Fiction: La femme-chat

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CHAPITRE 1!!!

Boum... boum ! ... BOUM ! ... BOUM ! ...

Merde ! Déjà ? Mais j’viens tout juste de m’endormir ! C’est pas juste ! Pourquoi 7 :30 arrive si tôt ? En entendant les pas s’approcher, j’essaye de mon possible de me rendormir mais ça ne vient pas, donc j’attendis que, finalement ma PTS (abréviation de Plus Tite Sœur) vienne ouvrir la porte de ma chambre pour me dire :
- Allô Connie !
- Salut Maguie !
Bon maintenant que j’suis réveillée, Marguerite, ma PTS va aller s’assoir dans une chaise de la cuisine pendant que ma mère va me crier de là-bas :
- Connie, sort ta chienne dehors ! Tu vois pas qu’elle veut faire pipi !!!
- Mouais... tantôt m’man, jveux dormir...
- Non ! Maintenant !
- Okay d’abord... j’arrive...
Bon, je pense que je devrais me présenter. Ça serait très utile d’après moi. Donc je m’appelle Constance j’ai quinze ans, je vis dans une petite ville inconnue de tout le monde, donc je ne dirai pas son nom, mon surnom c’est Connie ou Co), ma PTS s’appelle Marguerite, elle a trois ans et on l’appelle Maguie (c’était un peu évident mais j’le dis pareil), ma petite sœur s’appelle Madeleine, elle a treize ans et on l’appelle Magda, demandez-moi pas pourquoi, j’le sais pas ! Et fianlement ma grande sœur, elle s’appelle Catherine, elle a seize ans, mais c’est pas le genre de grande sœur que l’on rêve, elle est très (trop) chiante et on l’appelle Cathou ou Cath (vous vous en doutiez pas hein ?!). Vous voulez sûrement que j’vous les décrive...

Bon, commençons par Cath : elle est grande et blonde, ses cheveux lui arrivent au milieu du dos et elle a les yeux bruns. Aujourd’hui elle porte un jean bleu sombre, un chandail moulant bleu avec des mots (que je lis jamais donc je ne pourrais vous dire ce qu’ils disent) écrits noir et qui semblent avoir étés écrits avec de la peinture et qui ait coulé par après, elle porte avec ça une veste noire avec des sortes de monnaies déssinées dessus. Elle s’est maquillé les yeux en noir, et c’est à peu près tout son maquillage.

Ma petite sœur (Madeleine) est petite pour son âge, (sa joue m’arrive à l’épaule) elle a des cheveux châtains qui lui arrivent jusqu’au bas de la face et sont incroyablement lisses comparés aux miens et à ceux de mes autres sœurs (j' suis jalouse de ses cheveux moi !) elle aussi a les yeux bruns mais qui changent de couleur au vert des fois. Aujourd’hui elle aussi elle porte un jean mais qui est tout déchiré aux talons (j’ai terriblement honte d’elle), un chandail rouge qui épouse ses formes... plates, et une veste grise avec des mots en rose et noir qui eux (je m’en souviens) disent « punk » et « rock » et d’autres affaires comme ça.

Maintenant Maguie : elle m’arrive à hauteur de ma hanche ; elle a les cheveux d’un bond or, elle est la seule qui a les yeux de ma mère qui sont bleus, elle porte un chandail rose et un jean d’un bleu vif.

Et finalement je vais me décrire : je suis plus grande de quelques centimètres que Cathou et ma mère, (j’dois faire dans les un mètre soixante-dix) j’ai les cheveux entre le châtain et le blond (quand ils sont au soleil il sont blonds et quand je suis à l’intérieur de la maison, ils sont châtains) et sont longs jusqu’à mes épaules. J’ai, moi aussi, les yeux bruns. J'ai quelques kilos (ou livres si vous préférez) en trop, contrairement à mes sœur et ma mère, j’ai ça de la part de mon père (merci p’pa!) et j’suis costaude, mais ça c’est à cause que j’aide ma mère avec les animaux de la «ferme». Et oui, j'ai cinq chevaux, six chiens, deux moutons et deux perruches qui ne cessent de se reproduire. En tout cas, moi j’ai mis un jean noir, avec un chandail noir raiyé de blanc fait d’une façon à ce que les rayures ressemblent à deux zèbres et une veste grise avec un papillon devant. Bon, maintenant que les présentations sont faites, je continue mon récit.

