Fiction: Paralèlles

Tokyo de nos jours. Neji, riche héritier d'une grande famille industrielle, enfermé dans sa bulle de luxe, se perd un jour dans la banlieue de la grande capitale japonaise. Il y rencontre Tenten son exact opposé : orpheline effrontée et extravertie, elle règne avec sa bande d'amis des rues sur la vaste banlieue Ouest. Confrontation entre deux milieux ou fresque urbaine romantico-réaliste. ^^ = Sujet de BASE !! (De multiples dérives sur d'autres persos et couples se feront dans cette fic... qu
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Saya-chan (Féminin), le 29/04/2009
Heey !! Déjà le deuxième chapitre !! ;-)
Ravie que cette fiction vous plaise, et navrée pour la faute du titre. Je m'en suis rendue compte dans la minute qui a suivie son postage, j'avoue que ça craint un max u__u.
A propos de ce chapitre...
En me relisant, je me rends compte que le temps dans mes fictions est complètement disproportionné. Ma gestion est à revoir... =s J'avoue que j'écris totalement au feeling et ça se voit...
Je tiens aussi à justifier le fait que Neji se retrouve fréquemment (quand il se perd) dans les quartiers "pauvres", alors qu'il vit dans une balieue pavillonnaire... En fait, il faut imaginer que sa bulle chikissime, est une enclave au milieu des quartiers pauvres. Un peu comme ces "gated communities" phénomène à la mode (et qui va devenir un énorme pb urbain dans un futur proche). Sauf que dans cette histoire, la banlieue de Neji et des autres n'est pas entourée de hauts murs et de leurs barbelés électrocutés... [Ca aurait fait bizarre à Tokyô quand même.]
La frontière entre les mondes est plus tenue, plus romancée aussi... Je suis encore une fille bien naïve... XD

Excusez, j'ai un peu dérapé là... ^^' Le fait est que je suis de plus en plus touchée par ce qui arrive au monde et ça se ressent dans ce que j'écrit, donc je m'explique.
Tout cela mis à part, l'intrigue avance, et un nouveau personnage important intervient. A ce stade, la fic n'est encore centrée que sur notre Hyûuga, mais soyez vigilants, avec l'arrivée de la ptite bande d'héritiers richissimes, ça ne va pas tarder à prendre des proportions plus importantes... =D
En attendant...
EnjOy !! (Ca faisait longtemps tiens... ^^)




Chapitre 2: St Valentin, invitation, ou la seconde rencontre



Les jours qui suivirent se ressemblaient beaucoup, mais Neji était habitué. Il avait toujours vécu ainsi, dans la routine la plus absolue, et rien ne le ferait changer d’avis. Sa vie au lycée Sakura était celle d’un élève exemplaire. Brillant dans toutes les matières, le jeune Hyûuga était promis à un avenir glorieux. Il était l’honneur de la famille largement au dessus de sa cousine, Hinata, jeune fille sans assurance nulle part et malheureuse en amour, ce qui la minait durablement.
Neji n’avait jamais porté beaucoup d’attention à cet être faible, qui était pourtant dans le même établissement que lui. Il ne la côtoyait pas puisqu’il restait en compagnie de l’élite et qu’elle se contentait de quelques camarades de sa classe.

Parmi les gens de son âge avec lesquels il passait le plus clair de son temps scolaire, il y avait Sasuke Uchiwa, également héritier d’une grande famille industrielle, Temari No Sabaku et ses deux frères, Ino Yamanaka et Sakura Haruno.
Du fait que leurs familles finançaient l’inscription dans l’établissement, les professeurs étaient tenus de montrer un certain respect envers les élèves et rares étaient les punitions. La vie y était paisible et monotone. Elle convenait à tout le monde.

Un midi, alors qu’il allait ouvrir la porte de son casier pour y prendre son bentô, Temari vint se planter devant Neji, un franc sourire aux lèvres. Elle agitait une feuille de papier vert pâle entre ses doigts fins.
- Yo !
- Salut Temari.
Il la regarda.
- Tiens c’est pour toi. (Elle lui tendit le bout de papier). A cause du jour qu’on est, expliqua-t-elle, en souriant un peu bizarrement. Et pardon pour la couleur un peu strange, mais j’aime pas le rose !!
Elle s’en alla comme elle était arrivée, et les gens s’écartaient au passage de sa silhouette gracieuse. Temari No Sabaku était très populaire auprès de tout le lycée et pas seulement des gens de son âge. Elle avait une assurance à toute épreuve et était dotée d’un humour très à elle. De plus elle jouissait d’un physique qui faisait tomber raide.
Avant de lire le message Neji voulut prendre son bentô. En ouvrant la porte il se demanda pourquoi elle avait parlé « du jour qu’on était ». Il s’en souvint lorsqu’une dizaine de feuilles roses s’échappèrent de son casier désormais ouvert pour aller s’éparpiller sur le sol.
Ah oui.
La Saint Valentin.

