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Fiction: Dans l'ombre du Serpent

Alors que Naruto a huit ans, une main va le tirer de la solitude mais la personne à qui elle appartient n'est peut-être pas la bonne... Notre héros devient un instrument, arrivera t-il à sortir des ténèbres dans lesquelles il est tombé ?
Classé: -12I | Spoil | Général / Mystère / Romance | Mots: 3723 | Comments: 16 | Favs: 14
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Digi-kun (Masculin), le 18/04/2009
Chapitre introductif de ma première Fic

Bonne lecture

Précisions:
-Phrases en Italique: pensées des personnages
-Paragraphe en Italique au milieu du chapitre: Passage contennat des informations que ne possède pas le personnage
-POV Naruto





Chapitre 1: Fuite, tourments et rencontre



Je m’appelle Naruto Uzumaki, j’ai huit ans et j’habite à Konoha, village caché du pays du feu. C’est à peu près tout ce que je sais de moi. Je n’ai pas connu mes parents, je ne sais même pas qui ils étaient. Et d’ailleurs personne ne semble le savoir.

Depuis ma naissance, tout le monde m’est hostile ou m’ignore. Les villageois me regardent comme si je ne devais pas être là. J’entendais souvent des phrases du genre : « Ah c’est lui, ne le regarde pas » ou « C’est lui alors, ce sale démon » et je ne comprenais pas pourquoi ils disaient tous ça.

Il y a quelques mois, je suis rentré à l’Académie des Ninjas. J’ai cru que j’allais enfin me faire des amis, je me trompais. L’hostilité et l’ignorance des adultes avaient déteint sur leurs enfants. J’étais une fois de plus seul et j’avais de plus en plus de mal à le supporter.
En classe, j’avais des difficultés à suivre, les professeurs ne s’occupant pas de moi. Les techniques de bases que nous apprenions, je les ratais car j’avais beaucoup de mal à malaxer mon Chakra. Je m’entraînais pourtant souvent chez moi, ce qui ne faisait qu’accroître mon découragement.

***


Je me réveille en sursaut sous la sonnerie de mon réveil. Ce « chez moi » était en vérité un petit appartement contenant le minimum vital. Il était également le seul occupé de l’immeuble abandonné.

Je me lève en baillant et avale rapidement mon petit déjeuner. Une fois habillé d’un short bleu foncé et d’un T-shirt blanc avec une spirale rouge en son centre, je quitte ma maison en jetant un œil à mon reflet, un petit garçon blond aux yeux bleus océans avec trois traits sur le joues semblables à des moustaches animales me regarde. Je file à l’académie.

***


La journée passe et sous le soleil descendant, je me retrouve sur le chemin du retour.

Je passais comme à l’habitude par une petite ruelle mais à la sortie de celle-ci deux garçons d’une dizaine d’année interrompirent leur discussion en me voyant.

- Oh regarde qui voilà dit l’un d’entre eux en s’avançant vers moi, un sourire mauvais aux lèvres.

Je recule de quelques pas jusqu’à ce que je bute contre un corps…

- Mais où vas tu comme ça ? entendis-je derrière moi avant de me faire pousser avec violence sur le sol

Je me relève pour faire face à mes adversaires. Je m’étais déjà retrouvé dans une situation similaire il y a peu sauf que c’était des adolescents d’une quinzaine d’années. J’aurais passé un sale quart d’heure si un vieil homme n’était pas intervenu.

Flash-Back

J’étais cerné et on allait me frapper quand une voix sévère se leva :

- Il suffit !

Un homme âgé une pipe à la bouche était apparu portant une tenue rouge et blanche accompagné d’un chapeau

- Hokage-sama !

- Disparaissez avait-il ordonné ce qu’ils firent immédiatement

Il me fit un sourire bienveillant auquel je répondis par une vague « merci » avant de rentrer chez moi précipitamment

Fin du Flash-Back

Mais cette fois personne ne viendrait à mon aide. Je tente de prendre un air déterminé.
- Laissez moi tranquille

Le type devant moi me donna un coup de poing au visage et je m’effondrai à nouveau par terre, du sang coulant de ma bouche. Je me suis relevé rapidement pendant qu’il riaient et je mis à mon tour un coup de poing dans le ventre du garçon qui venait de me frapper.

Il s’ensuit une bagarre violente durant laquelle j’essayais de me défendre avec toute la rage que je possédais. Une dizaine de minutes plus tard mes bourreaux étaient partis et j’étais recroquevillé, dos au mur. Mon œil droit était enflé et je saignais de la bouche et du nez, sans compter les divers bleus et bosses que j’avais sur l’ensemble du corps.

Et là, à cet instant j’éclatais en sanglots et laissais toute ma haine et ma tristesse me submerger. Un grognement animal se fit entendre, interrompant mes pleurs, il semblait venir de l’intérieur de moi. Je regarde autour de moi…Rien.