J’me lève à contre-coeur. Il fait froid. Je cours vers la porte d’entrée et j’appelle Yara (ça, c’est ma chienne à moi. C’est un Boxer mais elle est blanche.). J’l’entends qui s’en vient vers ma direction et j’la rappelle pour l’encourager et elle accélère un peu plus le pas. Finalement elle est à côté de moi et attend que j’ouvre la porte. J’me décide enfin d’ouvrir en laissant entrer une rafale de vent glacial avec d’la neige qui me gèle jusqu’aux os et attends que ma chienne sorte pour pouvoir enfin fermer la porte derrière elle. J’repars dans ma chambre en un sprint et me jette dans mon lit qui avait perdu toute la chaleur qu’il y avait d’accumulé pendant la nuit. Déçue, j’me relève quelques minutes plus tard :
- M’man ! Y’est quelle heure ?!
- Huit heures moins dix !
- Okay. Merci. C’est qui qui est dans la salle de bain ? demandai-je.
- Cath je crois.
Pendant que je me coiffais, je pensai aux cours que j’allais avoir aujourd’hui. Hmm... première période ; français ; deuxième période ; science ; troisième période ; anglais ; et quatrième période ; éducation physique. Pas mal... après avoir fini de faire mes deux lulus, j’vais chercher mon sac, j’y mets mes devoirs que j’avais finis hier vers vingt-deux heures et j’mets mon lunch du midi que ma mère a soigneusement préparé en l’écrabouillant au fond. Moi, j’me maquille jamais alors je termine toujours de me préparer avant mes sœurs, donc je finis toujours par perdre patience en leur gueulant de se dépêcher car le bus allait bientôt passer et qu’on allait le rater. Donc on se dépêche de mettre notre manteau, nos souliers (on n'aime pas les bottes...) et on faisait une course vers l’autre côté de la rue que je gagne la plupart du temps.
- On va manquer le bus tu disais ? Car cela fait bien dix minutes qu’on gèle dehors et il n’est pas encore arrivé... Me reprocha Cath pendant que je faisais de mon mieux pour me rendre plus petite.
- Même pô vrai!!! Ça fait à peine deux minutes et... Oh regarde il arrive !!!
- Une chance pour toi, à cause que sinon, ta face aurait pu changer radicalement, même m'man n'aurait pu te reconnaître... menaça Magda.
- Maaaaais oui, c’est ça... cause toujours pétasse ! dis-je pendant que je rentrais dans le bus
En entrant, j’m’en vais vers le milieu du bus et je m’assois dans un banc. Je sors mon Ipod fraîchement chargé et j’écoute des tounes de Cascada, ou de My Chemical Romance, tout dépandant de mon humeur. Donc aujourd’hui ce sera My Chemical Romance. J’suis d’humeur massacrante. Pendant que les tounes défilaient, le bus se remplissait. Comme on vit loin de l’école, j’dois encore attendre trente minutes pour enfin y arriver, donc j’en profitai pour me plonger dans mes pensées. En premier, je pense à mes amis. J’me demande qu’est-ce qu’on va faire de niaiseux aujourd’hui... pas niaiseux dans le sens méchant mais dans le sens drôle, du genre : se lancer des raisins au midi, faire un concours de blagues, se chatouiller (bon ça c’est immature mais ça se peut pas comme c’est drôle!!!), etc. Mais tout à coup, je sens que le bus dérappe. J’me redresse, j’me lance dans le couloir et j’lance au chaufeur :
- Hé dites donc ! Vous ne savez pas conduire ou quoi ?

À peine avais-je fini ma phrase que je me suis sentie projetée vers l’avant. J’ai aussi senti la fenêtre céder sous mon poids (merci p’pa) et j'ai continué ma route droit vers une branche qui, j’le sais à cause que j’l’ai sentie, était pointue et pointait vers le bus, et j’me suis enbrochée dedans.
Tout est flou... j’vois des ombres se raprocher de moi et crier au meurtre... Non mais ta gueule! J’suis mourante! Tu pourrais au moins respecter mes tympans ! Bon c’est pas comme si c’était juste mes tympans qui souffraient, ma poitrine me faisait atrocement mal. Je baisse mon regard là où j’ai mal et m’aperçoit que je perds beaucoup de sang. J’ai de plus en plus de mal à respirer... je regarde vers l’autobus et reconnais la silhouette de ma tite soeur s’aprocher de moi et se mettre à pleurer au pied de l’arbre... Soudain j’me mets à tousser et à cracher du sang... merde, ça fait mal !!! Mais on dirait que ça veut pas s’arrêter... j’arrête pas de tousser... entre deux toussotements j’entends le chauffeur crier au téléphone :
- Non mais bordel de merde ! Vous êtes sûr que vous ne pouvez venir plus vite ? ... bon d’accord... j’vous attends...

Ça y est j’vais mourrir... j’le sens... j’m’suis arrêtée de tousser... j’suis trop faible pour ça... j’me mets soudain à penser à Yara que je vais laisser toute seule... et je me mets à pleurer... j'me rends compte que ça faisait longtemps que j’avais pas pleuré, et ça faisait du bien malgré la douleur... j’regarde une dernière fois en dessous de moi et m’aperçois que Cathou avait joint ses pleurs à ceux de Magda...
- Hé... dis-je faiblement. Dites à m’man que j’vous aime... et prenez soin de Yara... je repris mon soufle difficilement et continuai. Je veux que ce soit toi Magda qui dise à mes amis ce qui c’est passé, et toi Cathou qui prenne soin de Maguie à ma place... je me sens de plus en plus faible. Bye... furent mes derniers mots, mon dernier sourire et mon dernier soupir...

