Fiction: Plus jamais comme avant

Je m'appelle Temari. C'est la seule chose qui n'a pas changée. Parce que, depuis deux ans, depuis l'accident, je ne suis plus la même. Mais ça c'est normal, n'importe qui aurait été transformé par l'horreur que j'ai vécu. Or il n'y a pas que ça. En effet, depuis l'accident, j'ai un drôle de "pouvoir"...
Classé: -12I | Supernaturel | Mots: 23140 | Comments: 70 | Favs: 34
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shikacool (Féminin), le 06/07/2009
Hey everyone ! How are you, today ?

Voici le 6eme chapitre donc, et là, ça commence à déménager niveau action ^^ mais chuis pas à mon sommum =P

Voilou voilou, je ne sais pas quoi dire d'autre, si ce n'est...

Bonne lecture !




Chapitre 6: Des roses en papier et un passage secret



De toute évidence, Ino ne porte pas d’armes elle non plus. Ca ne m’étonne pas. Depuis le temps que nous travaillons ensemble, je connais sa technique de combat. Elle a des lacunes en corps à corps mais sait très bien esquiver les attaques, et en profite pour darder sa langue et manipuler son adversaire rien qu’avec des mots… Je dois reconnaître qu’elle est la seule, à ma connaissance, à être capable d’un tel prodige.
Intelligemment utilisée, sa technique est redoutable.
Mais ça ne la sauvera pas.

- Ca devait arriver, de toute façon, fait soudain Ino. Les traîtres ne restent jamais impunis.
- Je n’ai pas trahi, je corrige. Nous n’avons simplement plus les mêmes idées. J’ai choisi mon camp.
- Appelle ça comme tu veux, crache la blonde. Heureusement que Shikamaru a remarqué ton petit manège au dernier étage. Sans lui, Uzumaki et toi auriez eu champ libre pour manigancer, hein ? Mais il a nui à vos plans ! Il a mobilisé tout le monde, et il m’a trouvée plus qualifiée pour assurer ta capture ! Qu’est ce que tu dis de ça, Haruno ? Tu te crois toujours supérieure à moi ?!
- Tu te fais manipuler, ma pauvre Ino, je lâche avec un soupir sincère. Shikamaru n’a pas mobilisé tout le monde, puisque la plupart des employés ne sont même pas au courant de ma disparition. Ils croient tous, ou presque, que je suis toujours espionne au service de la National Clandestine Service…

Ino se raidit et rougit de colère. Elle gronde :

- Je ne me souviens pas t’avoir autoriser à m’appeler par mon prénom, Haruno. Parce que nous sommes forcées de collaborer au sein du même service depuis des années, tu t’imagines que nous sommes proches ? Uzumaki et toi avez toujours été à l’écart des autres, vous n’êtes bon qu’à travailler avec Cassandre et sa bande de chtarbés !
- Naruto n’a rien à voir là-dedans.
- Mon œil, oui !! rugit la blonde, hors d’elle. Vous êtes de mèche avec les ravisseurs du neveu d’Asuma, je le sais !
- Ino, laisse moi au moins t’expliquer…
- NE M’APPELLE PAS PAR MON PRENOM, HARUNO !!

J’écarquille les yeux, je n’avais jamais vu Ino perdre son sang froid à ce point. Elle qui est une professionnelle de la psychologie s’énerve à ma simple vue ?

Je ne l’ai jamais particulièrement appréciée, avouons le. A une époque même nous étions sans arrêt en compétition, chacune désirant retrouver la première le bandit Sasuke Uchiwa. Puis il s’est enfui des Etats-Unis et on nous a retiré l’enquête. A compter de cette filature ratée, l’aversion que nourrissait déjà Ino à mon égard n’a fait que se renforcer. J’ai réussi avec succès les examens permettant de devenir espionne, montant ainsi d’un grade. Ino aussi les a passé, mais elle les a raté, restant simple agent.
Nous ne nous sommes plus trop vu ensuite. J’ai commencé à sortir avec Naruto, puis j’ai disparu de la circulation lorsque Asuma a voulu me faire taire à propos des agissements de l’Akatsuki. Je pensais que, si je revenais, mes relations avec Ino s’amélioreraient, du fait de ma longue absence…

Je constate que je me trompais lourdement. Elle n’a pas changé. La rancœur l’habite toujours. Dommage.

