Fiction: Les Pirates de l'Île Mandarine (Akatsuki fiction)

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Un lourd silence accompagna la phrase de Pein. On n'entendait que les oiseaux. Les hurlements du sous-sol avaient cessés. Deidara se redressa lentement de sa chaise :
- Tu peux répéter, hm ? demanda le blond en s'adressant au chef.
Pein ne répondit pas, ce fut Kisame qui pris la parole :
- On a volé nos techniques... dit-il avec un ton anxieux.

Ce fut le brouhaha totale. Deidara avait hurlé un "QUOOOOOII ?!" retentissant, tandit que Sasori répétait en chuchotant : -C'est pas possible... Ce n'est PAS possible ! Kakuzu aussi participa, en criant à qui voulait l'entendre qu'il était or de question de payer une rançon. Hidan fulminait sa rage en serrant la cuillère si fort, qu'elle se tordit. Tobi, qui lui n'avait apparemment rien compris, restait là sans bouger, regardant Zetsu dans l'espoir que ce dernier lui explique quelque chose. Ce qu'il ne fit pas bien sûr, trop occupé à demandé : "Qu'est-ce qu'on va faire...?". Mais Itachi...


-Et alors ? Si le coffre a bien été volé, ça ne nous dérangera pas... dit-il de sa voix froide.
Tout le monde s'était tu et le regardait avec des yeux ronds. Le blond lui fonça dessus et attrapa le col de sa chemise de nuit.
-Non mais ça va pas bien ?! Qu'est-ce qu'on va devenir sans techniques ?! Répond, hm ! dit cette dernière en le secouant. Il suait, le visage effrayé. Comment vais-je bien pouvoir pratiquer mon art ?!
Itachi se contenta d'essayer de retirer les mains de Deidara, qui lui lacéraient le cou, en vain. Puis il dit calmement, en le regardant droit dans les yeux :


-Réfléchis, Deidara. Tu a bien utilisé un oiseau à bombe tout à l'heure ? Sur Tobi.
Le blondinet le lâcha lentement, le visage stupéfait, puis en souriant, elle se tourna vers Pein qui hochait la tête :
-Pas pour longtemps, au bout d'un moment tu ne pourras plus utiliser tes techniques, dit-il à Deidara, puis se tournant vers tout le monde : Vous aussi les gars, ça ne dura pas !

Itachi avait le visage décomposé, et le sourire de Deidara s'effaça aussi vite qu'un courant d'air. Tous se mirent à beugler, hurler, crier... Bref, on comprit qu'ils étaient "un peu" en colère. Quand Pein hurla "SILEEEENCE !" tous furent très surpris. Deidara avait les yeux ronds, Kakuzu avait sursauté si fort qu'il en avait renversé son bol sur Itachi. Sasori était tombé de sa chaise, et les autres avaient la bouche qui pendait, grande ouverte.
-On a attrapé... hum... j'ai attrapé un des voleurs, ou une des voleuses... dit timidement Kisame.

Hidan, cette fois se leva et l'attrapa par le col, bien que l'autre le domine de bien 50 cm.
-Tu te fous de nous, c'est ça ?! Une FILLE ?! hurla-t-il, quand Deidara vint aussi le rejoindre.
-Tu t'es fais avoir par des filles ?! Toi Kisame, tu t'es fais avoir par des nanas, hm ?! hurla cet dernier.

Kisame repoussa les mains d'Hidan, et rougit de gêne.
-Elles étaient trois quand même, et j’étais tout seul. Je suis rentré tard hier. Ce sont de vraies pestes, tu ne les as pas vu toi ! dit-il à Hidan.
-Tu t'es fait berné par des meufs ? demanda Sasori qui s'était levé. J'imagine qu'elles devaient être TRES puissantes ! dit-il d'un air moqueur.
-Et quand tu dis "filles" c'est qu'elles doivent être jeunes, non ? demanda Zetsu, qui n'avait pas bougé de sa chaise.
-Mh, je ne sais pas, elles sont pas bien grandes... répondit le Thon d'une voix hésitante.
Itachi se releva de sa chaise et vint vers Pein :
-Et elle est où cette voleuse qu'il a attrapé ?
- Au sous-sol, répondit-il.
-Ah alors c'était ça qu'on entendait toute la nuit, hm ? questionna le blond. Elle se jetait sur la porte comme une malade, hm...


