Fiction: Amour (terminée)

Kin Tsuchi est une machine à tuer, au service d'Orochimaru. Ce dernier l'envoie à Suna pour assassiner le Kazekage. Le hic ? Kin découvre qu'elle a un coeur.
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Hanabi-chan63 (Féminin), le 09/04/2009
Salut le monde ! =D
Je vois votre tête en lisant le titre : XD
Voilà. U.U
Et ben indulgence, parce que je sais pas comment l'appeler, alors...
A la base, ç'aurait dû être une songfic ShikaTema, mais elle était trop courte.
Alors je mets un OS GaaKin.

Kin : Ouais, génial. -.-
Je te remercie ! =D
Kin : C'était ironique... >.>
Ah ?
Kin : Qui m'a infligé une abrutie pareille ? Y_Y
Moi ! =)
Kin : Espèce de cinglée ! -____-
Fière de l'être ! =DD
Alors bonne lecture !

Kin : Oui, bonne lecture... moi, je vais me pendre...




Chapitre 1: Amour



Une jeune femme courait dans la forêt. Mince, de longs cheveux d'un noir de jais, de grands yeux du même noir, plutôt jolie. Elle n'en restait pas moins dangereuse. Tout en elle prouvait son appartenance au monde ninja, depuis sa tenue taillée pour le combat à son regard froid et déterminé. Kin Tsuchi était une machine à tuer.

Une machine à tuer en partance d'Oto pour Suna. Détruire Gaara no Sabbaku. L'assassiner, et ce par n'importe quel moyen. Kin ferma les yeux et se souvint. Lui. Celui qui lui avait laissé la plus forte impression, à l'examen Chunnin, auquel ils avaient tout deux participé.

Kin manipulait le son. Et le son grave et sérieux de la voix du Jinchuriki l'avait profondément marquée. Il y avait quelque chose dans sa voix, qui dénotait à la fois folie et maturité. Et puis, le son était trop sérieux. Beaucoup trop pour quelqu'un qui avait à l'époque treize ans. Elle ne savait pas. Maintenant, oui. Maintenant, elle savait qu'il était un ancien porteur de Shukaku, que la vieille Chiyo avait donné sa vie pour lui, que Suna n'avait jamais autant prospéré, que ses habitants vivaient en paix pour la première fois depuis cinquante ans.

Et qu'elle allait devoir tout détruire.
Tout ça pour le compte d'un type qui n'aurait aucun scrupule à l'abandonner si elle échouait. Mais c'était ça ou mourir. Elle n'était pas assez forte, pas encore. Bientôt. Et à ce moment-là, il mourrait. Elle le tuerait, ce homme-serpent monstrueux. Et il allait souffrir, pensa-t-elle avec un rictus.
Jamais personne n'avait osé levé la main sur Kin Tsuchi, en dehors des combats. Elle imposait automatiquement le respect, et si ce n'était pas le cas, elle imprimait de façon particulièrement violente cette notion dans le crâne du malheureux. Elle était comme ça. Façonnée en guerrière depuis sa naissance, ça lui convenait très bien puisqu'elle n'avait jamais rien connu d'autre que le combat. Par conséquent, apprendre à se défendre relevait de la survie.
Combattre.
Tomber.
Se relever.
Progresser.
Combattre.

Voilà les maîtres-mots qui guidaient l'existence de Kin, comme un cycle ininterrompu depuis qu'elle savait marcher. En particulier depuis son sixième anniversaire, lorsque sa mère l'avait complètement abandonnée à Orochimaru.

Kin serra les dents et accéléra. Se souvenir de ça n'était pas nécessaire. Elle s'était juré de ne plus jamais y penser. Sa génitrice ne méritait pas tant d'égards. Kin courrait, sans se soucier du décor qui passait progressivement de la forêt au désert. Le ciel d'un magnifique et profond turquoise la laissait indifférente, de même que les vastes étendues arides. Seule comptait sa mission. Infiltrer Suna, tuer le Kazekage, repartir sans se faire remarquer. Kin Tsuchi n'avait de but dans la vie que ceux qu'on lui assignaient.


- Temari ! Bon sang, où est-elle ? Allez me chercher Temari ! hurlait un jeune homme brun.
- Je suis là, Kankuro, prévint une voix derrière lui.

