Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Retour en enfance

Disney, studio fox, richard rich, vous les connaissez, les avez écouter et bien revoilà un remake des films préférer de votre enfance, redessiner à ma sauce, incluant les personnages de Naruto. Couple classique Temari/Shikamaru Naruto/Hinata Sasuke/Sakura Tenten/Neji et même quelques Konan/Pein Présentement il y a 19 contes a ma liste si vous avez envi de voir un conte bien précis faites moi signe ça pourrait me donner des idées ^-^
Classé: -12D | Spoil | Romance | Mots: 11413 | Comments: 21 | Favs: 34
Version imprimable
Aller au
maaya-san (Féminin), le 09/03/2009
Salut!
Voilà mon retour dans le monde du one-shot pour un recueil un peu spécial cette fois-ci cependant. Je vous explique l’idée : aujourd’hui, en écoutant la belle et la bête (oui ça m’arrive), j’ai eu l’idée de faire un petit one-shot reprenant l’idée principale et la trame de la belle et la bête en leur glissant les personnages de Naruto dans un couple précis. J’ai jusqu’à présent dix-neuf idées de films d’animations de notre enfance sur lesquels glissés un couple ou un autre. Pas de surprise : Temari Shikamaru, Sakura Sasuke, Neji Tenten, Naruto Hinata et même Pein Konan.
Je vais vous présenter chaque film qui ne devrait pas vous être inconnu, dans leur ordre d’apparition dans le monde du cinéma. Il y aura dix-sept films de Disney, les classiques des classiques et d’autres moins connus. Il y aura aussi deux autres films de notre enfance, l’un de Richard Rich et l’autre des studios Fox. Je vous laisse les retrouver par vous même.




Chapitre 1: Snow White



Chapitre un,

Blanche Neige et les sept nains.

1937, le premier et plus vieux des classiques de Disney après les courts métrages de Mickey Mouse,

a vu le jour en cette année. Blanche Neige et les sept nains est l’histoire d’une reine désirant tuer sa

belle-fille, car celle-ci est, d’après son miroir magique, plus jolie qu’elle.

Après une tentative échouée d’assassinat, la toute première princesse de Disney se retrouve dans

une chaumière habitée par sept nains au caractère hétéroclite. Arrive ensuite la reine sous l’apparence
d’une vieille dame afin de lui vendre une pomme empoisonnée. Découvrant le maléfice, les animaux et

les nains poursuivent la vieille dame jusqu’à la faire chuter dans un ravin, la détruisant de façon

peu violente. Pleurant la mort de Blanche Neige, les nains construisent alors un tombeau de cristal

ou la jeune femme repose longtemps avant l’arrivée d’un prince qui la réveille d’un doux premier

baiser d’amour.


La jeune femme soupira, assise au pied de son lit, les genoux remontés contre sa poitrine. Elle regarda l’écran sur lequel se disputait un important match de basket ball. Il se termina et le caméraman fit un plan large du meneur du jeu, le capitaine de l’équipe : Nagato Pein, un roux aux nombreux piercings à l’avenir prometteur. Konan ferma le téléviseur et soupira à nouveau, avant de se lever. Elle secoua ses pantalons plus par habitude que par nécessité et défroissa son T-shirt défraichi, avant de replacer certaines mèches derrière ses oreilles.

Konan était une jolie jeune femme, les cheveux bleus, comme la nuit, les yeux tout aussi profonds, la peau blanche, les lèvres roses et un physique avantageux. Elle possédait une beauté froide et envoutante.

Un charme que lui enviait d’ailleurs sa belle-mère plus que tout, il était triste de dire d’ailleurs que sa marâtre, Hoshiko Tamanakara, la détestait comme personne et désirait sa mort du plus profond de son être. Cette femme d’ailleurs était assise dans le salon devant la télévision, dans sa robe de chambre, se peignant les ongles avec des couleurs coordonnées à ses tenues, écoutant une télé-série mauvaise où l’histoire possédait si peu de sens qu’elle avait sans doute été écrite par le beau tombeur blond en premier plan qui avait plus de muscles que de cerveau.
-Konan, mon verre est vide sers-moi en un autre, ordonna celle-ci lorsqu’elle sortit de la salle.
-Bien… répondit la jeune femme en prenant le verre.