Pein sortit de la cuisine, suivi tous les autres du groupe. Ils descendirent lentement les escaliers, et arrivèrent dans le couloir où se trouvait une porte fermée. Pein s'en approcha, et frappa deux coups lents. Derrière la porte, répondait les mêmes coups en bien plus violant.
-Ouvrez-moi ! Allez, ouvrez-moi ! cria une voix étouffée.

Tous se regardèrent. C'était bien une voix de fillette...
Kisame proposa de la tuer tout de suite, mais Pein le contredit énergiquement, en disant que sans l'interroger, ils n'auraient aucune chance de retrouver les autres filles, et donc le coffre. Tous étaient d'accord pour revenir l'interroger plus tard, une fois qu'ils seraient habillés au moins. Pendant qu'ils remontaient les marches raides, la voix s'intensifia :
-Bande de poules mouillées ! Vous avez peur hein, vous avez peur d'ouvrir ?! Et ça se dit "puissante organisation", mon œil ! Que des poltrons de première catégorie !

Ils s’arrêtèrent sur les marches et se regardèrent un moment. Puis Kisame et Hidan n'en pouvant plus de se faire traiter de la sorte, descendirent les marches en courant et se jetèrent sur la porte... qui tomba dans la pièce. A peine s'étaient-ils relevés, que la fugitive essaya de s'échapper en courant le long du couloir, sa longue crinière noir se balançant dans son dos, puis disparut au coin.
-AAAHHH !!! s'écria l'Akatsuki en chœur. Puis ils descendirent les escaliers en courant et la suivirent.
-Kisame et Hidan, allez de l'autre côté, nous passons par là ! ordonna Pein.

Puis ils s'élancèrent tous à la poursuite... d'une fillette. Ils arrivèrent dans un cul-de-sac, et se regardèrent. Où avait-elle bien pu aller ? Au moment où Deidara allait se pencher pour ramasser un ruban par terre, il se prit un coup derrière la tête, et s'écroula. Mais Kakuzu, qui fut étonnamment très rapide, attrapa la jeune fille avant qu'elle n'est le temps d'en assommer un autre. Elle s’était cachée derrière une grosse poutre.
-Lâche-moi, lâche-moi ! Mon père en entendra parler, je te le dit ! cria-t-elle en donnant des coups de poing au grand. Et vas-y que je te mets mon poing à la tronche, dans le ventre et que je te morde le bras. Mais rien à faire, il ne la lâcherait pas.

Pein s'avança vers elle en la regardant sévèrement. Elle raidit, sans pour autant baisser les yeux. Tobi s'avança vers elle et hurla :
-Olalaaah, sempaï s'est fait assommée par une fille, Kisame battu par une fille et Hidan berné par une fille, et toujours la même en plus ! T'es trop forte, tape-là !

Pour toute réponse du "tape-là", il se prit une poire en pleine tronche et s'écroula à côté de Deidara, toujours assommé (inutile de préciser que c'est la fille qui l'a cogné). Puis Kakuzu la saisit par le bras et la frappant violemment dans le ventre. Elle s'évanouit, le souffle complètement coupé.
-Ouah, t'y est allé un peu fort là... dit Hidan en arrivant essoufflé, suivi par Kisame.
Et sans leur accorder le moindre regard, Pein se tourna vers Kakuzu et dit :
-Amène-là en haut, on va attendre qu'elle se réveille, puis elle s'expliquera....

