Fiction: Paralèlles

Tokyo de nos jours. Neji, riche héritier d'une grande famille industrielle, enfermé dans sa bulle de luxe, se perd un jour dans la banlieue de la grande capitale japonaise. Il y rencontre Tenten son exact opposé : orpheline effrontée et extravertie, elle règne avec sa bande d'amis des rues sur la vaste banlieue Ouest. Confrontation entre deux milieux ou fresque urbaine romantico-réaliste. ^^ = Sujet de BASE !! (De multiples dérives sur d'autres persos et couples se feront dans cette fic... qu
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Saya-chan (Féminin), le 24/12/2009
Dans le Tokyô de nos jours, quelques vies s'entremêlent...
Tandis que Sakura et Sasuke veillent sur Itachi, Neji lui, a décidé de payer sa dette. Il va inviter Tenten au restaurant. Après une balade sur les toits et un repas animé, le jeune héritier repart la tête légèrement dans les étoiles. Et qu'en est-il de Tenten ? Notre lutine à la fois si extravertie et si secrète... Que cache-t-elle derrière les apparences ? Et qu'advient-il de Saï, l'artiste qui semble désespérément amoureux d'Ino ? Saura-t-il faire craquer l'héritière ? Mais attention, Temari la Reine n'a pas dit son dernier mot...
Un peu de romance pour Noël ? :D




Chapitre 8: Itachi, ou le réveil d'un homme perdu



Cela faisait maintenant plus d’une semaine que Sasuke rentrait chez lui en courant. Il refermait la porte, jetait avec impatience son sac de cours sur son lit, et puis traversait la maison à grands pas nerveux. Arrivé devant la chambre de son frère il inspirait un grand coup, et poussait doucement le battant. Sakura était toujours là, assise sur son pouf rose ramené de chez elle, le nez dans un bouquin à l’eau de rose, ou la tête dans les nuages. Rarement il l’avait surprise à dormir, et il n’avait plus jamais assisté à l’administration des doses.
Chaque fois, le visage marqué d’Itachi le tétanisait. Il était de plus en plus souvent conscient mais ne parlait toujours pas distinctement. Parfois, il marmonnait des choses incompréhensibles, en roulant les yeux. Il avait l’air d’un fou. D’autres fois, il se contentait de hurler et se mordait les lèvres jusqu’au sang.
Sakura restait sereine et c’est ce qui permettait à Sasuke de tenir.
« Ca suit son cours. » Disait elle.
Ils restaient souvent ensemble dans la chambre d’Itachi, sans se parler.
Sasuke gardait les yeux rivés sur son frère tandis que Sakura se tenait recroquevillée sur son pouf, les bras croisés autour des genoux.
Vers huit heures, il allait préparer le dîner qu’ils prenaient dans la même pièce. Et puis, deux heures plus tard, Sakura le flanquait sans ménagements dehors. Parce qu’il y avait les crises de la nuit. Probablement qu’elle devait lui administrer une dose à ce moment là, car il entendait son frère, même à l’autre bout de la maison.
Cette nuit fut la pire. Les hurlements étaient continus, rien ne semblait pouvoir arrêter Itachi. On aurait dit qu’on le torturait, qu’on le tuait à petit feu. Au bout d’un moment Sasuke n’y tint plus. Il se leva et traversa la maison pour aller voir ce qui se passait. Voir si Sakura tenait le coup. Il tressaillait à chaque nouveau cri. Il poussa doucement la porte, et entra. Sakura ne le remarqua pas. Elle était à genoux près de la tête d’Itachi, elle avait la tête baissée si bien qu’il ne voyait pas son visage. Mais il n’avait pas besoin de ça, pour deviner. Le tremblement de ses épaules trahissait ses pleurs.
Sonné, Sasuke reste un moment là, sans qu’elle ne devine sa présence.
« Que se passait-il ? »
Il finit par se décider à avancer. Elle ne se rendit compte de rien jusqu’à ce qu’il lui touche légèrement l’épaule.
- Sa-Sasuke ! S’exclama t’elle d’une voix étranglée, après avoir eu un sursaut monstre. Mais qu’est ce que tu fais là ?
- Je n’arrivais pas à dormir... expliqua-t-il simplement.
Il était comme hypnotisé par le visage ravagé de la jeune fille agenouillée devant lui. Ses yeux étaient rouges et gonflés et des larmes coulaient encore sur ses joues pâles.
Il s’accroupit à ses côtés, perplexe et touché.
- Pourquoi tu pleures ?
- C’est rien… Je revis juste tout ça… C’est un peu difficile c’est tout.
Elle essuya ses larmes d’un geste de manche agacé.
- Je suis un peu trop sensible…
Et puis… Il se passa quelque chose d’étrange. Le jeune homme saisi d’une brusque inspiration avait pris Sakura dans ses bras. D’abord surprise, elle avait laissé échappé un petit son étranglé, puis s’était tue, sous le choc. Comme dans un rêve, Sasuke la berçait.
Lui non plus ne comprenait pas exactement ce qui se passait. Il avait agi sans réfléchir, et maintenant… il tenait la rose contre lui. Et il se penchait maladroitement d’avant en arrière. Il y a peu de temps, il aurait qualifié ça de pathétique. Mais il y a peu de temps, il vivait dans un monde sans drogues, sans viols, sans enveloppes de papier-craft planquées dans son armoire.
Il appuya sa joue contre les cheveux roses. C’était doux et chaud. Les tremblements de Sakura s’apaisèrent. Elle se blottit un peu plus contre lui. Il ne la repoussa pas. Il bascula en arrière, dans le pouf rose ridicule, toujours en la serrant contre lui. Ca faisait du bien. C’était réconfortant. Il sentait son cœur battre contre le sien. Battre un peu trop vite. Tant pis.
- Il va s’en sortir… chuchota Sakura.
- Je te fais confiance, répondit-il.
Il l’imagina rougir contre son polo. Elle était si forte et si fragile à la fois. C’était un peu déroutant, mais pas désagréable. Elle s’était détachée de son image de princesse gâtée, superficielle et naïve, à ses yeux. Elle prenait une toute autre dimension.
- Merci. Pour tout ce que tu fais pour mon frère. Et pour moi, ajouta-t-il après une seconde d’hésitation.
Elle ferma les yeux, respirant son odeur.