Sans aucune réaction visible, Neji ramassa les cartes qu’il rangea au hasard sous un de ses livres. Il fourra celle de Temari dans sa poche.
Son bentô en main, il partit en quête d’un endroit tranquille pour manger.

Parfait. Son banc préféré, à l’ombre des traditionnels cerisiers qui entouraient le lycée, était libre. Il s’y assit avec un soupir d’aise, posa la boîte compartimentée à côté de lui et récupéra le papier vert.
Il savait, et ce n’était un secret pour personne, que Temari était amoureuse de lui. Jusqu’à présent, il avait fait semblant de rien, ne sachant pas au juste comment réagir, mais ce ne serait plus possible désormais.

[i] Ben oui, c’est moi !
Qui aurait cru que je profiterai de la saint Valentin pour dire tout ça. C’est pas trop mon genre à la base. Peut être parce que c’est toi. Je t’aime vraiment beaucoup tu sais ? Peut être même que je t’accorderais la faveur de sortir avec moi… Mais nan je rigole ! Enfin quand même… ça me ferait très plaisir que tu acceptes.
Bien évidemment j’aurais préféré te le demander en face plutôt que par ce bout de papier merdique, mais bon, c’est la tradition après tout. (Et tu sais quoi, je vais pas m’en plaindre.^^)
Bisoux.
Tem’ [/i]

Après avoir lu le mot, il le referma en souriant vaguement. Toujours la même. Qu’allait-il faire maintenant ? La carte lui faisait plaisir bien entendu, le message aussi… Mais était-ce suffisant ?
- Alors qu’est ce que tu en penses ? Fit une voix derrière lui.
Ah.
Il aurait dû se douter qu’elle ne serait pas loin.
- Ne me dis pas que tu es surpris, ajouta t’elle en contournant le banc pour s’asseoir à ses côtés. Tout le lycée était au courant.
Elle grimaça. Il sourit.
- Non. Je ne suis pas surpris.
Elle le regardait. Il ne détourna pas les yeux, étudiant son visage mince et charmeur, ces sourcils fins, ces pommettes hautes, ce nez droit, ces yeux en amande d’un vert troublant.
Comme à son excentrique habitude elle avait attaché ses cheveux blonds pâles en quatre couettes ébouriffées qui mettait en valeur l’ovale de son visage et dégageait son cou.
Il la trouvait belle aucun doute là dessus.
- Tu me reluques, Hyûuga ? Plaisanta-t-elle, railleuse.
Il baissa les yeux amusé.
- Et quel est le résultat de l’analyse ? Insista-t-elle doucement.
Alors, empreint d’une toute nouvelle volonté, Neji releva la tête, saisit délicatement la mâchoire de la jeune fille entre ses mains, et l’embrassa. Elle répondit vivement à son baiser en s’accrochant à lui.
- Voilà ma réponse… chuchota t’il à son oreille.

La rumeur du nouveau couple se répandit encore plus vite que ce que le jeune homme avait imaginé. Sur leur passage de véritables haies d’honneur admiratives se formaient et les chuchotements emplissaient les couloirs.
Quand ils se tenaient la main tout le monde les regardait, et quand ils s’embrassaient, c’était carrément l’émeute. Cependant cette agitation se calma au bout de quelques jours et la vie reprit rapidement son cours normal.