Et se tournant vers Kisame et Hidan, il dit : « Vous, emmenez-moi ces pauv' crétins dans le salon. » en désignant d'un signe de tête Deidara et Tobi K.O.
-Je prends Tobi... dit Kisame.
-Non, non, c'est moi ! répondit précipitamment Hidan en commençant à le tirer. Lui, tirer Tobi, et puis quoi encore ?

Sur ce, l'Akatsuki remonta à l'étage, Hidan et Kisame trainant par les bras le blond et le crétin.
-... vois pas pourquoi c'est toujours nous qui devons faire le sale boulot... marmonna Hidan.
-On ne discute pas, on agit ! lui grogna Pein.
-N'empêche que moi je vois pas pourquoi c'est nous qui...
-C'est vos tronche qui lui plaisent pas vieux..." marmonna Sasori, mais il se tut immédiatement en croisant le regard de Kisame, qui voulait dire :"On règlera nos comptes plus tard...".

Arrivé au salon, Kakuzu "posa" la jeune fille sur le canapé sans ménagement... Bon, autant dire qu'il l'avait, en fait, carrément balancée à l’autre bout de la pièce. Hidan avait trainé Tobi jusqu'au tapis, puis il partit chercher une bassine d'eau pour lui vider sur la figure.

Le pauvre se réveilla en suffoquant, le pyjama trempé.
-Qu'est-ce qu'il se passe ? dit-il en paniquant.
-Met tes yeux en face des trous, et va te changer avant que tu choppes la crève..." lui dit Hidan et allant lui-même s'habiller.

Tobi se retourna, et vit Deidara qui ronflait, couchée par terre sur le ventre. Itachi et Zetsu revinrent habillés. Tandis que Pein était reparti dans son bureau.
-Où sont Hidan et Kakuzu ? Demanda Sasori à Itachi.
-Partis se changer. Puis regardant Sasori de la tête au pied : toi aussi d'ailleurs tu devrais.
Sasori vint vers Deidara :
-Aller, réveille-toi ! dit-il en le secouant.

Itachi et Zetsu se mirent devant la télé, pour voir la météo, tendis que Hidan arrivait, suivi de Kakuzu et Kisame. Sasori attrapa Deidara par le col et lui cria dans les oreilles en hurlant :
-BON TU VA TE RÉVEILLER ?!

Le blond ouvrit de gros yeux rond, se massant l'arrière de la tête.
-Ça va pas d’hurler comme un taré, j'ai mal à la tête, hm...
Tandis que Zetsu retenait à grande peine Sasori d'étrangler son coéquipier, Tobi partit se changer.

Quelques minutes plus tard, ils étaient tous habillés, devant la télévision, jouant au cartes, ou bien au Monopoli. Et au bout de trois quart d'heure :
-"Pffff', je rouille moi, hm ! Je peux même pas m'entrainer, peut pas sortir... se lamenta Deidara en jetant ses cartes par terre.
-Le chef à dit d'attendre qu'elle se réveille, répondit Zetsu de sa voix calme et réfléchie.
-Ouais bah, on a qu'à la réveiller, hm !
Tous regardèrent Deidara s'avancer vers le canapé, sans rien dire. Le blond resta un moment debout, puis se tourna vers les autres, qui approuvèrent d'un signe de tête. Alors il attrapa la jeune fille endormie, par les épaules, et la secoua violemment :
-C'est l'heure de se réveiller, hm ! cria-t'il.

La jeune fille se réveilla en sursaut, laissa promener son regard autour d'elle, qui s'arrêta sur Deidara. Il se tenait debout en face d'elle, le regard menaçant (genre celui du type-qui-essaie-de-faire-peur)
-"Ça va pas de hurler comme un taré, j'ai mal aux oreilles maintenant... dit-elle en le fusillant du regard.
Sasori rit dans sa barbe :
-Apparemment toi aussi tu cries trop fort... hun, hun !
-Haha... Quel humour, hm !
La jeune fille bâilla à s'en décrocher la mâchoire et se recoucha dans l'autre sens, tournant le dos à tout le monde, les ignorants royalement.
-Hé ! Debout aller, hm ! lui cria Deidara.