Kankuro se retourna pour apercevoir sa sœur, une magnifique jeune femme de vingt-quatre ans. Magnifique, mais redoutable. Et elle ne semblait pas de très bonne humeur.
- Que me veux-tu ?
- Je te cherchais, il est temps qu'on prenne notre tour de garde aux portes Nord du village.
- Je suis ambassadrice, Kankuro. Je ne suis pas concernée par les tours de gardes.
- Sauf quand trop de ninjas sont partis en mission à l'étranger et qu'il manque des gardiens.
- Pff... allez, en avant, Kank' ! se résigna la kunoichi, apparement pas emballée à l'idée de compter les passants.

Ils passèrent devant le bureau du Kazekage, qui, de sa fenêtre, observait son village, perdu dans les méandres de ses pensées. Moins de dix ans plus tôt, il était un adolescent ne connaissant pas le sommeil, rongé par le démon qu'il portait, par les paroles de Yashamaru, par la crainte et la haine qu'il inspirait. Les paroles de Yashamaru. Elles ne l'avaient jamais quitté. Elles tournoyaient toujours dans son esprit, même s'il avait évolué... "ton nom tu l'as reçu de ta mère"... "si elle souhaitait que tu existes pour toujours, c'est uniquement parce qu'elle voulait que sa haine lui survive et que le monde ne puisse jamais l'oublier"... "tu n'as jamais été aimé"... tant de paroles qui se bousculaient comme autant de plaies dans son cœur.

Né pour tuer. Il était né pour tuer, et pourtant, il n'avait porté la main sur pratiquement personne en dix ans de règne sur Suna. Il avait quinze ans lorsqu'il était devenu le plus jeune Kage, tout pays et époques confondus. Et depuis, il protégeait son village. Il le défendait de toutes ses forces après l'avoir tant haï. Gaara no Sabbaku s'accrochait à la direction de son village comme à une bouée de sauvetage pour échapper à ce que sa mère voulait de lui. Et il s'en était sorti. Désormais, il ressentait, il vivait. Il souriait, souriait à cette vie qui s'offrait à lui. Et il en était profondément heureux. Une existence paisible, sans percevoir la moindre parcelle de haine. De la crainte, au début, c'est vrai, et de la stupeur. Bien vite passées pour laisser place à une certaine affection.

Il eut un léger sourire avant de regarder l'impressionnante masse de papiers officiels qui attendaient sa signature. Il retournait s'asseoir derrière son bureau lorsque sa soeur surgit dans la pièce, haletante.
- Temari ?
- Salut Gaara ! Tu peux pas me planquer ? demanda-t-elle apparemment pressée.
- Pourquoi ?

Un hurlement se fit entendre. Gaara fit disparaître sa sœur derrière un mur de sable, qui se fondait dans le décor. Une silhouette qu'il connaissait bien fit à son tour irruption.
- OU EST-ELLE ?! hurla l'homme.
- De qui tu parles ?
- TEMARI !!

Ouch. Temari avait du en faire une belle. Le visage maquillé de l'homme exprimait la fureur la plus totale, ses cheveux chatains étaient en bataille après la course poursuite qu'avait dû se livrer les deux shinobis. Une minute. Cheveux ? Depuis quand...
- Pourquoi n'as-tu pas ton bonnet ? demanda Gaara.
- A ton avis ? répliqua l'homme. Cette fichue peste me l'a pris, et elle commençait à me démaquiller quand je me suis...
Il s'interrompit. Le Kazekage avait-il besoin de savoir ce qu'il faisait à cet instant-là, alors qu'il devait surveiller les portes ?
- Quand tu t'es ? insista le roux.
- Euuuh... réveillé.
Gaara le regarda longuement, une lueur impassible dans le regard. Puis il prononça sa sentence :
- Irrécupérable.

Kankuro regarda le sol, gêné. Pas sa faute s'il n'avait pas dormi beaucoup cette nuit. Que son frère aille se plaindre à Ino.
Temari choisit ce moment pour sortir du mur de sable. Kankuro se jeta sur elle, prêt à commettre un fratricide.
- Temari, Kankuro, non ! s'exclama le Kazekage.
Trop tard. Kankuro était à présent assis sur sa soeur, en train de l'étrangler en hurlant qu'elle ne lui piquerait plus jamais son bonnet. Gaara soupira, blasé. Il décida de les laisser s'entretuer et sortit de son bureau. Et, tant qu'à faire, il décida d'aller se balader dans le désert, hors du village. Il s'assura auprès de son assistante qu'il n'avait pas de rendez-vous, et qu'aucun des dossiers qui l'attendaient ne revêtait une quelconque urgence et partit.


