Fiction: Les Pirates de l'Île Mandarine (Akatsuki fiction)

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***Prologue***

Il fait nuit. La lune est cachée par les nuages nocturnes. Des ombres pénètrent dans une demeure :

-"C'est bon, ils dorment tous, ne faites surtout pas de bruit, dit une voix en chuchotant.
-Je n'aime pas ça... Je n'aime pas ça du tout... dit une voix apeurée.
-T'es une vraie flippé toi, hein, demanda une troisième voix.
-Mais pas du tout, répondit l'autre.
-Oh, mais vous allez vous taire ? Ils vont se réveiller !"

Les trois voix se turent et avancèrent précautionneusement dans le logis. Une porte grinça, puis une autre. Éclairées par une lampe à huile, les ombres continuaient leurs parcours silencieusement, s'arrêtant de temps à autre pour tendre l'oreille, à l'affût du moindre bruit. Elles traversaient un long couloir sans fenêtre, et au bout, tout au bout, une porte. Elle s’ouvrit, après qu'un sceau protecteur eût été arraché, sur une vaste pièce circulaire, où seul un gigantesque coffre se trouvait. Quelques rats effrayés se sauvèrent. Les murs et les sols rocheux de la chambre, étaient noirs ; aucune fenêtre, aucun meuble ne décoraient les murs, juste ce gros coffre. Il avait été placé au fond de la pièce, exactement en face de la porte.

-"Beurk' ! Ca sent le rat mort ! Et le fromage moisi aussi !
-C'est peut-être tes chaussettes qui trainent...
-Hé !
-Qu'est-ce que ça pue !
-Pas plus que dans la chambre de Père, crois-moi !
-Regardez ça, c'est le coffre."

Les intrus avancèrent jusqu'au fond de la pièce. La malle était en bois noir, et la serrure avait la taille d'une main.

-"Avouez qu'elle est belle quand même, cette huche, cria une voix admirative.
-On doit la casser ?
-Non, Père a dit qu'on devait l'amener telle quelle.
-Alors c'est toi qui le porte sur ton dos, moi je tiens déjà la lampe à huile...
-Taisez-vous, je réfléchis, cria l'autre.
-Je t'avais bien dit qu'on devait réfléchir, mais AVANT d'agir.
-C'est pas de sa faut, Père ne nous a pas laissé le temps !
-Oui, mais maintenant on est coincé ici jusqu'à ce qu'on trouve une solution !
-"On" ? Ici, il n'y a que moi qui réfléchis, je te signale !
-Alors si tu es la seule à réfléchir, bah trouve donc une solution !
-Calmez-vous, ils vont nous entendre... dit une voix anxieuse.
-Oh, toi chut, hein !
-Je sais."

Les deux autres ombres se tournèrent vers la première :

-"Alors ? C'est quoi ton plan, questionna une des deux ombres à une autre.
-On va la tirer.
-Non, mais ça va pas bien toi ! C'était ça ton "super-plan" ? Tirer.
-Je n'ai jamais dis que c'était un "super-plan", d'accord ! Et comment peux-tu savoir s’il est lourd ?
-J'ai pas besoin de balance, rien que la taille me suffit, merci bien !
-Elle a raison, on devrait essayer... dit la voix timidement.
-Bah allez-y, je vous regarde ! J'vais bien rire, bande de nouille !"

Là-dessus, l'une (oui maintenant on sait que ce sont des filles, ça se chamaille ! lol) des filles vint vers le coffre. Elle l'analysait par chaque recoin. Puis elle s'avança, se mit contre un côté, et poussa. L'encombrant objet, glissa sur le sol, aussi léger qu'une boîte vide, aussi silencieux qu'une feuille morte.

-"Tu vois, je t'avais bien dis..."

Les trois filles se mirent à pousser le coffre le long de la chambre, jusqu'à la porte. Puis sortirent, et avancèrent le long du couloir obscur. Faisant le chemin jusqu'à la grande porte de sortie. Soudain, une ombre apparut dans l'encadrement de la porte.

-"Vous comptiez aller loin je suppose... Désolé, mais le chemin s'arrête ici pour vous, dit la voix grave de Kisame."

Les jeunes filles furent surprises. Elles regardaient ce géant (2m à peu près...) les dominer de toute sa hauteur, les yeux mauvais, la peau bleue. La plus jeune eut un frisson.

-"Allez-y les filles, moi je reste pour le retenir ! cria une jeune brune."

Les autres ne partirent pas tout de suite. Puis la plus âgée poussa le coffre et écrasa le pied de Kisame, et elles sortirent avec le coffre... qui se cassa dans les escaliers. Tête de Thon, toujours le pied endolori, se précipita dans les escaliers, jusqu'à ce que la petite brune se mit devant lui.

-"Tu n'ira nulle part, tant que je ne serais pas morte ! Vociféra-t-elle.
-J'ai pas le temps de faire mumuse avec les fillettes moi !"

Kisame l'empoigna par le bras, tandis qu'elle se débattait. Elle prit un poignard avec sa main valide et l'enfonça dans le nuage rouge sang de la cape. Alors qu'elle s'attendait à ce que du sang dégouline le long de sa main, c'est de l'eau qui jaillit du manteau noir.