Jusqu’au jour où Temari proposa à Neji de venir chez elle, une après midi de mars. Cela faisait plus d’un mois qu’ils étaient ensemble, et Neji ne se fatiguait pas de la beauté et du charme de sa petite amie. A eux deux, ils formaient le couple idéal aux yeux de tout le lycée. Neji, lui, ne considérait pas leur relation comme parfaite à tous points de vue. Lucide, il savait que plusieurs choses l’opposaient à Temari et qu’un de ces jours, ils se disputeraient. Mais il se voyait bien affronter l’épreuve avec calme, certain que l’orage passerait.
En attendant il avait rendez vous avec elle, mais ne savait absolument pas comment s’y rendre. Temari lui avait indiqué le chemin, lui avait même proposé de lui envoyer son chauffeur personnel. Mais il avait bêtement refusé, il ne savait même pas pourquoi. Sûrement pour se prouver qu’il pouvait s’orienter dans une ville.
Le jour dit, il glissa le plan que la jeune fille lui avait dessiné dans sa poche, et sortit.
Ce n’était pas bien compliqué, il fallait juste se repérer avec ce gros trait, là. Ce devait être une rue importante. Si on prenait la feuille dans le bon sens, elle était à gauche. OK, c’était parti.
Un quart d’heure plus tard, il s’était bien évidemment perdu. Il était vraiment à deux doigts de se donner des baffes. A nouveau dans un quartier pas très net qui ressemblait vaguement à celui d’où la fille en salopette l’avait tiré. Mais c’était pas le même, aucun doute là dessus. Neji tira une fois de plus le plan désormais complètement froissé de sa poche, pour tenter de deviner où il avait bien pu atterrir. Mais le stress aidant, il n’y comprenait plus goutte. Il n’était pas encore en retard (prudent il s’était octroyé une heure de trajet) il décida donc de s’asseoir un moment pour souffler. Ne trouvant pas de banc, il s’affala sur un escalier usé.
De longues minutes passèrent sans qu’il ne bougeât. Peu de gens circulaient dans ce quartier. Mais le premier qu’il vit s’arrêta devant lui. C’était un vieil homme courbé à l’air fatigué, vêtu comme un sac. Neji se demanda s’il était SDF parce qu’il traînait un gros caddy rempli d’objets hétéroclites derrière lui. Il ne le questionna cependant pas, lorsque l’homme lui adressa la parole.
- Tu es perdu ? Lui demanda-t-il, d’une voix bourrue.
Neji hocha la tête. L’homme avit une barbe de plusieurs jours qui lui mangeait une grande partie du visage, et le teint sombre de celui qui passe une grande partie de sa vie dehors. Mais ses yeux étaient d’un bleu lumineux, et il y brillait quelque chose qui ressemblait à une certaine joie de vivre, malgré tout.
- Pas d’ici à ce que je vois. Grogna-t-il. Attend un peu, je vais faire quelque chose.
Alors, sous les yeux du garçon un peu stupéfait, le vieux sortit un téléphone portable de sa poche de pardessus troué, et composa un numéro.
Neji voulut lui dire que ce n’était pas la peine d’appeler la police, mais la voix qui sortit de l’appareil n’était en aucun cas celle d’un adulte.
- Yo Papy ! Encore un paumé ?
Le son était faible et déformé cependant Neji reconnut immédiatement l’intonation malicieuse.
- On dirait bien. Et pas de chez nous, surtout. Répondit l’homme dont le visage s’était subitement éclairé à la seconde même où la jeune fille avait parlé.
- Bouge pas j’arrive. T’es où ?
Tandis que le papy indiquait leur emplacement à la voix, Neji le fixait très surpris du tour que prenaient les évènements.
Un SDF avec un portable ? Un SDF qui avait le numéro de la salopette verte ? Sacrée coïncidence !
