Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Trois feuilles dans l'âtre

Un idiot obstiné et rancunier, une cadette des Hyûga froide et arrogante. Cela ne peut pas faire bon ménage. Lorsque les complots s'apprêtent à se réaliser et d'un nouvel élément est en passe de les rejoindre, c’est au tour des villages de trembler.
Classé: -12D | Spoil | Général | Mots: 10238 | Comments: 1 | Favs: 1
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chonaku (Féminin), le 18/04/2009
Bonjour, voici le prologue de ma nouvelle histoire. Celle ci se déroule après naruto shippuden. je tiens à prévenir que j'aborde des thèmes assez graves et adultes, qu'il y aura de la violence (mais bon, si vous lisez Naruto et que, vous n'êtes pas hémétophobe, cela devrait aller), présence d'angst, donc les âmes sensibles faites attention. Présence de personnages inventés (mais là, il n’y en a que deux, si on compte pas l’équipage, qui sert à ne pas faire couler le bateau, en fait. Pas grand-chose en vérité ^^)
Bonne lecture ^^




Chapitre 1: Prologue : deux points du crépuscule



Un cœur battait doucement dans le noir, tandis que le sol tanguait à cause des vagues belliqueuses. L’enfant se blottit plus profondément encore dans les draps du lits, des draps trop fins, pas assez chaud, pour lui faire oublier l’air froid du dehors, sur le pont du navire, où il était si exposé aux vents haineux de la marée, si facile à voir pour l’élément détesté et pourtant si vital. Il avait peur de l’eau, celui qui avait prit la mer. Pris d’une nausée soudaine, il inspira un grand coup, essayant en vain de dominer sa faiblesse et sa peur. Le garçon n’y réussit pas. Soudainement privé d’air, il sortit sa tête de la mince de couverture, avalant autant d’air qu’il le pouvait. Rien n’y fit. Dans sa cabine tout était statique, sans vent, ni brise.

L’enfant se leva, malgré son mal aise grandissant, mal aise absurde. Il était resté trop longtemps dans sa cabine, et bien que la terre ne fut pas encore en vue, il voulu allé à l’extérieur. Juste trois minutes, le temps de respirer. Le bois sous ses pieds était instable, alors qu’il s'appuyait avec force contre tout ce qui lui passait sur la main. Il prit quelques temps sa tête entre les mains, juste pour calmer un vertige, qui ne s’arrêtait pas grandir, depuis qu’il était sur le bord du navire, ou peut être avant, lorsqu’il avait mis les pieds dans le port presque désert.

Le bruit du vent marin brisa ses réflexions. La porte était ouverte, et l’enfant entendait avec une précision presque malsaine la plainte stridente de la brise, déferlant sur lui, habillé de vêtements noirs, mais transis de froid. L’air fouettait son visage, et ses lèvres, comme s’il voulait le priver de ses yeux, et de sa voix. L’enfant fatigué franchi le seuil, avec une crispation des lèvres, qui lui donnait l’air étrange, presque fou.

Les vagues grises ne se lassaient pas de battre la coque mouillée du navire aux grands voiles pourpres déployés, et à l’étendard aux couleurs ternes. Ce dernier se tordait dans les airs, comme pris de convulsion. Le bruits des pas du jeune passager étaient insonores, inaudibles en comparaison aux grands fracas de la mer, qu’il était impatient de pouvoir quitter une bonne fois pour toute. Ce n’était pas une tempête, pour les habitués, les marins, les voyageurs, mais c’était déjà trop pour lui.

L’équipage le regardait du coin de l’œil, avec un mélange de peur naturelle, et de suspicion instinctive. Seuls les deux mousses l’observèrent affrontement, avant de détourner les yeux, n’aimant pas croiser son regard clair, et ses cheveux d’un blond négligé, comme si jamais l’idée ne lui était venu de les laver. Il n'avait pas encore vingt ans que tous se méfiaient déjà de lui comme de la peste. Le gamin n’en avait rien à faire, pourvu qu’il voie le bout du navire, qu’il puisse y distinguer la proue, presque informe dans cette atmosphère s’obscurcissant de plus en plus. Déjà l’horizon gris se teintait de noir.

Comme toujours, le capitaine était là, mue par un inconcevable usage, foi, ou les divinités savaient quoi d’autre. Il surplombait l’océan, comme l’étrave défiait la mer, avec un égal courage déraisonnable, et une confiance inébranlable, que ne comprenait toujours pas l’enfant, et qu’il ne comprendrait sans doute jamais. L’homme brun, barbu, vêtu d’un simple habit d’un noir profond, tenu par une ceinture beige, regardait l’enfant avec un étonnant détachement amusé. Ce qui agaça le passager, qui demanda avec froideur si la terre serait bientôt en vu. D’un mouvement brusque, le bateau se balança, forçant l’enfant à s’accrocher avec une force presque inouï aux rempartes du navire, avec une main, tandis que l’autre couvrait sa bouche, d’où un liquide voulait sortir. Son cœur battait de plus en plus fort, alors que le bateau se balançait de l’autre sens, et que, sans le vouloir, il regarda les vagues en mouvements, ces langues grises qui voulaient le prendre, le tordre, le briser, l’étouffer, et le relâcher ensuite, avec pas plus de force d’un poisson desséché.

