Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: comment avons-nous pu en arriver là?

Quand la vie d'une blonde est bouleversée par le rythme de celle d'un brun; une entrée en scène un peu sèche, un Shika plus que mystérieux, une Temari..Bin comme on s'y attends^^ et une révélation qui va mettre du monde à l'épreuve de la différence: tout ce qui faut pour un Shika/Tema qui devra se serrer les coudes pour s'assumer et affronter les épreuves
Classé: -12D | Spoil | Général / Humour / Romance | Mots: 11000 | Comments: 37 | Favs: 27
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3shikage8 (Masculin), le 24/08/2010
Pwaaaahhhh Bande de Bonzai nains me revoilà plus taré que jamais pour ce chapitre haut en couleurs!!! Personnellement je ne crois pas en avoir fait un plus long que celui et je voulais voir quelle gueule ça avait alors n'hésitez pas à me dire dire si ça vous convient car après tout j'écris cette fic' autant pour mon plaisir que pour le votre!!!
PS: Gros Merci encore et encore pour l'aide et le soutien moral totalement dégenté que me procure shika-tema07!!! voilà Enjoy!!!




Chapitre 6: Retour à la normale ou complications?



« Je les ai tués tous les deux.»

Temari restait interdite face à cette nouvelle et dévisageait Shika, puis les deux autres comme pour trouver sur leur visage le moindre signe qui trahirait une possible plaisanterie de très mauvais goût, mais elle ne vit que deux statues aux traits sombres de fin des temps. Elle était rudement secouée, le monde avait beau lui démontrer des gens hors du commun comme eux trois, penser que Shikamaru Nara 19 ans et le plus grand flemmard qu’elle ait jamais rencontré puisse être un meurtrier, de surcroit capable de parricide.

Il ne fallait pas qu’elle montre son trouble, ce dégoût automatique qui nous submerge dans ce genre de situation, elle qui ne supportait pas de préjuger les gens, elle était sur le point de se donner tort. Aucun son ne daignait sortir de sa bouche, ses poings se serraient... elle allait craquer, il faut se calmer et vite ! Sans un mot elle se dirigea vers la sortie, la tension qui régnait dans la salle lâchant un peu son emprise jusqu’à ce qu’elle sorte. Une fois à l’extérieur, elle s’accouda au muret qui délimitait la terrasse du niveau supérieur du bâtiment où elle se trouvait, elle s’autorisa enfin à inspirer profondément l’air rafraichi par la brise passagère.

Elle se pinça alors la joue pour vérifier qu’elle ne rêvait pas et se rendit à l’évidence : tout s’était bel et bien passé. Elle avait vraiment 3 des plus grands tarés de tout l’univers dans la pièce derrière elle. Elle avait vraiment craqué pour un gars en une journée, enfin...ce n’était qu’une supposition. Tout était fortement mitigé dans sa tête en ce moment donc rendre concert des choses si incertaines non ! Mais ce qui est sûr c’est qu’elle était VRAIMENT PAUMEE ! Toutes ses certitudes sur le monde du possible qui l’entourait avaient été abattues en si peu de temps que savoir où elle en était relevait de la mission impossible puissance 10 !

Mais finalement qu’est-ce que ça changeait autour d’elle? La Terre continuait de tourner, Omoike et sa bande auront eu la rouste de leur vie mais n’iront sûrement chercher le pot au rose, elle et Shika rateront un jour ou deux de cours pour une petite mise au point...quoique d’un certain point de vue...Temari n’était pas sûre de vouloir apprendre ce qu’il était réellement et c’était une longue expérience en termes de films d’espionnage qui le lui soufflait. C’était certainement mieux comme cela, elle eut un moment de flottement, un courant d’air frais s’insinua dans ses vêtements et lui caressa la peau ce qui lui arracha un frisson.

Néanmoins, un sentiment de bien-être l’enveloppa et elle finit par se mettre en accord avec elle-même : ce qui était fait ne peut être rejoué, mais ce n’est pas pour autant que l’on ne peut pas arrêter les rouages du destin et prendre un autre chemin. Le ton semblait monter de l’autre côté de la porte.

Elle ne remarqua pas que trois paires d’yeux l’observaient depuis le coin de la rue, deux se retournèrent vers la tierce personne pour discuter.

_En effet c’est bien elle mais elle a l’air de bien aller.
_Parce que tu la laisserais avec quelqu’un que tu ne connais absolument pas juste parce qu’elle va bien ? La nuit n’est même pas encore tombée je te signale. Qui sait ce à quoi il peut bien penser ?
_Je te parie qu’il sort avec elle.
_Je prends le pari.

*****


Temari venait juste de sortir et déjà un lourd silence retomba sur le trio alors que Shikamaru était pris entre deux regards intenses, c’est finalement Kiba qui n’y tint plus :

_Je pense que tu nous dois quelques explications Shika.
_Précise un peu ta pensée, tu veux bien ? Il s’est passé plusieurs choses en très peu de temps à ce que je crois.
_D’abord, qu’est-ce que c’est que cette histoire de tuerie ? Ce n’était pas comme si t’étais un serial killer ! Franchement, tu n’avais pas le choix d’ailleurs tu...on aurait...
_Vous n’avez rien fait !... vous ne pouviez rien faire.
_Je pense que l’on s’éloigne du sujet principal là... mais c’était sûrement ton but ; lança Shino en fustigeant Shikamaru de son regard caché par ses lunettes ; alors ? Qu’est-ce que tu comptes faire de cette fille ?
_Elle n’est au courant de rien de grave.
_Ah tu crois ça ?!? C’est vrai que tu étais dans un état second avec une blessure pareille, mais sache qu’elle a TOUT vu ! Malgré nous bien sûr, tu étais notre priorité et on ne l’avait tout simplement pas remarquée.

Un silence retomba, les dernières paroles de Kiba laissèrent l’ananas perplexe. Si elle savait le plus gênant alors ce n’était plus la même paire de manche. Il n’y avait pas beaucoup d’alternatives et Shino en arriva à la même conclusion que lui :

_Il va falloir que tu lui fasses « oublier ».

Bien sûr tous ici présents comprenaient le sens de cette phrase, l’action consistait ni plus ni moins en un lavage de cerveau.

_Ta méthode est de loin la plus efficace et la moins douloureuse ; appuya Kiba en hochant la tête d’approbation.
_...Et si elle n’est... pas d’accord ?

L’homme-chien le regarda comme surpris d’une blague à deux yens rouillés alors que Shino soupirait en se frottant le crâne.

_C’est sensé changer quelque chose ? Demanda le premier.
_A partir du moment où tu as commencé à t’enticher d’elle, bien que ça n’ait pas l’air de te faire grand mal, tu la mets en danger tu le sais !
_SHINO !!!

Alors que Shikamaru fustigeait son camarade du regard, Temari ouvrit la porte. Elle échangea de brefs regards avec Kiba pour voir de quoi il en retournait mais elle ne vit rien d’autre qu’une petite étincelle de curiosité, peut-être envers elle, derrière ce masque impassible. Cependant ce n’était que pures spéculations elle était loin d’avoir le talent de Sakura qui déchiffrait chacun de vos rictus même le plus imperceptible et d’en tirer des conclusions parfois aussi farfelues que la réalité. Les deux compagnons partirent presque aussitôt et le silence s’installa derechef jusqu’à ce que Temari se décida à le briser une fois pour toute :

_Alors ? Vous avez assez parlé ?
_Heum oui... bien...trop bien même ; il semblait éviter le regard de la blonde pendant que celle-ci se posait à table.
_Et...je peux savoir à quel sujet ?
_Euh oui, oui ahah ... de...de toi... et de nous, enfin... de nos vrais nous.

Il soupira, Temari le soupçonnait d’essayer de rassembler du courage alors qu’il cherchait ses mots. Elle allait lui dire qu’elle était prête à tout oublier s’il le fallait, qu’après tout tant que rien de plus n’arrivait et que ça ne changeait rien entre eux.

_Je... enfin, nous avons décidé de te faire subir un lavage de cerveau.
_Un lavage de cerveau, répéta-t-elle...
_Enfin, tu oublieras simplement tout ce qui s’est passé de passablement anormal... et moi aussi.

Il avait lâché ces derniers mots dans un souffle à peine audible. Elle, en était bouche-bée. Certes, c’était sa décision première et effectivement en réfléchissant, il s’agissait un peu de la meilleure issue pour eux tous dans cette affaire, MAIS, car il y a un mais.

Le fait de se faire couper l’herbe sous le pied. Comme ça. Par ce fichu ananas. Alors qu’il s’était montré plus qu’irrespectueux de sa personne et de ce qu’elle pouvait bien penser. Tout ceci la mettait tout simplement hors d’elle. Au fur et mesure que son esprit bouillait d’un raisonnement de contradiction pur, elle pointa un index inquisiteur sur le bout du nez du Nara et implanta son regard ébène dans le sien d’un émeraude terriblement en colère.