Je ne sentais plus la douleur dans ma poitrine... je ne sentais même plus mon coeur battre... tout était noir comme on dit souvent dans les livres.
Soudain, je me sentis comme aspirée vers je ne sais où. Je ne sais pas où j’me trouve mais cette fois j’les sens les battements dans ma poitrine. Je me sens tellement heureuse maintenant ! J’me mets à sourire bêtement avant d’ouvrir les yeux. Mais ce que je vis était loin à ce que je m’attendais... maintenant, au plus profond de moi-même, je ne sais pas pourquoi, j’savais que je n’étais plus au même endroit... bon ça, c’était évident... mais c’est pas facile à expliquer... je sentais que je n’étais plus plus dans le même monde, la même dimension...
Je n’eus pas plus de temps pour réfléchir que je vis quelqu’un que je n’avais pas remarqué avant. C’est une fille, elle avait les cheveux noirs. Je ne peux en savoir plus pour le momment car elle avait la tête basse. Donc pour m’informer, j’essaye de m’assoir mais une douleur intense me retint la poitrine ce qui eut pour effet de m’arracher un gémissement de douleur. Je me laissai retomber sur le dos ce qui cette fois m’arracha un petit cri de douleur.
- Oh ! tu es réveillée ! (non ! Je fais semblant !) attends une minute je reviens. Elle me sourit gentiment et sortit de la chambre

Je restais perplexe pendant deux secondes... est-ce que cette fille avais les yeux blancs où j’suis en train de rêver ? Non, je ne rêve pas... j’ai trop bien ressenti la douleur à la poitrine... je décide donc de regarder pour voir comment ça va là dedans. Je soulève donc ma chemise d’hôpital et remarque que ma poitrine est recouverte par un bandage d’un blanc pur mais avec quelques taches de sang frais. J’ai dû rouvrir la plaie que j’avais là en me relevant... mais attendez une minute... n’étai-ce pas une blessure mortelle celle que je m’étais faite? Bon, quelle importance, j’suis vivante, c’est ce qui compte non ? Soudain, la porte s’ouvrit sur la fille que j’estime de mon âge et une jeune femme grande, blonde, les cheveux attachés en deux couettes mais différentes des miennes, celle de la femme étaient tirées en arrière pendant que les miennes sont juste au-dessus de mes oreilles. En tout cas, on s’éloigne du sujet là. Donc cette femme avait les yeux bruns comme les miens, un point au milieu du front et une poitrine gigantesque! Pauvre d’elle... elle doit se faire harceler par des pervers ! J’la plains...
- Bonjour ! dit-elle d’une voix claire, je vois que tu vas mieux
- Je trouve pas ! J’ai aussi mal que quand j’me suis fait ça... dites, on est quel jour ?
- On est le huit décembre. Et pour la douleur je peux arranger ça.

Elle s’approcha du lit. Quand elle fut à ma hauteur, elle leva sa main au dessus de ma poitrine et parut se concentrer pendant un court instant et je vis sa main briller d’un vert transparent. Elle posa sa main sur moi et je me suis sentie tout de suite mieux mais ce n’est que quelques secondes plus tard que j’ai pris concience de ce qu’elle venait de faire.
- Qu’est-ce que vous avez fait ? demandai-je soudainement effrayée.
- Bah j’ai apaisé ta douleur... ce n’est pas ce que tu voulais ?
- Mais comment avez-vous fait ça? redemandai-je.
- Avec un jutsu médical, répondit-elle comme si c’était tout à fait normal.
- Hein ? Un quoi quoi ??? C’est quoi ça un jus... jut... un affaire chose binouche ??
- Comment expliquer... c’est un genre de sortilège...
- Vous êtes une sorcière ? demandai-je soudain, encore plus effrayée qu’avant.
- Non ! dit-elle pendant que l’autre plus jeune pouffait. Je suis une med-nin.
- Ce qui veut dire ? dis-je plus confondue que jamais.
- C’est pas vrai... est-ce que tu sais au moins qui je suis ? dit-elle exaspérée.
- Nooon... aucune espèce d’idée... je devrais ?
- Hmm... elle se retourna vers la jeune fille qui était à côté d’elle. Hinata, veux-tu lui expliquer tout ce que tu pourras, moi j’ai d’autres patients qui m’attendent.
- Oui Tsunade-sama !

Tsunade, si j’ai bien entendu, se tourna vers la porte et sortit.




Voili, Voilou!
Ça, c'est mon premier chapitre!
Je sais qu'il n'est pas très original, mais les prochains seront beaucoup plus tripants.
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