Kin Tsuchi était une arme, une machine à tuer. Conditionnée depuis son plus jeune âge à survivre. Mais à survivre à Oto, au climat mille fois plus tempéré que Suna, toujours chaud et sec. Elle avait incroyablement résisté durant des heures, mais le soleil de midi tapait plus fort que jamais, l'étourdissait. Elle vit des points noirs scintiller devant ses yeux, puis plus rien. Elle s'évanouit avant même de tomber, sans s'apercevoir que sa victime s'avançait vers elle, sans doute intriguée par l'étrangère qui avait osé défier le soleil de Suna.

Gaara s'approcha de la jeune femme. Comment diable avait-elle atterrit là ? Que venait-elle faire ? Et par-dessus tout... comment avait-elle tenu jusqu'ici ? Elle paraissait venir de si loin... Parcourir le désert pour s'évanouir à cinq cents mètres des portes... c'était stupéfiant. Il la scruta un instant. Ses longs cheveux de jais lui tombaient jusqu'aux chevilles, attachés au niveau des mollets par un ruban violet. Et son visage... il aurait froncé les sourcils s'il en avait eu. Gaara jurait de l'avoir déjà vue quelque part. Il remonta le cours de ses souvenirs jusqu'à bloquer à ceux de l'examen chunnin.

Voilà. Il avait analysé tout ceux qui étaient présents pour déterminer leur puissance. Comment s'appelait-elle, déjà ? K... Ka... Kin ? Oui, c'était ça ! Kin quelque chose et il ne savait pas quoi.
Kin. Elle l'intriguait. Pourquoi venait-elle ici ? C'était stupide ! Elle devait vivre dans un milieu bien plus tempéré ! S'exhiber au soleil à ce moment de la journée revêtait de l'inconscience la plus totale. Enfin, il n'avait plus qu'à ramener la jeune femme au village et envoyer chercher d'excellents med-nins, parce qu'avec l'insolation dont elle était victime, elle n'allait pas survivre longtemps. Il la cala dans ses bras et s'élança vers le village.


Il entra dans son bureau, ordonna à son assistante d'appeler des médecins ainsi que sa fratrie. Dix minutes plus tard, Kin était dans une chambre, en train de délirer. La fièvre avait augmenté, elle allait mal. Gaara, Temari et Kankuro étaient réunis autour d'elle. Après discussion, il avait été convenu qu'elle logerait avec le trio du Sable. La jeune femme geignait dans son sommeil, elle transpirait énormément. Les médecins pensaient qu'elle s'en sortirait, malgré la fièvre qui la terrassait pour le moment.

La nuit, Gaara veillait auprès d'elle. L'état de Kin pouvait se dégrader autant qu'il pouvait s'améliorer, alors il fallait bien quelqu'un pour rester avec elle. Comme Gaara ne dormait pas, il avait naturellement endossé ce rôle. Et puis, ça lui permettait de réfléchir.
Kin s'agita, le sortant de ses pensées. la sueur perlait sur son front, elle semblait lutter contre des démons invisibles. Il s'approcha et se pencha au-dessus d'elle. Manquant de peu d'assomer le Kazekage, Kin se redressa en sursaut, comme si elle sortait d'un cauchemard. Elle regarda autour d'elle, paniquée, le regard fou et fuyant.
- Calmes-toi, lui intima le Kazekage.

Le son de cette voix. Même fiévreuse et à moitié folle, elle la reconnaissait.
- Kazekage-sama ? demanda-t-elle d'une voix haletante. C'est bien vous ?
Hein ? Cette fille l'avait reconnu ? Comment ? Elle venait de sortir de trois jours de délires et de fièvres intenses ! Il écarquilla les yeux, se contentant d'acquiescer dans la pénombre. Elle dû prendre son silence pour une affirmation car elle se tourna vers lui.
- Kazekage-sama... comment suis-je arrivée ici ?
- Je t'ai vue tomber. Je t'ai ramené ici. Tu avais une forte fièvre, cela fait trois jours que tu es dans ce lit.
Ce fut au tour de Kin d'ouvrir de grands yeux. Trois jours ?! C'était beaucoup, beaucoup trop ! Et puis... il l'avait sauvée. Comment pourrait-elle le tuer, à présent ? Toute machine de guerre qu'elle était, Kin avait une étique. Et cette étique stipulait de rendre la pareille à ceux qui la sauvait. Elle avait une dette d'honneur, et elle comptait bien s'en acquitter. Elle ne put cependant pas s'empêcher de murmurer au jeune homme :
- Vous n'auriez pas du...

