Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Serre-moi jusqu'à étouffer de toi.

Boston. Notre époque. Les personnages de l'univers Naruto y sont lâchés. Ils ont tous une vingtaine d'années et sont déjà dans la vie active. Comme si on pouvait savoir ce que la vie nous réserve Leurs destinées vont changer. Leurs désirs vont changer. Ils vont s'en retrouver changés. Au plus profond. Couples: Tema/Shika, Sasu/Saku, Hina/Naru, Neji/Ten, Ino/Kiba ou Sai. :)
Classé: -12D | Spoil | Humour / Romance | Mots: 25762 | Comments: 81 | Favs: 125
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V.alouw (Féminin), le 07/10/2009
Bonjour bonjour !
Déjà désolé pour le retard :( Pas d'ma faute si les modos ne valident pas vite. Modos que je vous respecte ! ^^

Pour ceux qui veulent la suite déjà bien avancée, rendez-vous sur fanfiction.net ou fanfic-fr.net. Pseudo: Valouw (pas de grands changements :p) & le titre est le même. :)

BREF ENJOY !

Et encore merci à tous vos commentaires qui m'ont fait extrêmement extrêmement extrêmememnt plaisir ! J'vous jure ! MERCI. <3




Chapitre 7: Début de soirée






Chapitre 6 : Début de soirée.





C’était son anniversaire aujourd’hui. 35 ans, et il se sentait comme un vieux croupissant dans une maison de retraite. Seul. Sans laisser personne rentrer dans sa vie avec la peur de souffrir, la peur de perdre encore une fois une femme qu’il aime.

Il remerciait chaque année, chaque mois, chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde Jiraya. Ce dernier avait mis un peu de bonheur dans sa vie, de l’action et des rires. Il les avait insérés dans sa vie, dans son travail si spécial, si étrange. Naruto. Neji. Sasuke. De sales mioches au début mais qui s’étaient révélés en fait des génies…bon sauf Naruto…au passé malheureux.

Sasuke Uchiwa, ayant perdu ses parents, assassinés, et son frère kidnappé, plongeait chaque jour que Dieu faisait –si un Dieu existait– dans la vengeance.

Neji Hyûga, ayant perdu son père dans une sombre histoire de famille, jouait au prince capricieux.

Naruto Uzumaki, ayant perdu ses parents à peine né, brillait par sa foi en l’avenir.

Tous les trois recrutés par Jiraya.

Tous les trois confiés à lui, qui n’était qu’une épave totalement immergée dans le remords.

Tous les trois l’avaient aidé, inconsciemment ou pas, à remonter la pente après sa mort.

Puis elle était arrivée.

Et lui, qui ne croyait plus pouvoir aimer, avait été spectaculairement démonté.

Au début, était venu tout naturellement le désir. Une femme séduisante comme elle, ça ne courait pas les rues.

Puis le respect s’était imposé. Elle était admirable, courageuse, et pourvue d’un cœur d’or malgré ses airs de brute.

Et pour terminer, l’amour lui était tombé dessus. Il était amoureux d’elle et son livre favori : Le Paradis du Batifolage ne l’aidait aucunement. Comme dirait le jeune frère de son meilleur ami, « quelle galère ».

Il n’osait même pas l’inviter à déjeuner ou prendre un café. Il était temps de prendre de bonnes résolutions pour 35 ans, non ?

Il reçut un e-mail, accompagné de sa sonnerie si caractéristique. Avec difficulté, il leva son bras de son lit pour attraper son MacBook sur sa table de chevet.

C’était elle.

Fébrile, il cliqua pour lire le message.



« Bon anniversaire patron !

Vous avez 35 ans. Quel homme mature vous faites.

Pour fêter cet évènement si important dans la vie d’un homme, qui décide de son avenir, etc. j’vous épargne tout le blabla, je vous invite à boire un verre au Mansfield Night Club, vous savez la boîte branchée où on était descendu un soir pour attraper l’autre con de dealer, à 19 heures.

Et pour une fois, patron, soyez pas en retard.

A ce soir ! (J’vous demande pas si vous êtes libre ou pas, vous êtes carrément OBLIGE de venir ;D) »



Ce soir. Mansfield Night Club. L’occasion rêvée. Pour une fois, il ne serait pas en retard. Pour elle, pour une fois. Pour lui dire…



CLAPS.



Une fenêtre de conversation vidéo et vocale venait de s’ouvrir automatiquement.

Naruto Uzumaki. « ramens_powa@live.net »

-JOYEUX ANNIVERSAAAAAAIRE KAKASHIIII!

-Naruto t’es qu’un baka. Joyeux anniversaire.

Sasuke apparut à l’écran, l’air bougon.

-Joyeux anniversaire M’sieur Hatake.

Tiens…Shikamaru Nara, réveillé si tôt ? Un p’tit coup d’œil à son réveil lui apparut que Shikamaru n’avait pas vraiment changé : il était deux heures de l’après-midi. Samedi. Tout à fait normal.