Pendant que la jeune femme la resservait, sa belle-mère en profita pour la regarder d’un œil moqueur. Konan portait des vêtements délavés et bien trop grands pour elle, la plupart n’étant même pas des vêtements féminins. Jamais elle ne lui aurait permis de porter des vêtements à sa taille, encore moins si ceux-ci mettaient son corps magnifique en valeur.

-Ensuite tu devras faire le repas je meurs de faim, et apporte-moi un casse-croûte, je déteste boire le ventre vide.
-Bien, se résigna la bleue en redonnant son verre à sa marâtre.

---

Konan était en route pour l’école, elle portait un T-shirt plus aussi jaune qu’il l’avait été dans le temps qui lui arrêtait au cuisse et une salopette pour homme en jean troué aux genoux parfois bleue, parfois grise ou même blanche par endroit.
Même dans des vêtements aussi larges, elle réussissait à avoir du style, la salopette attachée d’un seul côté et le T-shirt découvrant son épaule libre de bretelle lui donnait un air dégagé et désinvolte.

Alors qu’elle avançait d’un pas dansant sur la musique du vieux Mp3 acheté avec ses économies l’année d’avant, son attention fut attirée par l’agitation de l’autre côté de la rue. Elle ralentit le pas en essayant de percer la foule du regard afin de découvrir le centre de l’agitation jusqu’à ce qu’elle rentre en collision avec quelqu’un. Reculant sous le choc, la bleue leva les yeux, elle ne s’excusa pas, ne dit rien, elle leva simplement les yeux et croisa son regard.

Le garçon devant elle était roux, le regard profond, l’air ennuyé par l’agitation soudaine de la rue : Nagato Pein, le garçon qui avait saisi son cœur bien qu’elle ne l’avouerait jamais. Il baissa les yeux vers elle au moment où elle leva les siens, puis la détailla du regard et la regarda étonné, un sourcil levé, un sourire mi amusé, mi moqueur, son cœur rata un battement tant il était beau.

-Joli tenue, lâcha-t-il simplement, sa voix lui donnant des frissons dans le dos.
-Tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir les dernières griffes du monde de la mode comme certains, cracha-t-elle cependant avant de partir.

Elle entendit le garçon rire dans son dos et s’arrêta, elle crut mourir. Puis tandis qu’elle se retournait afin de lui faire face, elle vit son sourire, le plus beau d’entre tous.


-Qu’est-ce qui te fait marrer? ne put-elle s’empêcher de lancer.
-Toi?
-Moi?! J’ai un nez rouge et des souliers trop grands peut-être?! s’écria Konan.
-Pour le nez je te rassure que non, pour les souliers faudrait vérifier, s’amusa-t-il.
-Si t’as rien de mieux à faire que de te foutre de moi je m’en vais.
-Dans ce cas…

Pein se pencha alors et déposa un baiser sur son front, elles étaient si rare les personnes à pouvoir le faire rire de cette façon.

-À bientôt, tigresse vagabonde… lui susurra-t-il avant de partir, un sourire sur les lèvres.

Konan se retourna pour le regarder partir, se sentant défaillir. Son cœur était tellement gonflé de joie, ça faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien. Elle se retourna et repartit vers son lycée en courant un peu, avec tout ça elle allait être en retard et la marâtre lui tomberait encore dessus…

---

La journée passa en succession de cours ennuyants et d’heures enchaînées. Lorsque cette longue journée prit enfin fin, Konan sortit d’un pas lent, attrapa son lecteur Mp3 et démarra la musique. Glissant son sac sur son dos, elle regagna la cours d’un pas dansant jusqu’à remarquer un homme adossé devant le portail du lycée. Son alarme interne se déclencha, avec le temps la jeune femme avait bien compris qu’elle devait se méfier de sa marâtre qui était malheureusement prête à tout.

Konan passa devant l’homme sans lui accorder un seul regard. Elle le sentit se mettre en marche, la suivre lorsqu’elle traversa le parc, désert sur l’heure du repas, elle ne dut sa survie qu’à son instinct.

Alors qu’elle avançait, une alarme interne lui somma de se retourner, juste à temps d’ailleurs, la lame du poignard fendit l’air devant son visage là où se trouvait son corps quelques secondes plus tôt.

