Fiction: Plus jamais comme avant

Je m'appelle Temari. C'est la seule chose qui n'a pas changée. Parce que, depuis deux ans, depuis l'accident, je ne suis plus la même. Mais ça c'est normal, n'importe qui aurait été transformé par l'horreur que j'ai vécu. Or il n'y a pas que ça. En effet, depuis l'accident, j'ai un drôle de "pouvoir"...
Classé: -12I | Supernaturel | Mots: 23140 | Comments: 70 | Favs: 34
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shikacool (Féminin), le 24/05/2009
Hellow, voici donc le troisième chapitre !
En fait, je dois avouer que je prends vraiment, vraiment, énormément de plaisir à écrire cette fic'...
J'espère que vous prenez le même plaisir à la lire ^^ !
Ce chap' sera plein de révélations donc, un peu plus d'action, et de nouvelles intrigues...
Vous êtes prêts ? J'espère que oui...

Bonne lecture !! ;P




Chapitre 3: Révélations, entrée en action... Nouveaux enjeux



Il me faut un effort de concentration pour calmer ma respiration saccadée. Si elles entendent mes halètements surexcités, je vais me faire repérer.
Je regarde encore. Bigre, c’est bien vrai ! D’un côté de la pièce obscure, une vieille femme rabougrie flotte dans les airs, les mains unies en un signe de prière, un air paisible sur son visage ridé. En cet instant, je bénis l’existence de la technologie. Sans les lunettes infrarouges que je porte sur le nez, je ne distinguerais probablement rien, à travers cette fenêtre crasseuse et rayée.
A l’opposée de la vieille, une autre femme, plus jeune, vole de la même façon que la première. C’est contre les lois de Dieu, mais je ne peux pas m’empêcher d’admirer son corps musclé et son visage pâle et fin…

Cette fois, aucun doute : dans cette cabane louche se trouve Cassandre. Vêtue d’un pantalon noir moulant et d’un débardeur assorti à ses yeux, elle fixe d’un air reposé les étranges statuettes décorant la pièce. J’en suis à me demander combien de temps vont-elles rester dans cette position, murée dans le silence, lorsque la voix assourdie de Cassandre me parvient :

- Chiyo… Vous habitez la Virginie depuis un bout de temps, n’est ce pas ?
- Si soixante années te semblent beaucoup, on peut dire que j’habite ici depuis longtemps.
- Et… vos activités… ne vous ont jamais causées d’ennuis ? Avec la CIA, je parle, ou avec cette autre mystérieuse organisation.
- J’ai eu quelques accrochages avec la CIA, mais jamais autant que toi. Ce n’étaient rien de plus que des broutilles. Et de cette autre organisation, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ton arrivée aux Etats-Unis.
- Vous devez connaître les agents de la National Clandestine Service, dans ce cas.
- Un peu, oui.
- Avez-vous déjà rencontré Shikamaru Nara ?

Oh, elles parlent de la CIA, la pire ennemie du chef. Ca devient intéressant… D’autant plus que la vieille s’est redressée, l’œil aux aguets.

- Nara, tu dis ? Je n’ai jamais connu de Shikamaru, mais je connais bien les Nara. Anju Nara fut mon élève, il y a quarante ans.
- Votre élève ? Elle avait donc des dons de clairvoyance ?
- Anju fut pour moi, comme son prénom l’indique, un ange tombé du ciel. Elle est apparue un soir, comme toi, affamée et couverte de suie et de haillons. Je n’ai jamais su d’où elle venait exactement. C’était une enfant tourmentée et, mis à part toi, Temari, c’était mon élève la plus douée. Je l’ai élevée jusqu’à ce qu’elle se marie avec un certain Shikaku. Nous nous sommes perdue de vue ensuite.
- Où puis-je la trouver ?
- Elle nous a malheureusement quittés il y a 15 ans.

Cassandre s’effondre soudain au sol, et se relève en jurant.