- C’est bon, elle arrive d’ici quelques minutes. Dit le vieil homme en rangeant précautionneusement l’appareil dans sa poche.
- Euh… D’accord. Fit Neji, qui ne se sentait pas vraiment capable de réfléchir.
- C’est indiscret de te demander ce que tu fais là ?
- J’allais chez une amie. Mais je ne connais pas son quartier.
L’autre hocha la tête.
Ils attendirent un moment en silence jusqu’à ce qu’un bruit de course attire leur attention. Une silhouette frêle gambadait sur les toits. Les apercevant, elle sauta souplement pour atteindre un balcon de l’étage du dessous, de là elle emprunta tranquillement l’échelle de secours, et les rejoignit les mains dans les poches.
- Encore toi ? S’exclama-t-elle, surprise, en reconnaissant Neji.
Celui ci essaya d’avoir l’air désolé, mais en réalité il avait plutôt honte.
Il remercia le vieux visiblement très amusé, avant que ce dernier ne salue la jeune fille avant de reprendre sa route.
- A la prochaine ! lança-t-il sans se retourner ! Ca fait toujours plaisir de te voir !
Tenten sourit en agitant la main avant de reporter son attention sur Neji.
- Alors ? Tu rentres encore chez toi ?
- Non. Cette fois je vais chez une amie.
- Mhmh… Tu sais où elle habite ?
- Te sens pas obligée de m’accompagner encore, dit-il très vite. Explique-moi juste comment m’y rendre.
- Je me sens pas obligée ! Ça me fait plaisir.
Il lui montra le plan chiffonné.
Elle s’en saisit et il en profita pour la dévisager.
Il la voyait mieux en plein jour. Elle portait les mêmes vêtements que la dernière fois. Ses cheveux châtains étaient relevés en deux masses en bataille sur les côtés de son crâne et elle avait d’adorables yeux noisette.
- C’est bon, je vois. C’est pas très loin. Tu me suis ?
Il hocha la tête.
- Pourquoi t’as pas pris un taxi ? questionna-t-elle. Ça aurait été plus vite, et tu ne te serais pas perdu.
- Je ne sais pas trop moi-même ce qui m’a pris, avoua t’il.
- Et t’as pas de portable ? Pour prévenir ta copine.
- J’en ai un, mais vu que je m’en sers très rarement, il reste tout le temps chez moi.
- Je vois…
Elle marchait vite, Neji dû accélérer pour rester à sa hauteur.
- Comment ça se fait que ce vieux ait ton numéro ? Tu le connais ?
- Je connais beaucoup de monde ici, expliqua t’elle gaiement, et beaucoup de monde me connaît. Ils savent que je passe tout mon temps libre à vadrouiller sur les toits ou dans les rues. Alors s’ils ont besoin de moi, ils m’appellent. Par exemple s’ils trouvent une princesse égarée toute seule…
Il ne put s’empêcher de sourire.
S’en apercevant, elle éclata de rire.
- Tu te sens concerné ?
- Je suis une princesse oui ou non ?
Neji ne s’était jamais senti doué d’un sens de l’humour quelconque. Il ne parlait pas beaucoup, il avait donc rarement l’occasion de s’essayer à ce genre là. Et quand il était avec Temari, c’était surtout elle qui parlait. Il fallait alors reconnaître qu’il se sentait assez bien, en compagnie de cette jeune fille aux origines troubles, qui se moquait ouvertement de lui. Finalement, l’autodérision, c’était plutôt marrant.
- Comment ça se fait que tu te perdes tout le temps ? Je sais que t’es riche et que tu as sûrement un chauffeur particulier, mais quand même, tu devrais savoir où habite ta petite amie, non ?
Il essaya de se rappeler quand il avait précisé qu’il se rendait chez sa PETITE AMIE.
- En fait, c’est la première fois que je vais chez elle. Mais c’est vrai que sinon, je ne sors pas beaucoup.
- Alors là tu m’intrigues ! C’est la première fois que je rencontre un ermite ! Je peux te voir de près ??
- Du calme ! J’ai quand même des amis, au lycée tout ça….
- Des amis que tu ne vois qu’à l’école… T’appelle ça des amis ?
- Bon, reconnut-il un peu mal à l’aise. J’avoue qu’on n’est pas vraiment hyper proches mais…
- Le fric vous lie à votre place c’est ça ?
Sa franchise l’amusa.
- Ce n’est pas totalement faux, admit-il. Mais ce n’est pas ça qui fait qu’il sont moins dignes de confiance.
Elle hocha la tête.
- Je comprends.
Pendant quelques minutes aucun des deux ne parla. Neji en profita pour la dévisager encore. Elle marchait les mains dans les poches mais d’une manière fière et assurée. Le menton légèrement en l’air, elle fixait radieuse les nuages, tandis que le soleil se reflétait dans ses prunelles. C’était une sorte de garçon manqué, susceptible et moqueuse. Mais plutôt jolie.
Tout à coup, il avait envie d’en savoir plus sur elle.
- La vie dans un foyer… C’est pas trop dur ?
Elle tourna ses beaux yeux noisette vers lui, affichant un mépris mal dissimulé.
- Si tu veux savoir, y a aucune hygiène, les repas sont dégueulasses et l’eau des douches est froide. Les pions sont exécrables et on n’a aucune intimité. C’est bon. Tu peux t’apitoyer sur mon sort.
- Tu n’as pas l’air traumatisée.
- En même temps, ça fait bientôt 16 ans que j’y suis. Et aux dernières nouvelles je suis pas morte.
Neji comprit qu’elle n’avait aucunement envie de recevoir sa pitié. Elle était trop fière pour supporter ça.
- Bon. Convint-elle, en esquissant un sourire tordu. Si je supporte aussi bien, c’est que je m’arrange toujours pour y passer le moins de temps possible.
« Quelle drôle de vie ! » songeait Neji.
Comme un écho à ses pensées, Tenten reprit :
- Mon rêve ce serait de me trouver un appart’ sympa, à ma taille pour que je puisse y vivre tranquille, sans avoir de compte à rendre à personne. Mais ça c’est pas gagné. Pour ça faudrait d’abord que je me trouve un travail, donc que j’ai fini le lycée.
- Tu comptes pas faire d’études ?
- C’est pas pour moi.
- Alors qu’est ce que tu fais au lycée ?
- J’y suis parce que tout le monde autour de moi m’y voyait. Crois moi tu fais pas ce que tu veux quand tu as peur de décevoir autant de gens. Mais c’est fini tout ça. Dans deux ans au plus tard, je suis libre !!
- Et tu es sûre que tu vas réussir à trouver un travail ?
- Tu me prends pour qui ?
- Te fâches pas, c’est juste que…
- J’ai aucune raison de m’inquiéter. Je prendrais absolument tout ce qu’ils ont à m’offrir. Tout plutôt que le foyer.
Neji baissa les yeux sans insister. Elle semblait assez susceptible.
- Tu sais quoi ? Reprit-il. Tu devrais te faire payer pour tes services de guide. Comme ça tu pourrais avoir ton appart plus tôt.
- Tu rigoles ? Je peux pas faire ça ! C’est juste un service que je rends… Je peux pas leur demander du fric !
- Comme tu veux.
- On est arrivé au fait.
- Oui.
Il voulut tirer son porte monnaie de sa poche, elle le foudroya du regard.
- T’as pas entendu ce que je viens de dire ??
- Mais ça fait deux fois…
- Si tu tiens à me remercier, viens me voir un de ces quatre… J’accepterai peut être que tu m’invites à dîner. T’es mignon après tout.
Il sourit.
- OK.
- T’as pas oublié comment je m’appelle au moins ?
- Tenten.
- Bonne pioche. Tu es plutôt chanceux.
- Je m’en souvenais.
- C’est ça ! A plus Princesse ! Et arrange toi pour te perdre : C’est sympa de discuter avec toi.
Comme la dernière fois, elle disparut très vite.

