersées dans toute la ville. Celle-ci était, sans aucun doute, l'une des plus fortifiée de l'empire, un immense rempart de pierre rouge la protégeait à l'ouest, au nord et au sud, alors qu'une montagne infranchissable protégeait son côté est. Sur la montagne d'ailleurs se tenait l'un des monuments qui faisait de cette ville la capitale officielle de l'Empire, qui avait servit de siège à tous les Hokoutei depuis sa construction, à la fin de l'Unification.

Le monument en question était la falaise qui se trouvait juste au dessus du palais Impérial, un grand bâtiment de pierre rouge et blanche, dont la terrasse acueillait parfois des réunions du conseil des Daimyo, la falaise qui se trouvait juste derrière lui accueillait en effet quatre gigantesque sculptures, quatre énorme têtes taillées dans la roche. Chacune de ses têtes, de droite à gauche si l'on faisait face à la falaise, représentait les quatre Hokoutei.

Senju Hashimara, le Shodaime, qui avait fondé Konoha et unifié les grands clans de Hi no tensei. Senju Tobirama, le Nidaime, qui avait poursuivit l'oeuvre de son frère ainé, dotant l'empire d'une armée puissante en créant l'Académie du Feu, qui servirait a former aux techniques surnaturelles les futurs Mahoutsoukeis, Ishis, Ansatsushas et Bushis. Sarutobi Hiruzen, le Sandaime, formé par les deux premiers avait, par ses talents d'orateurs et de dirigeants, ménagé la paix entre Hi no Tensei et les autres empires, créant une alliance avec Kaze no Tensei, le Sandaime était, d'ailleurs, toujours vivant, assumant son rôle d'empereur à la perfection malgré son grand âge. Le Yondaime, Namikaze Minato, était un jeune idéaliste issu d'un clan considéré comme mineur. Il avait également favorisé la paix entre Hi no Tensei et les autres nations, aidant au développement des routes, de l'industrie, de l'agriculture et du commerce. Grâce à lui, l'Empire du Feu avait prospéré pour devenir le plus craint et à la fois le plus respecté et admirer des cinq, mais il était mort prématurément, alors qu'il était encore dans la fleur de l'âge, lors d'une bataille contre la horde venue de Youko, le territoire du plus terrifiant et puissant des démons, Kyûbi le renard à neufs queues. Le Sandaime, en raison de son expérience confirmée, et surtout parce qu'il avait passé le pouvoir à son successeur de son plein gré alors qu'il vivait toujours, contrairement à ses prédécesseurs morts aux cours de grandes guerres, fût donc réélut par le conseil des Daimyo, mais garda toutefois son titre de troisième.

Ainsi était l'empire du Feu, gouverné depuis près de dix-sept longues années par son Hokoutei le plus ancien et le plus âgé qu'il ait connu. D'ailleurs, le Hokoutei en question se tenait en ce moment même, par cet après-midi d'été ensoleillé, sur la grande terrasse du palais. Ses cheveux, blancs, étaient ramenés en arrière et il était habillé de son kimono officiel, rouge feu et décoré de plusieurs dorures, il avait une pipe de bois sombre coincée entre les lèvres, et dans son dos se trouvait le blason de la feuille impériale. Il était assis sur ses genous, sur une estrade miniature de bois où avaient été disposés trois coussins, mis en triangle.

À droite se tenait un homme au moins aussi âgé que lui, les cheveux encore brun malgré les tâches grises, il portait des lunettes, articles fabriqués presque uniquement dans l'empire du Vent, et son kimono était blanc, frappé du symbole de l'empire dans son dos également.

À gauche du Hokoutei se tenait une femme, tout aussi âgée que les deux hommes, ses cheveux grisonnants au dessus de son visage ridé étaient coiffés en un simple chignon que retenait deux épingles. Elle portait également un kimono blanc frappé du symbole impérial, ainsi qu'un éventail arborant le même symbole de la feuille.