- Cette mort te perturberait elle mon enfant ? lance la vieille. Connaissais-tu cette femme ?
- Non, mais c’est tout comme. Elle avait les mêmes dons que moi, et elle a eu une mort prématurée. J’imagine qu’elle était recherchée ?
- Pas trop. Shikaku, son époux, était un magistrat influent. On n’osait pas s’attaquer à sa femme, aussi dérangée soit elle aux yeux de la CIA.
- Peut être son mari l’a-t-il fait taire…
- Détrompe-toi. Anju Nara n’a pas été assassinée. Elle a mit elle-même fin à ses jours.
- Vraiment ?

Dans la voix de la jeune femme, l’émotion est palpable. Après une minute de mutisme, elle questionne à nouveau :

- Cette Anju… Avait elle aussi un rôle à jouer dans la prophétie ?
- Nous avons tous un rôle à jouer dans cette prophétie, Temari.
- Vous savez ce que je veux dire.
- Tu me demandes si Anju comptait parmi les quatre élus ? La réponse est non. Il était trop tôt, et de toute façon, elle n’avait ni la foi, ni la force de caractère pour bénéficier de ce titre. Elle fut plutôt une messagère, parmi tant d’autres, qui m’annonça votre venue.
- J’ai toujours du mal à croire à l’existence des élus, Chiyo.
- Je sais, Temari. Je sais.
- Si Gaara était encore là, ça serait différent…
- Ton petit frère n’était pas destiné à être élu.
- Pourtant il entendait les voix, lui aussi !
- Anju aussi les entendait, tout comme des dizaines d’autres. Ils n’étaient pas destinés à être élus non plus. Gaara ne possédait pas l’un des quatre éléments. Il était plutôt là pour te donner le courage d’avancer. C’était une sorte d’élément déclencheur de ton pouvoir.
- Autrement dit, mon petit frère a été utilisé comme un instrument, et rien de plus ?! IL EST MORT COMME UN PION !!

Son hurlement me fait si violemment sursauter que je pousse un petit gémissement. Aussitôt, la vieille bondit sur la fenêtre d’où je les observe. Je détale, en prenant soin de balancer un fumigène derrière moi. Ca serait embêtant si la vieille me retrouvait grâce à ses pouvoirs bizarroïdes.
De toute façon je sais ce que je voulais savoir. Je n’ai pas besoin d’en apprendre plus sur la prophétie. L’organisation connaît son existence depuis bien plus d’années qu’elles.
Je cours pendant un kilomètre environ. Enfin j’aperçois la camionnette noire garée sur un trottoir. Je toque à la portière.

- Si l’ange vole trop près du soleil… commence une voix à l’intérieur du véhicule.
- Le feu divin lui brûlera les ailes, je termine.

La porte s’ouvre sur le conducteur, un latino marqué au visage et aux yeux marron rouges. Il me fait signe de monter en disant :

- Content de te voir sauf, Deidara. Tu amènes des informations intéressantes ?
- Très, Itachi.
- Alors rentrons au QG sans plus tarder. J’étais sûr que ton admission au sein de notre organisation nous serait utile. Sasori sera fier de toi…

Il me dévisage de son regard intimidant :

- Et l’Akatsuki aussi.


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La fumée rouge me fait pleurer, la gorge me pique, je ne vois plus rien. J’entends confusément les quintes de toux de Chiyo, le grincement de la fenêtre et le bruit de pas qui s’éloignent à toute allure.

Une fois la fumée un peu dissipée, je vois de nouveau. Je m’approche de Chiyo, qui fixe la rue par laquelle notre agresseur s’est enfui avec une mine soucieuse. Elle se tourne vers moi :

- Je n’avais pas prévue leur venue aussi tôt… Mais ce sont bien eux. Cette mystérieuse organisation qui te recherche est bien plus dangereuse que la CIA.
- Mais… je croyais que vous ne connaissiez pas cette organisation.
- Et c’est vrai. Je n’ai jamais eu affaire à ses membres. Mais ce fumigène est spécial… Regarde la paume de tes mains.

Je m’exécute, un peu méfiante. Et je constate avec effroi qu’une croix est tracée dans ma peau… Mes mains me brûlent tandis que mon sang luit. Chiyo me montre ses paumes. Elles ont subies le même traitement que les miennes.