Dix minutes plus tard, la jeune fille dormait à poings fermés, et Deidara jouait tranquillement aux cartes, un coquard à l'œil droit. Pein entra à ce moment dans le salon et dit :
-Ah, elle dort encore ! Mais pourquoi ne l'avez-vous pas réveillée ?

Alors que Deidara était sur le point de lui sauter dessus, le boss s'approcha du canapé et dit :
-Je sais que tu ne dors pas...
La jeune fille se retourna, toujours couchée, face à Pein :
-J'essaie de dormir, mais ta bande de nullard fait trop de bruit... dit-elle en toute sincérité.
-Bon, lève-toi, on a des questions à te poser, répondit Pein après s'être tourné pendant deux secondes vers Deidara, scrutant son œil poké.

La jeune fille s'assit et dit à toute vitesse, comme si elle avait révisé une leçon qu'elle avait apprise par cœur.
-Je m'appelle Juri, j'ai 16 ans, j’ai une sœur jumelle et une autre plus jeune. Je suis grognon, jamais de bonne humeur, prétentieuse et j'ai faim. Mes sœurs me manquent et mon père doit me chercher partout. Je sais me battre (à ce moment Deidara poussa un grognement), et je vole comme personne. Je sais jouer des coudes quand il le faut, et être gentille (et c'est rare) quand j'en ai envie. J'aime gagner, et déteste perdre. J'aime pas votre maison, et les sous-sols empestent. Quant à vous (elle regarda tout le monde un à un), vous n'avez pas de classe, et vous manquer atrocement de style, j'aime pas du tout vos manteaux et vous êtes trop nuls. Ça va, j'ai rien oublié...?

Tous examinèrent discrètement leur manteau. Pein la regardait de travers, un regard qu'elle soutint sans ciller.
-Et qui est ton père ? demanda-il.
-Je ne suis pas obligée de vous répondre, et d'ailleurs j'en ai pas envie, répondit Juri.
-Bon bah je vais t'en donner l'envie alors, hm, dit la blonde en se levant et en craquant ses doigts.
-Assied-toi Deidara... ordonna Pein, puis il se tourna vers la jeune fille. Toi, je ne crois pas que tu sois en bonne posture pour faire la maline. J'ai une "bande de nullard" qui peuvent, sans technique, te couper en petits morceaux (il jeta un œil à Kisame), alors je te conseille très franchement de coopérer, avant qu'il ne t'arrive des bricoles...
-Jamais, plutôt mourir ! cria-t-elle.
-Ta sœur jumelle en aura des remords toute sa vie... Si elle parvient jusqu'à la fin, tout du moins. Ne nous sous-estime pas trop fillette. Que tu sois morte ou non, on retrouvera le coffre, tes sœurs et ton père... Et crois-moi, ils ne s'en sortiront pas si facilement, pour avoir oser défier la plus grande organisation de déserteurs et la plus puissante au monde ! dit Pein.

Il y eut un petit silence... Puis :
-Mon père, c'est Barbe Rousse. Il est le plus grand homme du monde, le plus riche, le plus féroce. Il est sans pitié, et sans peur, il est...
-Bon ok, on a compris, répondit Pein en soupirant, et il vit où ton Barbe Rousse ?
-Ha, ha, mort de rire ! C’est vraiment son nom ? dit Tobi en riant.

Juri jeta un regard noir à Tobi avant de répondre au chef d’un air exaspéré :
-Où vit un pirate d’après vous ? Bon sang, vous êtes encore plus bête que vos hommes, ma parole !
Pein se retourna lentement vers les autres, ils étaient pétrifiés. Avaient-ils bien entendus ? Un pirate ! Ils allaient devoir chercher leur coffre dans un bateau pirate, en pleine mer, sans technique, sans aide.... Juste eux. Comme des pirates à la recherche de leur trésor..



Voilà, voilà, fin du deuxième chapitre !
L'action commence bientôt avec le troisième chapitre ! ^^
Enjoy ! xD

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