Konan courut…

---

Après une longue course pour sauver sa peau, la bleue regagna sa maison. Konan regagna sa chambre en vitesse et fit son sac rapidement en y entassant divers objets et vêtements avant de redescendre. Elle ignorait où aller, mais elle ne pouvait rester là. Konan dévalait les escaliers au moment où la porte s’ouvrait , laissant apparaître l’homme qui l’avait prise en chasse. Elle remonta à l’étage et ferma la porte à double tour. La jeune femme tourna en rond, cherchant une issu jusqu’à ce qu’elle se résigne à passer par la fenêtre. Une fois sur le toit, la bleue sauta dans l’arbre en face et descendit. Une fois au sol, faisant fit des blessures sur ses bras, elle se remit à courir.

---

Konan courut longtemps, son sac tressautait sur ses épaules. Elle courut longtemps, sans se retourner, sans faire attention à sa direction jusqu’au moment où elle réalisa qu’elle avait pénétré les quartiers chauds. La jolie bleue s’arrêta une fois rassurée qu’elle n’était plus suivie. Elle regarda autour d’elle et reprit sa marche d’un pas lent, cherchant où elle pourrait bien passer la nuit. Elle n’avait pas assez d’argent pour se payer une chambre et sa belle-mère était bien trop importante pour prendre le risque d’aller voir la police. Quelle idée stupide que celle de s’échapper, mais d’un autre côté, si elle ne l’avait pas fait, elle serait surement morte.

Perdue dans ses réflexions, elle ne vit pas la personne devant elle qui la regardait, se demandant si elle le verrait avant de lui rentrer dedans. La réponse arriva rapidement sous l’apparence dune collision.

-Fais attention tu n’es pas dans le bon quartier pour te permettre ce genre de rêveries!

Konan s’éloigna, étonnée, et le regarda. Les cheveux d’ébène longs et attachés en une queue de cheval basse, une cicatrice au visage, les yeux plus sombres que la nuit et un sourire malicieux sur les lèvres.

-Itachi, enchanté, se présenta-t-il
-Au revoir.
-Attends , tu m’as l’air perdue, qu’est-ce que tu fais par ici?
-Ça ne te regarde pas! cracha-t-elle
-Comme tu veux, mais le quartier est dangereux, seule, tu risques gros, jolie comme tu es surtout…
-…
-Aller viens avec moi, je te raccompagne chez toi.
-Je n’ai pas de chez moi, marmonna-t-elle
-Comment!
-Je me suis enfuie...
-Dans ce cas… Je t’offre l’hospitalité, pour cette nuit du moins.
-Et à quel prix, railla-t-elle
-Disons que c’est ma bonne action de la semaine.
-Je n’ai aucune confiance en toi.
-Pourquoi?
-Tu es un homme...
-Finement observé ma jolie.
-…
-Tu me ferais confiance si j’avais de gros seins et une voix suraiguë?
-Non.
-Et bien tu as le choix, moi, ou tous les autres mecs du quartier et avec quelques verres dans le nez, ils ne sont pas forts sur les propositions , crois-moi.
-D’accord…

---

Konan entra dans l’appartement et soupira.

-Quel pagaille…
-C’est pas si mal, on a fait le ménage il y a un mois.
-Un mois… Ceci explique cela…
-Tu peux le faire si tu veux
-Je me laisserais presque tenter…
-On vit à sept dans ce loft. Sept garçons alors pour ce qui est du ménage…
-Ce n’est pas un travail de filles le ménage aux dernières nouvelles.
-Si tu veux, je t’offre une chambre contre le ménage quotidien et la cuisine.
-Je vais devenir la bonne en d’autres mots.
-Dis comme ça c’est plutôt dégradant.
-Plutôt...
-Vois plutôt ça comme un contrat, le ménage contre une vie logée nourrie et protégée.
-J’aurais ma chambre à moi?
-Il en va de soi.
-Et tes copains ne tenteront rien?
-Je te protègerai.
-Laisse-moi réfléchir…
-Réponds-moi demain, et pour cette nuit tu dormiras dans la chambre de mon patron.
-Ton patron?
-Je t’expliquerai une autre fois.
-D’accord.
-Tu veux faire le souper?
-Si tu m’aides.
-Je serais ton sous-chef dans ce cas ! S’enthousiasma-t-il.
-Bien.

La bleue sourit, elle aimait bien ce garçon finalement.

---

Un rayon de lumière pénétra la chambre et vint éclairer le visage de la belle endormie. Sur un lit aux draps encore en place, Konan s’était rapidement assoupie après avoir préparé le repas. Un visage se dessina dans l’entrebâillement de la porte, dessinant une ombre dans le rayon lumineux.