-Je vous souhaite un très joyeux anniversaire Monsieur Hatake.

Sai Ichikawa. L’étrange jeune homme, peintre de grand talent.

-Alors heureux de votre surprise ?

-Quelle surprise Naruto ? Demanda Kakashi, surpris.

-Euh…c’est vrai que c’est pas encore passé…BEN…NOUS !

-Va t’faire voir Naruto, commenta Sasuke.

-Galère.

-Vous êtes content de vieillir ?

-SAI ! ON NE POSE PAS DES QUESTIONS COMME CA !

-Ah bon Naruto ?

-Galère.

-Hn.

-Pourquoi ?

-Tu le traites de VIEUX !

-Ah.

-Galère.

-Bis.

Kakashi resta stupéfait. C’était incroyable que des caractères aussi différents soient les meilleurs amis du monde. Tout simplement surprenant.

-Bon on vous laisse Kakashi ! On a plein d’trucs à faire. Dont manger des ramens.

-T’es galère Naruto.

-Pourquoi ?

-Baka.

-Sasuke ?

-Au revoir Monsieur Hatake.

La fenêtre se ferma aussi brusquement qu’elle était arrivée. Sasuke était toujours aussi pro en informatique.



Un autre e-mail arriva. De la part de Neji Hyûga. « Neji.Hyuuga@live.net »



« Joyeux anniversaire Kakashi. En espérant que vous ferez de meilleurs choix.

Bonne journée.

PS : Mon coloc’ Kiba Inuzuka et son clébard Akamaru, vous souhaite un joyeux anniversaire aussi. »



Kiba…Un jeune homme avec des tatouages sur les deux joues lui revint à l’esprit, accompagné d’un chien blanc.

De meilleurs choix ? Neji était décidément plein de surprises.



Un autre e-mail. Gai. « Fauve-Konoha-Gai@live.net »



« Joyeux Anniversaire Kakashi, mon éternel rival !

En tout fair-play que je suis, j’espère que ta vie sera riche en joyeux évènements. Et ce soir aussi !

T’en as de la chance. Sacré Ankô !

Que la fougue de la jeunesse reste éternellement en toi.

Lee te le souhaite aussi. Ah brave Lee !

Amicalement, Le fauve de jade de Konoha. »



DRING !

Kakashi, suspect, répondit au téléphone.

-JOYEUX ANNIVERSAIRE MON POTE !

Jiraya. Il ne changeait décidément pas.

-Merci Jiraya.

-Je t’aurais bien amené quelques filles et une bouteille de saké-hips-mais j’crois que t’as d’autres projets-hips-alors profite-en bien ! A ce soir ! Hips !

« Ce soir ? » Kakashi avait tilté. Comment ça, « à ce soir » ?

Mais avant qu’il puisse demander quelques informations à son maître, complètement bourré à première vue, ce dernier avait raccroché.

Kakashi se redressa de son lit pour aller prendre une douche.

« Mais qu’est-ce qui va se passer ce soir ? Comme quoi, ‘faut jamais se fier aux apparences. Malheur.»




*




-Tenten, tu penses qu’il va être en retard ou pas ?

-Non je n’pense pas. C’est toi qui l’a invité et tu vas voir, il va être en avance même peut-être.

-La salle a bien été réservée ?

-Ouep.

-Tes copines viennent ?

-Ouep.

-Au moins, je n’aurais pas Iruka sur le dos.

-Ca, ça m’étonnerait.

-Pourquoi ?

-J’ai comme l’impression que toutes me copines sont tourmentées par quelqu’un en ce moment, sauf une. Sakura Haruno.

-Ah le chewing-gum ambulant très sympathique, qui m’a recousue ?

-Ouep.

-Bah elles oublieront leurs tourments pendant cette soirée.

-Espérons Ankô.

La dénommée Ankô tira sur sa clope. La dixième depuis ce matin. Elle avait l’air en apparence calme et sereine mais il n’en était rien.

« Comme quoi, ‘faut jamais se fier aux apparences. »

-Et toi, le beau Neji ?

Les beaux yeux de Tenten s’assombrirent.

-Ah ce fumier. Je n’en reviens toujours pas de ma défaite. Ses services liftés étaient si fins, si puissants, et ses coups droits…Ha. Je le déteste comme ce n’est pas permis. Lee m’a confié qu’il ne pouvait pas non plus le battre. Aucun plaisir à avoir de ce côté-là non plus. Quelle arrogance, quel mépris. Enfoiré…

Tenten n’eut pas le plaisir de plus s’épancher sur le sujet « Neji » car Ankô fatiguée d’entendre le même refrain depuis une semaine, depuis la défaite de Tenten face à Neji 6-3, 6-3.

-Lee vient ce soir ?

-Oui et Gai aussi.

-S’il y a quelqu’un de tout puissant qui existe en ce monde, qu’il nous protège.

-Si tu le dis, ils sont très intelligents et doués, mais un peu naïfs. C’est dommage.