- Qu’est ce que…
- Pas de panique, m’interromps Chiyo. Je pensais que cet alliage n’était qu’une légende… Mais de toute évidence son maître est sorti des livres et est passé à l’action… Ca complique les choses.
- De quoi parlez-vous, Chiyo ?!

Elle me regarde gravement.

- Temari, j’ai quelque chose à t’avouer. Je t’ai dis que, à ce jour, tu étais ma seule apprentie. Ce n’est pas tout à fait exact. En vérité, il y a quelqu’un d’autre…


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C’est le moment. Dans le ciel azur, le soleil émerge timidement. Il fait encore frais, je frissonne.
Je dois faire très attention. Ma tenue est plutôt voyante, le moindre faux pas et je suis fichue.

Il faut dire qu’infiltrer le quartier général de la CIA était un ordre risqué, surtout pour moi. Mais, comme d’habitude, je vous obéis corps et âme, Chiyo-baasama.
Je sors de ma sacoche une bobine de fil de nylon. Très fin, mais très solide. Fiable et quasi-invisible. Avec ça je devrais pouvoir survoler Langley sans peine.

Je déroule donc mon précieux fil, l’accroche à la cime de l’immense lampadaire sur lequel je me trouve, et lance l’autre extrémité sur une rambarde d’un balcon désert, au dernier étage du QG de la National Clandestine Service. Je connais bien ce bâtiment, le dernier étage est réservé aux réunions d’urgence. Personne ne me surprendra sur ce balcon.
Le nylon s’enroule autour de la barre de fer tel un lasso. A moi de glisser jusqu’à mon but sans me faire voir des passants. J’enfile mes gants, outil indispensable si je ne veux pas m’écorcher les mains sur le nylon, faisant craquer les jointures. Me voilà fin prête.
J’empoigne donc le lien à pleine main, vérifie que la rue ne soit pas trop animée. Respire un bon coup…
Et me jette dans le vide.
Plus silencieuse qu’une ombre, je me coule le long du fil, me fondant entre les rayons du soleil.

Ma destination se fait plus nette, dans quelques secondes le plus dur sera fait. Tout en souplesse, je tends les jambes…
Et m’arrête sur une barre du balcon. Avant de lâcher le nylon, je tends tout de même l’oreille. Mais personne ne semble habiter la pièce dans laquelle je m’apprête à entrer. Personne n’a remarqué mon intrusion.
Soulagée, je m’accroche au balcon, saute par-dessus la barrière et sors un briquet. Afin de ne laisser aucune trace de mon passage, j’embrase le fil de nylon…
Mais l’avantage avec cette texture, c’est que sa combustion est tout ce qu’il y a de plus discrète. Pas de fumée malodorante, pas de flammes.
Le nylon fond docilement, se changeant en gouttelettes qui tombent lentement.
Un passant témoin de ce spectacle en conclura qu’une gouttière de l’immeuble fuit, ou qu’il pluviote.
Rangeant mon briquet, je m’empare cette fois d’un pied de biche. Rien de tel pour forcer une porte sans se faire remarquer…
« Clac ! »
Même les baies vitrées de la CIA ne résistent pas à cette technique vieille comme le monde…
J’entre rapidement et referme la porte derrière moi. Sans prendre le temps de fouiller la pièce, je sors par une autre porte menant dans le couloir. Me mettant hors du champ de vue des caméras, je m’assure que la voie est libre… avant d’étouffer un cri d’horreur, et de bondir au plafond.
J’avais complètement oublié que le dernier étage du QG avait un sol fait de verre ! Même en cette heure matinale, des officiers peuplent le couloir de l’étage du dessous. Parmi eux un seul m’a remarquée… Oh non !
Dans le couloir de l’avant-dernier étage, Naruto et Shikamaru papotent, un café à la main. Et je suis presque certaine que les yeux du Nara n’ont pas manqué de me distinguer, aussi rapide ai-je été…
Pendant une dizaine de secondes de torture, d’affolement et de sueur froide, Shikamaru scrute l’endroit précis où je me trouvais il y a une minute à peine…
S’il monte et appelle la sécurité, s’en est fini de moi !
Ne pas paniquer, il n’a pas pu te reconnaître, et quand bien même il en parlerait, ça semblerait totalement irréaliste aux autres, tu es censée avoir disparue il y a plus de trois semaines !
Ne pas paniquer, surtout ne pas paniquer…

Enfin, il tourne la tête, après un dernier regard suspicieux. L’étau dans mon estomac se desserre, mais les battements de mon cœur ne se calment pas… Je profite de ces quelques minutes de répit pour écouter la conversation de mes deux anciens coéquipiers…

- Naruto, lance Shikamaru, penses tu que Haruno serait capable de trahir la CIA ?