Au loin résonnaient les cris glacés des mouettes, des sternes, et des albatros, ou d’autres oiseaux marins, perdus en pleine mer, sans doute.

Impassible et indifférent, le capitaine lui prit l’épaule, le remettant debout, sans aucun effort, sans aucune faiblesse, une expression dédaigneuse dans ses yeux d’un brun sombre, comme la coque de son navire. Celle ci sentait à la fois le bois et l’eau. Cette odeur était sans doute la seule chose qu’il aimait dans cette boite de conserve flottante. Sinon, tout y était bon à brûler, même l’équipage.

« Quand atteindront nous la terre ? »

Demanda t il encore une fois, avec une note agressif, qui déplut au capitaine. Celui-ci lâcha l’enfant, qui le fixait avec une expression si autoritaire qu’il aurait voulu le frapper, s’il ne se souvenait plus de la somme promise au début de ce voyage. Malgré toutes les superstitions ayant cours en mer, il siffla un coup, se promettant de jeter le gamin à la mer si jamais une tempête s’annonçait. En l’entendant, certains des marins, touchèrent du bois, ou firent une prière. Certains maudirent cet étrange garçon, qui les avait fait embarquer si tard, vers une destination que peu de monde prenait. Une île maudite, d’où circulait de multiples histoires toutes aussi horribles les unes que les autres. Personne n’y allait jamais. Mis à part les marchands, les suicidaires- soi disant aventuriers- ceux qui ne revenaient jamais, et enfin les ninja, ceux qui revenaient toujours.

Le capitaine sourit au garçon qui attendait la réponse avec une impatience grandissante, tout en faisant attention à ne pas tomber à l’eau, et ni à regarder cette dernière. Surtout pas.

« Comme vous le voyez, la mer est perturbée, cependant, nous ne sommes pas loin du rivage. Je dirais que nous en avons encore pour une heure. Enfin, si nous ne croisons, ni pirates, ou si nous ne coulons pas à la mer, ou si, encore, une pieuvre ne veut pas nous transformer en casse croûte. »

Répondit l’homme avec cet éternel et énervant sourire amusé. Les derniers mots devaient sûrement servir à déstabiliser l’enfant, ou à le faire rire, au ton faussement amusé et détaché de son interlocuteur. Le gamin resta calme, ce qui le fit paraître encore plus détestable aux yeux de l’adulte.

« Une pieuvre ? » Interrogea avec une naïve incrédulité le jeune passager, gelé, et fatigué, mais soudainement intéressé. L’adulte y vit enfin une situation en or.

« Un monstre d’environs cinq mètres, qui coule les navires et dévorent les passagers. Il se terre dans les profonde abyme de l'océan, attendant sa proie, traquant avec une assiduité sans faille le moment où elle croquera lentement ses victimes meurtris, piégés eux même dans leurs propres vaisseaux, suppliant enfin de mourir. Eux que la pieuvre mange lentement, ne laissant jamais aucun survivant.»

Déclama t il avec cet air inspiré qui donnerait des frissons aux plus braves des mousses. Curieusement, l’enfant parut déçut.

« Si personne n’y a jamais réchappé, comment sait t on que c’est une pieuvre ? Pourquoi pas un énorme poisson clown aux rayures vert fluo, ou une grenouille haute de vingt-deux mètres avec un string ? »

Des rires résonnèrent soudain sur le pont, et l’homme vit certain ses hommes acquiesçaient en faveurs de l’étrangers, tandis que d’autres lui jetaient des regard noirs. Tant à lui, il se souvient avec netteté pourquoi il ne voulait pas d’enfants, contrairement à sa triste femme. Il avait de plus en plus envie de jeter le gamin par-dessus bord, tant pis pour la paye généreuse. Avec un grand effort, il parvint toutefois à poser calmement la question que tout l’équipage se demandait, sans pouvoir le dire à voix haute.

« Pourquoi un enfant aussi jeune que vous, vogue pour une île si mal famée que l’île du Brouillard ? »

Le commandant remarqua avec un plaisir particulier le visage livide du gamin se troubler, se changeant en une moue pensive, presque choquée. Des pans de son manteau battaient le vent, la couleur sombre de ses habits accentuait sa maigreur, et sa fragilité, que compensait avec peine son regard dur, et inaccessible. Précisément le genre de gamin que l’on devine avec incertitude ninja, sans pour autant le prouver. Exactement le genre de personne que détestait le chef du voilier, et qu’il n’aimait pas avoir sur son navire, mis à part si la somme était trop importante pour pouvoir être oubliée.

« Affaire personnelle. » Répliqua finalement le garçon, les prunelles claires soudainement redevenues froides, à la grande frustration du marin.