Devant eux étaient assis les principaux Daimyo de l'empire, les seigneurs féodaux et les gouverneurs des provinces, tous portant sur leur kimono de soie le môn représentant leur clan, alors qu'au bord de la terrasse, près d'étranges pointes de pierres se tenaient les suivants des seigneurs. Deux d'entre eux étaient les plus respecté, et également les plus craint car ils étaient totalement dévoués au Hokoutei, du moins c'est ce que l'on racontait. Ces deux Daimyo étaient tous les deux juste en face de l'estrade où siégeait leur suzerain, le premier d'entre eux portait un kimono noir dont le môn représentait un serpent blanc comme neige, ondulant vers le bas dans un cercle violet. Il avait le teint pâle et presque livide, d'étrange marque violette apparaissait aux coins de ses yeux, qui étaient jaunes avec des pupilles noires et fendues, comme celles des félins, ou des reptiles...

Le second Daimyo était une femme, son teint paraissait beaucoup plus vivant que celui de son camarade, des yeux bleus pâles, elle avait de longs cheveux blonds coiffés en deux tresses, des yeux d'ambre et une poitrine assez voyante, que son kimono, vert et arborant comme môn une limace bleue et blanche, avait bien du mal à cacher.

L'un des seigneurs derrière eux, un homme au crane rasé, avec les cheveux noirs, doté d'un visage anguleux et de petits yeux noirs, prit alors la parole. Son kimono était brun et portait comme môn une grue noire aux ailes déployées, et il parlait d'une voix hésitante:

-Votre illustre Majesté, commença-t-il en fixant le Hokoutei, je suis au regret de vous informer que malgré la confiance que vous placiez en ces "troupes" que vous avez détachées de l'armée afin de patrouiller dans nos provinces, celà n'a pas réfréner les ardeurs des brigands qu'elles étaient sensés mettre hors d'état de nuire... Ces dernières semaines, plus d'une quinzaine de fermes et domaines de province ont été pillés, ravagés et incendiés par ces mêmes brigands. Il est de mon devoir, en tant que propriétaire de six des fermes et de deux des domaines en question, d'exiger de votre Majesté impériale de meilleurs mesures afin de garantir la sécurité de nos routes, de nos campagnes et surtout de nos sujets.

Un autre Daimyo, portant un kimono jaune dont le môn était un moineau bleu figuré comme au sol, prit aussitôt la parole, d'une voix plus résolue que son camarade:

-J'approuve la demande du seigneur Kawasaka Norihiko, mes terres ont également soufferts des exactions de ces bandits, et mes paysans ont vu leurs champs et leurs récoltes brûlés, malgré l'aide apporté par les détachements de l'armée. Il faut que votre grande Majesté prenne des mesures plus appropriées afin de contrer cette menace. Qui sait, s'ils n'hésitent pas a attaquer des domaines, bientôt ce sera le tour de nos villages, puis peut-être même de nos villes...

L'empereur hocha la tête avant de se tourner vers l'homme à sa droite puis la femme à sa gauche avant de répondre enfin, d'un ton plus que déterminé:

-Ces brigands martyrisent nos sujets, et pillent notre empire? Eh bien, ce ne sera pas toléré!

Il se tourna vers un homme qui se tenait derrière les Daimyos, cet homme portait un kimono bleu, un masque bleu lui couvrait presque en entier son visage et ne laissait voir de lui que les yeux et la forme de son nez, un bandeau lui barrait l'oeil droit et son unique oeil visible était noir, alors que ses cheveux désordonnés étaient gris clair.

-Capitaine Hatake, dit le Sandaime, faites préparez vos hommes. Vous allez chasser le brigand dès demain...

-Majesté, l'interrompit le Daimyo de la province de Ta(l'homme au teint de mort), excusez moi de vous interrompre mais je pense qu'afficher aussi ouvertement cette faiblesse n'est pas très judicieux... Attendons aux moins la fin du tournoi que nous préparons avant d'entamer la chasse, car je ne pense pas qu'il serait approprié avec les ambassadeurs du Kazekoutei qui sont déja en route et le Kazekoutei dont l'arrivée n'est plus qu'une question de jours... Des envoyés du Tsuchikoutei et du Raikoutei vont également arriver, ainsi que des représentants d'Ame, de Kusa et de Taki.

-J'approuve ce que demande le seigneur Orochimaru, ajouta un des Daimyo du fond et dont le kimono vert feuille arborait comme môn un chrysantème d'or. Montré une telle faiblesse aujourd'hui pourrait laisser croire aux autres empires que nous sommes vulnérable, et ils pourraient alors songé que nous ne saurions nous défendre face à eux...