- Tu es tellement puérile, Yamanaka… Je n’ai pas de temps à perdre avec toi.

Elle a repris son calme. Elle répond :

- Alors finissons en, Haruno.


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- Baissez vos armes, réitère-je au couple armé.

Mais ils ne semblent pas avoir l’intention d’obéir. Les deux couteaux de l’homme aux yeux rouges sont toujours brandis en direction de Cassandre et de Chiyo Yong. La femme n’a pas eu le temps de saisir ses armes et Choji la tient en respect du bout de son revolver. L’homme fait un pas en direction de Cassandre. Aussitôt je bondis dos à elle et pointe mon arme sur lui. Je prononce en martelant chaque mot :

- Baissez votre arme.

Le visant toujours de mon pistolet de la main gauche, je lui montre ma carte d’agent de la main droite. L’homme a un sourire tordu :

- Ainsi, ils ont envoyé la CIA aussi. Mais ça ne change pas grand-chose. Nous poursuivons le même but, n’est ce pas ?

Du menton, il désigne Cassandre et sa vieille complice, toutes deux debout et prêtes à se battre. Je réponds froidement :

- Je ne crois pas. Nous avons pour mission de ramener Cassandre et Chiyo Yong dans la section interrogatoire de la National Clandestine Service et de retrouver un petit garçon du nom de Konohamaru Sarutobi.

Contre toute attente, l’homme éclate d’un rire grave.

- Un petit garçon, vraiment ? articule-t-il entre deux gloussements. Eh bien, ne vous en faites pas pour lui. Notre compagnon Deidara s’occupe de lui actuellement.

Comme pour confirmer ses dires, une explosion retentit derrière la maisonnette, faisant trembler le sol. Retrouvant son sérieux et me transperçant à présent d’un regard glacé, l’homme reprend :

- Deidara devait tout simplement l’égorger après l’avoir piégé, mais il m’est avis qu’il a eu un petit contretemps… C’est un peu préoccupant, je dois dire. Je l’imaginais plus compétent.

Il avance encore. Je pose mon doigt sur la gâchette du revolver, mais mes jambes tremblent sous son regard fou. Je parviens néanmoins à adopter un ton assuré :

- Vous n’êtes pas nos alliés. Si votre but est de tuer des innocents, je vais devoir vous conduire au poste vous aussi.
- Cassandre n’est pas une innocente, à nos yeux, intervient calmement la femme aux cheveux bleus.

Sa tranquillité a quelque chose de perturbant. Elle paraît presque sereine. Son compagnon dit :

- Ce n’est en tout cas pas ce qu’avait l’air de penser le patron de la National Clandestine Service. Et nos méthodes ne semblaient pas le gêner le moins du monde.
- Vous connaissez Asuma ?! s’exclame Choji, surpris.

Je dois dire que cela m’étonne aussi, mais leur but est peut être de nous déstabiliser. L’homme esquisse un geste avec son couteau. Je clame :

- Ne bougez pas ! Ne m’obligez pas à tirer.

Il interrompt son geste, abaisse son arme et pousse un soupir. Près de lui, la femme ferme les yeux.

- Vous êtes raisonnables, je remarque, satisfait. C’est la meilleure attitude à adopter, croyez moi.

Je m’approche et saisis des menottes dans ma poche.

Mais brusquement la femme rouvre les yeux. L’homme crie :

- Konan, maintenant !!

Je n’ai pas le temps de réagir, Choji non plus.
Une fraction de seconde plus tard, Cassandre, Chiyo, Choji et moi nous retrouvons ensevelis sous des tonnes d’origamis.
Il me semble qu’ils ont la forme de roses…



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Je me relève péniblement sous leurs regards menaçants. Bigre, ils m’ont eu, les sales mômes ! Un silence pesant s’est abattu sur la petite cour. Mon couteau suisse s’est échoué à quelques mètres. Si je parviens à l’attraper, je serai sorti d’affaire… Mais comme s’il avait lu en moi, le gamin à côté de la rouquine agite vaguement les mains, creusant par magie un trou dans le sol et le refermant sur mon arme.
C’est impressionnant… J’ai probablement en face de moi deux élus, qui possèdent l’élément terre et l’élément eau. Bon sang, j’ai de la chance qu’ils n’appartiennent qu’à d’innocents gamins…
Soudain la fillette rousse, qui répond au nom de Moegi, m’interpelle :

- Tu vas voir ce que je fais à ce qui osent s’en prendre aux élus, le blond !