« Puisse je savoir votre nom, alors ? »

Demanda le chef du navire. En se rappelant trop tardivement l’une des recommandations de son feu père, disparu à la mer. Il ne fallais jamais interroger ces personnes sur leurs identités, juste attendre, supporter, et tout oublier ensuite, sous peine d’ être retrouver deux jours plus tard, sans vie, à force d’avoir voulu tutoyer poissons, et algues. L’adulte eut un frisson, ce qui ne lui été jamais arrivé, hormis lors de grandes tempêtes. Ici, il avait plutôt affaire, selon lui, à une petite agitation passagère.

« Non. »

Articula fermement l’enfant blond, sans aucune hésitation cette fois si. Etrangement, le gamin lui rappelait vaguement une personne, extraordinairement désagréable, qu’il avait rencontré au port, une fois. C’était une femme blonde accompagnée d’une autre femme, et d’un cochon. Il ne se souvenait à peine de ses derniers, n’ayant prêté attention qu’à la femme, aux yeux bruns identiques à ceux du gamin, au vêtement d’un vert sombre, portant un collier d’un vert plus clair qu’il avait cru, à tort, être de l’émeraude, ou du jade poli. Il avait parié avec cette femme, accumulant les prises avec une facilité déconcertante. La femme était désespérément malchanceuse au jeu, pourtant, elle s’y accrochait, presque avec désespoir, comme si elle voulait à tout prix oublier quelque chose.

N’aimant que les brune, il n’avait pas trouvé la femme belle, juste petite, et doté d’une poitrine encore plus grande que celle de sa femme. Cela devait être agréable de les toucher, dans un lit. Prit d’un sursaut d’envie, il avait voulu parier encore une fois, mais n’avait pas préciser la mise. Elle avait encore perdu aux dés. La femme brune et le cochon n’étaient pas là, pour il ne savait quelle raison. Et la femme était tellement ivre, c’état trop facile. Aurait été.

« Qu’avez-vous ? »

Si seulement elle n’avait pas eu la force de dix hommes.

« Capitaine ? »

Si seulement elle n’avait pas gardé assez d’esprit pour lui envoyer un coup de poing sur le visage, le projetant avec dextérité contre le mur. Il avait eut de la chance qu’elle n’eut pas été sobre. Il serait mort sinon.

Il devient soudain plus pâle, presque comme un fantôme.

« Hé ho ! Commandant !» Interrogea encore une fois le garçon, révélant toute l’impatience, la susceptibilité et la fougueuse insolence de son caractère, qui lui rappelait avec une anxiété croissante la femme ivre qu’il avait rencontré. Celle-ci ne devait avoir que vingt ans, lui un peu moins. Il pourrait certainement être son frère ou un proche. Lorsqu’il croisa encore une fois les yeux noisette en colère, il sut que cela ne pouvait qu’être d’un proche. Il eut peur.

« Rien du tout… maître. » Souffla il avec un respect nouveau qui surprit tout l’équipage, ainsi que le jeune passager. Pourtant, ce dernier resta de glace. Il se retourna avec lenteur, ayant une peur évidente de ce qui grouillait en dessous du bateau. Le capitaine ordonna à l’un des deux mousses de raccompagner l’enfant à sa cabine, et se dirigea avec une lenteur glaciale, vers la sienne, où son frère l’attendait avec une certaine frustration.

« Tu as finis de compter les vagues ? » Requit il, avec son habituelle aigreur. Le capitaine n’y fit pas attention, et sollicita une réponse à son second, et cadet, concernant la fois où il a été battue par une folle, lors d’un stupide pari.

« Ah oui, tu avais l’air bien lotit avec tous ces bleus. Concernant ta chère inconnue, je suis désolée, je n’ai que des rumeurs à te proposer. »

« Des rumeurs ?» Répéta l’aîné, avec une fausse indifférence, qui n’échappa pas au cadet. Celui ci reprit avec un ton neutre, teinté de mysticisme, comme s’il dévoilait un mystère. Bien entendu, cela n’impressionnait jamais personne, surtout pas ceux qui le connaissaient comme un idiot, presque aussi orgueilleux et détestable que son frère.

« Vois tu, l’on raconte que, autrefois le village de Konoha était célèbre pour un groupe de trois ninjas, que l’on appelait « sanin ». L’on dit que quand l’un maîtrisait les serpents et les techniques les plus immondes, un autre… »

« Epargne moi ces contes pour enfants, et donne moi ce que je suis venu chercher, sale imbécile ! » Fit le chef du navire, en abaissant le poing sur les cartes étalées sur la table noire. Celle-ci trembla sous l’effet du coup et le cadet en vint donc à l’essentiel. Il était peureux, ou dans un langage plus formel, il tenait à la vie.

