Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Shurikens Empoisonnés

... La vielle Koharu sauta alors sur la kunoichi et lui enfonça profondément un kunai dans l'épaule, la jeune femme hurla de douleur et s'effondra parmi l'amas de cadavres qui jonchaient le sol. Les yeux couleur nacre d'un ninja qui combattait sauvagement se figèrent... Le village caché de la feuille doit faire face à l'Akatsuki et aux nouvelles menaces. Les temps sont durs, et les shinobis n'en sortiront pas indemnes. Ils devront apprendre à vivre autrement et nouer des nouveaux liens
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance / Tragédie | Mots: 3351 | Comments: 2 | Favs: 4
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Chiranui (Masculin), le 18/06/2009
J'espère que cette première fic vous plaira, j'attends vos commentaires avec impatience.
L'histoire sera centrée sur les personnages principaux du manga mais je donnerais une place plus importante aux personnages secondaires.
Bonne Lecture :)




Chapitre 2: Vers le pays du vent



Des rayons de soleil s’infiltraient à travers les stores d’une pièce un peu poussiéreuse. Un bruit strident se fit entendre à l’intérieur de la pièce : La sonnerie d’un réveil. La mélodie désagréable résonna jusqu’à ce que l’utilisateur de l’appareil en question jette l’objet violemment par terre.

-Galère, dit doucement l’individu quand dans un fracas les stores furent levés.

Shikamaru Nara avait l’habitude de paresser dans son lit avant d’entreprendre ce que pour lui n’étaient que des dures journées problématiques. Aujourd’hui il ne pouvait pas se le permettre, il avait été convoqué par Tsunade qui n’avait pas voulu lui révéler la nature de son entretien.
Ceci renforçait sa vision de la complexité des femmes. Tsunade avait beau être l’hokage elle restait aussi fastidieuse que les autres femmes du village, elle avait en plus de ça un sale caractère et un certain complexe de supériorité selon Shikamaru

Enfin rien ne valait dévoiler tout ça à l'Hokage puisque de toutes façons ça ne ferait que compliquer sa tâche. Il entreprit donc de prendre une douche et de s’habiller

Entre temps c’était Naruto qui occupait Tsunade. Il avait mûri mais il était toujours aussi têtu et il avait à tout prix voulu quitter l’hôpital dès que le soleil avait fait son apparition. Par chance Shizune l’avait croisé dans une ruelle et l’avait immédiatement expédié chez la princesse des limaces.
Sakura aussi avait été conviée dans le bureau et ils parlaient à présent des informations apportées par Sasori lors de sa défaite à Suna

- Très bien, vous partirez dès cet après midi, sans quoi vous risquez de rater le rendez vous. Votre nouveau chef sera la capitaine Yamato, c’est un ninja adroit, il saura mener a bien cette mission, une nouvelle recrue rejoindre également l’équipe. Vous n’avez pas de droit à l’erreur. Allez rassembler vos affaires.

Naruto et Sakura mirent fin à l’entretien avec un « Entendu » unanime.

Tsunade n’avait pas fini de cogiter que Shikamaru tapait déjà mollement à la porte.

-Entrez dit celle-ci

Shikamaru rentra d’un pas lent dans la pièce circulaire qui servait de bureau à Tsunade, il regarda sa supérieure d’un air ensommeillé. La blonde s’était toujours demandée si ce regard n’était en fait qu’un moyen pour la dissuader de lui confier des missions. Cependant il savait que le Nara était un bon élément et qu’il était le plus approprié pour remplir cette mission

- Shikamaru je vois que t’es en pleine forme ! Cette remarque emplie d’ironie lui valut le sourire du genin.

-La tâche que je vais te confier est d’une importance notoire elle requiert beaucoup de patience et de réflexion

Shikamaru fronça les sourcil,

-J’ai besoin de que tu te rendes à Suna pour interroger les ninjas a propos de l’attaque de l’Akatsuki . Je veux que t’examines l’état des lieux ; le moindre détail pourrait s’avère crucial. La plupart des ninas qui ont eu le malheur de croiser les deux membres de l’organisation ont été tués. Cependant Kankurô a été en présence des deux ninjas renégats , son témoignage pourrait nous être d’une grande utilité. Baki les a aussi aperçus et une fillette qui se promenait près des remparts affirme avoir vu l’individu qui se sert des explosifs.

-D’accord, c’est faisable, affirma Shikamaru.


Tsunade s’étonna de voir le Nara aussi enthousiaste

-Tiens dans ce livre tu trouveras tous les renseignement récoltés par l’équipe 7 et celle de Gaï Maito lors de leur voyage. Tu pourras partir avec Choji dans deux jours si les conditions climatiques le permettent.


Shikamaru sorti du bureau avec un sourire en coin, il aimait les missions dans ce genre. Après cet entretien une seule chose le tentait : aller en parler avec son coéquipier Chôji . Celui-ci devait sûrement se trouver chez Ichiraku. Il avait l’habitude de prendre son repas du matin là bas, bien que les ramens ne soient pas le plat le plus indiqué pour entamer un petit déjeuner.

Une lutte féroce s’achevait aux profondeurs du quartier spécial de la Racine. Le vainqueur de ce terrible combat extirpa son sabre du corps de son ennemi, il essuya sa lame sur ses vêtements et la rangea dans son étui.
Il était épuisé ses membres le torturaient et ses blessures ne faisaient qu’empirer son état. La pièce dans laquelle il avait combattu était sombre mais ses yeux s’étaient habitués à cette obscurité cependant les efforts qu’il avait fournis ne lui permettaient pour l’instant que de distinguer les globes oculaires blancs de son adversaire, qui devait surement être en proie à des hallucinations après le coup que lui avait infligé le jeune homme.
Il aurait volontiers mit fin à ses souffrances mais il n’en avait plus la force, ses muscles n’obéissaient plus à ses ordres. Il devait pourtant tenir bon jusqu’à ce que quelqu’un ouvre cette pièce maudite. La peur l’envahissait peu a peu. Quelqu’un était il vraiment sensé lui ouvrir la porte de cette salle macabre ? Y avait –il une porte ?
Il ferma les yeux et perdit appui. Il tomba par terre sa nuque heurta une chose flasque et humide. Il fut pris de nausées et se releva subitement. Il avait dû atterrir sur un cadavre. Cette idée le répugna, la pièce empestait le sang et la sueur. Ses mains appuyèrent en vain son ventre, il vomit.


Était ce la fin ? Non il ne pouvait pas s’arrêter maintenant qu’il était arrivé là. Son parcours le dégoutait certes, mais gravir les échelons était le seul moyen de s’en sortir, il avait été enrôlé de force il fallait qu’il progresse dans cet organisation pour être enfin libre. Il se releva et s’essuya la bouche à l’aide d’une de ses manches ensanglantées. Il resta un moment debout perdu dans ses pensées noires, sans espoir. Finalement il avança d’un pas incertain décidé à chercher un mur contre lequel s’appuyer quand soudain dans un grincement insupportable une porte s’ouvrit. Une lumière faible envahit la pièce. Le jeune homme se retourna, la rapidité de son mouvement le fit perdre l’équilibre. Il fut pris de vertiges mais se reprit rapidement. S’il fallait qu’il tue l’homme qui avait ouvert cette porte il ne devait pas lui montrer sa faiblesse.

Le regard du vainqueur se perdit d’abord dans la pièce parmi la cinquantaine de cadavres qui jonchaient le sol. Il ne savait plus exactement depuis combien de temps il était dans cette pièce, lorsqu’il était entré il avait perdu toute maîtrise de son corps. Une furie sauvage avait envahit son esprit, il fallait tuer ou être tué. Pour lui seule la survie était envisageable. Sûrement son courage, sa témérité ou encore sa folie lui avaient valu cette victoire.

-Soixante deux c’est fini. Tu as passé l’épreuve minable… C’est d’ailleurs étonnant.

Le jeune homme surnommé Soixante deux tressaillit, il ne connaissait pas la voix de son interlocuteur, cependant le ton qu’il avait employé ne le choquait pas il avait l’habitude d’être traité ainsi dans la Racine. Il fixa l’homme qui lui avait adressé la parole longuement : C’était un vieillard, il était enveloppé d’une tunique blanche, il n’était pas d’une très grande taille.


-Tu sors où tu préfères pourrir avec tes camarades ? Dit d’un ton sec le vieillard.

Soixante deux contempla une dernière fois la pièce puis rejoignit son libérateur. Quand il fut arrivé sur le seuil l’homme étant sensé le délivrer l’attaqua vivement. Il empoigna le jeune homme et des éclairs apparurent. Il enfonça sa main électrique dans la poitrine du captif, c'etait un Chidori d'une intensité faible, le viellard savait qu'il fallait maintenir en vie le vainqueur. Soixante deux essaya de crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il s’écroula pris de tremblements, il ressentait une douleur vive qui se répandait à travers tout son corps.

Le vieillard jeta un regard à l’intérieur de la pièce, ça empestait. De partout gisaient des corps inertes, des membres arrachés. Le visage des victimes étaient figés dans des expressions burlesques et à la fois terrifiantes. La peur ne semblait pas pour autant atteindre le vieil homme. Il se contenta de baisser son regard jusqu’au soi disant vainqueur qui était prostré à ses pieds. Il lui cracha dessus.

Une voix grave se fit entendre :
-Homura qu’est ce que tu fais ?!

Pas de réponse, le vieillard flanqua un coup de pied dans les côtes au jeune homme pour tenter de le lever. Celui-ci se mit debout péniblement. Homura le poussa violemment dans un couloir faiblement éclairé. Ils aboutirent dans une salle beaucoup plus vaste. Un homme les regardait du haut de ce qui semblait être un trône bien que la structure sur laquelle siégeait l’individu soit faite en acier. La matière de ce siège conférait à cet homme un air imposant et glacial

Soixante deux fixa cet homme mystérieux. Son visage semblait avoir été meurtri par le combat. Il portait des bandages sur son front, un de ses yeux était également bandé. Ses sourcils étaient froncés et son unique œil lui adressait un regard vide et néanmoins cruel. Il pouvait deviner la sagesse au fond de cette homme. Des cheveux tombaient sur ses bandages il possédait une chevelure noire et épaisse, il portait aussi une cicatrice en forme de croix au menton.

L’homme sur le trône n’accordait aucune importance à Soixante deux. Il dévisagea le vieux Homura et demanda:

-C’est lui ? Vérifie si les autres spécimens sont morts. Il ne faudrait pas que l’erreur de la dernière fois se reproduise à nouveau.

Sur ce, Homura s’enfonça encore une fois dans le couloir qui menait à la salle ou Soixante deux s’était battu au paravent.

L’homme demeura silencieux jusqu’au retour d’Homura qui lui confia :

-Oui Danzô Sama ils sont tous morts.

L’individu aux bandages s’intéressa alors à Soixante deux, il eut une grimace de dégoût puis exigea au jeune homme de s’avancer. Lorsqu’il fut à proximité du trône Danzô lui fit signe de se retourner il poussa la tête du captif en avant et tira sur ses vêtement pour dévoiler sa nuque.
Sur sa peau crasseuse était inscrit le chiffre soixante deux.
Quand Danzô eut fini de l’examiner il fit reculer le jeune homme d’un coup de poing.
Soixante deux parvint à garder l’équilibre.

-Très bien, Soixante deux, tu as réussi l’épreuve, tu as tué chacun des autres spécimens soumis à l’examen et il s’est avéré que tu sois le plus déterminé, ou néanmoins celui ayant l’esprit de survie le plus développé. Désormais tu mérites d’appartenir à la vraie élite de la Racine. Tu viens d’acquérir le droit à l’identité, à partir de ce moment tu t’appelleras Doku. Sache cependant que tes devoirs restent les mêmes tu m’as juré fidélité, tu ne pourras jamais échapper à ma surveillance.

Danzô s racla la gorge

- Maintenant mettons les choses au clair. Le fait que je t'ai accordé un nom ne fait pas de toi un humain tu ne seras jamais vraiment quelqu'un alors n'essaye pas de fuir ta destinée. Tu es une machine à tuer, l'examen que tu viens de passer confirme ceci. Tu n' as aucune valeur, tu as tué tes semblables sans réfléchir et rien ne t'a gêné pour accomplir cette tâche. Tu sais pourquoi ? - Doku fronça les sourcils

- Parce que tu n'as pas de sentiments, tu n'as aucun lien, la vie n'a aucun sens pour toi. Ton seul but est servir, et c'est tant mieux ainsi. Tu n'es pas apte à entrer en contact avec les autres citoyens de ce village ou un autre. Pour ton bien et celui du monde à ta place j'éviterai de me faire des faux espoirs, je doute que tu connaisses cette notion, mais si un jour une chose pareille frôlait ton esprit abandonne cette idée. Jamais personne voudra de toi, tu es répugnant tu n'es qu'un outil, du poison, une arme. Tu n'es pas conscient

Danzô marqua une pause dans son discours puis s’adresse à Homura
- Emmène Doku et appelle Saï, j’ai une mission à lui confier.




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