-J’espère que Gai saura fermer sa grande gueule.

-Ouep.

-Tout est prêt ?

-Ouuuuui Ankô.

-Sûre ?

-Tu vas me faire chier encore longtemps ?

-Ouep.

-Merde.

-Tu l’as dit. Neji en vue.

-Quoi ? Où ça ?

-Là.

Neji avançait effectivement dans leur direction. Dans tous les cafés de Boston, ‘fallait qu’il rentre dans celui où se trouvait Tenten et Ankô, un de ceux nombreux du quartier du vieux port.

« Enfoiré. »

-Salut Neji, le salua Ankô.

-Bonjour Ankô, répondit poliment Neji. Salut Tenten.

-Hn.

-Une certaine personne m’a dit un jour que c’était très malpoli de parler aux gens comme ça. Tu boudes encore ? Tu savais pourtant qu’on ne pouvait pas battre un génie comme moi. A ton niveau.

Tenten bouillonnait et leva les yeux de son café pour les tourner vers Neji. Il était magnifique comme à son habitude, avec un sweet noir, et un jean de grande marque. Simple mais classe.

-Bonjour Neji, répliqua-t-elle pour tout et en tout, d’une voix suave et tellement teintée d’ironie.

-C’est beaucoup mieux. Toujours pas remise de ta défaite ?

Malicieusement, il avait appuyé sur le dernier mot, sachant que depuis une semaine, bouillonnante, elle n’attendait plus que d’exploser.







Flash-back :



La sueur perlait sur son front. La pression et l’adrénaline montait à son cerveau et se propageait dans tout son corps. Il fallait qu’elle gagne. Il le FALLAIT. Elle ne pouvait décemment pas perdre face à cet insolent.

« Mais COMMENT pouvait-il être aussi FO…FORT ? »

Ce mot lui écorchait la bouche. L’attribuer de ce qualificatif était très dur et pourtant si réaliste.

Ses coups droits étaient très puissants, et étaient d’une précision machiavélique. Impressionnants.

Heureusement qu’elle rattrapait le coup avec ses services, enfin quand ils passaient.

Les échanges étaient longs et durs. Elle était complètement éreintée, et pour Neji, cela semblait facile, tellement facile que Tenten en avait envie de vomir de dégoût.

Tenten ne lâchait aucune balle mais il la dépassait, et ensuite la mettait à la rue, malgré toute la bonne volonté qu’elle y mettait. Désespérant.

Et le petit sourire qu’il affichait en coin. Elle avait des pulsions meurtrières, des envies de tortures exquises, d’entendre crier Neji la supplier d’arrêter et de mettre fin à ses tourments.

Mais elle dut s’incliner.

Neji avait gagné.







-J’ai PERDU, Neji. C’est bon. Pas besoin d’ENFONCER LE COUTEAU DANS LA PLAIE ! Je l’admets, j’ai perdu et alors ? Explosa Tenten.

-C’était ton destin, et tu ne m’as pas cru. Ton destin était de perdre, Tenten.

Un silence pesant se fit.

-Je vous laisse, j’ai encore des trucs à régler pour ce soir ! A tout à l’heure Tenten chérie, et ne massacre pas trop notre Neji. Salut Neji !

Ankô s’éclipsa, sans un « au revoir » de la part de Neji et de Tenten, trop absorbés l’un par l’autre.

-Mon destin était…de perdre ? Murmura Tenten, furieuse, et horrifiée de ces paroles.

-…

-Tu veux dire qu’à chaque fois que j’essaierai d’entreprendre quelque chose, tout va foirer ? Parce que je suis destinée à perdre ? Je suis destinée à être malheureuse ? Je suis destinée à foirer ma vie ? PUTIN MAIS C’EST QUOI CETTE HISTOIRE ? TU ME CONNAIS PEUT-ETRE ? TU CONNAIS MA VIE ? TU CONNAIS QUOI DE MOI A PART LE BOULOT ET HINATA ? RIEN. TU M’ENTENDS ? RIEN DU TOUT.

C’est bon. Tenten lui avait dit ce qu’elle pensait de ses idées de destin. Elle n’en pouvait plus, il la poussait derrière ses retranchements, à toujours la rabaisser, à toujours la juger, à toujours l’humilier. Elle ne cherchait juste qu’à bien faire son boulot, à avoir des amis, et plaire aux gens.

Plus personne ne parlait dans le café et les rares personnes présentes regardaient la scène, étonnées. Querelle d’amoureux ? Querelle entre collègues ? Voisins ? Amis ? Amants ? Qui, spectateur à la scène, aurait pu le dire ?

Neji était stoïque, il retrouvait bien là, la Tenten contre qui il avait disputé un match. Mince, nerveuse, le regard brillant, défiant tous et tout. Elle l’impressionnait, et il la respectait malgré tout.

Faisant preuve d’indifférence, Neji s’assit à la place qu’Ankô venait de quitter, sous le regard meurtrier de Tenten. Il prit une profonde inspiration et se lança.

