Fiction: Shika et Neiji (terminée)

"Je pouvais m'attendre à tout un matin où j'étais vraiment devenu "Shika le mec galère qui ne se lève jamais à l'heure" mais que s'est-t-il passé hier? Pourquoi l'amour de ma vie me parle de trucs que je ne comprends pas? Pourquoi Naruto et Sakura se tordent-ils de rire en voyant ma tête? QU’EST CE QUE J’AI FAIT HIER SOIR??"
Humour / Romance | Mots: 3764 | Comments: 6 | Favs: 10
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Juno-chan (Féminin), le 19/03/2009
Un petit one-shot basé sur un Shika/Neiji, pour ceux qui n'aiment pas ce genre de couple je précise que cette fic aurait pu être écrite pour n'importe quel couple!!
J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire cette histoire j'espère qu'elle vous plaira!!




Chapitre 1: Shika et Neiji



« C’est le matin…

Je le sais car de la lumière philtre derrière mes paupières closes.

J’ouvre péniblement les yeux. Il est plus de midi. »

Tout le monde pense que Shikamaru Nara est un gros flémard, mais il ne m’arrive jamais de me réveiller après dix heures (un bon ninja se lève à cinq heures mais pour moi il n’y a que Temari qui fait ça…) jusqu'à aujourd’hui !

Croyez vous que ça ait un rapport avec la quantité d’alcool que j’ai ingurgité et régurgité hier soir ? Et mince ! Que s’est-il passé hier soir ?

Cette fois complètement réveillé, je me levai et allai me passer de l’eau sur le visage. Quelque chose de différent me frappa dans mon reflet mais je n’arrivais pas à comprendre quoi avec le mal de tête qui me vrillait les tempes.

Je revins dans ma chambre et m’attendant à ce que l’on me dise que c’était aujourd’hui que j’étais vraiment devenu Shika-le-mec-galère-qui-ne-se-lève-jamais-à-l’heure. Je vérifiai si il n’y avait rien d’anormal.

Ma chambre était toujours la même, petite, occupée par un grand lit deux places, une vielle male d’où dépassait des fringues froissés et une chaise bancale.

Sur la chaise qui sert de table de nuit je trouvais tous les matins un mot de mon cher et tendre petit ami qui est un lève tôt de première. Aujourd’hui c’était les paroles d’une chanson qui me semblaient très appropriés.

« Tu dois fermer les yeux, faire le vide dans ta tête, garder le silence, et, entrer dans la Kyoshère… (De Kyo NDA)
PS : Merci pour hier ma réponse n’a pas changé, Je t’aime Shika !
Neji-Forever. »

Réponse ? Mais quelle était la question ? « Est-ce que tu m’aimes ? » On sort ensemble depuis un an ou… plus ! (J’ai pas compté, je suis pas une fille !)

Merde ! Je ne me rappelle plus de rien !

Je me dirigeai vers la cuisine étroite et fonctionnelle. Celle-ci était étonnement bien rangée quand on savait ce qui s’y passait parfois…

Je souris à ce(s) souvenir(s), comme un idiot à moitié nu dans ma cuisine. J’enfilais les fringues restées sur la chaise sans vraiment me préoccuper de ce que je mettais. Mon mal de tête ne cessant pas et comme je commençais à confondre mes chaussettes et mon caleçon je décidais de manger puis de sortir trouver quelqu’un qui m’aiderait à me souvenir de la soirée d’hier.

Sur la table à côté de petits croissants préparés avec amour un autre mot de mon beau brun de petit copain était posé dessous un verre d’aspirine (Il pense vraiment à tout…).

« Je t’ai préparé des croissants chauds,
Si tu les trouves froid,
RECHAUFE LES, FLEMARD !

Neji.

PS : Je t’aime ! »

Je ne sais pas ce qu’il a avec tous ses « Je t’aime »… Je le sais qu’il m’aime sinon on ne dormirait pas dans le même lit !