Hein ?! Cette gamine venue de nulle part sait qui sont les élus ? Le garçon à ses côtés semble aussi surpris que moi. Il lui lance :

- Qui t’as expliqué ce qu’étaient les élus ?

La gamine répond, sans me quitter des yeux :

- Personne. Je le sens, c’est tout.

Une vague d’eau semblable à la première jaillit alors des ses mains tendues. Je l’évite sans peine en roulant sur l’herbe. C’est bien ce que je pensais. Son pouvoir a beau être puissant, cette enfant ne sait pas encore le contrôler parfaitement. Ca joue en ma faveur…

Je bondis sur mes pieds et fond sur elle. Elle me fixe de ses grands yeux noirs étonnés, elle est piégée et elle le sait. Le garçon hurle :

- Moegi !

Du doigt, j’allume la mèche de mon pétard. Dans quelques instants il la réduira en poussière.

- Pshiiiiiit… fait la mèche qui se consume rapidement.

Me voilà tout près d’eux, ils sont finis !

- Paf !

Aïe ! Que se passe-t-il ? Ma tête vient de heurter quelque chose de dur…

Je lève les yeux et me rend compte qu’un solide mur de briques me barre la route.
Raaah, sale gamin !

- BOOOM !!

Le mur vole en éclat et l’explosion me projette loin des gosses. Ces félons en profitent pour fuir.

M’empêtrant dans mes vêtements carbonisés et déchirés, je sors d’une poche mon arme ultime.
Itachi m’avait bien dit de ne l’utiliser qu’en dernier recours, mais je ne vois pas d’autres solutions. Le garçon brun semble bien plus expérimenté que la fillette. Je risque d’y laisser ma peau…

Ne reste plus qu’à les dénicher, et leur vie s’arrêtera là…



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Des milliers de roses en papier blanc apparaissent d’un coup et nous tombent dessus. Fichus trucs, elles se collent à ma peau, à mes vêtements, impossible à présent de bouger !

Je parviens à tourner légèrement la tête sur le côté. Chiyo, Nara et son équipier sont dans le même cas que moi. Si Chiyo et Nara demeurent stoïques, l’autre agent de la CIA se débat avec des rugissements de fureur. Mais plus il s’agite, plus les fleurs de papier resserrent leur étreinte sur lui. S’il continue, il va mourir étouffé !

- Choji, tient toi tranquille, grogne Nara entre ses dents.

Mais son ami ne tient pas compte de son avertissement, et continue de tenter de se débarrasser des parasites. Ceux-ci convergent vers son cou et serrent de plus belle. Le teint de l’agent devient cramoisi, puis passe au violet foncé. Il articule faiblement :

- Je… déteste… ne pas être… libre… de mes mouvements !

Un horrible craquement retentit, et il pousse un cri de douleur. Son épaule vient de céder sous la pression. Nara et moi échangeons un regard où plane le même affolement : si la nuque de Choji se brise, il mourra sur le coup !

- Temari, fait Chiyo, utilise ton pouvoir ! Je ne peux rien faire !

J’acquiesce silencieusement. Me concentrant de toutes mes forces, j’appelle l’air à moi et pousse les fleurs me retenant prisonnière vers le haut. Très lentement, l’une d’elle se détache de mon corps. Je grimace, la colle dont est enduite la rose emporte ma peau avec elle. Elle me quitte enfin, ainsi que la peau de ma main gauche. Le sang coule, ça brûle. Mais je ne m’arrête pas en si bon chemin et bientôt, une deuxième fleur se décolle. L’homme brun me fixe d’un air terrorisé, et soudain il glisse son couteau sur la gorge de Chiyo et hurle :

- Stop, Cassandre !! Ton pouvoir est une insulte à Dieu, si tu l’utilises encore je tue la vieille ! Obéis !!