La porte se referma peu de temps après en claquant doucement.
-Pourquoi est-elle ici? Lança l’intru.
-Elle était seule dans les quartiers chauds Boss.
-Pourquoi ne l’as-tu pas ramené chez elle?
-Elle dit qu’elle a fugué.
-Fugué?
-Oui, comme dans le sens de partir de chez soi sans le consentement de ses parents.
-Pourquoi?
-Je l’ignore, elle ne me l’a pas dit, elle ne me fait pas confiance.
-Elle a tout de même accepté de te suivre.
-Entre moi et tous les gars du quartier, elle n’avait pas vraiment le choix.
-Combien de temps restera-t-elle?
-Je l’ignore je lui ai proposé un toit contre le ménage et la cuisine, elle me donnera sa réponse demain…
-Si elle vit ici, alors achète-lui des fringues à sa taille, lança le dénommé Boss en quittant la pièce.
-Elle est sympa tu sais, je suis sûr qu’elle te plairait.
-Hm… Où vas-tu me faire dormir lorsque je reviendrai.
-Tu reviens si peu souvent, je me suis dit qu’un des mecs te laissera son lit et prendra le sofa. Ne t’inquiète pas, si elle s’éternise je lui trouverai un appartement ou lui aménagerai une chambre.
-Itachi… appella une voix ensommeillée.

Le brun se retourna pour voir la bleue apparaître, se frottant les yeux, espérant faire disparaître le sommeil de ceux-ci.

-À qui parles-tu?
-Oh, Konan je te présente le…

Itachi se retourna, mais son patron avait disparu.

-Boss… enfin on dirait qu’il est reparti rapidement cet idiot.
-Hum?...
-Tu sais que tu es drôlement mignonne toute endormie comme ça.
-Laisse-moi… Quelle heure est-il?
-Dix-huit heures trente, les autres arriveront bientôt allons mettre la table, le rôti sera bientôt à point.
-Oui…

Itachi attrapa Konan par les épaules en riant et la guida vers la cuisine.

---

Alors que Konan terminait de mettre la table, six jeunes hommes entrèrent dans la pièce. Le premier avait l’air grognon, le deuxième sifflotait d’un air joyeux, le troisième dormait sur l’épaule du quatrième qui lui se cachait derrière… une plante? Le suivant éternuait sans cesse et le dernier avait un masque sur le visage et n’avait pas l’air d’avoir toute sa tête.

-Konan, je te présente dans l’ordre Kisame, Deidara, Sasori, Zetsu, Hidan et Tobi.
-Bonjour.
-Les gars, je vous présente Konan, elle restera pour la nuit, peut-être plus, cela dépendra de votre tenue ce soir.
-Pourquoi une fille parmi nous, c’est inutile, ronchonna un grand à la peau bleutée.
-Elle s’occupera du ménage et de la cuisine.
-Elle est trop jolie pour être la bonne, déclara le blond qui sifflait plus tôt.
-Elle n’a nulle part où aller, et cette maison est toujours un vrai foutoir, il se trouve, que c’est un échange de service, une maison, de la nourriture sur la table et une protection contre les gars du quartier et en échange, on mange autre chose que de la pizza et des nouilles instantanées et le ménage sera fait.
-Voilà… *baille* une… idée… *baille* intéressante *baille*
-Je… je… je suis pour, déclara l’un des autres garçons avant de rougir aussitôt et de tourner la tête.
-Mais… le parfum des filles *atchoum* ça me fait *atchoum* éternuer *atchoum*.
-Yeah! lâcha simplement le dernier.
-Alors elle ne portera simplement pas de parfum.
-Et elle portera nos fringues aussi? railla le premier rentré.
-Justement, le boss m'a donné la permission, si elle reste, de lui acheter quelques vêtements à sa taille.
-Oh oui! J’irai avec toi si tu veux, comme ça je pourrais apprendre à te connaître un peu mieux! s’écria le blond.

Konan, d’abord surprise laissa filtrer un sourire. Finalement, elle n’était pas si mal, cette bande de garçons…

---

Itachi, Deidara et Konan visitaient les boutiques à la recherche de vêtements pour la jeune femme. Après plusieurs styles, ils optèrent finalement pour une série de pantalons ajustés et des T-shirts imprimés et au découpes différentes pour chacun d’eux. Lorsque Konan sortit de la cabine, Itachi jouait sur son téléphone portable.