Bref, afin de me punir moi même de ne pas me souvenir de ma dernière soirée,, je mangeai les croissants froids sans prendre la peine de les réchauffer.

« Je commence à virer Lee… Qu’est-ce qui m’arrive ? »

Ayant fini, je fis rapidement la vaisselle puis j’attrapai mon blouson et passai devant la glace pour vérifier que Lee ne déteignait pas sur mon style vestimentaire (Parce que dans le cas contraire je pouvais aller m’enterrer directement !).

Fort heureusement j’étais habillé avec un tee-shirt vert pâle et un pentacourt noir, rien de trop RockLeein (Ca se dit ça ? Shika fais un peu attention à ce que tu penses c’est pas français !).

Comme dans la salle d’eau je fus frappé par quelque chose de pas normal dans mon visage… J’avais toujours les yeux verts, toujours le nez droit, toujours la peau un peu trop pâle, à part le pli soucieux qui barrait mon front rien n’était très différent de mon apparence du matin précédent.

Je sortis en attrapant les clefs au passage, je fermais la porte et me dirigeais vers un endroit où je pourrais trouver quelqu’un qui ne souffrait pas d’amnésie.

Je pensais d’abord à Asuma mais je me souviens qu’il venait de rentrer de mission, où que j’ai pu aller hier il ne pouvait y être aussi, à moins que je sois allé chez lui…

Mais c’était plus qu’improbable.

Je tournais à gauche vers la maison des Inuzuka, peut être que Kiba pourrait m’éclairer sur ma soirée oubliée.
Je ne voulais pas demander à Neji car comme il s’était passé semble-t-il quelque chose entre nous j’aurais manqué de délicatesse en débarquant comme une fleur avec un « Salut chéri, dis-moi qu’est-ce que j’ai fait hier ? Je t’ai plaqué ? ce n’ était rien j’étais bourré ! »

Non !

J’ai pas plaqué l’amour de ma vie quand même !

A cette pensée je m’étais arrêté en me prenant la tête entre les mains au beau milieu de la rue.

Neiji m’a dit deux fois qu’il m’aimait dans ses petits mots, il n’aurait pas fait ça si on était plus ensemble ! Calme toi Shikamaru ! Kiba saura t’éclairer.

Je rouvris les yeux et vit avec stupeur Ino courir vers moi un air apeuré sur le visage.

Mais ce n’est pas vraiment ça qui me choqua, non ce qui me fit peur (enfin pour elle) c’est que ses habits étaient déchirés (elle n’avait plus de sous-vêtements et ses seins bondissaient dans tous les sens tendis qu’elle se rapprochait) et que Kiba Inuzuka en personne lui courait derrière en caleçon.

Par pur réflexe j’attrapais Ino et me mis devant elle pour la protéger, en lui tendant ma veste.

La pensée que je n’étais pas le seul à avoir fait des âneries hier me rassura étrangement.

Ino se mit à pleurer dans mon dos et Kiba arriva enfin à ma hauteur.

_ Ino… Commença-t-il et les pleurs de celle-ci redoublèrent. Je… Je…

Elle continuait à pleurer et Kiba à ne rien dire. Ce fut ce dernier qui se lança.

_ Ino, je suis désolé mais… C’est toi qui a commencé aussi avec tous les trucs que tu as fait et dit hier ! Tu sais que je t’aime depuis que j’ai posé les yeux sur toi et… Je suis désolé d’avoir cédé à la tentation…

Personnellement je crois que je me suis arrêté à « tous les trucs que tu as fait et dit hier », à ce moment j’ai eu une sorte de flash comme on ne voit que dans les mangas. Je voyais une très grande pièce faiblement éclairée et pleine de fumée que je reconnus comme la salle des fêtes de l’Hokage.

Ino riait avec Kiba en se déhanchant violemment sur la piste.

Il y eu un flou puis Ino réapparut entrain de parler avec Kiba de trucs osés (que en bon garçon je ne répèterai pas), une bouteille de Rhum dans chaque main.

