darkness-love (Féminin), le 11/05/2009 J'ai eu l'idée d'écrire plusieurs one hsot aux fils de mes lectures sur ce site ou sur des blogs!!!!J'espère que ca vous plaira!!laissz vos avis svp!!!
Chapitre 5: Je suis là pleurnichard
Je te vois passer la porte de la maison. Je te regarde, tu me regardes sans prononcer de mots. Je me lève et me met face à toi. On se regarde et je te saute dans les bras. Cinq mois que je ne t’avais pas vu. Mais toi tu restes de glace. Je lâche ton corps que j’avais pris d’assaut et te détaille. Tes cheveux ne sont pas attachés, au contraire ils cascadent jusqu’à tes épaules. Une cicatrice barre ta joue. Ton regard, qui d’habitude exprime ta flemme légendaire, est dur. Comme si tu avais traversé des choses trop dures à supporter. Je caresse ta joue et toi tu me regardes sans expression. Je te serre à nouveau dans mes bras et cette fois tu me repousse légèrement mais fermement. Je lève mes yeux vers toi en signe d’incompréhension.
- Laisse moi Temari. Me murmura Shikamaru.
- Mais Shika….Qu’est-ce-qu’il se passe??
La dernière fois que tu m’avais appelé par mon prénom c’est quand tu m’avais annoncé ton départ pour une mission de rang S à Oto no kuni. Tu ne m’avais jamais non plus rejeté comme cela. D’habitude tu me lançais un galère les femmes et refermait tes bras sur moi. Tu caressais mes cheveux puis ma joue et tu m’embrassais doucement. Tu ne réponds toujours pas à ma question. Je ne comprends pas, je ne comprends pas cette situation. Je me recule et je pose sur toi un regard qui se veut doux et compréhensif.
- Parle moi Shikamaru….repris-je en plongeant mon regard dans le tien
- Je ne veux pas te parler, tu ne comprends pas!! crias-tu
Mon corps tout entier se figea en entendant ces mots. Tu perdais ton calme, une chose qui ne se produisait que quand tu étais vraiment à bout. Mes pensées s’emmêlèrent quand je te voyais passer à côté de moi comme accompagné d’un vent glacial. Ta sortie me fit mal. Je me laissais tomber sur le canapé. Que fallait-il que je fasse? Insister jusqu’à que tu m’avoues tout? Ou bien te laisser ruminer ces tristes pensées que tu semblais ruminer et qui te torturaient l’esprit. J’inspirais d’un coup pour ne pas laisser les larmes couler sur mes joues. Je sortis à mon tour et te rejoignis.
- Temari…..n’insiste pas s’il te plaît! Me soufflas-tu.
Je m’assis à côté de toi et mis ma main sur la tienne.
- Je t’aime Shikamaru je suis là pour toi. Tu es arrivé d’une longue mission, tu ne m’as même pas adressé un mot gentil. Au contraire tu m’as repoussée. Répondis-je d’une toute petite voix.
Tu me regardas à nouveau dans les yeux, je vis que tu avais une cigarette dans la main et que tu avais du pleurer. Tes yeux étaient rouges et gonflés.
- Temari, Asuma-Sensei est mort. Dis-tu dans un semblant de souffle
Je restais assise sans rien dire, les mots ne voulaient plus sortir. Je voulais te prendre dans mes bras, te serrer et te dire que tout irait bien. Mais je ne pouvais pas. Je comprenais ton comportement à présent et je me sentais coupable de t’avoir forcé à tout me dire. C’était cruel et mesquin. Mais je ne savais pas.
Je me lève et te serre dans mes bras, cette fois tu te laisses faire doucement. Je vois la cigarette s’écraser sur le sol. La pluie commence à tomber mais on reste sous la véranda, sous la pluie. Ta détresse devient la mienne et je ne peux plus bouger. Je sens quelque chose de mouillé dans mon cou. La pluie surement. Mais je regarde ton visage et je vois que c’est toi qui as mouillé mon cou. Je caresse tes cheveux doucement. Tu te laisses aller contre moi, je le sens.
- Pourquoi Temari, pourquoi je n’ai pas été assez fort pour le sauver. Pourquoi je suis aussi faible? Pourquoi je n’ai pas réussi à tuer ces deux membres de l’akatsuki?
- Chuut Shika, ce n’est pas ta faute. Il est mort en vrai shinobi.
Tu ne dis plus rien et tu continue de pleurer.
- Shikamaru, oublie que tu as peur, oublie tout. Pense que, de là où il est, il veille sur toi. Pense à l’enfant que Kurenai attend et montre toi fort pour lui. Il prendra exemple sur toi comme tu l’as fait avec Asuma. Regarde le lendemain et bat toi pour ton sensei. Prouve lui qu’il a eu raison de croire en toi, te croire en ton équipe, à vos capacités. Montre à tous comment il vous a rendu plus fort, plus courageux. Fais lui honneur, Murmurais-je à son oreille.
Tu me regardas une expression déterminée sur tes traits. Je te souris un peu. Tu serras ma main dans la tienne.
- Tu as raison Temari, c’est galère mais je lui ferais honneur.