« L’on dit que dans ce trio, il y aurait une femme à la force titanesque, ayant le pouvoir de guérir, et de tuer à son grés. Attends, ne t’énerve pas, ce n’est pas tout. Certains disent qu’elle ressemble de façon frappante au « légendaire pigeon », qui perdrait tout les paris qu’elle jouerait. Elle correspond bien au profil de ton agresseur, si je puis dire. Des yeux bruns, des cheveux blonds, un collier vert, une veste de la même couleur à l’idéogramme du jeu, et ne se déplaçant pratiquement qu’avec une femme brune, et un cochon. Ouais, et tu sais le plus drôle, l’actuel Hokage est la femme du trio légendaire en question ! Tiens, pourquoi es tu tout pâle tout à coup ? »

« Je… je crois que son frère est à bord… ou son cousin… »

« Impossible, ils sont tous morts. Elle est réputé invincible, mais elle n’as pas été fichu d’empêcher ses proches de mourir. » Commenta il avec un grand sourire qui se voulait cruel, et moqueur, mais qui ne réussis qu’à accroire la fureur de son aîné.

« Crétin, puisque je te dit qu’il est bien à abord ! Je l’ai vu de mes yeux, vu ! Je t’assure, la seule chose qui m’a empêché de le reconnaître, c’est le fait qu’il soit un gamin ne dépassant même pas le mètre quarante ! »

« Tu es idiot ou quoi ? Si c’est vrai, elle doit avoir cinquante ans ! Et puis, qu’est ce qui te permet d’affirmer que c’est son frère ! ? Il devrait d’abord ressusciter, ce qui est impossible ! En plus, si ça se trouve, le pigeon légendaire n’est d’une légende ! Si c’est le large qui te met dans ces états, prend une barque de sauvetage, et repars au port.»

Explosa le cadet. Du point de vue physique, il était exacte réplique de son frère, en plus pragmatique et réaliste. Son frère aîné, en digne héritier de son père, professait avec une assurance rare des propos superstitieux et religieux, n’hésitant jamais à jeter à bord ceux qui faisaient le moindre signe pouvant causer, selon lui, des tempêtes ou des naufrages. Bien entendus, il ne faisait rien de son côté, argumentant qu’il était béni du kami des mers, ce qui faisait fulminer de rage son cadet d’une année, lui même considéré comme malchanceux.

« La ferme, abruti. T’as jamais entendus parler de la sorcellerie des ninja, hein ?! Ce sont de véritables démons, cela ne m’étonnerait pas d’un jour, il y en aura un qui puisse ressusciter les morts, ou manipuler les kami savent quoi pour envahir le monde. »

Le cadet ne répondit rien, se contentant d’un discret roulement des yeux, que son frère, pris dans un mouvement de panique inhabituel et passager, ne remarqua pas. Voyant que son cadet ne répondit pas, le capitaine en déduit à tort, qu’il avait eut le dernier mot, et repris son assurance orgueilleuse, et repartis de la cabine, avec l’air d’un général surveillant son armée, tandis que son second, calculait la trajectoire, et étudiai minutieusement les cartes. Un tic agita sa paupière gauche, tandis qu’il se remémora ce qu’il considérais comme l’aspect le plus détestable de son frère, après son arrogante confiance : sa foi en toutes les légendes. Pauvre idiot.

Soudainement, il se souvient d’une autre rumeur : un gamin blond aux yeux clairs qui avait aidé un village, sauvé une princesse, et avait la force d’un démon, et le sourire du plus joueur des démon renards. Bien entendu, ce n’était d’une rumeur. Après tout les ninja, on le sait bien, sont des monstres.

Dans sa cabine, un garçon petit, aux cheveux d’un blond ébouriffés se mussait sous sa couverture, essayant d’ignorer le froid, la mer, et l’eau. Ses paupières lourdes cachant ses prunelles d’un brun noisette, ses vêtements noirs dissimulant un corps qui semblait avoir cesser de grandir avant terme. Encore pris de nausée, le jeune enfant respira doucement, luttant vainement pour dormir, tout en étant empêcher par le grondement menaçant et froid des vagues qui voulaient l’engloutir, tout comme l’eau pluvieuse, et boueuse l’avait englouti jadis. Finalement, il ne dormis pas de toute la traversée.

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Pendant ce temps, un enfant courait dans le bois de Konoha, sautant de branches en branches, avec l’agilité innée d’un singe. Il esquiva l’attaque d’un ennemi imaginaire, son écharpe noire s’envolant au grès du vent, au fil de ses mouvements. Cela ne le gênait pas. Jamais.

Il frappa dans le vide, encore et encore, ses coups ne faiblissant pas. Jamais. Quelques mouvements plus acrobatiques encore, et il repartit. Sans cesse à la poursuite qu’un ennemi qu’il ne pouvait pas voir, qu’il connaissait à peine. De rares mentions et chapitres dans les livres, des rapports lus en cachette, et une nuit qu’il n’oubliera jamais. Voila tout ce qu’il savait de son ennemi. Cela semblait suffire, pour lui qui n’était encore d’un genin, un gamin pourri gâté, et non un ninja.