Je vis ensuite Ino regarder dans ma direction en s’exclamant « C’est pas possible ! Il l’a fait ! ».

Puis la « vision » s’effaça et je revins à ma ruelle entre une Ino choquée et un Kiba amoureux et désolé.

La première pensée que j’eue fut « Qu’est-ce qui n’est pas possible ? Qu’est-ce que j’ai fait ?? ».

Comme Ino ne disait rien Kiba finit par partir, je crois qu’il ne s’était pas rendu compte de ma présence. Une fois qu’il se fut éloigné, Ino se détendit un peu et me remercia pour la veste qui cachait sa demi-nudité et d’une voix neutre, sans sentiments, elle m’expliqua :
_ Je me suis réveillée avec lui…
_ Franchement Ino, j’avais compris… Répondis-je avec le manque de tact qui me correspond.

Elle ne sembla pas avoir entendu et continua :
_ Mais je… Hier j’aurais voulu que ça se passe entre nous comme avec Neiji et toi… C’était tellement génial ce que tu as dit !
Son regard se fit lointain tant elle partait dans les souvenirs de la fête.

Oui, je n’ai pas 200 points de QI pour rien quand même, j’ai fini par comprendre que j’étais allé à une fête ! Et bien arrosée en plus et dans la salle des fêtes du Hokage, rien que ça !

Tandis que j’assimilais ça, je ne pensai pas à lui demander ce que j’avais fait précisément et ce fut une erreur que par la suite je regrettais amèrement…

Elle finit par partir non pas en direction de chez elle mais de là d’où elle venait. Je m’en étonnais mais elle me répondit, rouge comme l’oncle Vernon ses jours de grande colère (sauf qu’elle ne virait pas écarlate pour la même raison) :

_Je crois que je l’aime bien Kiba… Enfin…

Comme elle avait l’air assez gênée de retourner voir l’homme qui l’avait violée, je n’insistai pas et lui fit un signe de tête encourageant.

Une fois que ma coéquipière blonde eut disparu au coin de la rue, je me mis à réfléchir. Je ne pouvais aller voir ni Asuma ni Kiba ni Ino, manque de bol c’était les trois personnes à qui j’aurais songé en premier.

« Fais le point Shikamaru…

Chôji ? Il ne vient jamais aux soirées organisées.

Tsunade ? Si c’était dans sa salle des fêtes c’est possible qu’elle soit au courant… hum… Non elle a du trop se bourrer pour avoir retenu quelque chose de cohérent…

Lee ? Oh non !

Temari ? Elle est au village celle là ? Ah oui c’est vrai que j’ai vu Akira, son mari, jeudi en ville elle a dû revenir avec lui… Mais c’est trop galère d’aller la voir ! Alors… euh…

Naruto ? Ben oui ! Qui penserait à organiser une fête sans l’inviter ? (C’est quand même le héros !) »

Soulagé d’avoir enfin trouvé quelqu’un pour m’aider, je me dirigeai vers la piaule miteuse du petit blond. Arrivé à sa porte, j’hésitais…

Et s’il n’était pas tout seul ? Si comme Kiba il avait ramené son amour de toujours dans son lit (en l’occurrence Sakura) ?
Mais je décidai de frapper quand même, libre à lui de ne pas me répondre.

Il m’ouvrit après un petit temps d’attente. Il ne me fit pas entrer mais sortit sur le pas de la porte, j’eus le temps d’apercevoir un bordel monstre dans le peu d’espace qu’il lui fallut pour passer et je ne regrettais pas d’être resté dehors...

Il avait les cheveux en bataille de celui qui vient de se lever et dès qu’il me vit, il eut un air moqueur qui ne présageait rien de bon. Pour seuls vêtements il portait un short noir enfilé à la va-vite.

Je le saluais et avant que j’ai pu poser la moindre question il me détailla de haut en bas et s’esclaffa.
En ouvrant la porte il cria :
_ Sakura ! C’est Shika, il l’a fait !

Un grand rire retentit depuis l’intérieur.

_ Je ne peux pas le croire ! Riait le terrifiant premier amour du héros d’un des mangas les plus connus au monde.

Elle se présenta elle aussi sur le pas de la porte de l’appartement vêtue de la veste orange de Naruto pour unique habit et morte de rire en voyant ma tête !

Ils se pissaient dessus sous mes yeux en se tordant de rire. Je crois que je me suis rendu ridicule plusieurs fois jusqu’ici mais cette situation aurait des chances d’arriver en première place.

Comme ils ne s’arrêtaient pas et que je commençais à prendre la mouche, Sakura eut la présence d’esprit de se calmer et de me demander entre deux hoquets pourquoi j’étais venu.

_ Je… Pourquoi vous riez autant ? demandai-je tout en sachant que ça ne ferait que faire redoubler leurs rires.
Et ça ne rata pas ! Je dus encore attendre que ces pauvres crétins hilares aient fini de rire comme des baleines pendant cinq bonnes minutes avant d’avoir droit à une réponse.

Ce fut encore une fois la jeune med-nin qui me répondit.
_ Mais tu ne te souviens pas ? Le pari ! Quand Temari t’as plaqué et… On avait organisé un truc chez Ichikaru !

Alors là ! Pour la première fois de la journée ce que l’on me racontait me disait vaguement quelque chose, c’était un poil encourageant mais je décidai de ne pas me réjouir trop vite. En effet les « trucs chez Ichikaru » ne sont pas toujours de ces soirées dont on se souvient pour être restés sobre tout le long.

_ Quel genre de « truc » ? Demandai-je prudent.

_ Ben euh… Fit Sakura en souriant, comme la soirée d’hier sauf que c’était euh ben l’inverse… !
Elle éclata de rire et cette fois ne put s’arrêter dans les 10 minutes qui suivirent.

Naruto lui était tombé à terre et on ne voyait qu’il était en vie que par les gloussements qu’il laissait échapper à intervalles réguliers.

Oui c’était des réactions d’hilarité plutôt excessives pour un simple pari… Mes pensées eurent un temps d’arrêt. Temps que je mis à profit pour me souvenir d’un autre pari qui avait entraîné le renvoi temporaire de Kiba du temps de l’académie. C’était un petit « truc » d’étudiants jeunes et stupides qui avait pris des proportions pas possibles.
Si je me souviens bien c’était parti de la jalousie que Kiba avait vis à vis de Sasuke et il avait parié qu’il pourrait séduire la seule fille qui ne s’intéressait pas à Sasuke, Hinata. Manque de bol il ne faut pas draguer ouvertement la fille d’un clan aussi réputé que celui des Hyûga sous peine d’avoir des problèmes.

Sasuke n’a échappé au renvoi que grâce à l’intervention de son grand frère auprès de l’administration. Il est ressorti deux choses de cette histoire : Hinata n’a plus jamais considéré ni Kiba ni Sasuke comme des hommes à part entière (je ne sais pas comment elle a fait) et personne n’a plus songé à la draguer en présence de sa famille.

Bref après cette désastreuse histoire, avoir fait un pari qui mérite que deux de mes amis se roulent par terre rien qu’à voir ma tronche avait de quoi me faire peur.

Je finis par bredouiller que j’avais un truc important à faire puis je laissais ces deux idiots à leur fou rire convulsif et repartis pensif trouver au détour d’un chemin une personne ou un événement qui ferait réagir ma mémoire déficiente.

Sans m’en rendre compte je me retrouvais à l’entrée de la forêt où j’aimais regarder passer les nuages dans les jours moins… dans des jours moins bizarres.

Je m’allongeais dans l’herbe mais la course des nuages m’indifférait, mes pensées se mélangeaient, se retournaient dans ma tête me collant un violant mal de crâne. Le calme et la sérénité des lieux créaient une atmosphère très reposante mais cela ne m’apaisa en rien.