Ils s’endormirent ensemble, serrés l’un contre l’autre. Itachi avait fini par se calmer, s’endormir lui aussi. Peut être avait-il capté du fond de ses ténèbres que quelque chose avait changé ?

Sasuke s’éveilla le premier le lendemain matin. Il sentait le souffle de Sakura dans son cou. De plus, il avait ses bras à lui autour de sa taille à elle. Pas mal embarrassant.
Qu’est ce qui lui avait pris hier soir ?
Il baissa les yeux sur celle qui dormait encore. Son corps était chaud contre le sien. Aucun doute, s’il s’extirpait de là, il aurait froid. Cela dit, il avait cours. Cela dit, il n’avait pas les idées claires. Surtout vis à vis d’elle. Conclusion, il fallait qu’il se lève. Prendre une douche quitte à arriver en retard au lycée. Tout cela était vraiment, vraiment très embrouillé. Il s’écarta le plus doucement possible puis fila dans la salle de bain. Fermant la porte, il s’affala sur le lavabo.
« Tout cela était… »
Rien à faire. Il n’arrivait pas à réfléchir correctement. Et l’eau glacée n’y changea finalement pas grand chose.
Morose, il gagna sa chambre pour préparer son sac, l’esprit très accaparé.

Quand il entra dans la cuisine, Sakura y était déjà. Dans ses vêtements froissés de la veille, les cheveux en bataille, les yeux rougis, elle était encore plus… comment dire. Attachante.
« Attachante. » Sasuke n’avait jamais rien eu d’attachant dans sa vie.
- Bonjour. Fit-elle timidement.
- Bonjour.
Il n’osa pas la regarder dans les yeux.
Aucun des deux n’ouvrit plus la bouche jusqu’à ce que Sasuke s’en aille.
En entendant la porte se refermer derrière lui, Sakura frissonna.

