Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Serre-moi jusqu'à étouffer de toi.

Boston. Notre époque. Les personnages de l'univers Naruto y sont lâchés. Ils ont tous une vingtaine d'années et sont déjà dans la vie active. Comme si on pouvait savoir ce que la vie nous réserve Leurs destinées vont changer. Leurs désirs vont changer. Ils vont s'en retrouver changés. Au plus profond. Couples: Tema/Shika, Sasu/Saku, Hina/Naru, Neji/Ten, Ino/Kiba ou Sai. :)
Classé: -12D | Spoil | Humour / Romance | Mots: 25762 | Comments: 81 | Favs: 125
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V.alouw (Féminin), le 29/06/2009
Alors ceci est juste un petit prologue pour vous mettre l'eau à la bouche ;) :D
Non non je plaisante...Bref, ce sera une histoire comme en voit un peu tout le temps, avec une touche d'humour, de romance, et de drame peut-être (Haha j'vous fais flipper hein? :D).
Naruto &Cie, Bienvenue dans le monde réel. :)




Chapitre 6: Mais pour qui il se prend celui-là?



Chapitre 5: Mais pour qui il se prend celui-là?

Une semaine avait déjà passé.

-Tenten, le premier rouge sur ta droite en partant du bas.

Tenten serra les poings. Depuis le début de leur nouveau partenariat, cet idiot de Neji Hyûga faisait tout pour lui rendre la vie impossible, en lui donnant des ordres ou en répondant à ses questions à des onomatopées indéchiffrables.
-Bon Hyûga, tu va arrêter de me donner des ordres là? J’suis pas ton assistante ou ton chien, j’suis au même rang que toi, alors tu vas arrêter de me faire chier?

Neji releva la tête de ses papiers et planta son regard dans celui de Tenten.

Nacré. Glacé. Vide d’émotion. Impassible. Dur. Tant d’adjectifs pour décrire le regard de Neji Hyûga.

Tenten y répondit par l’éclat de ses prunelles pralinées. Pétillantes de colère, d’indignation et de frustration. Vivantes.

Le chaud contre le froid. Le soleil contre la lune. Le feu contre la glace.

-Quelle vulgarité, commenta Neji. Tu donnes ça aussi en plein procès? Si oui, tu ne feras pas long feu dans le métier.

Tenten resta estomaquée. Il ne ratait jamais un moment pour l’humilier. Elle avait eu son diplôme d’avocate comme lui. Elle avait parcouru le même chemin que lui. Avec trois années d’écart seulement parce que soi-disant Môsieur était un génie. Et il osait la sous-estimer.
« Il va voir de quel bois je me chauffe cet iceberg. »

Tripotant dans la poche de son tailleur son petit couteau de poche, Tenten pensait au plaisir qu’elle aurait à le planter en plein milieu du front de cet imbécile prétentieux, elle qui ne ratait jamais une cible à l’arme blanche.

Mais ses idées meurtrières laissèrent place à une énorme poussé d’adrénaline. Celle qu’elle ressentait lorsque quelqu’un lui lançait un défi. Elle ne pouvait jamais résister. Et silencieusement, ce prétentieux venait de lui en lancer un.
-Neji Hyûga, je te défie. Toi contre moi. Au tennis.

Neji prit quelques interminables secondes à répondre à Tenten.
-A ta guise.

Tenten serra de plus en plus fort son petit couteau et finit par échapper un sourire, ce qui fit lever les sourcils du Génie.

-J’ai appris que Lee pratiquait les arts martiaux certes, mais son Académie n’est pas spécialisée dedans mais dans tous les sports qu’ils soient collectifs ou individuels. Je me suis renseigné avec le charmant Lee –Neji fit une esquisse de grimace. Lee avait décidé de débarquer à l’improviste au bureau durant la semaine, avait rencontré Tenten, et d’office l’avait déclaré comme sa meilleure amie, empreinte de la fougue de la jeunesse comme lui après qu’elle lui ait foutu un poing en croyant que c’était un malade mental. Depuis ils étaient devenus amis. –et il m’a appris qu’il y avait des cours de tennis disponibles pour les non-académiciens. C’est okay ?

-Mm.
-On t’a jamais appris que c’était malpoli de répondre comme ça ?
-Mm.
-Pardon ?
-MM.
-J’comprends pas.
-OUI TENTEN !

Tenten eut un sourire de victoire : elle avait réussi à faire sortir de ses gonds le glacial et l’insensible Neji Hyûga.

-Ce soir, 6 heures. On y va après le boulot. Tu payes le taxi. Là-bas, ils fournissent tout. Vêtements, raquettes, chaussettes, baskets, bandeaux, casquettes, absolument tout. Alors Neji, prépare-toi à mordre la poussière.
-C’est ça. Rêve pauvre idiote.
-Pardon ? Je crois avoir mal entendu mon cher ami.