-Je n’ai jamais dit que tu allais tout foirer, que tu devais être malheureuse toute ta vie, non je ne te connais pas à part au boulot et Hinata. Mais je juge. Je suis comme ça. Je juge sur ce que je sais, sur ce que je vois. Tu as perdu parce que tu n’étais pas assez concentrée sur tes coups, etc.… tu voulais gagner et tu n’as pas résisté à penser à chaque coup que tu allais m’en foutre un coin si tu gagnais. Voilà ce qui t’as égarée. Voilà pourquoi tu as perdu.

Les prunelles pâles de Neji étaient plongées dans celles de Tenten, plus sombres. Reflets tant exacts de la personnalité de chacun.

Neji, si froid, si glacial avec les autres, sans volonté aucune d’avoir une vie sociale en-dehors de ses amis d’enfance, si insensible aux malheurs des autres, arrivant à obtenir n’importe quoi par n’importe quel moyen, ne se préoccupant aucunement des états d’âmes des autres, même pas des siens, sans ou presque sans sentiments, avec comme uniques préoccupations : son boulot et quelques rares sorties avec ses amis, quand ils arrivaient à le traîner.

Tenten, si chaleureuse, si confiante, avec une vie sociale bien remplie, des amies et des connaissances à en perdre la tête pour le compte, prête à tout pour donner du bonheur à quelqu’un, charmante, sportive et rigolote, toujours prête à sortir, à faire la fête ou à faire du sport, presque hyperactive, adorant les défis, à la recherche toujours d’une personne un tant soit peu potable avec qui passer le reste de sa vie, car pour elle…l’amour n’existe techniquement pas.

-Je te respecte profondément pour tout le travail que tu accomplis, et pour la fougue –voilà que je me mets à parler comme Lee, mon dieu– dont tu as fait preuve pendant le match. Sinon, c’est vrai, je ne connais pas grand-chose de toi, mais comme tu es une très bonne amie de ma cousine, je suppose que tu dois tout le temps la pousser à vaincre sa timidité et ses faiblesses, vu ton caractère.

-Je …je crois que tu n’as jamais parlé autant, Neji.

-Moi non plus.

-Okay.

Tenten se retenait de ne pas pleurer. Pas devant lui. Il prendrait ça comme une marque de faiblesse. Personne ne lui avait jamais dit ce genre de chose. Rectification : elle n’avait jamais eu autant envie de plaire à quelqu’un qui apparemment ne pouvait pas la supporter. Elle se demandait souvent pourquoi elle avait tant envie d’un peu de respect de la part de Neji, mais qui ne demanderait pas du respect de la part de ses pairs ?

Neji, lui, la regardait se mordre la lèvre inférieure, se demandant quels démons tentait-elle d’exorciser.

Une larme perla.

Neji ne comprit pas. Il se prit de plein fouet une Tenten dans les bras, qui fit tanguer dangereusement la table.

C’était la première fois qu’on l’enlaçait comme ça. La première fois.

-Désolée, hoqueta Tenten, en essuyant ses larmes du plat de la main derrière Neji.

Mais ils ne se lâchèrent pas. Pourquoi ? Eux-mêmes n’auraient su le dire. Ils étaient apaisés l’un dans les bras de l’autre, et ils ne cherchaient pas plus. Ils ne voulaient pas voir plus loin.

Après quelques secondes rassurantes, Tenten s’échappa des bras de Neji, qui était tout aussi interloqué qu’elle face à cette situation.

Tenten tenta de sourire et tendit la main à Neji.

-Amis ?

Le monde retenait son souffle.

« Est-ce mon destin ? »

Il prit sa main, afficha un micro-sourire au bout de ses lèvres, ses cheveux longs noirs, attachés en une queue basse, contrastant terriblement avec sa peau blanche comme l’ivoire.

-Coéquipiers. Partenaires...Amis.

-Je vais essayer de ne plus te détester, se moqua Tenten.

-Et moi, il faudra que j’arrive à ne plus te mépriser, répliqua Neji, avec toujours son micro-sourire aux lèvres.

-Ca, c’est la partie la plus facile.

En répondant, Tenten regarda sa montre. Elle affichait 17 heures. Le rendez-vous était à 18h30 pour les derniers préparatifs pour tout le monde. Elle avait une heure et trente minutes top chrono pour se préparer pour la soirée et partir au Mansfield Night Club, et elle était encore dans les vieux quartiers. Elle ne voulait pas penser aux embouteillages…

« Misère. »

-J’dois y aller Neji ! J’te laisse ! A ce soir.

A ces mots, elle partit comme une fusée, sans même prendre la peine de payer, ce que Neji dut faire de mauvaise grâce, surtout qu’il n’avait strictement rien pris. Mais en y pensant, Neji se dit que c’était normal entre… Amis.