Il lança des shuriken. Ceux-ci volèrent dans toutes les directions, certains manquèrent leurs cibles, s’enfonçant dans la terre, d’autres se fichèrent dans celles-ci, avec justesse. L’enfant grogna, tout en sueurs, fatigué de son entraînement, et pourtant, pas encore prêt à arrêter. Pas assez, ce n’était pas encore assez. D’un geste, il escalada un arbre, à toutes vitesses, ses pieds courant sur l’écorce dure et brune, ses yeux sombres, fixés sur le ciel bleu, se teintant de jaune et d’orange, et d’un soupçons de rose. C’était le crépuscule. Quelques temps avant que le soleil ne finisse de s’éteindre.

Il inspira un coup, sentant l’air s’infiltrant dans ses poumons. Son écharpe noire lui faisait comme deux fils noirs battant son dos, contrastant avec son haut blanc, celui que lui avait acheté sa tante, et qui le serrait un peu plus que les autres. Il n’aimait pas cette sensation.

Son pantalon noir, et ses bottes sombres étaient couverts de boue, de débris d’arbres, à force d' être trop rester dans le bois, son haut et son visage étaient tout aussi sale. Tout en lui était salis. Surtout l’intérieur.

Avant d’atteindre le sommet de l’arbre, un brusque mouvement, un mauvais dosage d’énergie, et il tomba, la tête la première. Il vit défiler les feuillages jaunes, rouges, et bruns des arbres, ainsi que de rares éclats de vert, comme des joyaux, incrustés profondément dans la boue. Des oiseaux s’envolèrent, hurlant un message que seuls eux pouvaient comprendre.

L’enfant modifia sa position, après quelques mouvements hasardeux, et atterrit sur le sol joncé de feuilles d’automne avec plus de chance que de technique. Il en était conscient, ce qui accroissait son mécontentement. Des plumes de volatiles fuyards gisaient parmis les feuilles mortes, offrant un spectacle sinistre et étrange. Le garçon se relava, lentement, ne se préoccupant pas de la douleur taquine de son poignet, ses jambes, et, son dos. Il n’en avait tout simplement pas le temps.

Il se rua encore et encore vers les arbres. Il n’avait pas le temps de se larmoyer, de se plaindre, de tout simplement respirer. Ce qu’il voulait était à la fois plus simple et complexe que cela. Beaucoup plus complexe que cela. Il en avait marre de se lever chaque nuit en sueur, en se souvenant avec tous les détails inimaginables cette nuit où elle était morte.

L’écorce d’un arbre, il l’a fouetta, de plus en plus fort, de plus en plus rapide. Ne se préoccupant pas de la couleurs de ses mains, du sang coulant de celles ci, ou de n’importe quoi d’autre. Il n’y avait ni sourire vainqueur ou obstiné sur son visage, ni étincelle joyeuse et téméraire dans le regard. Rien que le visage sale d’un enfant, et un regard fixé sur un objectif impossible à atteindre. Tuer le monstre que même son grand père n’avait pu vaincre. Certaines nuits, cela lui semblait impossible, mais chaques matins, il se levait avec cette idée en tête, enracinée profondement, nouée aux boyaux. Parce que si impossible n’était pas Naruto, alors ce ne serait pas non plus Konoha-maru. Parce qu’il avait beau s’entraîner, renforcer son corps, refroidir son cœur, il resterais toujours plus proche du gamin que du ninja. C’est sans doute mieux ainsi.

« C’est donc comme cela que tu t’entraîne ? » Constata une personne derrière son dos. L’intonation chaleureuse, mignonne, lui rappela soudain une autre voix. A cette pensée, il stoppa son poing, s’arrêtant en plein mouvement. « C’est comme ça que tu veux me venger ?»

Une goutte coula le long de sa temps, une autre, et encore une, tandis que des frissons parcoururent son corps. Sa bouche esquissa un mouvement, son bras s’abaissa, mais l'enfant ne put se retourner. Pas pour s’apercevoir, encore une fois, qu’il était bel et bien seul. Il laissa son cœur battre quelques secondes, avant de lever la tête, et de s'aperçevoir avec surprise que c’était un cerisier sur lequel il s'était acharné. L'abre n’était pas très beau, et le serais encore moins avec la marque laissé par l’un des shuriken que le garçon avait lancé inhabilement, ou la plaie que les poings de l’enfant avait voulu incrusté eux même. Mélange d’écorce arrachée, et de sang séché, ou qui séchera. Pas de quoi en faire un plat, des cerisiers, il y en avait partout. Partout.

C’était son arbre préféré. Enfin, cela avait été, puisque les morts n’ont plus besoin de cela. Kaede n'avait plus besoin de cela.