Gloups ! Naruto affiche un air surpris.

- Qu’est ce qu’il te prend Shikamaru, répond il en fronçant les sourcils. Sakura est un de nos meilleurs espions ! Tu oses émettre des doutes sur elle alors qu’elle coure peut être un grave danger ?
- Excuse moi, se rattrape Nara, je sais que vous sortiez ensemble et que tu l’aimais vraiment, mais…
- Pourquoi tu parles au passé ? Je l’aime toujours, et il en sera ainsi pour encore longtemps, où qu’elle soit. Ca ne fait que deux mois que nous sommes en couple, mais je suis sûr de mes sentiments…

Sa voix se brise, il baisse la tête. A présent mon cœur se pince douloureusement. Naruto… J’aimerais tant pouvoir te crier que je suis revenue, et me blottir dans tes bras…
Mais c’est impossible. Nous sommes dans deux camps différents maintenant.
C’est donc avec regret, mais sans aucune hésitation, que je sors de ma cachette et me faufile dans le couloir.
Vous ne serez pas déçue…



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- Chiyo. Si je comprends bien, vous faites confiance à un agent de la CIA ? Et vous ne m’en parlez que maintenant ?!
- Ne te fâche pas, Temari. J’ai rencontré Sakura il y a un mois. Elle ne faisait pas partie de l’équipe qui te recherchait. Elle, elle enquêtait sur une étrange organisation religieuse qui faisait de la propagande. Elle a découvert que les membres de cette organisation étaient en fait des meurtriers. Tous ceux qui se livrent à des pratiques trop peu orthodoxes à leur goût se font supprimer, littéralement.
- …Supprimer ?
- Sais tu pourquoi la CIA tient tant à retrouver Sakura ? Ce n’est pas par charité. Leur véritable but, c’est de la faire taire avant qu’elle ne divulgue son secret. Car Sakura est celle qui détient le plus d’informations sur cette organisation.
- Dans ce cas… Pourquoi la CIA cherche à l’empêcher de continuer son enquête ? Je ne saisis pas.
- Laisse moi te raconter la suite. Cette mystérieuse secte est très bien organisée. Chaque membre a un rôle bien précis, d’après Sakura. Les nouveaux sont seulement chargés d’espionner et de rabattre leurs cibles aux anciens, qui eux sont les tueurs. Il est très difficile de savoir comment ils tuent, car ils font disparaître les corps sur un bûcher après chaque crime. Mais Sakura pense qu’ils utilisent un matériel chirurgical très avancé, afin de tuer rapidement sans laisser d’indices. Elle menait son enquête bien tranquillement, puis tu es arrivée. Et la CIA et cette organisation se sont mises à ta recherche. Au début, la CIA voulait à tout prix recueillir des informations sur ce groupe d’individus. Sakura pensait que c’était pour mieux les combattre. Mais elle se trompait…

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Le cadran de ma montre indique huit heures et demie. Au labo, tous les employés remplaçants sont à leur poste. Seul Shino, Kiba, Naruto et moi avons passé une partie de la nuit ici. Naruto, un bol de nouilles instantanées dans la main, dodeline de la tête, se réveille soudain et se remet courageusement à manger, tentant sans grand succès de cacher sa fatigue. Ce petit manège dure depuis une bonne heure. Shino, lui, est toujours penché sur son microscope, imperturbable, étudiant sans relâche un échantillon de la salive qu’il a recueillie sur mes lèvres. Comme Cassandre m’a embrassé il n’y a pas si longtemps, il espère en apprendre plus sur son milieu d’origine avec l’ADN qu’elle a laissé sur ma bouche… Follement romantique ne trouvez vous pas ?
Quant à Kiba, il fait appel à son odorat surdéveloppé, penché sur divers flacons de parfums indiens. Son but est de réunir tous les composants du parfum que j’ai senti sur Cassandre. S’il n’avait pas choisi d’être scientifique, Kiba aurait fait un excellent nez dans une parfumerie, c’est certain…
Après un énième bâillement de notre Uzumaki national, je craque :

- Tu as bien travaillé aujourd’hui, Naruto. Rentre chez toi.