« Tenten…mon amie. Mais pourquoi mon cœur se serre-t-il à cette idée ? Il devrait battre un peu plus fort, rien de plus. Qu’est-ce qu’il m’arrive ?»




*






-Sakura, je ne mettrais jamais ce truc court comme je ne sais quoi. Autant me mettre en sous-vêtements ! Protestait une blonde à quatre couettes.

-Temari, si tu veux faire tomber à la renverse des hommes, mets ça s’il te plaît, argumenta Sakura.

-Non, non et non.

-Ino, au lien de jouer avec Scrumchy, viens m’aider à convaincre Temari de porter ça, supplia Sakura en agitant une petite robe, très courte, couleur argent avec quelques paillettes.

-Tu ne la convaincras pas, parce c’est moi qui vais la porter, chantonna Ino, en lui piquant la robe.

-Ah ! Merci Ino, souffla Temari, pendant que Sakura affichait une mine désespérée. Sakura, je n’ai vraiment pas envie d’un homme dans ma vie en ce moment, quoique …juste pour prendre du bon temps !

-Tu es désespérante, Temari. Fais un effort s’il te plaît, c’est Tenten qui nous l’a demandé, il y aura pas mal de monde et des beaux gosses alors s’il te plaît, profite-en.

-Nan.

-Arrête de faire ta gamine, répliqua Sakura en fouillant dans l’armoire de Temari tandis que cette dernière avait caché son visage entre ses mains.

Dans la pièce d’à côté, Ino poussait la chansonnette en se changeant, et en se pomponnant. Elle avait décidé d’oublier et de s’amuser encore jusqu’à ce qu’elle décide de se caser. Après tout, à 25 ans, ce n’était pas l’âge de se marier, et de faire des enfants.

-J’ai trouvé !

Cette phrase résonna comme un cri de victoire dans l’appartement et Temari gémit, en enfonçant encore plus son visage dans ses mains.

-Nooooonnnn.

-Regarde moi ça Tema, et si tu dis non, je déclarerais forfait. Je ne comprends d’ailleurs pas du tout pourquoi tu n’as jamais porté cette merveille.

Temari, à ses phrases, décida de faire confiance à son amie aux cheveux roses, et risqua un coup d’œil en dehors.

La robe était une petite merveille comme l’avait si bien dit Sakura. Elle était violette, en bustier pour le haut de la robe, ancrée aux hanches, et se finissant aux niveaux des genoux dans des plis comme ceux des jupes écossaises. De petits fils s’entrelaçaient dans le dos de la robe tout le long du dos. Et elle semblait vraiment être faite pour Temari.

-Elle…elle appartenait à ma mère.

Par ces mots, Sakura comprit. La mère de Temari était décédée quand celle-ci avait eu 5 ans, en accouchant de Gaara, et Temari avait dû garder cette robe en souvenir d’elle.

-Je crois que c’est une bonne occasion de la mettre, Tema, lui fit Sakura en lui tendant la précieuse robe.

Temari prit la robe délicatement, toute en coton, toute douce, remplie encore du parfum de sa mère que les années n’avaient pas totalement réussi à effacer. Elle l’huma délicatement et un sourire apparut sur ses lèvres.

-Si avec cette robe, je finis la nuit avec un mec ou j’passe le plus clair de mon temps avec lui, je vous jure les filles que c’est avec lui que je me marierais un jour. PROMIS, s’exclama Temari avant d’éclater de rire, en serrant la robe contre son cœur.

Sakura croisa les bras d’amusement, et le rire clair d’Ino retentit dans la pièce d’à côté.

-Allez, enfile-la ma belle, j’vais m’habiller et ensuite Ino s’occupera de notre maquillage. Côté coiffure, chacune ce qu’elle veut, fit Sakura en sortant de la chambre de Temari.

-Pas de problème les filles, cria Ino, pour se faire entendre.

Temari n’aurait peut-être jamais dû faire cette promesse. Que lui réservait son destin ? (et surtout l’auteur ? Muahahaha)




*




-Hinaaaa steu plaît.

-Non…Tenten s’il te plaît, je ne veux pas y aller.

-Mais y’aura un mec qui a flashé sur toi, super mignon et super gentil.

-Mais je ne le connais pas Tenten.

-Je t’avais jamais dit son nom ?

-Non.

-Mais tu le connais j’te dis ! Il est venu à ta boutique une fois, et il s’appelle Naruto.

Si Hinata avait pu partir des milliers de kilomètres sous terre, elle l’aurait fait sans hésiter.

« Naru-Naruto. Oh mon dieu, je n’y vais surtout pas ! »

-Hinata pourquoi tu rougis comme ça ?

Tenten regardait son amie, suspecte, les cheveux lâches, mouillés, tombant en quelques légères boucles sur ses épaules, un peu en bataille, et avec une serviette de bain enroulée autour d’elle.

Nerveusement, Hinata se passa une main dans ses cheveux noirs, presque bleus.