« Pourquoi t’arrête tu, Konoha-maru ? »

Interrogea avec une froide distante une voix à ses cotés, ce qui le fit sursauter, comme il n’aurait jamais dû le faire. Un ninja ne devait jamais être surpris, jamais, ou si jamais il l’était, cela ne devait pas être dans une situation aussi simple et gamine. Le garçon tourna la tête vers la personne ayant interrompus ses pensées macabres. Il fit la mine boudeuse qu’il abordait souvent, trop au goût de certains. Une fillette se tenait là, plus petite que lui, aussi bien en âge qu’en taille, le regard d’un blanc glacial, lourd héritage d’une antique famille de ninja. Le traditionnel bandeau ceignant son front, à moitié dissimulé par des mèches sombres. Ces dernières encadraient un visage aux traits encore enfantin, presque disgracieux. Contrairement à d’habitude, l’héritière des Hyûga, l’une des deux, rectifia mentalement le genin, portait un vêtement blanc boutonné au col, assorti à un pantalon d’un brun clair. Comme d'habitude, elle avait l'air aussi joyeuse et de bonne humeur d'une Anko en manque de mission dangeureuse. C'est à dire absolument pas.

« Parce que je t’avais entendus, Hanabi ! »

Déclara avec un maximum de volume sonore le petit shinobi, en souriant d’un air gamin. Celui qu’il faisait tous les jours.

« Menteur. » Se contenta de répondre la petite kunoichi, avec ce sourire mi figue, mi raisin, qu’elle avait accordé à Konoha-maru dès le premier jour de leur collaboration. « Tu n’arrives jamais à m’entendre ou me voir, lorsque tu es dans cet état. » Ajouta elle, avec une subtilité dans la voix, que le genin ne remarqua pas, supputant que cela devait être de la moquerie. Le genin fit une moue boudeuse, avant de répondre :

« Mouais, tu as peut être raison. Sinon, pourquoi es tu ici ? Normalement, tu t’entraînes avec ton père à cette heure, non ? »

Son interlocutrice répondit que son père était en mission, et que c’était l’un de ses oncles qui s’était charger de l’entraînement. Le genin entre aperçus ses deux mains gantés, malgré ses longues manches, et retint un grincements de dents. Il retira plutôt le shuriken planté dans l’écorce de l’arbre. Hanabi n’aimait pas que l’on râle sur les habitudes de son clan, il lui avait fallu un moins avant de s’en rendre compte, le temps de comprendre qu’elle était beaucoup plus agressive que sa sœur. Cela n’échappa pas à la genin, qui ne fit aucun commentaire.

« Sinon, ton père a accepté que je t’adresse la parole, ou alors il boude toujours ? Parce que c’est bien beau de ne se voir qu’au crépuscule, ou à l’aube, cela fait un peu couple maudit dont l'amour est interdit, mais à la longue, c’est énervant. Au cas où il l’aurait oublié, nous sommes équipiers. »

« Et au cas où toi, tu l’aurais oublié, ta bêtise a failli me coûter la vie, à moi. Sa fille et héritière, alors pardonne lui d’être attaché à moi. » Rétorqua elle, avec cette arrogance qui déplaisait tant au petit shinobi. Il lui semblait que la lumière du crépuscule avait viré au rouge. Etrange et malsaine coïncidence.

« A qui est t il attaché, sa fille, ou son héritière ? » Osa t il demander, avant de se prendre une claque. Une marque rouge ornait maintenant sa joue. Hanabi le regarda avec une expression à mi chemin entre la colère, et la surprise. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas giflé, très longtemps. La tension monta entre eux, surtout lorsque les yeux noirs allèrent rencontrer les yeux d’un blanc crayeux. Puis, le genin baissa la tête, et demanda pardon à la petite fille, ce qui la perturba encore plus. Avant, il ne lui aurait pas demandé, il aurait hurlé, aurait dit des blagues idiotes, aurait couru aussi, très loin. Mais, il n’aurait pas dit tout de suite pardon. En fait, elle songeât qu’il n’aurait pas non plus prononcé de telles paroles. Elle le comprenait de moins en moins.

L'expression du Petit Singe Idiot, comme on se complaisait à le surnommer, était à présent indéchiffrable, ce qui accroissait considérablement le gouffre initié entre eux, et la tension latente, entretenu par le clan de la fille, les rumeurs d'indignations du village, et le mépris croissant envers l'illustre deuxième Naruto, et troisième Jiraiya de Konoha. Tout cela après une mission, une seule, ou peut être bien avant, lorsqu'un soir, le petit fils de Sarutobi était revenu avec une marque cuisante sur la main et le torse, l'air hagard et perdu, tandis que le cousin préféré de Hanabi, et kagemusha de sa soeur, avait disparu. Mais pour que l'on établisse un lien entre ces situations parallèles et au premier abord, sans rapport, il aurait fallu que le genin avoue, parle. Qu'il trahisse un serment fait à un ennemi, en accomplissant son devoir de shinobi.

Il n'avait jamais réfléchis à cela, et maintenant il était trop tard, trop de choses s'étaient passées. Remuer l'avant entraînerais d'autres blessures, d'autres pleurs, et d'autres personnes le protégerais. Au péril de leur vie. Et ça, le genin ne voulait plus que cela arrive. Plus jamais.

« Ce... ce n'est rien. » Marmonna froidement la genin à la lumière du crépuscule, essayant de combler le fossé grandissant. Ne réussit qu'à le rendre plus palpable encore.

« D'accord. » Répondit en souriant le genin, avec cette face d'imbécile souriant qui trompait le monde en permanence. Il aurait pu lui dire, mais il ne le fit pas. La blessure était encore trop fraîche. « Sinon, pour me faire pardonner, est ce que tu voudras bien manger un ramen avec moi ? »

« Qui paie ? »

« Moi, évidement, l'on dit que c'est toujours au plus fort de payer. »

« Dans ce cas, ce ne serais pas plutôt moi ? »

« Même pas vrai, c’est moi le plus fort ! »

« Ah oui ? C'est qui l'idiot qui le premier jour à demander à genou que je l’épargne ? Ou celui qui s'est fait griffé par le chat de la femme du Daimyo du feu alors qu'il avait déjà accomplis cette mission. Qui n'as pas pu diriger son chien correctement, et s'est retrouvé dans un champ de mine. Qui n'as pas été capable de me rattraper à la course, et qui s'est fait poursuivre par des femmes car il était tombé, soi disant par erreur, dans les bains public ? »

« Oui, t'as raison, alors c'est toi qui paye. »

« Bien évidement.» Affirma la genin, avant de s'apercevoir, au sourire rieur du genin qu'elle s'est encore fait avoir. ‘Et mince.’ songeât tardivement la fillette, en se remémorant que le genin avait au moins autant d’appétit que son grand frère du substitution au même age. Cela lui faisait parfois un peu peur. Le clan Hyuga dans son ensemble gardait encore en mémoire la défaite de Hyuga Neji, pourtant réputé pour son talent. Certains anciens avaient même murmurés que s’ils avaient su, ils auraient plutôt mis Hiashi dans la bunke, histoire d'avoir un héritier digne du nom de leur clan. On les avait fait taire immédiatement, mais le lendemain, Hiashi avait particulièrement été sévère avec ses deux filles. D'autres avaient murmurés que cela avait été de la tricherie, que le shinobi à l'horrible costume orange n'aurait jamais dû^gagner ce combat, pour une raison que n'avais pas su deviner Hanabi, puisqu'ils s'étaient tus avant de finir le mot «Kyûbi ».

En tout cas, elle considérait maintenant Uzumaki Naruto comme un idiot, au goût vestimentaire certes contestable (du orange, comment pouvait t on espérer devenir ninja avec du orange), aux relations encore plus douteuses (s'éprendre d’un Uchiwa et d’un traître, franchement), mais, il était évident que c'était un idiot monstrueusement fort. Que Konoha-maru prenne le même chemin que lui était à la fois réconfortant, et effrayant, par certain côté. Enfin, c'était mieux que de devenir comme Uchiwa Sasuke, n’est ce pas ?

« Au fait, je sais qui vas être notre professeur. »

Affirma la genin, dans un langage assez enfantin, qui était de court entre eux, jamais dans son clan. Du reste, le langage de Konoha-maru n'était pas non plus un exemple de maturité. Il n'était pas un exemple de maturité. Son seul équipier la regarda avec une lueur interrogative dans le regard. Il lui rappelais l'un de ses anciens équipier, de son âge (contrairement au petit fils du troisième Hokage, son aîné de quelques années) mort trop tôt, avant même qu'elle face plus ample connaissance, de même que son autre équipier, et que son professeur. Son cas n'était pas isolé, et c'est justement ces cas là qui étaient à l'origine de la réorganisation des équipes.

Elle avait été mise avec Konoha-maru qui avait gardé le même professeur. Cette décision avait été contesté par le cinquième Hokage elle même, mais le conseil avait insisté. Ebisu avait donc en charge deux équipes : l'ancienne de Konoha-maru, qui avait été trop vite remplacé à son goût, et la leur. Au début tout allait bien, jusqu’à l'incident. Il fallais bien que cela se produise un jour, avait souligner Tsunade, avec un brin de cynisme agacé. Elle aurait refusée jusqu'au bout, s'il n'avait pas eu l'affaire de Naruto et Sasuke ou devrait on plutot dire le scandale.

« Ce serait Hisao, mon cousin de la soke. »

« Tu as au moins cent cousin Hanabi. » Remarqua Konoha-maru. Hanabi ne releva pas la remarque, et reprit « Nous pourrons donc reprendre les mission dès demain. »

Le genin répondit à cette phrase par un « enfin » enthousiasme, déclarant que le village verrait alors quel ninja d'exception il était, qu'il réaliserait bientôt son rêve et ci et ça. Hanabi laissant son équipier à ses déclamations enflammées, à mi chemin de l'impatience de Naruto, et de la terrifiante fougue de Lee. Elle avait sortit son porte monnaie, calculant combien de bol pourrait manger l'énergumène, et donc, combien elle dépenserait. Le résultait lui fit peur, mais elle garda son calme, comme on -Neji- lui avait toujours appris. Tout en visant discrètement certains points contrôlant l'appétit. Neji était connus de tous comme un génie. Pour Hanabi, il était plus que cela, une sorte de frère qu’elle n’avait jamais eu.