Après avoir déjeuné, elle regagna la chambre d’Itachi. Les progrès étaient encore peu visibles, mais elle ne s’attendait pas à mieux. Il était déjà conscient quand elle entra dans la pièce.
Il la fixait de ses pupilles immenses. Ses yeux étaient ternes, marqués par d’immenses cernes violettes. Elle serra les dents. Ce regard avait quelque chose de dangereux.
- Bonjour Itachi. Lança-t-elle à mi-voix, plantant ses propres yeux dans ceux de l’Uchiwa.
Il ne répondit pas.
Il n’avait pas encore ouvert la bouche.
En échange il bougea un bras. Réclama muettement.
- Je ne peux rien pour vous, désolée. Déclara-t-elle, en soupirant.
- Menteuse.
Elle tressaillit. La voix rauque, déformée par la souffrance avait enfin jailli de la bouche sèche d’Itachi. Il lui jetait des regards assassins.
Instantanément elle s’était raidie.
Avalant sa salive, elle se força à sourire.
- Je suis contente de vous entendre. C’est un progrès.
- Tu me tues… gronda-t-il, en renversant la tête en arrière.
Sa respiration s’accéléra et il ferma les yeux, sous l’effet d’un accès de douleur.
Le cœur de la jeune femme battit plus vite.
- Ce n’est pas vrai. Dit-elle d’une voix hachée par la nervosité. On a pas le choix c’est tout. Vous allez vous en sortir bientôt.
- C’est faux. Je meurs et tu le sais, poursuivit-il de sa voix rauque insupportable. Il me faut juste…
- Vous n’aurez rien, trancha-telle vivement. Ce n’est pas la peine d’insister.
Il gémit mais n’ajouta rien.
Cependant elle le garda à l’œil toute la journée.

- Ton frère a parlé, annonça-t-elle d’une voix neutre, à Sasuke le soir même.
Ils se trouvaient dans la cuisine où elle préparait le thé.
- C’est vrai ?
Il avait écarquillé ses yeux noirs. Une expression de surprise et d’espoir était née sur son visage. Sakura le trouvait de plus en plus beau.
- Ne te réjouis pas trop vite, conseilla-t-elle. Il ne parle que d’une chose.
- Tu crois qu’il m’entendrait si je lui parlais ?
- Aucun doute là-dessus.
Le jeune homme lui adressa un petit sourire reconnaissant et se hâta en direction de la chambre de son frère.
Mais il s’arrêta devant la porte brusquement nerveux. Et si son frère refusait de lui adresser la parole ? Ou pire si il était devenu complètement fou ? Comment allait-il pouvoir réagir ?
Il avala sa salive en poussant la porte.
- Hello… Itachi.
Son frère ouvrit les yeux lorsqu’il entendit la voix de Sasuke.
Il tourna son regard hagard vers lui.
Debout, le jeune homme serra les dents.
- Alors comment ça va ? Demanda-t-il avec un sourire forcé.
Il se sentait mal. Vraiment très mal.
- Te fous pas de moi Sasuke…
La voix lui provoqua un violent frisson. On la sentait vibrante de souffrance.
- Tu sais imaginer ce que je ressens pas vrai ?
Itachi avait plissé ses yeux aux pupilles dilatées à l’extrême.
- Chaque seconde… je crois mourir… C’est comme un feu dans les veines, Sasuke. Pas un centimètre carré n’est épargné…
Sasuke enfonça profondément ses ongles dans ses paumes. Il ne répondit rien.
Itachi referma les yeux.
- Tu sais ce qui me libérerait…
Son cadet ouvrit la bouche.
- Tu le sais n’est ce pas ?
- Oui.
- Aide-moi Sasuke. S’il te plaît.
- Je…
- Tu sais ce que tu dois faire. Alors fais-le. Pour moi… pour ton frère…
- Non.
Il s’était efforcé de rendre sa voix ferme, sans grand sucés hélas. Il avait rarement réussi à tenir tête à Itachi.
- Sasuke…
Le son de la voix avait faibli. Il avait parut s’affaisser dans les oreillers. Comme vaincu de l’intérieur. L’autre ne savait que dire.
De longues minutes s’écoulèrent avant qu’il ouvre à nouveau la bouche.
- Et toi, tu sais pourquoi tu es ici, Itachi. Je ne peux pas… Je ne dois pas faire ça.
- Tu n’en sais rien du tout, siffla son frère en se crispant sous les draps.
- Tu as pris le mauvais chemin. C’est tout.
- Qu’est ce que tu en sais, toi ? cracha Itachi en gémissant. Tu n’es qu’un gosse gâté qui vit enfermé comme un oiseau dans une cage.
- C’est toi qui t’es enfermé, répliqua doucement Sasuke.
Mais Itachi n’écoutait plus. Il avait de nouveau sombré dans les ténèbres. Et aucune voix ne pouvait le sortir de là.
Presque aussitôt, le jeune homme sentit une présence à ses côtés. Sakura était entrée et avait déposé le plateau à thé dans un coin. Elle se tenait immobile, derrière lui. Sans réfléchir il attrapa sa main, qu’elle serra très fort. Mais il n’osait pas encore se retourner. Finalement ce fut elle qui enroula ses bras autour de lui, se collant à son dos.
Cette fois, il sentit son cœur à lui battre plus vite. Et ce n’était pas à cause d’Itachi.