-Il m’a don…né son numéro de téléphone et…

Hinata se coupa brusquement dans son élan, et une trentaine de secondes passèrent, pendant que Tenten battait impatiemment son pied.

-Hina ?

-Oui bon je ne l’ai pas appelé, j’avais trop peur qu’il ne se souvienne pas de moi…

Tenten fronça les sourcils, et éclata de rire.

-Hinata…Haha…Il essaie…Haha…à chaque fois d’essayer de convaincre Neji de me laisser lui donner ton numéro ou ton adresse. Et j’ne peux rien dire à chaque fois vu que ton cousin me coupe la parole à chaque fois, et fait tout depuis le début pour que je ne croise jamais Naruto toute seule. Haha.

Ces paroles eurent pour effet de faire rougir encore plus la pauvre Hinata. Personne, oh non PERSONNE, n’avait jamais eu autant d’intérêt pour elle, trop discrète, en une seule fois.

-Hinata, tu as une superbe chance, jamais Naruto ne te fera du mal comme lui, et tu n’as rien à perdre. Allez, l’encouragea Tenten.

Hinata semblait plongée dans une réflexion ardue, et au bout de quelques secondes, hocha la tête en signe d’approbation.

-File t’habiller, il ne reste plus beaucoup de temps !

-Bien !

Comme une jeune adolescente, Hinata courut presque jusqu’à la salle de bain pour prendre une douche et se faire légèrement belle pour cette soirée, qu’elle espérait en son for intérieur, inoubliable, sous l’œil amusé de Tenten. Cette dernière trifouilla dans ses cheveux, décida à la fin de se faire une longue tresse sur le côté, et après quelques recherches dans son armoire, trouva une robe noire qu’elle ne mettait qu’en soirée exceptionnelle, et que lui avait donné Ankô.

La robe était faite de fines bretelles, avec un léger décolleté, fluide, ouverte à partir de ses genoux et tombant comme en corolle le long des ses jambes laissant l’avant de celles-ci à la vue de tous les regards.

Haussant les épaules, elle se dit qu’après tout, pour une fois, elle se laisserait aller. Parfois, il fallait aller au-devant de la vie et de son destin.

« Destin…Que c’est ironique… »

-Tenten tu trouves que ça va ? Demanda une voix derrière elle.

-Hina, t’as fait vi…, commença Tenten en se retournant.

En une dizaine de minutes, Hinata avait pris une douche, passé quelques coups de brosse sur ses courts cheveux dégradés, mis un peu de crayon noir, du mascara qui rendait son regard nacré encore plus immense, mis un collier avec juste une perle violette et enfilé une petite robe bleue nuit, en soie, avec quelques dentelles sur le bas de la robe, légèrement décolleté avec un boléro blanc simple. Comme son cousin, Hinata était toujours très simple et classe.

-Naruto va adorer et je crois que, pendant les jours à venir, tu le verras très souvent, déclara très sérieusement Tenten.

-Naruto, murmura rêveusement Hinata, en se triturant les doigts.

-J’enfile ma robe, j’mets du parfum et on y va !





*



-Neji, y’aura des jolies filles ? Demanda Kiba, en terminant de boutonner pas tout à fait sa chemise noire.

-Tu ne penses vraiment qu’à ça, soupira Neji.

-Alors ?

-J’imagine. Ma coéquipière est plutôt jolie, et elle doit amener ses copines dont elle m’a dit que chacune d’entre elles était magnifique.

-Magnifiques ? Filles magnifiques ? Youhouuuuuu, s’exclama Kiba.

-OUAF.

-On t’a pas sonné le chien, fit Neji, d’un ton sec.

-Mais laisse donc Akamaru s’exprimer, il est tout à fait en osmose avec mes humeurs, répliqua Kiba.

Le regard de Neji passa du chien au maître, narquois.

-S’il est en osmose avec tes humeurs, alors dans quelques minutes, il va aller faire « mumuse » avec un coussin ou encore ta jambe.

-Ou ta jambe, répliqua innocemment Kiba.

Neji tiqua et vit avec effroi en baissant son regard, Akamaru sur sa jambe, qu’il balança d’un coup de pied.

-Sale clébard, commenta comme avec indifférence Neji. Kiba si tu n’es pas à la porte dans les trente secondes qui suivent, tu peux dire adieu à cette fête.

Neji s’avança vers la porte en agitant ses clés tandis que Kiba se débattait avec ses chaussures en criant des « Non ! Attends-moi ! Neji, t’es vraiment pas sympa ! »

-Juste une question Kiba.

Kiba s’arrêta net dans ses actions, et regarda Neji, suspect.

-Quand est-ce que tu penseras à autre chose que le physique chez une femme ?

Kiba sourit, et répondit avec calme : « Ca mon vieux, c’est déjà fait, et crois-moi, ça m’attire que des emmerdes. »

Sur cette réponse, Neji l’observa et comprit que c’était une femme qui était à l’origine des mini-dépressions de Kiba depuis deux semaines. Satisfait que son ami change enfin un tant soit peu, il recommença à agiter ses clés frénétiquement pour presser Kiba avec un doux accompagnement à ses oreilles tel que « NEJIIIIIIII ! »





*







-Mademoiselle, tout est prêt, nous vous laissons la salle prévue à votre soirée privée, et nous la reprendrons demain matin à 10 heures maximum.