Amusé, il s’empressa de traverser la rue pour rejoindre le ravissant pavillon qu’habitait sa petite amie, juste en face.
Elle ouvrit avant même qu’il n’ait eu le temps de sonner.
- Pile à l’heure, constata t’elle. Comme je m’y attendais.
Elle l’embrassa.
- Tu me surestimes. Je me suis perdu, avoua t’il en enlevant sa veste.
- C’est vrai ?? Je me suis plantée dans mon plan ?
- Nan… Mais faut que je t’avoue un truc, chuchota t’il faussement confus. Je n’ai aucun sens de l’orientation.
- Oh mon dieu ! S’exclama-t-elle, marchant dans son jeu.
Ils éclatèrent de rire.
- C’était moins drôle tout à l’heure…
- Comment t’as fait alors pour arriver à 15 heures pile ?
- Je suis conscient de mes faiblesses figure toi, expliqua t’il. Je m’étais accordé une heure d’avance au cas où. J’ai drôlement bien fait. Mais même cette heure aurait été inutile si je n’étais pas tombé sur…
Comment pouvait-il la présenter ?
- Tu la connaissais ? demanda Temari.
Il lui jeta un regard perplexe.
- Pardon… Fit-elle penaude. J’en pouvais plus d’attendre, même si c’était pas l’heure. Je guettais pas la fenêtre.
- Ah. Je comprends comment tu as pu ouvrir avant même que j’ai sonné ! se moqua t’il.
- Oh merde… Râla la jeune fille.
- Pour répondre à ta question, on… on ne peut pas dire que je la connaisse. Mais ça fait deux fois qu’elle me retrouve paumé et qu’elle me sert de guide. Avoua t’il, un peu mal à l’aise. Bon, c’est pas hyper glorieux…
Temari éclata de rire et se serra contre lui.
- Au contraire, ça te rend encore plus sexy, commenta t’elle, appréciatrice.
Il rougit un peu.
- Je te gêne ? Désolée… s’excusa-t-elle.
- Mais non, ça fait plaisir…
Il avait une vue plongeante sur son décolleté. Neji essaya de ne pas y penser. Mais elle semblait avoir pris un soin tout particulier à s’habiller.
Gloussant un peu, elle le fit asseoir dans le canapé, et se pelotonna contre lui.
- Et alors, elle est sympa ?
- Qui ça ?
- Ta sauveuse.
- Ah ! Ben… Un peu susceptible. Mais sinon ça va. Elle vit dans un foyer.
- Orpheline ?
- Je ne sais pas. Elle m’a pas parlé de ses parents. C’est pas la joie là-bas.
- C’est vrai ?
- Les conditions de vie, d’hygiène tout ça… Pas étonnant qu’elle fuit cet endroit.
- Mh… Tu sais, je peux demander à mon père… Il pourrait faire un don à l’établissement… pour améliorer la vie de tous ces orphelins.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
- Pourquoi ?
- Parce qu’elle se douterait immédiatement que ça vient de moi. Elle a sa fierté tu sais. Elle ne veut pas de notre pitié.
- C’est pas de la pitié !!
Il lui jeta un drôle de regard.
- Bon, d’accord. Se reprit-elle. Mais alors que comptes tu faire ?
- Rien. Elle m’est sympathique. Je ne veux pas risquer de la fâcher. Laissons la se débrouiller.
- Mais tu ne sais pas ce qu’elle va devenir si on ne fait rien. Elle va peut être finir sur les trottoirs ou pire…
- Tem, pourquoi tu t’inquiètes pour elle ? Tu ne la connais même pas… Fit-t-il perplexe.
- Ben… tu sembles l’apprécier… Et puis je ne veux pas faire ma jalouse.
- Alors c’est ça ? Relax, Tem… Restes telle que tu es, ça va très bien.
- J’aime quand tu m’appelles comme ça.
Il sourit.
- Alors je vais continuer.
- Cette fille… Tu comptes la revoir ?
- Je ne sais pas. Franchement j’en ai aucune idée. Mais j’ai une dette envers elle, alors tôt ou tard… Pourquoi tu me demandes ça ?
- Pour rien.
- Tu pourras m’accompagner si tu veux… proposa t’il.
- C’est vrai ?
Son visage s’éclaira. Pour aussitôt se rassombrir.
- T’es trop parfait. Le gronda t’elle. Tu me fous la pression.
- Parfait ??!
- Ben oui !! Aucun mec normal ne proposerait à sa copine de se joindre à un rendez vous qu’il a avec une autre fille.
- C’est normal non ? Demanda-t-il pas sûr de comprendre.
- Evidemment que c’est normal. Seulement personne ne le fait.
- Ça te gêne ?
- Pas vraiment.
- Tu n’es pas obligée de venir…
- Je verrais.
Elle se recoucha, la tête sur son épaule.
- Tu sais… je suis vraiment heureuse.




Ah ah !! Vous vous y attendiez pas à celle là, hein ? XD Eh oui, un Neji/Temari. Plutôt rare par le fait... u__u
Mais j'ai pris les persos qui iraient le mieux dans les rôles que je leur offrais, et tant pis pour les couples imrobables.
Par contre mon personnage du papy au portable me donne l'impression désagréable d'un chaînon rajouté et mal dissimulé... >< Gomeen !! Ya des moments où mon inspiration a des bugs.
...
Je vais vous confier un truc, je ne sais même pas comment cette histoire va finir. O.O Peut être en drame qui sait ? Je suis assez branchée "drame" en ce moment... mouhahaha !! Enfin, ce ne sera certainement pas un drame pour tout le monde rassurez-vous.
WhAt ElsE ?
Je pourrais déblatérer pas mal sur le couple qui vient de se former... ^^ J'aime bien le mélange des genres introvertie/extravertie, et puis l'idée du couple vedette du lycée me branchait vraiment !! =p Et ouais, ca fait très hollywood studio, m'enfin. ^^
Sur ce, je vous dévoilerai bien le titre du prochain chapitre... Mais il est trop révélateur alors je le garde pour moi !! x) xp
Hope U had fun !!
C U guys !!

And comments ! ;-)




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