Je crois apercevoir un œil rouge à la pupille fendu semblable à celle des chats s’ouvrir dans la pénombre. Cet œil, je l’avais déjà vu dans mes cauchemars. La peur s’empare de tout mon corps et je me met à courir pour y échapper. Inévitablement une foule de pensées et de questions douloureuses refont surface dans mon esprit. Je plaque mes deux mains sur mes tempes…

Je veux quitter cette vie de solitude, cette prison, ce village infernal, je veux tout quitter

Je traverse le village qui est désert, la nuit s’avançant à grands pas et j’arrive finalement à l’enceinte de défense, les murs de ma prison, une porte dérobée attire mon attention. Un homme portant la veste verte traditionnelle dort à côté.

Sans bruit et sans un regard en arrière, je me faufile à travers cette porte entrouverte et m’enfonce dans la forêt proche.

Je cours, je cours jusqu’à ce que je tombe de fatigue au pied d’un arbre noueux, dans l’ombre d’un buisson. Épuisé, je m’endors instantanément.

Je me réveille à l’aube, la plupart de mes blessures ont disparu, en effet je guéris bien plus vite que la plupart des gens. Je fais le point sur ma situation, pendant une seconde, j’envisage de retourner au village mais j’ôte immédiatement cette pensée de ma tête, je ne veux plus jamais y retourner.

Je pars donc, sous la pluie qui commence à tomber, dans la direction opposée à celle du village, je ne sais pas où je vais mais le plus important, c’est d’aller de l’avant… .

***


A cet époque, j’étais loin de me douter que des shinobis de Konoha seraient à ma recherche. Heureusement pour moi, le lendemain de mon départ il n’y avait pas classe, donc personne n’avait remarqué mon absence. Ce ne fut que le troisième jour après ma fuite que l’on envoya quelqu’un me rechercher dans le village.

[i]Cette personne bien sûr ne me trouva pas et quelques heures plus tard une douzaine d’Anbu, pisteurs et Jounins partiraient avec pour mission de ramener le jinchuriki du feu . Mais ne sachant pas dans quelle direction j’étais parti et la pluie ayant effacé toutes traces d’empreintes ou d’odeurs, jamais ils ne me retrouvèrent.

Je fus alors considéré comme disparu et 3 ans plus tard comme mort et on m’oublia.[/i]

***


Mais j’étais bien vivant, et depuis trois semaine j’errais, mendiant dans les villages ou me nourrissant dans la forêt.
Je viens d’échapper à mes poursuivants en les semant à travers les bois. Complètement épuisé, je me blottis contre un arbre creux et dévore mon larcin – un bout de pain - . La nuit tombe, je frissonne et me recroqueville contre l’arbre, je finis par m’endormir doucement.

Pendant mon sommeil je revoie les visages antipathiques des gens des villages puis tout s’enflamme et j’entrevois à nouveau cet œil rouge accompagné d’une longue rangée de dents étincelantes.

Je m’éveille en sursaut et je sens un poids sur moi, de plus ma main est posé sur quelque chose de chaud.
Je tressaille quand je m’aperçois que c’est un pelage roux. Le renard ouvre brusquement les yeux et regarde les miens avec un air de reproche. Puis il saute de mes genoux et disparaît dans un buisson.

Je reste un moment indécis…
Pourquoi un renard était il venu dormir sur moi ? Cherchais il une protection ?
Je chasse finalement ces questions futiles de ma tête.

***


Je marche à pas lourd sur un chemin qui serpente à travers la plaine. Je suis affaibli, amaigri et sans doute malade. Ma tête est lourde et mon front brûlant. Le ciel gris métallique gronde au dessus de moi. Mes vêtement sont déchirés et sales. La colère bouillonne en moi, me montrant encore et encore ces regards haineux de Konoha et les autres, indifférents à ma souffrance.

Je sens quelque chose de froid et humide tomber sur mon épaule et l’instant d’après je suis entièrement trempé.
Et merde Il faut que je m’abrite quelque part je me met à courir tête baissé.

Aux bouts de quelques minutes, je heurte quelqu’un portant un kimono jaune pâle. Je tombe en arrière sur le sentier détrempé. Je me remets aussitôt debout et lève les yeux avec colère vers ce type qui ne regarde pas où il va et qui va en plus, m’en faire la reproche. Le parapluie brun se relève légèrement dévoilant son visage.

Mon expression change radicalement en l’apercevant, la colère me quitte pour laisser place à la stupéfaction puis à la terreur.



Qui est ce ?...Suspens...
Réponse au prochain chapitre

Naruto: Qu'est ce que je fous a cet age au milieu de nulle part ?
Auteur: ...






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