_Écoute-moi bien sale petit flemmard ! De toute ma vie, il n’y avait que mes parents qui pouvaient me dicter ma conduite ou me dire ce qui allait m’arriver. Aussi bien une guerre pro-nucléaire contre les moutons pourrait être déclarée que ça n’y changerait rien. Alors laisse-moi te dire que la situation présente n’échappe certainement pas à la règle. Tu veux me forcer ? Essaie juste pour voir.

Et joignant le geste à la parole, elle avait empoigné une chaise par le dossier, pour un peu une aura enflammée se serait dessiné autour d’elle pour confirmer de son tempérament explosivement instable. Pour sa part le brun en était scotché au dossier et la regardait avec des boules de billard à la place des yeux.

Il espérait tellement entendre ces mots, enfin pas exactement mais cette réponse même en tout cas. Mais ce qu’elle venait de lui reprocher, bien que ça ébréchait gravement sa fierté d’homme, lui retira un énorme poids des épaules et l’aida à finalement se décider. Il lui mentait bien à elle, alors pourquoi pas aux autres aussi. D’un hochement de tête, il lui signifia clairement qu’il abdiquait. Il soupira en se détendant sur sa chaise et la regarda.

_Tu veux boire quelque chose ?
_Hmmm je prendrais bien un thé, mais j’aimerais surtout connaitre le fin mot de l’histoire.
_...Je vois, ça ne te dérange pas que ça attende le diner ?
_Aucunement, mais n’espère...

La blonde allait poursuivre quand un choc sourd se fit entendre vers l’entrée. D’instinct, Shikamaru partit à la source du raffut pour comprendre ce qu’il se passait, et comprit qu’il s’agissait de la porte qui avait été enfoncée vers l’intérieur et presque sortie de ses gonds par un coup puissant ayant laissé une grosse irrégularité dans le morceau de tôle. Ce qui démontrait que l’action était humaine était tout simplement la demi-jambe encore dressée à l’horizontale avant de rejoindre l’obscurité du corridor à l’extérieur. C’est alors que les problèmes apparurent vraiment.

Se tenaient devant lui, deux jeunes, d’après leur carrure, avec masques de hockey teints en rouge et en violet pour l’un et l’autre, treillis et vestes sans manches style commandos, armés de barre de fer, et décontractés à muerte (Eh faut soigner ses entrées hein !). Bref ! Des casseurs à n’en pas douter. Après deux secondes d’observation de l’appartement, celui au masque violet emprunta une porte et ressortit immédiatement.

_Mauvaise pioche, c’est les WC ; et se tournant vers Shikamaru, il lança ; où se trouve Temari ?
_Qu’est-ce que ça peut te faire la salade transgénique ?

Mais celui au masque rouge ne l’entendait apparemment pas de cette oreille et tendit sa barre juste devant le visage du Nara avant de dire à son collègue.

_Va voir dans le salon et toi tu ne bouges pas.

Mais alors que le deuxième lascar empruntait le couloir, Shika fit mine de s’interposer mais il fut directement choppé par le premier et cloué au mur opposé avec la baramine tenue contre la gorge.

_J’ai dis tu ne bouges pas, la prochaine ce sera tu ne respires pas ; ce n’est qu’alors que Shikamaru remarqua l’idéogramme tatoué sur le coin du front de son agresseur.
_Gaara ?
_Ya pas de Gaara au numéro demandé, là t’es face à un membre des No Sabaku anciennement du lycée de Suna, cher nouveau. Mais tu peux laisser un message, tu seras peut-être encore en vie quand je l’écouterais et encore si Nee-chan va bien.
_Je crois que dans pas longtemps c’est plutôt vous qui n’irez pas bien/
_ ?!?

Sans rien ajouter ni comprendre, Gaara vit son frère, assommé, glisser jusqu’à la porte d’entrée et aperçu un bout de l’enfer en se retournant pour voir sa grande sœur plus furibarde que jamais il ne l’avait vu. Face aux tempes gonflées jouant du tambour et ces yeux qui la transformait en déesse infernale de la vengeance, l'étudiant n’eut qu’une pensée : # ce n’est pas bon ça. #

_Bande d’abrutis finis ! Quand est-ce que vous me laisserez vivre ? Il allait me le dire enfin et vous, vous débarquez comme ça à tout fracasser comme si ça ressemblait à un bureau de directeur ! Je peux vous assurez que ça va douiller pour vous racheter !!!