-"Hun, hun... ricana Kisame. Loupée, c'est fini pour toi."

Elle reçut un coup violent sur le crâne, puis elle se senti mollir, heurter le sol froid, et elle vit entre ses paupières à demi-closes, Kisame qui sortit en courant par la porte des escaliers, puis elle sombra dans les ténèbres...

"Tu ne dois pas t'évanouir... reste réveillée, va aider tes sœurs...", lui cria une petite voix dans sa tête, mais son corps répondait : "Non, je ne peux pas, je n'y arrive pas... je suis lourd, trop lourd...".
La petite voix reprit : "Tes sœurs ont besoin de toi, va les aider... va les...", puis la voix se tue.


***Fin du prologue***


Il est 10h30 du matin, une belle journée commence aujourd'hui. Il fait beau, il fait chaud, les oiseaux chantent, les fleurs rient... et c'est jour férié chez l'Akatsuki.

Tous sont en train de ronfler, mais les plus bruyants sont sans doute Kisame et Kakuzu, qu'on entend dans toute la maisonnée. La panoplie de la "belle journée" est complète, à part un léger petit détail : On entend des hurlements et des coups contre la porte du sous-sol... Inutile de dire de qui il s'agit, vous en aurez la confirmation tout à l'heure.

Le premier qui se réveilla avec tout ce boucan, entre les oiseaux qui piaillent, les ronflements qui puent, et les coups et hurlements du sous-sol, ce fut Deidara (pas évidant de faire la "grasse matinée" comme on dit). Bien qu’il y en est qui dorment parfaitement (on se demande d'ailleurs comment ? Peut-être une veille bien chargée ?).

Comme il fut dit plus haut, Deidara fut le premier réveillé. Il sortit de sa chambre, encore avec son pyjama blanc et bleue à rayures. Les yeux pas encore en face des trous, le pas traînant, chaussons aux pieds, le dos vouté, les bâillements qui déchiraient la mâchoire... Voilà la panoplie du réveil. Sans se soucier des hurlements et des ronflements, il alla dans la cuisine, sortie un bol jaune (SON bol jaune), un paquet de céréales fourrées au chocolat, du lait, du "Grand lait", de Candia, attention ! Et il commença à déjeuner tranquillement. Prenant le temps de bien "cruncher" ses céréales. Tout ce brouhaha matinal lui tapant les oreilles(enfin il s'en rend compte...),
il se leva, et alla fermer la porte de le cuisine, quand elle s'ouvrir à la volé, l'éjectant contre la cuisinière.

-"Oh, sempaï est réveillé ! Bonjour sempaï, ça va bien ?! Il fait beau ce matin !"

Le fanfaron pénétra en trombes dans la cuisine, en pyjama lui aussi. Le blond se leva tant bien que mal, et se massa le nez, regardant d'un œil menaçant Tobi, qui se servait des céréales "Miel Pop's" dans son bol orange. A peine Deidara s'était assis que la porte se rouvrit sur Hidan, suivie de près pas Sasori.

-"Salut les nazes, bien dormi ? demanda Hidan d'un air malin. (Inutile de préciser qu'ils sont tous en pyjama, sauf Sasori, qui en débardeur et en pantacourt.)
-Oui, pas mal, pauv' nouille, hm, sauf que ton CHER ami, à ronflé comme un pore, hm, répondit Deidara sur le même ton.
- Que veux-tu, il est né dans une ferme... (On parle de Kakuzu, vous aviez pij', j'espère ?)
-Dans une porcherie plus précisément, hm !" répondit Deidara en éclatant de rire.

Les deux nouveaux venu s'assirent et mangèrent leurs céréales et tartines de Nutella. Tobi, en était à son quatrième ou cinquième bol, en versant son lait par le trou de son masque. Sasori lui prit le paquet des mains.

-"Arrête de bouffer, sinon tu va avoir mal au ventre. C'est un PETIT déjeuner, pas un repas...
-Maif', j'aif' ffaim !" répondit Tobi la bouche pleine.

Ils continuèrent tranquillement levure déjeuner se plaignant des fausses images sur les paquets de céréales, racontant leurs rêves plus ou moins bizarre...

Quand les autres arrivèrent, ils durent cesser certaines de leurs conversations basant sur l'un d'eux. Itachi, Kakuzu et Zetsu s'assirent à table et commencèrent à "cruncher" eux aussi.

-"Tronche de thon n'est pas avec toi, hm ? demanda Deidara.
-Non... Le chef l'a appelé, je sais pas ce qu'il lui voulait..."

Sans se soucier de rien, ils continuèrent, en riant aux éclats. Au bout d'un moment, on entendit un "BOUM!" sonore, raisonner dans la maison. Tobi avait "apparemment" encore fait des siennes...

Mais quand Pein et Kisame entrèrent dans la cuisine, habillés, eux au moins, tous se turent. Pein était inexpressif, mais Kisame avait l'air inquiet... très inquiet.

-"On a volé nos techniques cette nuit." dit Pein avec un ton neutre.




Bon, bah la fin du premier chap' ! *3*
encore merci à MiMi pour m'avoir prété ses perso pour la suite de la fic, vous verez bien lesquels ! xD

Laisser des comm's, siouplaaaaaaait ! T_T

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