De son côté, Ino comptait sur ses doigts.
Une semaine et trois jours qu’elle sortait avec Gaara. Pour le plaisir, elle recompta. Et une fois de plus.
Allongée sur son lit, elle souriait à son plafond.
Lundi, il avait attrapé sa main dans les couloirs. Le soir, il l’avait embrassée en la quittant.
Il avait renouvelé la chose trois fois de plus le jour suivant. Toujours avec beaucoup de tendresse et de sincérité. Rien que d’y penser, Ino se sentait toute drôle. Gaara était trop sexy !! Ce blouson de cuir vieilli lui allait tellement bien.
Elle avait bien failli défaillir aujourd’hui.
Ensuite, mercredi, il s’était mis à côté d’elle en philo. Etant donné qu’elle ne comprenait rien en philo, Ino avait jugé plus utile de le regarder pendant deux heures. Au final cela s’était révélé très instructif. Gaara avait les yeux vert d’eau très précisément, et il avait deux grains de beautés minuscules à la racine des cheveux. Elle épargnait les autres détails.
Jeudi, il lui avait acheté une boisson au distributeur, qu’ils avaient partagé, serrés l’un contre l’autre sur un banc. Tout le monde les regardait, Ino était réellement aux anges.
Vendredi… Qu’avaient-ils fait vendredi ? Ah oui. Ils avaient mangé leur bentô ensemble et puis ils s’étaient allongés dans l’herbe. Mars annonçait peu à peu le printemps et Ino s’en réjouissait.
Ils ne s’étaient pas vus pendant le week-end, mais elle ne s’inquiétait pas. Ils gardaient une partie de leur liberté, c’était important. Du moins le pensait-elle.
Mmh… Il faudrait peut être qu’ils en discute avec lui. Après tout c’était un aspect fondamental du couple.
« Couple » !
Ah ah !! Elle adorait ce mot !
Mais Gaara n’était pas très bavard, c’était la moindre des choses de le faire remarquer. Pour l’instant ce n’était pas très grave. Ca équilibrait assez, vu qu’elle, elle passait son temps à parler. Mais à force, ça deviendrait peut-être problématique. Ino chassa cette idée désagréable. Elle voulait repenser encore à toutes ses attentions…

Mais pas toute seule. Parce que c’était ce qu’elle faisait tous les soirs, et ça commençait à devenir un peu chiant. Il lui fallait quelqu’un pour l’écouter. Un bon public. Qui baverait d’envie devant elle. Sakura était parfaite d’ordinaire, mais ces derniers temps elle était injoignable pour des raisons personnelles, elle avait bien insisté. Quoique commère dans l’âme, Ino s’était résolue à la laisser tranquille. Tant pis pour Sakura, restait Temari.
On était mercredi soir, elle n’avait sûrement rien à faire. Les parents d’Ino étaient partis à une réunion d’affaire et rentraient dans la nuit. Elle avait encore tout son temps.
Tirant son portable de sa housse duveteuse bleue claire elle composa le numéro de son amie, tout en adressant un sourire éblouissant à son reflet.

Temari était OK. Neji était coincé à une réunion de famille, par conséquent elle n’avait rien à faire. Vingt minutes plus tard, les deux filles étaient confortablement installées dans le canapé en daim du salon. Assise en tailleur, Temari tripotait une de ses couettes en souriant.
- Et alors il a dit quoi ensuite ?
- Tu devineras jamais…
Ino avait décidé de ne pas s’embêter à faire une quelconque cuisine. Elles étaient ici pour papoter, pas pour faire une bataille de farine. Par conséquent, elle avait commandé deux pizzas par téléphone.
Le livreur devait arriver d’une minute à l’autre.

DRIIING !!
La sonnette fit sursauter les deux amies plongées dans leur discussion.
- C’est rien, ça doit être les pizzas, lança Ino en se levant. Deux royales ça te va ?
Temari leva le pouce, avec un clin d’œil.
Souriant, la jeune blonde ouvrit la porte.
- Bonsoir ! Vous venez pour les pizzas ? C’est bien ici.
N’ayant d’yeux que pour son futur repas, elle ne remarqua pas que la personne en face d’elle s’était figée. Ce ne fut que lorsqu’il refusa de lui donner les boîtes, qu’elle leva son regard vers lui.
- Oh…
Pendant quelques secondes ils ne dirent plus rien.
L’artiste… Le mec étrange qui avait fait ce portrait d’elle si troublant… Le même avec une casquette rouge sur la tête, et un manteau défraîchi sur le dos cette fois, mais… elle reconnaissait les mèches sombres et raides qui tombaient sur ces yeux d’onyx, cette peau pâle, ce visage fin…
Elle manqua de s’étrangler quand elle remarqua qu’il la dévisageait avec un ébahissement proche de l’émerveillement.
- Alors Ino ça vient ces pizzas ? Oh… bonjour.
Temari venait de passer sa tête dans l’embrasure de la porte. Elle fronça les sourcils en reconnaissant Saï.
Ce dernier parut se ressaisir et lui adressa un signe de tête. Ino secoua la tête pour remettre ses idées en place.
- Euh…
Mais Temari n’était pas bête, elle avait compris ce qui était en train de se passer, et se hâta de disparaître.
- OK, OK, je vais faire chauffer le four !
- Je…
Ino était légèrement perdue.
Saï lui tendit les boîtes sans un mot.
Elle tressaillit quand leurs doigts entrèrent en contact. Encore plus quand il ouvrit la bouche… Mais ce fut pour laisser échapper un soupir frustré.
Il ne la regardait plus.
- Ah… Euh… Voilà l’argent.
Elle lui tendit un billet d’une main tremblante.
- Et ça c’est pour toi.
Mais il repoussa sèchement la pièce qu’elle lui tendait, et tourna les talons, plus raide que jamais. Quelque chose nouait la gorge d’Ino. Elle ne parvint qu’à articuler un « bonsoir » à moitié étranglé, qu’il ne lui retourna pas.
Il disparut très vite, mais pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas, elle resta plusieurs minutes à contempler la rue vide.




Ah-là-là... quelle incorrigible romantique je fais... XD Avouez qu'ils sont mignons Saku & Sasu !! Le couple soudé dans le malheur, c'est un principe qui me plait.
Je me suis rendue compte que j'avais écrit ce chapitre il y a tt juste un an !! Bien sûr, j'ai modifié qqs détails avant de poster mais rien de fondamental. Je me demande si on voit des progrès. Peut-être avec Excuses, qui est ma dernière création et dont je suis très fière XD. Mais sinon... moi ça ne me saute pas aux yeux. Faut dire que j'écris plus des masses en ce moment --''
Enfin voilà... Que pensez-vous de ce chapitre ? Itachi en 'revenant' est-il crédible ? Et Saï en éperdu amoureux ?? (Décidément, j'AIME ce personnage)
Peut-être que ce chapitre sera publié avant noël, ceci dit j'en doute vu qu'il reste plus qu'un jour xP... Anyway, ceci est mon cadeau à WON pour les fêtes.
Je vous aime, ne l'oubliez pas :)

Prochain chapitre : Temari ou quand une Reine s’en mêle...




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