Un énorme PAF et deux commotionnés plus tard


Le quatuor était autour de la table basse du salon, une tasse dans les mains et un sac de glaçons au-dessus de deux bosses proéminentes.

_C’est bon vous avez eu assez, mais vous avez intérêt à remettre la porte comme elle était avant de partir
_Merci Nee-chan, au fait t’as dit qu’on est arrivé quand il allait « enfin te le dire » c’est quoi le truc ?

_Euuuhhhh, et bien #mince baka, baka tu pouvais simplement leur mettre une rouste et te taire#, en fait, il allait me dire que... « Oui ça, ça devrait aller mais je ne suis pas sûre que ça fasse plaisir à tout le monde... tant pis»... que je pouvais dormir chez lui ce soir ; finit-elle en enlaçant le bras de Shikamaru qui rougit en entendant la nouvelle mais joua le jeu, après tout ça ne le dérangeait pas le moins du monde.

_Ah ouais. Carrément. Wow. C’est inattendu mais j’ai gagné mon pari Gaara, affirma Kankurô avec un sourire qui disparu sous l’effet du coup de poing fulgurant de la miss dont le ton tout droit venu des enfers ne disait rien de bon.
_Vous... avez... fait... un pari ?!?... Sur moi ?!?
_C’est son idée se dénoncèrent les deux frères mutuellement en se montrant du doigt avant de disparaitre plus vite que moi-même, l’auteur, je ne l’aurais cru possible.

C’est donc après un repas copieux commandé chez un italien et une note salée payée par le brun que les revoilà au point de départ, face à face. L’un cherchant les mots pour aborder l’autre avant que deux énergumènes que nous ne citeront pas ne viennent tout gâcher.

_Bon okay donc, c’est parti :

C’est vers le Ve siècle, à l’air des Shogguns que l’on entend un peu parler de nous en temps qu’Anghyos Honshis ou militaires spirituels si tu préfères, un clan capable de manipuler les ombres. Mais les guerres intestines nous ont déchus très rapidement et le dirigeant avait fait déporter ma famille vers un endroit en Corée et ensuite tout à découlé des grands événements mondiaux.

_Hmhm et euh, comment vous faîtes « ça » ?
_Ah ! Eh bien pour Shino et Kiba je ne saurais pas te dire chacun a ses petits secrets. En ce qui me concerne, d’un point de vue historique on appelait ça le Ki ou énergie vitale, seulement c’est un peu plus scientifique que ça : ce sont des ressources en cellules souches qui résident dans l’abdomen et génèrent de l’énergie à l’échelle atomique, en gros ça permet de faire bouger ce qu’on veut ou de solidifier des trucs.

_C’est assez vague ces explications.
_Tu ne vas pas me dire que tu n’en as pas eu assez pour une seule journée !?!
_Je crois que je m’en contenterais... pour l’instant.
_Bien aussi, je dois partir... pour peut-être deux heures. J’ai des choses à régler.

Ino n’en revenait pas Temari qui sortait pour de bon avec ce baka sorti d’on ne sait où. Les deux frères avaient pris la chose avec une désinvolture battant presque l’autre flemmard et la laissant en plan toute seule laissant libre cours à sa frustration contre le monde entier.

Elle avait finalement décidé de laisser tomber, mais pour ce soir seulement. Demain est un autre jour et personne ne sait de quoi il est constitué, elle y aurait sa vengeance. Tout en marchant, elle ne vit pas tout de suite que deux hommes, en costume, allaient l’apostropher et quand ils le firent, elle fourra d’instinct sa main dans son sac pour prendre sa bombe au poivre.

_Bonsoir Mademoiselle, pouvez-vous nous indiquer l’adresse d’une personne que nous recherchons.
_Et on peut savoir de qui il s’agit ?

L’homme apostrophé releva ses lunettes et dégagea une mèche rebelle de sa chevelure blonde avant de répondre.

_Nous recherchons Shikamaru Nara.

La blonde platine desserra sa bombe et sourit mesquinement. Demain est arrivé plus tôt que prévu.




Bon! bin je suis revenu sur les ondes de Won et le chapitre 7 est déjà en cours. Je tiens à tous et toutes vous remercier de vos coms car même si ce n'est que quelques lignes pour vous c'est un + énorme à ma motivation pour vous je les ai tous relus avant de m'y remettre car entre la musique, la vie et le reste il faut bien relâcher la pression à bientôt les gens! et vive le Rock n' Roll



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