Ses yeux bleus s’éclairent d’espoir :

- Vrai, Shikamaru ? Ca ne t’embête pas ?
- Puisque je te le dis ! Allez, débarrasse le plancher. Mais je te veux demain, et au top de ta forme !
- Wooooh, c’est ton jour de bonté, on dirait ! s’exclama mon collègue, toute énergie retrouvée. A demain alors ! Bon courage les gars !

Attrapant sa parka avec un grand rire, il quitte la pièce en sautillant. Une fois la porte du laboratoire refermée, Shino me lance, sans quitter son microscope :

- Je ne te savais pas si prévenant, Nara…
- J’ai simplement quelque chose à vérifier, ça ne sera pas long. Mais je n’avais pas envie que cet idiot me colle aux basques.

Appuyant mes dires, je quitte la pièce à mon tour. J’entre dans l’ascenseur aux murs transparent qui par chance, est vide. J’appuie sur le bouton du dernier étage. Ceux-ci se mettent à défiler tandis que je réfléchis… Suis-je prêt à découvrir si mes doutes sont fondés ? Et à m’embarquer dans une galère bien plus compliquée encore ?
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent déjà. Il est trop tard pour reculer… Je pénètre dans le couloir du dernier étage et inspecte tout d’abord les caméras. A première vue, aucune ne semble défectueuse. Mais la sécurité laisse tout de même à désirer. Il y a beaucoup d’angles morts dans ce couloir, donc beaucoup de cachettes si on ne veut pas être repéré. Si je me positionne à l’endroit où j’ai aperçu sa silhouette gracile, il devrait m’être facile de retrouver la pièce d’où elle sortait…
Ca marche. Retraçant son potentiel parcours, j’ouvre une porte, pour débarquer dans une salle de réunion vide. Comme unique sortie exceptée la porte, une baie vitrée verrouillée. Je pose ma main sur la poignée…
Et ma théorie sur une infraction du bâtiment se trouve confirmée. Quelqu’un a bel et bien forcé cette porte, très discrètement.
Je me rends sur le balcon. Si c’est comme je le pense un agent de la CIA qui a fait le coup, il aura sûrement utilisé du fil de nylon pour atteindre le balcon. Aucune chance donc de retrouver ce fameux fil.
J’ai une petite idée de l’identité de notre visiteur, pour ne pas dire visiteuse, clandestin. Reste à le coincer…
Et malheureusement pour toi, Haruno, je sais exactement comment m’y prendre pour te faire mordre à l’hameçon.

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- Alors que Sakura s’apprêtait à coincer un membre de cette organisation, le chef de la National Clandestine Service lui a ordonné de classer l’affaire. La CIA désirait coopérer avec cette organisation de fanatiques religieux pour t’arrêter, Temari. Malgré tous les meurtres d’innocents qu’ils avaient commis… Mais Sakura n’était pas d’accord. Vu que son patron restait de marbre face à ses arguments, elle a présenté sa lettre de démission une semaine plus tard. Mais on ne quitte pas la CIA comme ça, surtout pas quand on en sait autant que Sakura… Elle s’est rendue compte trop tard de son erreur. Elle a donc disparue de la circulation, car si les agents la recherchaient, ce n’était sûrement pas pour la réintégrer dans leurs rangs… Elle est alors venue me trouver. Etant un espion elle me connaissait de nom. Elle voulait à tout prix arrêter cette organisation d’assassin, même si pour cela elle devait coopérer avec toi, Temari.
- Pourquoi ne me l’avez-vous pas présentée ?
- Premièrement, parce que j’avais un peu peur de ta réaction. Deuxièmement, parce que Sakura est actuellement en mission. Vous vous rencontrerez lorsqu’elle rentrera. En attendant, reprenons notre entraînement…