Et aujourd'hui, elle sentait qu'il allait sauver au moins la moitié de son porte feuille.

Merci cousin.

« Au fait, peut être même que l'on aura un équipier. »

Konoha-maru s'arrêta en plein mouvement, comme si une idée venait de lui passer par la tête. Il demanda si cela serait un Hyuga, ce à quoi Hanabi répondit qu'elle n'en savait rien. Mais que comme ils étaient une équipe cela lui paraissait normal d'avoir un autre équipier. En fait, elle en avait marre de suivre avec, plus ou moins son équipier, des cours de médecine qui ne l’intéressaient pas, au grand dam de sa soeur et de Sakura. L’hypothétique autre pourrait s’en occuper à sa place, avec un peu de chance. Un instant de silence apparut, tandis qu'ils arrivèrent bientôt vers l'échoppe de ramen. Peu de monde était dehors ce soir là, réfugiés chez eux, ou en mission malgré le froid. Dans le ciel de petites étoiles brillèrent d'une lueur timide.

« Du moment que cela ne soit pas un idiot comme Tojimaru Niwa. » Commenta Konoha-maru.

C'était le nouvel équipier de Moegi et Udon. L'héritière des Hyuga savait que, pour une obscure raison, son équipier le détestait, et en était jaloux. Etrangement, cela lui fit mal. Parce que Moegi et Udon resterais toujours les équipiers de Konoha-maru, que si sa jalousie voulait dire qu'il ne voulait pas être remplacé, cela voulait signifier aussi que personne ne remplacerait son ancien groupe.

Et que jamais, il ne considérera leur « association » comme son équipe à part entière.

Pendant que le genin commandait avec impatience, leurs repas, la fillette fit un vœu. Le pensant si fort que ses lèvres tremblèrent, dans l’atmosphère chaude, et odorant de l’échoppe déserte. Le genin se retourna, lui adressa un sourire, qu’elle lui rendit. Le souvenir de la dispute, et de la claque oublié, jeté au vent qui commençait à se lever doucement. Des volutes de fumées s’échappaient de l’arrière de l’échoppe, une vague odeur de piment, et de graisse parvinrent aux narines de la fillette, qui s’assit à côté de son équipier. Celui-ci passa commande auprès du vieil teneur d’Ichiraku, et père de la jeune cuisinière du restaurant, et employeur de deux serveurs aussi inexpérimenté, incapables, enthousiastes et maladroits l’un que l’autre.

« Tu voudrais vraiment avoir un autre équipier que moi ? » Demanda le jeune ninja, pendant qu’ Ayame commençait les deux bols de ramen. Hanabi regarda silencieusement son équipier, avant de répondre maladroitement et abruptement :

« Juste pour que l’on soit une vraie équipe, et non le résultat d’une idée foireuse. »

Une fois ces paroles dites, elle se demanda comment son interlocuteur avait interpréter ses paroles. Elle observa un tremblement du corps du genin, un vague voile dans ses yeux, mais rien de vraiment probant, selon elle. Il pouvait avoir aussi bien compris, que mal interpréter.

Etrangement, elle sentit un courant d’air froid passant entre eux, avant que le jeune homme lui sourit, plaisante, et dise que de toute façon, du moment que cela ne soit pas un type froid, frimeur et dépourvu de classe, cela lui irait bien. Elle lui rétorqua que lui était un type certes joyeux, mais frimeur, et vraiment lourd.

Leur discussion continua ainsi, parfois coupée par le fou rire d’un enfant, et le sourire moqueur d’une fillette. Pendant ce temps, des oiseaux s’envolèrent, tandis que trois autres séparés par des arbres épais, peinaient encore à ouvrir leurs ailes, alors que tout le monde les laissait, et qu’il faisait de plus en plus noir. Et que le soleil mettrait du temps avant de se lever. Il se passerais encore beaucoup de temps avant qu’ils n’apprennent à se connaître et encore plus à voler.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Voui, c’est fini, enfin ! J’ai mis des semaines avant de pondre ce chapitre, parce que trop long, trop sombre, trop compliqué, j’ai même dû enlever une scène spéciale. C’est pour dire.

Sinon, oui, c’est sombre (enfin bon, il y a pire, rien que dans le fandom). Sinon, si Konoha-maru parait un peu OCC (« pas lui-même »pour les non initiés au jargon de la fanfiction), j’expliquerais tout cela après.

J’espère que cela vous à plus, le côté étrange de la chose (quoique d’un côté, cela ne change pas de d’habitude, me concernant ^^)

Toutes les critiques (positives ou négatives) sont bonnes à prendre.




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