-Très bien, je vous remercie.

Ankô trifouilla dans son sac pour donner un petit pourboire au représentant de la boîte, mais il refusa, se pencha vers elle, lui frôla les lèvres et partit sans commentaires. Ankô haussa les épaules, et s’assit sur une chaise en face de la porte fermée de la salle.

-Ankôôôôô, on est là !

-Enfin Tenten, presque tous les invités sont là, dans la salle. Il ne manque plus que toi, Hinata, Neji, et son coloc’ : un certain Kiba Inuzuka.

-Okay, on y va !

Tenten ouvrit la porte et ce qu’elle vit la stupéfia. Ankô avait sorti le grand jeu, on se serait dit dans une boîte de nuit classe, avec le gâteau qui trônait dans un coin de la grande salle, un barman qui commençait déjà à servir les invités, le DJ qui préparait ses disques, quelques ballons, rien de trop nunuche, et une quarantaine de personnes s’était déjà installée dans les canapés ou discutaient entre eux debout.

-Youhouuuuu ! Tenten ! Hinata ! S’exclama une voix bien connue des deux jeunes femmes.

-Temari ! Sakura ! Ino ! Répondit Tenten à leur appel.





Au nom de Temari, un jeune homme à la coupe d’ananas assis dans un canapé, l’air de s’ennuyer ferme, se leva brusquement et parcourut la salle des yeux pour voir d’où provenaient les « cris » des jeunes femmes et quand il aperçut ce qu’il cherchait et murmura : « Galère, comment elle fait pour être aussi…Bouarf…Galère. »

Près de lui, un blond aux cheveux en bataille, trop absorbé par les lumières dansantes de la piste de danse, n’entendit pas les prénoms qui avaient été annoncés. Malheureusement pour lui.

Un autre brun, assis sur le canapé, regarda indifférent le manège de son ami à la coupe d’ananas et la direction qu’il regardait. Une jeune femme aux cheveux étrangement roses, deux blondes dont une lui rappelait vaguement quelqu’un, sa collègue qu’il se promit d’aller saluer plus tard, et une autre jeune femme qui ressemblait étrangement à Neji, sûrement la cousine sur qui Naruto avait jeté son dévolu, s’étaient regroupées. Intéressant. Shikamaru avait murmuré quelque chose d’encore plus intéressant : il connaissait ainsi une des jeunes femmes, et d’après ce qu’il avait murmuré, il la trouvait galère et plutôt intéressante.

Sasuke savait tellement bien déchiffrer ses amis.



*



-Bon les retardataires, ce n’est pas trop tôt, leur reprocha Ankô. Il va arriver d’une minute à l’autre. Neji, je te croyais plus pointilleux sur les horaires.

Neji serra les lèvres et lança un regard meurtrier sur la personne qui se tenait près de lui, qui déglutit péniblement.

-C’est ma faute, madame.

-Mademoiselle, rectifia Ankô, agacée. J’ai quelques années de plus que toi, je n’ai tout de même pas l’âge de ta mère ou de ta grand-mère. Tss.

Kiba décida de se la fermer. Etre entouré de Neji, fulminant à cause de son retard de quelques minutes, et d’Ankô, qui était prête à lui sauter à la gorge parce qu’il avait eu le malheur de l’appeler « madame » n’était décidément pas très rassurant.

-Entrez et dites au barman d’éteindre les lumières pendant que je dis aux autres invités de se préparer.

-Bien ma…Ankô !

Un énième regard irrité d’Ankô fit déglutir Kiba et il rentra vite fait bien fait suivi de Neji qui n’en avait strictement rien à faire du meurtre de Kiba et d’Ankô qui tempêtait contre le « tatoué mordu des chiens », comme elle l’appelait.

Ankô raffermit sa voix et se lança pour se faire entendre de tout le monde.

-Bonsoir à tous même si je vous ai déjà vu ! Kakashi ne va pas tarder, alors tout le monde en position. On est bien d’accord, dès qu’il arrive, les lumières s’allument et tout le monde crie « Joyeux Anniversaire Kakashi. » Okay ?

Une totale approbation remplit la salle, qui n’était composée que de bons amis à Kakashi et de quelques anciens clients avec qui il avait gardé contact.

-QUE LA FOUGUE DE LA JEUNESSE SOIT EN VOUS, HEIN ANKO ?

Ankô claqua de la langue, irritée.

-Merci Gai pour cette intervention, fit elle de mauvais cœur.

Elle se retourna vers la porte pour sortir, mais fut attrapée par la taille par des bras plutôt puissants.

-Iruka, c’est ni le jour ni le moment.

-Contente de me voir Ankô ? Demanda innocemment Iruka, en tenant toujours fermement sa taille.

-Non alors ouste ! Faut que j’aille accueillir Kakashi.

-Toujours Kakashi, quand me remarqueras-tu enfin ?

-Jamais.

-Heureusement mon cœur, j’aimerais plutôt voir mon meilleur ami enfin heureux, commenta légèrement Iruka en lâchant la taille d’Ankô.

-T’es vraiment incompréhensible, Iruka, râla Ankô.

-Je le sais mon cœur, et c’est pour ça qu’on m’aime.

Sur ces mots, Iruka partit asticoter son frère et Ankô soupira. Iruka était un gars bien, avec un cœur d’or, et qui s’inquiétait beaucoup pour son meilleur ami. Depuis pas mal de temps, il la taquinait sur une soi-disant relation entre elle et lui et elle l’adorait le rembarrer tout le temps.



*



Kakashi attendait à l’entrée du Mansfield Night Club, un peu décontenancé. Ankô lui avait bien dit à 19 heures, non ? Et pour une fois qu’il était à l’heure, elle pouvait l’être aussi…

Mais avant qu’il puisse sortir son portable pour l’appeler, elle sortit de la boîte de nuit, le regard brillant, les cheveux attachés en une sorte de soleil derrière sa tête, vêtue d’un mini-short en cuir, et d’un bustier rouge sang qui ne cachait presque rien de sa poitrine et qui dévoilait son ventre plat, et chaussée de bottes à talons en cuir noir qui lui arrivait jusqu’aux genoux.

Provocante à souhait. Tout à fait elle.

-Salut Kakashi !

Son cœur battait de façon désordonnée.

-Bonsoir Ankô, répondit-il d’une voix envoûtante, tellement envoûtante qu’Ankô dut reprendre son souffle avant de le prendre par la main et de l’entraîner à l’étage, en essayant de ne pas trembler.

Il était terriblement séduisant dans son jean et son chandail noir, ses cheveux toujours coiffés de la même manière.

-Joyeux anniversaire ! Dis donc, tu mûris, t’es arrivé à l’heure.

-Merci, j’avais quelque chose à te dire.

-Oh, tu m’en parleras pendant qu’on fait la fête okay ? Après tout, laissons le boulot pour lundi !

« Alors comme ça, elle croit que je vais lui parler de boulot ? Ca veut dire qu’elle n’a jamais pensé à moi que pour le boulot et en ami…J’crois que finalement je ne lui dirais rien…Non ! Il faut que j’essaie…Fais chier…Mais où est Iruka quand j’ai besoin de ses conseils ? »

-Ankô…

Ils arrivèrent devant la porte de la salle, Ankô gratouilla la porte pour donner le signal et Kakashi fronça les sourcils.

-Ankô, il faut que je te dise quelque chose, c’est important…

-Ca peut pas attendre ? Demanda Ankô, la main sur la poignée.

-Non…

Sans perdre une seconde, Kakashi lui fit un rapide baiser pendant qu’elle ouvrait la porte, ne s’attendant pas du tout à cette situation.

Et la lumière fut.

-JOYEUX ANNIVERSAIRE KAKAAAASHIIII !

Kakashi regarda surpris toutes les personnes dans la salle, le sourire aux lèvres, les joues rouges de ce qu’il venait de faire. Tous ceux qu’ils connaissaient étaient là : ses élèves, son maître avec ses deux mains chacune tenant la taille d’une jeune femme, son meilleur ami qui s’avançait vers lui, le regard rieur, toutes ses autres connaissances, et d’autres personnes qu’il ne connaissait pas.

Il jeta un coup d’œil à Ankô qui avait aussi les joues rouges. Elle ne s’attendait pas du tout à ce baiser.

Finalement, il comptait pour beaucoup de monde, et surtout pour Ankô qui venait de lui donner une preuve de son affection pour lui : une petite fête pour son anniversaire. Cela ne pouvait être qu’elle et il en sourit encore plus franchement avant d’enlacer son meilleur ami qu’il n’avait pas vu depuis longtemps.

-Joyeux anniversaire mon pote !

-T’es venu exprès de Paris ?

-Comme si j’allais rater l’anniversaire de mon meilleur ami ! Tu déconnes !

Ils se mirent à rire ensemble, comme des adolescents à une bonne blague qu’un des deux aurait sortie.



C’était son anniversaire aujourd’hui. Il avait 35 ans, et il ne se sentait plus comme un petit vieux croupissant tout seul dans une maison de retraite. Il avait osé voler un baiser à la femme qu’il aimait, revu son meilleur ami et une belle soirée d’anniversaire s’annonçait pour lui.

« Mon cas n’est pas si désespéré, en définitive.»





Voilà pour la fin de ce chapitre, pour la suite, ce sera j'sais pas quand est ce que le chapitre sera validé, ou sinon rendez-vous sur les sites que j'ai cité plus haut. :)

Bisous bisous !




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