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Ca va faire deux heures que je patiente, cachée dans ce placard poussiéreux. A travers une fissure dans le bois de la porte, j’observe les allées venues du personnel dans le bureau d’Asuma, le chef de la National Clandestine Service. Connaissant mon ancien patron, il ne va pas tarder à sortir de son bureau pour sa première pause cigarette de la journée… Et il n’est même pas neuf heures trente, c’est vous dire si notre boss n’est pas un grand fumeur.
Le moment tant convoité se présente. Asuma sort de son bureau, le ferme à clé, et sort du bâtiment, paquet de clopes et briquet en main. Ca me laisse environ cinq minutes pour accomplir le gros de la mission…
Plus rapide que l’éclair, je jaillis de ma planque, empoigne mon pied de biche, force la porte, entre et la referme derrière moi. A son retour, Asuma verra bien que sa porte a été passée, mais ses agents sont déjà à mes trousses, alors ça ne changera pas grand-chose…
Je fouille dans les tiroirs avec application. Puis, guidée par une puissante intuition, je glisse un doigt sur la bordure du tiroir. Celle-ci se soulève facilement. Je ne peux m’empêcher de ricaner doucement. Asuma, vous regardez trop de James Bond… La preuve, vous avez même fait installer un tiroir à double fond dans votre bureau. Vous vous croyez futé, mais vous êtes tellement prévisible… Comment ne l’ai-je pas remarqué avant ?
De surcroît, le document que je désirais se trouve dans ce tiroir. Je vérifie le nom, l’adresse, la date de naissance…
Et enfin la photo.
C’est bien lui. Avec précaution, je replace les papiers en ordre dans le tiroir, le referme…
J’entends les pas lourds du boss se rapprocher du bureau…
Le cliquetis des clés cherchant la serrure…

- Mais… que… C’est pas vrai ! Appelez la sécurité ! La porte de mon bureau a été forcée !!

Il entre comme un ouragan dans le bureau, balayant la pièce du regard dans l’espoir d’attraper l’auteur de cette violation.
Mais il y a déjà bien longtemps que je me suis enfuie.


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Je réfléchis si intensément que les tremblements convulsifs me reprennent. Bon sang, impossible de les contrôler ! Je couvre peut être la grippe ? Je ne me sens pas fiévreux, pourtant…

Les tremblements s’intensifient encore, et toute la cafétéria se met à s’agiter. Une serveuse titube et renverse son plateau, un agent glisse carrément au sol et s’ébouillante avec son café… Tout le site est agité de violentes secousses, est ce moi l’auteur de ce phénomène ?

Soudain, un cratère se forme et le sol explose brusquement. Un feu orange surgit alors, et la cafétéria s’embrase ! Que se passe-t-il ??
L’alarme d’incendie retentit, les gens courent dans tous les sens, et moi je reste immobile…
Mes mains me brûlent, les tremblements n’ont pas cessé… Et ce n’est pas tout.

- La fin du monde approche… La fin du monde…
- Approche…
- Soyez prêt…
- Approche…
- Le monde…
- La fin…
- Cessera d’exister…

D’où viennent ces murmures ?! Je ne vois personne à proximité, or ils sont bien présents dans ma tête.

- Qui êtes vous ?! Allez vous en ! La ferme ! LA FERME !!
- Fin du monde…
- Soyez prêt…



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Cachant mes cheveux roses sous un bonnet noir, je m’approche de la cour de récréation. Près de la grille, trois petits garçons jouent au ballon, à grands renforts de vociférations et d’éclats de rire.
Un seul m’intéresse. Petit, les joues rebondies et les cheveux bruns en pétard, c’est le plus énergique des trois.
Je m’approche et me compose un sourire candide. Je l’appelle d’une voix douce :


- Konohamaru ?




The End ! Du chap', je parle ^^

Avez vous aimé ? Perso, je le préfère que le deuxième ! Je ne compte pas le premier, il est un peu hors sujet puisque c'était censé être un OS... on va dire que c'était un prologue x)

Com's, please ? :x
Zibouilles !




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