-Que fais-tu? demanda la jeune femme.
-J’envoie les photos que j’ai prise au Boss.
-Quoi!
-Il a bien le droit de savoir ce qui passe sur son compte en banque non?
-Mais… je ne sais même pas qui il est et tu lui envoies des photos de moi!
-Oh tu l’as sans doute déjà vu ne t’inquiète pas.
-Bien.

Itachi leva les yeux, Deidara s’occupait de payer le tout plus loin et regarda Konan.

-Tu t’es assagis…
-Pardon?
-Tu es plus douce, moins sur la défensive et tu souris plus qu’avant.
-C’est possible.
-Puis-je me donner une responsabilité dans ce changement?
-Oui… Je crois que ne plus me faire traiter en esclave sans cesse me fait du bien.
-Ne t’inquiète pas Konan, on ne laissera plus ta belle-mère te faire du mal, je te le promets.
-Merci…

Konan avait finalement décidé de rester, de toute façon elle n’avait pas vraiment d’autres options. Elle s’était ensuite décidée à raconter son histoire à Itachi, le garçon avait été un véritable soutien et elle l’en remerciait pour ça. Maintenant, deux semaines plus tard, elle avait de nouveaux vêtements, et sept grands frères pour la protéger, enfin huit, mais l’un d’eux lui demeurait cependant inconnu.

---

Dans une maison, au centre du quartier riche, une vieille dame se regardait dans la glace. Ses cheveux étaient gris comme le ciel, un jour de mauvais temps, son visage était d’une laideur à faire pleurer un jeune enfant. Les cernes sous ses yeux était noires et creuses, sa peau était pleine de boutons et de sillons, secs et irrités, belle ni au toucher, ni à la vue. Sans maquillages, ni teintures, naturelle à 100% elle était horriblement hideuse.

-Parfait!

---

Konan faisait le ménage de sa chambre, s’occupa de la poussière qui avait élu domicile un peu partout. Hormis poser des draps frais et ouvrir les volets, jamais elle n’avait vraiment fait le ménage, aujourd’hui il faisait beau et le temps la mettait d’humeur joyeuse.

La bleue commença par vider les armoires, découvrant toutes sortes de vêtements masculins. Elle étendit les vêtements, histoire de les rafraîchir un peu et s’attaqua à la bibliothèque afin d’épousseter les volumes qui s’y trouvaient s’attardant parfois à lire le résumé de certains d’entres eux.

Alors que la jeune femme terminait de ranger les vêtements dans les armoires, une présence se glissa près d’elle. Lorsque Konan se retourna, elle se retrouva en face à face avec le basketteur roux qui la faisait rêver.

-Toi…
-Bonjour, tigresse vagabonde…
-Que fais-tu ici?
-Je vis ici…
-Tu es le…
-Boss, la coupa-t-il.
-Alors c’est toi…
-Oui, j’espère que mes gars ont pris soin de toi.
-De vrais amours, lança-t-elle un sourire attendri sur les lèvres.
-Tant mieux alors…
-Donc… C’est ta chambre?
-Oui… et j’aimerais bien savoir ce que mes vêtements faisaient éparpillés lorsque je suis entré, lança-t-il, un sourire espiègle sur les lèvres.
-Oh… J’ai voulu aérer un peu les vêtements et nettoyer les armoires.
-Et les livres certains t’intéressent?
-Oui, quelques uns semblent intéressants, je…

Konan se tut, avisant le sourire moqueur du garçon devant elle. Énervée par son attitude, la bleue sortit de la pièce suivie du garçon amusé.

-Tu vas mijoter quoi pour mon arrivée.
-Rien de spécial.
-Tu me vexes là.
-Oh zut, meilleure chance la prochaine fois!

Le roux sourit amusé et la regarda se sauver dans la cuisine.

---

Pein entra dans la cuisine alors que la bleue fredonnait un air en s’occupant du repas sur le feu. Il la regarda un moment puis s’approcha à pas de loup. Au moment où elle se retourna enfin, il était si proche d’elle qu’elle se retrouva le nez écrasé contre son torse.

-Hm! s’écria-t-elle.
-Ça sent drôlement bon! s’amusa-t-il en se penchant un peu plus vers les chaudrons.
-Je te dérange peut-être, cracha-t-elle en s’éloignant de son torse, enfin… s’éloigna autant possible puisqu’elle était comprimée entre le four et le beau jeune homme.
-Un peu quand même, s’amusa-t-il.