Je marquais un temps d’arrêt dans mon tourbillon d’images internes pour me souvenir de la tenue dans laquelle j’avais trouvé Naruto et Sakura. Ils n’avaient quand même pas passé la nuit à faire ce que je pense ? Pas le couple le plus incongru de tout Konoha !

(En réalité les derniers sondages plaçaient le couple Tsunade/Kakashi en tête des couples les plus improbables, la gazette des ninjas [Si vous ne voyez pas d’où vient ce nom je ne peux plus rien pour vous… NDA] a maintenant des réparations à faire dans deux de ses points de vente et le journaliste qui avait publié l’étude est encore dans le coma…)

Je réfléchis et finalement j’arrivais à la conclusion que si les deux seuls ex-Genins de la team 7 encore à Konoha voulaient s’envoyer en l’air toutes les nuits jusqu'à qu’ils aient à le regretter, ce n’était pas mon problème.

Je revins à mes oignons.

Voici ce que j’ai appris depuis ce matin quand je me suis réveillé comme une fleur, le corps aux anges et la tête vide : Je suis allé à une fête dans la salle du Hokage ; J’ai fait quelque chose d’inhabituel et cela se voit sur mon visage ; Ino a passé la soirée à draguer Kiba et la nuit dans ses bras ; Sakura et Naruto couchent ensemble ; J’ai fait un pari le lendemain du jour où Temari m’a quitté qui se répercute aujourd’hui.

Je suis sûr qu’on est vendredi 13…

Le soleil avait continué sa course sans attendre que j’eus résolu mes problèmes et il était quatre heures passé, il me faudrait bientôt retrouver mon chéri pour notre « entraînement crépusculaire ».

Mu par je ne sais quelle obscure envie, je me levai et partis vers la rivière qui coulait à quelques mètres de là. Toujours perdu dans mes pensées (« Mais tu dois te rappeler Shikamaru ! Il le faut ! Tu as pu parier que tu arriverais à engloutir un paquet de chips plus vite que Chôji… Mm non, ou bien tu as dit que tu savais danser et tu as demandé à Neji de danser avec toi et c’est à ce moment là qu’Ino a été surprise… mais quel rapport avec le pari ? Ou alors… ») je regardais machinalement mon reflet dans l’eau claire.

C’est à ce moment que j’eus une révélation. En voyant ma tronche ahurie dans le calme miroir aqueux je remarquais que… Que j’avais les cheveux détachés !

Moi, Shikamaru, avec des cheveux lisses qui retombent à la Takumi ? (C’est pas le même manga, tu te pers là mon petit Shika…)

Je me contemplais complètement perdu et en même temps plus proche de la vérité de minutes en minutes. C’était évident que c’était ça qui avait choqué les deux guignols ! Mais pourquoi n’avais-je pas rattaché mes cheveux ce matin ? (L’emploi du terme « rattaché » est intentionnel Neji ne me laisse jamais dormir avec ma coiffure ananas et tous les matins je flémarde un peu plus pour me rattacher les cheveux. L’amour de ma vie pense que je suis mieux cheveux détachés et franchement aujourd’hui j’ai du mal à le croire…)

Voilà l’enjeu du pari, il y a 3 ans à Ichikaru j’avais lancé une phrase du genre « Le jour où je ferais ça je jure de ne plus jamais m’attacher les cheveux ! » avec une bouteille dans la main et des larmes sur ma chemise. Mais à quoi pouvait bien correspondre le « ça » ?

Tout à coup un autre flash de souvenirs remonta dans ma mémoire.

Il y avait toujours la salle du Hokage et je tenais une boîte, ma boîte d’élastiques pour cheveux, que je jetais au feu.

Neji me tendait un miroir ovale et je me contemplais cheveux défaits. Un détail me choqua dans la scène qui se déroulait dans ma tête mais il était possible que j’ai mal vu, ou mal interprété.