Les autres Daimyo se turent, tous les regards se tournèrent alors vers la deuxième des Daimyo, qui se contenta de se taire en fixant le Daimyo de Ta, et ce fût le conseiller à la droite de l'Hokoutei qui prit la parole, se penchant pour lui murmurer:

-Majesté, Orochimaru dit vrai, un tel déploiement de troupes ne serait pas vraiment des plus approprié avec les ambassadeurs qui arrivent.

-Homura n'a pas tort, reprit la femme qui se tenait à gauche de Sarutobi, ce ne serait pas des plus approprié, et dès que le tournoi sera achevé nous serons libres d'exterminer cette vermine...

L'empereur regarda tour à tour le seigneur Orochimaru, le Daimyo Tsugumochi Tashimo (celui qui avait parlé), puis les conseillers Mitokado Homura et Utatane Koharu, avant d'acquiescer.

-Vous avez sans doute raison, dit-il, un quiproquo avec nos voisins ne pourrait que nous nuire...

Il regarda l'assemblée avant de dire:

-Bien... Était-ce le seul sujet à l'ordre du jour de cette réunion?

-Oui, votre Majesté, répondirent tous les Daimyo, excepté les deux du premier rang, tout en s'inclinant.

Après avoir pris sa pipe en main, l'empereur fit un simple geste, presque négligent, de son autre main, avant de se lever et de quitter son estrade, accompagné par ses deux conseillers et par quelques Bushis lourdement armés appartenant à la garde impériale, à leur tête se trouvait le capitaine Hatake. Une fois que l'Hokoutei eut descendu l'escalier au bord de la vaste terrasse, les autres Daimyo se relevèrent et en firent de même, rejoints par leurs gardes du corps et leurs suivants. Alors qu'une jeune femme brune au kimono de coton noir rejoignait la Daimyo blonde, un jeune homme aux cheveux gris, portant de simples lunettes aux verres ronds et un kimono bleu sombre rejoignit le seigneur Orochimaru. Ces derniers descendirent l'escalier les premiers, les autres Daimyo semblant les éviter autant que possible, apparemment mal à l'aise.

Alors qu'elle se dirigeait vers la salle du trône, l'escorte du Hokoutei fût rejointe par un homme habillé d'un kimono vert sombre, sans aucun môn, tenant une pipe droite et encore fumante dans sa bouche. Ses traits rappelaient vaguemment ceux de l'empereur, en bien plus jeune, et il se tenait juste à sa droite, tout en continuant de marcher dans le couloir. Sans même regarder le Sandaime, il s'adressa à lui:

-Tu m'as fais appeler?

-En effet, répondit l'Hokoutei, j'ai besoin de toi Asuma. Comme tu le sais, nous avons des problèmes avec des pillards qui terrorisent nos provinces, mais d'après les rapports que j'ai lu, ces pillards sont bien trop organisés pour agir sans le soutien d'un quelconque seigneur... Soit ils disposent d'espions au sein du conseil, soit ils sont dirigés en sous mains par un ou plusieurs Daimyo, et la deuxième option me paraît la plus plausible. Je veux donc que tu charges ton équipe de cette affaire, trouvez qui renseigne et commande ces brigands, et faites en sorte de me l'amener...

-Si c'est un membre du conseil qui se trouve à leur tête, tu n'as pas de soupçon sur l'un d'entre eux en particulier?

-Pas encore, ce n'est pas facile d'avoir des soupçons valables sur eux, ils changent d'opinion plus vite que de kimono... Il n'y a que deux Daimyo que je mets hors de soupçon, et tu devines lesquels, non?

-Senju Tsunade, et Orochimaru de Oto... Tu leur accorde peut-être trop de confiance, je parle surtout en ce qui concerne Orochimaru...

-Peut-être, répondit le Troisième d'un air songeur, peut-être bien... En attendant, fais ce que je te dis, que nous soyons fixés...

Asuma disparût dans un nuage de fumée aussitôt que le Sandaime eut achevé sa phrase, les Bushis qui servaient d'escorte à l'empereur, ainsi que leur capitaine et les deux conseillers ne semblèrent pas troublés le moins du monde. Après tout, ce genre d'opération était si naturel à la cour...


À l'Ouest, par delà la mer, dans le palais impérial de l'Empire de l'Eau, le Mizukoutei parcourait l'un des nombreux couloirs qui couraient dans tout le bâtiment. Il était accompagné par quatre de ses "agents", les assassins portant des masques rond blancs comme neige, couverts de symboles de vagues pourpres et frappés au front du môn impérial. L'empereur portait un kimono vert, aux couleurs de Mizu no Tensei, ainsi qu'un chapeau plat de la même couleur, dont le voile dissimulait son visage. Il était bien plus petit que ses suivants.

Après un long cheminement, le Mizukoutei arriva enfin à destination, dans les souterrains courant sous le palais. Il se trouvait devant une épaisse porte de bois, deux agents se tenaient à côté de la porte, l'un était un véritable colosse aux cheveux gris, l'autre était plus petit et avec des cheveux bruns. Les deux hommes s'inclinèrent avant d'ouvrir la porte dont ils avaient la garde, laissant le Mizukoutei passer.

La pièce était carrée, sombre, ses murs de pierre étaient humides. Au centre se tenait un homme de haute stature, agenouillé de force et retenu au sol par des menottes dont les chaînes étaient profondément scellées dans les pierres du sol, la seule lumière présente venait de deux flambeaux postés à côté de la porte. Après que l'empereur fût entré, son escorte passa la porte, puis les deux autres agents la refermèrent.

Dans un des coins de la pièce se tenait un autre agent, de taille moyenne et aux cheveux longs et noirs. Le Mizukoutei fixa le prisonnier, celui-ci était vêtu d'une ancienne armure couverte de nombreuses cicatrices et son regard était tourné vers le sol. L'empereur lui saisit alors le menton de sa main, une main incroyablement fine, presque celle d'un enfant, et le força a relever la tête pour le regarder. Le visage du prisonnier était partiellement masqué par des bandages, ses yeux étaient noirs, ses cheveux bruns coiffés en brosse. Il affronta sans sourciller le regard qu'il pouvait apercevoir de l'autre côté du voile qui masquait la tête du Mizukoutei, alors que ce dernier parlait, d'une voix douce et pourtant menaçante:

-Momochi Zabuza, mon cher ami, cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions rencontrés. Je me demandais même si j'aurais un jour le plaisir de te revoir en ce palais...

-Quant à moi, je me demandais plutôt si j'aurais un jour le plaisir de te voir décapité, Majesté, répondit Zabuza d'une voix dure et froide...

Les assassins présents tirèrent tous leur arme, les quatre qui accompagnaient l'empereur portant des wakizashi alors que celui qui se trouvait au fond de la pièce portait des senbons d'acier. Ils semblaient outrés par l'arrogance du prisonnier, alors que l'Hokoutei se contenta d'éclater de rire, un rire spontanée, dérangeant et étonnant pour les Ansatsushas présents.

-Tu me ferras toujours rire, Zabuza... Je pensais bien que nos retrouvailles se dérouleraient ainsi, après tout tu étais l'un des membres de la Garde des Septs épées, les plus grands escrimeurs de l'empire, et la garde personnelle des trois premiers Mizukoutei... Jusqu'au jour ou toi et tes camarades avez décidez d'assassiner le Sandaime...

-Et nous t'aurions eut aussi, continua le tueur, si tu ne t'étais pas caché comme un lâche.

-Oh, vraiment? Tu dis ça, Zabuza, mais j'aurais bien aimé le voir pour le croire...

Le Mizukoutei fit un geste, et les assassins rengainèrent leurs armes. Il se tourna vers ceux qui lui servait de garde, et dit alors, d'un ton froid et menaçant:

-Sortez, je dois m'entretenir seul à seul avec le prisonnier...

Les quatre gardes, après s'être inclinés, sortirent alors par la porte qui se trouvait derrière eux, mais l'empereur retint le cinquième assassin d'un ordre donné par un simple regard. Le Mizukoutei s'adressa alors de nouveau à Zabuza.

-Tu te doutes bien que je n'ai pas envoyé trois de mes agents à ta poursuite pour discourir du passé, Momochi... Comme tu as dût toi même t'en rendre compte, les temps sont extrêmement troublés... L'Empire du Feu s'affaiblit, il constitue une proie tentante avec les trois autres empires, et je dispose d'armes qui donneront un avantage sans précédent à mes armées sur le champ de bataille...

-Vous vous préparez donc à entrer en guerre? Et en quoi cela me concerne-t-il? répondit le prisonnier.

-Eh bien, disons que j'ai pensé que l'opportunité de te voir réattribuer tes anciens titres et tes anciennes possessions te paraîtrait tentante... Ainsi qu'à tes six camarades... J'aurais réellement besoin de généraux comme vous pour diriger mon armée, c'est pourquoi j'ai envoyé mes assassins te chercher...

-Tu me rendrais mes possessions et mes titres en échange de la promesse de commandé l'armée? Je ne peux m'empêcher de voir un piège dans cette opportunité plus que douteuse...

-Il est vrai, mon cher, que cette opportunité pourrait très bien être un piège... Et pourtant, ce n'en est pas un, et en voici la preuve.

D'un geste du Mizukoutei, les chaînes qui entravaient le renégat se défirent et tombèrent au sol, le métal dont elles étaient composées raclant contre la pierre dure et froide du sol de la cellule, alors que l'empereur sortait un rouleau de parchemin d'une de ses manches et le déroulait à terre. L'empereur regarda a nouveau son prisonnier, qui ne l'était plus vraiment.

-Voila, dit-il, si tu le désires tu as l'opportunité de me tuer et de t'enfuir. Ou, au contraire, tu peux accepter ma proposition...

Zabuza posa une main sur le parchemin, prononça une formule, et fit aussitôt apparaître dans un petit nuage de fumée son épée. Il s'en saisit d'une main ferme, et se releva, dominant le Mizukoutei de toute sa hauteur. Il posa son regard, froid et dur comme de l'acier, sur le visage voilé qui se tenait devant lui et raffermit sa prise sur sa lame. L'Ansatsushas derrière lui se saisit de ses senbons, prêt à intervenir lorsque, avec une rapidité étonnante pour un homme maniant une lame de cette taille, Zabuza Momochi... mit un genou à terre, arrivant alors au niveau du menton de l'empereur.

-J'accepte votre proposition, votre Majesté, dit-il en gardant les yeux fixés au sol.

Le Mizukoutei se tourna alors pour la première fois de toute l'entrevue vers l'assassin qui se tenait au fond de la pièce et dit, sans même regarder Zabuza:

-C'est parfait. Haku, tu es désormais, avec Koichi et Saido, sous les ordres directs du capitaine Zabuza... Tu obéiras à tous ses ordres et répondra aux moindres de ses exigences comme s'ils venaient de moi, est-clair?

-Oui, votre Majesté, répondit l'assassin en baissant les yeux au sol.

-Bien, poursuivit l'empereur. Dis à tes camarades de se préparer, vous commencerez votre traque des cinq autres épéistes demain à l'aube, le capitaine Momochi devrait savoir où trouver quelques un des renégats...

Sans rien ajouter d'autre, l'empereur tourna les talons, la porte s'ouvrit, et il sortit, rejoint par ses quatre gardes qui l'attendaient à l'extérieur. Dans la capitale, le brouillard matinal se levait...


À Konoha, dans la riche résidence réservée au Daimyo de la province de Ta, son assistant, l'homme aux cheveux gris et aux lunettes rondes, semblait attendre quelqu'un. Il se trouvait dans le jardin, à l'arrière de la maison, un endroit où régnait toujours un silence mortuaire.

Aucun oiseau ne s'y aventurait jamais, aucun insecte ne s'y faisait entendre, l'endroit était parfaitement entretenu et la seul agitation qui y régnait venait du vent qui soufflait faiblement sur l'herbe. L'homme aux cheveux gris regardait le bassin qui s'étendait au centre du jardin, alimenté par une petite fontaine, ses sens en alerte et attendant le signe d'une quelconque présence.

Cette présence se manifesta enfin, lorsqu'il y eut un mouvement dans le sol du jardin et qu'un serpent, blanc comme neige aux yeux étrangement inexpressifs jaillit de la terre, s'en extirpant lentement. Le serpent s'approcha de l'homme et ouvrit son étrange gueule, où ce dernier plaça un parchemin que la créature avala avant de repartir comme elle était venue. Des temps intéressant s'annonçaient...



Eh bien voilà.

Je sais que l'histoire en elle même n'avance pas vraiment, mais je vais faire en sorte qu'il en soit autrement dans les prochains chapitres.

J'espère que vous laisserez des commentaires. (tant que je n'en aurais pas reçu au moins quatre, sans vouloir paraître désagréable, je ne posterais pas la suite)




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