Le garçon se pencha un peu plus, la comprimant contre lui, respirant son odeur sans en avoir l’air et se permit de goûter au repas.

-Pas mal… Il manquerait peut-être un peu de sucre.
-De… sucre?
-Oui.
-Si tu pouvais t’éloigner ça m’aiderait.

Le roux s’éloigna un peu et se pencha vers elle, il plongea ses yeux dans les siens s’appuyant sur le four derrière elle.

-Tu ne m’aimes pas on dirait…

Comment répondre à ça, la vérité? Il était beau, grand, musclé, incroyablement attirant, son odeur lui faisait tourner la tête, sa voix faisait battre son cœur, son rire lui donnait l’impression de mourir et son sourire la faisait défaillir, elle ne pouvait pas lui dire ça!

-Dois-je prendre cette réponse pour un oui?
-Non, je me disais simplement qu’il valait mieux ne pas répondre.
-Pourquoi?
-On ne se connaît pas.
-C’est vrai.
-Et chaque fois qu’on se voit, tu fais exprès de m’énerver.
-C’est un peu vrai aussi.
-Donc…
-Donc?
-Pousse toi je dois faire le repas, lança-t-elle en le poussant de toute ses forces pour terminer le repas.

Le garçon s’éloigna et quitta la cuisine en riant doucement.

---

Aujourd’hui, c'était le jour des courses. Konan marchait doucement sur la musique de son Mp3 et retournait vers chez elle avec ses provisions. En chemin, elle remarqua une jolie petite boutique qui venait tout juste d’ouvrir ses portes. Curieuse, elle y rentra alors.

Lorsqu’elle passa la porte, le carillon de l’entrée sonna, la boutique était déserte, alors qu’elle avançait en regardant un peu partout, une dame sortit de l’arrière boutique. Ses cheveux étaient gris et sales, sa peau sèche et irritée. Konan sursauta, jamais elle n’avait vu quelqu’un d’aussi laid.

-Bonjour, mon enfant.
-Euh… Bonjour, cette boutique est à vous?
-Oui, je viens tout juste d’aménager.
-Elle est très jolie, mais, que vendez-vous?
-Des fruits, attendez-moi mon enfant je reviens tout de suite.

La vieille dame repartit dans l’arrière boutique, Konan ne sut dire pourquoi, mais cette vieille dame lui disait quelque chose, elle l’avait sans doute croisée quelque part un jour ou l’autre. Lorsqu’elle revint, la vieille dame portait un panier de pommes bien rouge.

-Voilà un panier que j’ai cueilli hier.
-Wah, s’exclama-t-elle. Elles m’ont l’air délicieuses!
-N’est-ce pas? Aller je te les offre, car tu es ma première cliente.
-Je ne peux pas!
-Mais si, profite-en, ça ne te sera pas donné tous les jours.
-Que vais-je faire avec autant de pommes?
-Il n’y a personne chez toi qui en mange?
-Les garçons ne sont pas tellement fruit et légume… mais… je paris qu’il serait partant pour une tarte au pommes!
-Et voilà! Aller fais-moi plaisir mon enfant.
-Merci, lâcha la jeune femme en attrapant le panier. Je reviendrai bientôt.
-J’y compte bien, au revoir.
-Bye.

Konan sortit de la pièce, il y avait des années qu’elle n’avait pas mangé de tarte aux pommes et elle était sur que les garçons adoraient…

---

-Bonjour les garçons, s’écria la bleue en arrivant.
-Salut Konan, répondirent les autres en chœur.
-Qu’est-ce que tu as là? demanda Itachi en avisant le panier de pommes.
-Des pommes, une dame vient d’ouvrir une boutique sur l’avenue principal et elle m'a offert des pommes, je vais faire une super tarte!
-Une tarte?
-Oui, une tarte aux pommes, regarde-les Itachi, lança-t-elle en prenant l’une d’elle dans sa main. Elle sont si belles, elle ont l’air drôlement bonnes tu ne trouves pas?
-Bof, moi les pommes...
-Quel grincheux.

La bleue frotta la pomme contre son T-shirt et la mena à ses lèvres. Elle en prit une bouchée et ferma les yeux.

-Délicieux!
-Je suis sûr que ta tarte sera super bonne.
-J’en ferai plus qu’une parce que tous les huit vous mangez drôlement.
-Sept, Pein est reparti en se levant ce matin, pendant que tu étais partie...
-Oh… Ça en fera plus alors. Bon je vais m’y mettre sinon ça ne sera jamais près.