La pièce se voilà et je vis Neji me tenant par la main me faire le plus adorable des sourires que j’avais pu voir, ou penser, ou voir par la pensée. Il ne me souriait pas qu’avec le visage, ses pupilles si particulières étaient remplies de joie et d’amour, son cœur me souriait lui aussi.

La vision prit fin et le détail que j’avais remarqué refit surface et me m’exclamais à voix haute sans avoir pu m’en empêcher et avec un sourire béat et fier de moi « C’est pas vrai ?! Je l’ai fait ! ».

Tout à coup ma longue journée, ou demi-journée, ne me sembla plus si vaine et tout paraissait me sourire autour de moi, bien qu’avec moins d’intensité que Neji.

Je m’élançais dans les bois en direction du terrain d’entraînement les idées beaucoup plus claires.

Je ne vis pas Temari qui était venue à ma rencontre et la bousculai sans m’en rendre compte en passant.

Je ne vis pas Sakura et Naruto s’embrasser passionnément devant l’appartement de se dernier quand je passais devant.

Je n’entendis pas Kiba chanter à tu tête « Elle m’a dit oui ! Je sors avec Ino Yamanaka ! ».

Je ne vis pas Asuma et Kurenaï me saluer tendis que je passais en courant devant eux.

Et, mis à part Temari qui semble avoir encore mal de ma bousculade 10 ans après, personne n’avait remarqué mon passage.

Je me souvenais. Tout était revenu et je n’avais quasiment pas bu à cette fête, mes actes étaient conscients et mûrement réfléchis ! La conclusion de cette journée me fut des plus agréables par rapport à son début.

J’arrivais au terrain d’entraînement et je le vis. Il s’entraînait au lancer de shirukens avec force et rapidité, il ne manquait jamais sa cible et n’avait jamais été aussi beau.

Hier à cette heure là je m’étais avancé vers Neji Hyûga et en m’agenouillant je lui avais posé la question la plus cruciale de toute ma vie. Le cœur battant les yeux paumés quelque part dans la profondeur des siens de ma voix devenue rocailleuse par le stress je prononçais les mots qui allaient me rendre heureux pour le restant de mes jours :

« Neji, tu es l’amour de ma vie. Veux-tu m’épouser ? »

Il avait regardé ma main dans laquelle trônait un anneau en or blanc sans écrin autre que mon amour et ma paume gauche. Sans rien dire il s’était approché et m’avait embrassé au beau milieu de la foule d’un samedi après midi à la salle des fêtes du Hokage.

Le plus beau jour de ma vie était enfin arrivé !

Le pari stupide me revient aussi en mémoire. Il y a 3 ans Kiba et Naruto m’avaient consolé après que Temari m’ait plaqué. Et Kiba avait dit « Maintenant tu es sûrement dégoutté des filles, il ne te reste plus qu’a demander un mec en mariage ! ». Vous vous doutez que comme un con j’avais répondu « Si je demande un jour un mec en mariage je jure de ne plus jamais m’attacher les cheveux ! ». Et le pire c’est que j’avais tenu ce pari à deux balles ! Mais mon mec me trouvait plus beau comme ça alors…

Et c’était à cause d’une dose trop excessive de bonheur que ma mémoire avait eu des ratés ce matin.

Neji m’avait vu et courait me retrouver un grand sourire aux lèvres. Je me noyais dans l’amour de son regard en espérant que mon visage lui renvoyait l’intensité du sentiment qui serrait mon cœur et affolait mon rythme cardiaque.

Je songeais tandis que nous nous embrassions avec le soleil en arrière plan qu’il me restait toute l’éternité pour l’aimer et que ce ne serait sans doute pas suffisant…

Je resserrais mon étreinte autour de sa taille.




Merci de l'avoir lu!
Si vous aimez mon style d'écriture allez voir mon autre fic "Obito Gaïden"!
J'attend de lire vos commentaires!!




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