J’hésite, je ne le laisserai pas tuer Chiyo ! Mais elle le contre et dit :

- Ne t’arrête pas, Temari ! Ne t’occupe pas de moi !
- Chiyo…

A quelques mètres, l’autre épaule de Choji se casse, il est prit de convulsions. Son souffle se tarit, sa respiration peut s’arrêter d’une seconde à l’autre. Si je continue à arracher les fleurs, cet homme tuera Chiyo, et il y a peu de chances que mon pouvoir agisse assez vite pour que j’aie le temps de sauver Choji. Merde, que dois je faire ?!

- Temari.

Je tourne la tête, surprise. Est-ce Chiyo qui vient de me solliciter ? Non, la voix est bien trop grave et rauque. Ebahie, je remarque le regard sombre du Nara planté dans le mien. Il répète :

- Temari.

Qu’est ce qu’il lui prend ? Ne m’appelait il pas Cassandre auparavant ? Et avec quelle intonation méprisante…

- Ecoute Chiyo, poursuit il. Continue à enlever les fleurs de ton corps.

Je le dévisage, ahurie et agacée. Il veut donc que je laisse Chiyo mourir ?! Pourtant une petite voix me dit qu’il a autre chose en tête. Puis je lui faire confiance ? C’est notre seule chance… Je ne vois pas quel intérêt il aurait à me dicter un plan perdu d’avance. Son ami est en danger de mort lui aussi…
Lentement mais sûrement, je reprends mes efforts et arrache les fleurs une à une. L’homme brun gémit et plaque un peu plus la lame de son couteau contre la gorge de Chiyo. Un filet de sang coule, mais je tente de ne pas y prêter attention. L’homme brun semble terrifié, il hésite à égorger Chiyo, voyant que ça n’a pas d’effet sur moi. Un peu plus loin, la femme aux cheveux bleus, Konan je crois, est plaquée contre le mur et tremble de tout son corps en récitant des prières du bout des lèvres. C’est étrange. Mon pouvoir effraierait il les membres de cette organisation de meurtriers ?

Les secondes passent, mais les fleurs sont encore nombreuses sur moi. Choji ne respire plus que par saccades, et le sang continue de couler à flots du cou de Chiyo. Je jette un regard furieux au Nara, est il sûr de son coup ? A-t-il seulement un plan ?!

Il a l’air de cogiter sérieusement, le regard rivé sur les fleurs le raccrochant au sol. Que fait il, bon sang ?!!

Tout à coup je sursaute et Konan pousse un hurlement d’horreur. Les roses sur le corps du Nara viennent de prendre feu !!
En une dizaine de secondes elles sont toutes réduites à néant. Le plus bizarre est que le Nara lui même ne semble pas affecté par les flammes, comment fait il ?

Pas surpris le moins du monde, il se lève tranquillement et, ignorant les cris de Konan et les vociférations de l’homme brun, il se tourne vers Choji. Un moment, et le même phénomène se reproduit. Choji se redresse en toussant et en se massant le cou, le teint pâle, mais vivant.

Sans attendre le Nara se tourne vers moi et les fleurs restantes s’embrasent. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur, et si ce feu me brûlait aussi ? Mais je ne ressens qu’une douce chaleur qui me frôle. Aussitôt libérée je me jette sur l’homme brun et lui décoche un coup de pied en pleine tête. Son nez et sa mâchoire craquent sous le choc, il lâche son couteau et tombe en arrière dans un nuage sanguinolent. Je rattrape Chiyo et la soutient. Son état m’inquiète, elle doit avoir perdu beaucoup de sang malgré la petitesse de sa plaie au cou. Son teint est encore plus pâle que celui de Choji. Portant à moitié son coéquipier, le Nara s’approche et murmure :

- Trouvons une cachette sûre le temps de récupérer. Dépêchons nous, la femme bleue n’a pas l’air contente !

En effet, Konan, en voyant son compagnon inconscient, semble reprendre ses esprits et avance dangereusement. Je réponds :

- Suis moi. Je connais l’endroit idéal pour échapper à ses foudres.

Nous déguerpissons au plus vite, chacun ralenti par sa charge. Nous courons dans la partie boutique de la maison. Je repère la vitrine du fond. Au dessus d’elle une statue en or de Brahma m’indique la voie à suivre. Renversant à la hâte les parfums disposés sur l’étagère, je cherche parmi les briques blanches lesquelles sont les bonnes. J’en trouve une. Appuyant dessus avec force, je constates avec satisfaction qu’elle s’enfonce docilement. Encore cinq à actionner… Derrière moi, le Nara s’inquiète :

- Dis, tu pourrais te grouiller… La bleue ne tardera pas à nous trouver, et Choji commence à se faire lourd.
- Tais toi, imbécile. Tu vois pas que j’essaye de me concentrer ?