---

La bleue entra dans la cuisine et déposa ses sacs sur le comptoir, après quelques secondes seulement, sa tête commença cependant à lui tourner. Rapidement Konan chercha son air, puis commença à voir trouble et enfin, elle perdit conscience.

-Konan avec les garçons, on se demandait si ton dessert serait près pour ce soir parce… KONAN!

Le cri retentit dans la maison, alors qu’Itachi qui venait d’entrer dans la pièce se précipitait sur la bleue au sol.

---

-Le poison présent dans son organisme était virulent mais ne vous inquiétez pas, nous l’avons prise en charge suffisamment tôt elle est tirée d’affaires. Cependant, son corps a été mis à rude épreuve et elle a besoin de dormir, termina le médecin.
-D’accord, merci docteur…

---

Konan reposait tranquillement sur le lit d’hôpital, ses sept grands frères venaient tout juste de quitter la salle alors que le dernier restait en retrait dans la salle. Une fois tout le monde sorti, le roux s’approcha de la belle endormie.

-Bonjour tigresse vagabonde, murmura-t-il.
-…
-Tu dois te remettre sur pied et vite, sinon les garçons vont faire de la maison un vrai champ de bataille, s’amusa-t-il.
-…
-Et je n’ai plus personne à embêter.
-…

Pein la regarda un moment puis se pencha vers elle et posa ses lèvres sur les siennes, doucement et tendrement. Puis, il s’éloigna caressant son visage avant de prendre place près d’elle.

---

Konan mit environ une heure à se réveiller. Lorsqu’il l’entendit gémir, il leva les yeux vers elle. Doucement, la jolie bleue s’éveilla et laissa au deuxième habitant de la pièce la possibilité d’enfin voir ses yeux.

-Bon matin chaton.
-Qu’est-ce qui s'est passé? demanda la jeune femme d’une voix endormie.
-Les pommes que t’a vendues la vieille femme étaient empoissonnées.
-Comment? s’étonna t’elle.
-En fait, c’était ta belle-mère… déguisée si je puis le dire ainsi.
-Ma marâtre…
-Oui
-Je ne serai donc jamais tranquille, abandonna-t-elle.
-Ne t’inquiète pas, les garçons s’occupent de tout, tu seras libre.
-Comment?
-Ça n’a aucune importance.

Konan se redressa, faiblement d’abord puis avec l’aide de Pein plus librement. Le roux s’assit près d’elle.

-J’aurais aimé goûter à ta tarte.
-Tu es parti…
-Pardon?
-Hier, tu es parti… sans même me dire au revoir…

Pein sourit attendri et prit son menton d’une main et posa ses lèvres sur les siennes, de la même façon qu’il l’avait fait quelques minutes plus tôt, mais cette fois elle était réveillée.

-Ne t’inquiète pas, je ne serai jamais loin de toi Konan…




Me revoilà, ça na pas été très facile mais j’ai réussi, j’espère qu’on reconnaît bien l’idée de Blanche Neige, bien sûr je n’ai pas repris l’histoire, j’ai seulement repris les données principales qui en faisaient le conte et voilà le résultat.

Un petit Konan Pein pour commencer, bien sûr j’ai modifié le comportement d’abord de Blanche Neige puis de Konan pour faire un espèce de mélange des deux. J’espère que vous aimez quand même.

Sinon pour le poison, bah il existe encore aucun poison qui tue à a seconde même où il est ingéré donc y’a un délai. Pour la sorcière, bah aux dernières nouvelles, j’ai pas encore trouvé de bouquins à la bibliothèque qui rend le monde laid ou beau, mais j’ai vu des photos avec maquillages sans maquillages et croyez-moi, parfois le changement est RADICAL donc je me suis dit que ça ferait bien l’affaire. Pour le baiser… Pas d’excuses, dans le film (oui je me le suis même retapé avant d’écrire l’histoire) Blanche Neige se réveille quelques secondes après le baiser le prince a le temps de s’agenouiller et d’incliner la tête donc…

Avant de partir,
Distribution :
Blanche Neige : Konan
Le prince : Pein
Les septs nains :
Prof : Itachi
Grincheux : Kisame
Dormeur : Sasori
Timide : Zetsu
Atchoum : Hidan
Joyeux : Deidara
Simplet : Tobi

Bai bai




Chapitres: [ 1 ] 2 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: