Fiction: One Shot Powa

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Assise sur mon lit, je regarde une photo. Toi et moi sur la montagne des Hokages. Toi souriant me serrant dans tes bras. Tu me disais que tu m’aimais, que j’étais parfaite. Que tu ne savais pas comment tu avais pu vivre sans moi tout ce temps.

On avait des projets ensemble, de beaux projets: le mariage, des enfants et un amour éternel. Une de mes larmes vint s’écraser sur le cadre photo. Tu étais mon rêve, j’étais ton ange. Tu me l’avais avoué sous la pluie après l’examen Chunnin. J’avais rougi et dit oui à ta proposition.

Depuis on ne s’était pas quittés. On s’entrainait ensemble, tu m’as beaucoup aidé. Tu m’as rendu plus forte, plus sure de moi. Je suis même devenu Anbu, tu étais mon coéquipier. On partageait tout.

Les rires, les pleurs, l’amour. Un jour en rentrant de mission, tu m’as serré plus fort que d’habitude en m’embrassant. Je sens encore le feu de tes doigts sur mon corps quelque fois. On s’est installés ensemble. C’était si parfait. Puis un jour, tu m’as regardé dans les yeux graves et tu m’as demandé d’être ta femme.

C’était le plus beau jour de ma vie. Moi si timide d’habitude je me suis levée et t’ai sauté au cou en te disant je t’aime. Les gens nous félicitaient dans les rues. Le jour de notre mariage est arrivé. Je me souviens de tout comme si cela c’était passé hier. Moi, avançant vers l’hôtel déterminé à épouser l’homme que j’aimais. Tu m’as glissé un tu es magnifique, j’ai rougi et tu as ri.

Nous avons échangés nos vœux, on a promis de s’aimer jusqu’à la fin, jusqu’à la mort. Tu as juré devant Dieu que tu prendrais soin de moi, que tu me serais fidèle. Je pleure encore et encore en pensant que tu n’as pas respectés tout ça. Tout ça à duré 4 ans. Quatre belles années.

Puis tu as été nommé Hokage, tout le monde était heureux que tu réalises ton rêve. Ce jour là tu m’a dis que tout ça c’était grâce à moi. Que je te donnais envie de vivre. Toi qui hier encore voulais te jeter dans le vide. J’ai souri et on s’est embrassé sous les applaudissements des villageois.

Tu étais de plus en plus occupé à ton bureau. Je me disais que c’était normal, tu étais le dirigeant du village caché de Konoha après tout. Tous les midis et soir je venais t’apporter à manger quand je n’étais pas en mission. Puis de plus en plus tu m’as assigné de grosses missions, certaines de rang S.

Tu me disais que j’étais la seule en qui tu avais confiance. J’acceptais et revenais à chaque fois. Tu ne rentrais plus du tout chez nous. A part bien sur pour prendre quelques affaires. Tu partais en voyage à Suna sans rien me dire. Je ne comprenais pas. Quand je demandais à tes conseillers le pourquoi de cela il me disait que tu devais partir le plus vite possible.

Urgence politique d’après eux. Je ne dormais plus le soir. Je m’inquiétais de toi. Quand je venais te voir tu me parlais à peine. Tu me regardais et soupirais. Sakura ta secrétaire te voyait plus que moi.

Quelle ironie. Un jour on s’est même disputés alors que ça n’était jamais arrivé. Tu t‘était excusé et je croyais que tout allais s‘arranger.

Mais tu ne me regardais plus comme avant. Tu ne me disais plus je t’aime. Tu ne m’offrais plus rien. Tu envoyais Sakura cherchais tes affaire. Les gens me voyant passait dans la rue murmuraient. J’entendais des petits la pauvre, elle ne mérite pas ça. Je ne comprenais pas. J’avais de plus en plus mal. Un jour tu es rentré à la maison et tu m’as dit qu’on devait parler.

C’est-ce qu’on a fait. Tu m’as dit, que notre couple était fini. Qu’il n’y avait plus rien entre nous. Je t’ai dis simplement: tu vas me quitter je le sais. Tu m’as regardé d’un regard sans expression et m’as répondu que oui . Ma vie était construite autour de toi. Tout s’effondrait. Je t’ai demandé pourquoi? Pourquoi tu me faisais ça? Pourquoi tu ne m’aimais plus. Tu ne m’as pas répondu. Je me suis levée en colère et je t’ai criée que je ne te comprenais pas.

Puis d’un coup je me suis laissé tombée sur la chaise comme si tout prenais un sens. Tu m’abandonnais, me laisser. Tu m’as avoué finalement que tu me trompais avec Sakura depuis quelque temps. Je me suis mise à pleurer.

Tu m’as dit que tu allais te marier avec elle, qu’elle attendait un enfant de toi. Mon cœur s’est brisé. Je me disais que ce n’était qu’un cauchemar, que tu ne pouvais pas me faire ça….Puis tu as pris toutes tes affaire et tu t’en es allé. Moi je suis restée dans la cuisine en pleurs. Personnes n’a réussi à me consoler pas même Kiba, mon meilleure ami.


Voilà 3 ans que ça c’est passé et je pleure toujours. Je sais je devrais te détester, tu devrais me dégoûter. Je devrais avoir envie de t’oublier mais non. Je t’aime, j’espère encore.

J’espère qu’un matin tu passeras la porte en me disant je t’aime je suis désolé. J’espère que tout ça n’est en faite qu’un mauvais rêve. J’ai mal, je me coupe, me mutile pour oublier cette souffrance qui me brise lorsque mon cœur bat. Plus il bat, plus je me meure. Je voudrais pouvoir me noyer encore dans le bleu de tes yeux. Je voudrais aussi entendre encore ta voix. On s’est revu, une seule fois: quand je suis venu prendre un ordre de mission.

Tu m’as regardé sans rien dire. Il y avait Sakura et les autres. Ils attendaient une réaction de ma part, je n’ai pas bougé d’un centimètre. J’ai pris l’ordre, t’ai remerciée et je suis partis calme. Mais ce n’était qu’une façade.

Je me suis mise à boire. Je me suis même droguée. Je ne vois personne. Je vis renfermée sur moi-même. Avec comme seule compagnie cette photo.

J’ai fais 7 tentatives de suicide. Couteau, médicaments, overdose j’ai tout essayé. Tu n’es jamais venu me voir à l’hôpital. J’ai reçu un bouquet avec un mot qui m’a laissé un gout amer:

De la part de l’Hokage, de sa femme et de leur fille. Ce jour là, j’ai essayé de m’arracher les pansements. Les médecins me disent en dépression. Mon père m’a renié, je n’ai plus rien. A part cette maison pleine de souvenirs et ce cadre photo. Je prends la poignée de somnifères et l’avale.

Je sais que cette fois, ce sera la bonne. Je bois de l’eau et m’allonge doucement dans mon lit notre photo à la main. Et puis je ferme les yeux pour toujours avec une dernière pensée: Je t’aime Naruto.

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