Ma répartie cinglante a le mérite de le faire taire. Pourtant je regrette ma sécheresse. Ce Nara n’est pas si mauvais après tout, il aurait très bien pu collaborer avec cette organisation comme son patron l’a fait ou nous laisser mourir, Chiyo et moi, sous ces roses… Preuve qu’il tient tout de même à des valeurs telles que la solidarité et l’amitié. C’est mieux que rien, même s’il reste un agent de la CIA.

Un bruit m’interpelle. A l’entrée du magasin se tient Konan, qui nous scrute froidement ! Nara se retourne et me dis :

- Emmène Choji et cache toi. Je vais la retenir.

Mais je réplique fermement :

- Certainement pas. Tu viens avec nous, on se cache tous ou on ne se cache pas !

J’actionne la dernière brique. Au lieu de me faire peur, l’apparition de cette femme m’a redonné confiance et m’a même mise en colère. Moi, Temari No Sabaku, Cassandre la prophétesse, me laisser impressionner par cette bande de fanatiques ? Et puis quoi encore !!

Konan bondit sur nous. Au même moment l’étagère pivote, laissant entrevoir une minuscule caverne où règne la pénombre. Le Nara a un mouvement de recul.

- Je ne veux pas entrer là-dedans.
- Pourquoi ça ? je m’énerve.

Konan est presque sur nous. Le Nara répond, de la sueur sur son front :

- Je suis claustr…
- Pas le temps ! je clame.

Je le pousse sans ménagement dans le passage et me précipite à sa suite. L’instant suivant le passage se referme, et nous pouvons entendre les jurons frustrés de notre traqueuse.



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- Shbam !
- Raah !
- Sakura !

Me voilà pliée en deux, le souffle coupé, l’estomac douloureux. Cette garce a enfoncé son pied sans vergogne dans mon ventre lorsque j’ai eu le malheur de laisser une ouverture. Mais elle n’est pas taillée pour le combat et se réceptionne mal. Elle trébuche, titube légèrement. Sa vulnérabilité ne dure qu’un instant et elle ne se croit pas en danger, pensant m’avoir immobilisé pour encore quelques secondes.

Erreur, ma petite Ino.

Je me redresse vivement, pose mes mains à plat par terre et fauche ses jambes. Elle s’effondre au sol. Je suis déjà debout lorsqu’elle touche le carrelage froid. Un atémi dans les côtes a raison d’elle. Ino se recroqueville sur elle-même en gémissant. Le combat est terminé.

Je saisis mon fil de nylon et la ligote solidement avec. Elle crache, la voix faible :

- Tu n’es qu’une salope. Je te hais, Haruno ! Va donc lécher les bottes de Cassandre et prend ton pied avec Shikamaru. J’espère que t’es bonne au lit, parce que crois moi c’est pas facile de le satisfaire ! Dis, tu l’as bien entraînée, Uzumaki ?
- La ferme ! gronde Naruto tandis que je m’escrime à forcer la porte de sa cellule. Sakura n’a jamais voulu de Shikamaru, tout comme il n’a jamais voulu de toi ! Qui voudrait d’une p…
- Ca suffit, Naruto, j’interviens en ouvrant la porte. Laisse la, elle ne nous nuira plus. Elle ne vaut pas la peine que tu t’énerves pour elle.

J’attrape sa main et pointe le couloir des prisons du doigt.

- J’ai repéré un coin désert au fond de ce couloir.
- C’est par ici que tu veux t’échapper ? s’étonne mon petit ami. Mais il n’y a pas d’issue, c’est un cul-de-sac…
- Fais moi confiance, Naruto, je dis en souriant. Chiyo m’a appris bien des choses, durant notre collaboration…




And the end !

Comment avez vous trouvé ce chap' ? Des critiques à faire, aussi bien positives que négatives ? Vous savez où poster, tous les commentaires sont les bienvenus !

Merci d'avoir looké, des tonnes de zibouilles ! =)




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