Il se figea. Il n'aurait pas du faire quoi ? La sauver ? Mais pourquoi ? Voulait-elle mourir ? Etait-ce une répercussion des fièvres dont elle avait été victime ? Il décida de réfléchir à tout cela plus tard.
Kin sentit une légère pression sur son front. Elle sursauta en s'apercevant que c'était le Kazekage qui faisait une approximation de sa température. Elle leva ses grands yeux noirs et rencontra les prunelles de Gaara. Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'elle se rendit compte qu'il avait allumé la lumière. Ce qu'elle voyait dans son regard la bouleversait. L'habituelle neutralité blasée du Kazekage, bien sûr, mais aussi de la gentillesse. Une incommensurable gentillesse. Elle détourna le regard. Comment... ? Elle ne voulait pas le tuer !
- Le soleil va bientôt se lever. Tu veux manger ? proposa le Kazekage.
- Euuuh... vous avez du café ?
- Bien sûr.

Il sortit, elle le suivit. Elle ne voulait pas rester seule. Non que ça la gênait d'ordinaire, mais elle se sentait tellement faible qu'elle préférait être accompagnée. Par expérience, elle savait que les assassins attaquaient lorsque les victimes se trouvaient les plus faibles. Il se retourna vers elle, surpris. Pourquoi diable le suivait-elle ? Elle avait besoin de repos ! Il s'apprêtait à lui faire remarquer lorsqu'il croisa son regard. Allons bon... Gaara retint un soupir et consentit à la laisser faire.

Kin finissait son café lorsque Temari entra dans la cuisine. Apparement surprise d'y trouver quelqu'un à cette heure-ci, elle resta immobile quelques secondes, puis leur accorda un grand sourire.
- Salut frérot, salut Kin !

Kin sursauta.
- Co... comment connaissez-vous mon prénom ?
- Premièrement, je m'appelle Temari et je ne suis pas vieille au point que tu me vouvoies ; ensuite, c'est mon frère qui t'as reconnu.
- Ah. Oh, excusez-moi, j'ai oublié de vous remercier pour m'avoir sauvé, s'inclina-t-elle devant les deux suniens.
- TEMARIII ! beugla une voix.
La concernée grimaça, Gaara soupira.


Gaara, assis sur sa chaise, signait distraitement la colonne de documents d'une inutilité frappante qu'on venait de lui amener. Kin occupait son esprit. D'abord, qu'est-ce qu'elle fichait à Suna ? Et qu'avait-elle voulu dire par "vous n'auriez pas dû" ? Qu'est-ce qu'elle cachait ? Depuis l'examen à Konoha, il n'avait pas entendu parler d'elle ! Konoha ? Gaara décrocha son téléphone.
- Allô, Naruto ? Tu peux me rendre un service ?

Quelques heures plus tard, son fax recrachait plusieurs feuilles dont il s'empara prestement avant d'en commencer la lecture.

Deux mois que Kin vivait à Suna. Deux mois qu'elle essayait de se convaincre qu'il fallait absolument tuer le Kazekage. Deux mois qu'elle repoussait cet instant toujours plus loin. Si encore il n'avait fait que la sauver ! Mais non, il avait fallu qu'il soit si gentil avec elle ! D'accord, Gaara était par nature quelqu'un de froid. Il n'en restait pas moins adorable aux yeux de la kunoichi. Comment aurait-elle pu assassiner un garçon qui l'avait sauvée, veillée, soignée ? Qui restait avec elle, lui parlait avec sincérité, sans arrière pensée ? Et puis, aussi...

Kin était convaincue qu'elle faisait une erreur en portant atteinte à la vie du Kazekage. Elle ne savait pas comment, elle ne savait pas pourquoi, mais porter la main sur son sauveur serait la plus grande sottise de sa vie, elle le ressentait du plus profond de son être. Peut-être est-ce que cela avait un rapport avec les accélérations de son coeur, et les papillons dans son ventre lorsqu'il se trouvait trop proche d'elle ?

Un mot s'imposa à son esprit. Elle fut choquée. Ses pensées s'entrechoquèrent, puis elle étira finalement les lèvres en ce sourire si particulier qu'il lui avait appris à faire.


Le soleil se couchait et Gaara accompagnait Kin dans sa visite de la ville. La jeune femme d'Oto s'en voulait énormément. Elle ne pouvait pas le tuer. Elle ne voulait pas le tuer. Mais rester comme ça, sans qu'il ne sache rien était une trahison. Elle avait été élevée dans le combat. Et si on le lui avait certainement pas inculqué, elle avait code d'honneur strict. Tuer, oui. Assassiner, faire couler les larmes, sans aucun doute. Mais ne jamais trahir. Juste tuer. Le problème, c'est qu'elle ne pourra le tuer. D'abord, elle s'en sentait incapable, ensuite elle avait pu constater qu'il était bien trop fort pour elle. Elle ferma les yeux, s'arrêta pour inspirer un grand coup. Se tourna vers Gaara, et fit glisser entre ses doigts ses aiguilles préférées.

Le soleil rouge inondait le ciel d'un lueur sanglante, le sable des dunes s'étendait à perte de vue, une légère brise caressait le paysage de conte de fées.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, il la regardait étrangement. A vrai dire, il se sentait... incertain. Pourquoi avait-elle sorti des armes ? Une étrange impression de déjà-vu s'empara de lui. Quand avait-il donc été dans une telle situation ? La vérité le frappa de plein fouet. Yashamaru. La dernière personne qui avait trahi sa confiance en l'attaquant, c'était Yashamaru. Il sentit quelque chose se fissurer en lui. Impossible ! Il appréciait Kin, il lui faisait confiance ! Et c'était réciproque, il le savait ! Alors... pourquoi ? Pourquoi le regardait-elle, avec cette ombre désolée dans les yeux. Il ne pouvait pas, ne voulait pas y croire. Car si elle le trahissait, la douleur serait bien plus insupportable. Kin n'avait pas gagné que sa confiance. Il... il devait savoir.
- Kin... y a-t-il un ennemi pour que tu ais sorti tes armes ?

Sa voix vibrait d'inquiétude et d'appréhension. Kin sentit ce qu'il restait de son cœur tomber en lambeaux.
- Oui, murmura-t-elle. Il y en a un. C'est moi.

Leurs deux cœurs se déchirèrent simultanément. Kin trouva la force de continuer dans le regard de son compagnon. Il devait savoir.
- Mon maître est Orochimaru, il m'a envoyé ici pour te tuer, et donc disperser Suna. Je n'ai pas le choix.

Tant de mots comme des flèches qui fondirent sur Gaara, et atteignirent parfaitement leur cible. Tout... tout n'avait donc été que de la comédie ? Non...
Kin voyait parfaitement ce qui se tramait dans l'esprit de Gaara. En deux mois, elle avait appris à le connaître. A l'apprécier. Plus que de raison, d'ailleurs. Cette affection, c'est ce qui eu raison d'elle.
Elle envoya ses aiguilles, qui filèrent se planter dans le sol. Puis elle regarda Gaara dans les yeux.
- Gaara, chuchota Kin. Je devais trahir. C'est ma mission. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas ! cria-t-elle, les larmes aux yeux. Je n'y arrive pas.

Kin Tsuchi était une machine de guerre. Au contact de Gaara, elle est devenue un être humain.
Un être humain qui leva timidement les yeux vers Gaara, dont le regard lui était pour la première fois impossible à déchirer. Et pourtant, il était si beau, dans cette nuit presque tombée, ses yeux turquoises la fixant ainsi. Sans comprendre comment, Kin se retrouva entourée des bras de Gaara.

Dans un étreinte passionnée, mues par un étrange magnétisme, leurs lèvres s'étaient trouvées et ils exploraient à présent le sens de ce mot qu'ils avaient découvert.



Alors ?
C'était bien ?
Y a des revendications ?

Kin : Moi, j'en ai ! Pourquoi je choppe une insolation qui manque de me tuer ?!
Parce que tu le vaux bien. U.U Et que j'avais envie ! x D
Gaara : Pourquoi je tombe amoureux d'elle ?
Kin : Dis tout de suite que j'en vaux pas la peine !
Gaara : Tu n'en vaux pas la peine !
Kin : JE VAIS TE TUER ! <>.<>

Hrm... Je vais vous éviter cette scène d'une rare violence. U.U'
En mémoire de Gaara Sabbaku no, Kazekage du village de Suna, veuillez laissez un commentaire.




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