Tenten joua l’hypocrite et préféra jouer l’idiote au lieu de répondre à l’insulte du Hyûga. Quand il aurait perdu, elle jouirait de toute sa supériorité sur lui dans un domaine au moins, ensuite elle en trouverait d’autres et le battrait encore et encore… Que de plans dans l’esprit de la jeune femme aux macarons.
-Mm.

Neji s’en voulait de sortir de ses gonds à cause de cette jeune femme. Elle le frustrait et il ne savait pas quelle attitude adopter avec elle. D’habitude, il était froid, insensible au moindre sentiment. Et voilà que cette fille arrivait dans sa vie professionnelle, et commencer à empiéter sur sa vie sportive en le défiant au tennis. Non mais. Pour qui elle se prenait ?

-On continue à bosser oui ou non ? On a encore deux heures, monsieur le Génie.
-J’vais prendre un café.

Et il sortit, sans laisser le temps à sa partenaire de protester sur le travail qu’ils avaient à faire tous les deux, Naruto et Sasuke ayant été mis ensemble pour travailler avec plus d’efficacité en groupe de deux.

« C’est ça. Mon cul oui. Non reste polie Tenten. »
-NEJI MAIS OU TU VAS ?

En trébuchant à moitié sur sa chaise, Tenten se leva à la poursuite du génie, qui n’était pas allé très loin. Au distributeur de café dans le couloir.
-NEJI ON A DU BOULOT !
-J’arrive. Et tu sais bien qu’avec mon intelligence surdéveloppée, on aura fini en moins de deux. Enfin j’aurai fini, puisqu’ici, c’est moi le génie. Alors toi va bosser, je te rejoins dans dix minutes. J’ai besoin de m’aérer de ta présence.
-Keuf ? Je suis toxique peut-être ?
-Oui.
-Tu sais parler aux femmes, toi c’est sûr, le railla Tenten.
-Pas aux femmes comme toi. Tu me frustres.

Tenten resta bouche bée. L’honnêteté de Neji l’avait toujours surprise. Dès son premier jour. Et dire que, elle, une fille plutôt banale avec un caractère de cochon quand on osait lui faire un discours sur la prétendue supériorité des hommes, frustrait Neji Hyûga.

C’était à n’y rien comprendre.
-Je te frustre ?

Elle se retenait à grande peine de rire. En fait, non. Tout cela l’intriguait. Elle pensait ne jamais avoir frustré quelqu’un de sa vie. Jamais. Elle mettait plutôt en confiance. Mais non, dès qu’il s’agissait de ce génie à la noix, tout était différent.
-C’est pas fini les cris ?

Les deux partenaires se retournèrent en même temps : Tenten fusilla du regard Kakashi, qui venait de sortir de son bureau et Neji le toisa hautainement.
-Divergence d’avis, Kakashi. Rien de très alarmant, lui répondit Neji.

Malheureusement pour ce dernier, il fut pris pour cible par les yeux mitrailleurs de Tenten. Ce qui n’arrangeait décidément pas ses affaires.
-Bien entendu. Je compte sur vous pour que ça ne recommence pas. J’ai déjà assez à gérer du côté de Sasuke et Naruto.

Neji hocha la tête. Sasuke et Naruto étaient toujours en total désaccord, essayant l’un et l’autre d’être le meilleur. Surtout Naruto. Il ne pouvait pas supporter que son meilleur ami soit plus doué que lui dans n’importe quel domaine. Heureusement, lui n’avait pas à subir cette compétition …quoique maintenant. Neji tourna ses yeux couleur nacre vers Tenten, qui était toujours furieuse d’être considérée comme toxique. D’habitude, il n’avait pas de problème avec les femmes, mais là…il sentait qu’il allait avoir vraiment de gros problèmes avec celle-ci. Donc plusieurs divergences d’avis.

Du côté de Tenten, le calme reprit quelque peu le dessus, sa conscience lui promettant de garder sa rage pour le match.
-Je vais travailler, et quand l’envie t’en reprendra, tu viendras.

Elle partit sans un mot de plus et sans le regarder. Sur ce, Neji soupira intérieurement. Son ami Shikamaru avait bien raison. Les femmes c’était galère.

Deux heures passèrent dans le plus grand silence dans la salle de travail de Tenten et Neji. Ce n’était pas le reflet des deux jeunes personnes installées dans cette salle.
Tenten trépignait d’impatience à jouer contre le génie, dont on disait qu’il réussissait partout. Quant à Neji, il gardait comme toujours cet apparent sang-froid.
Mais Tenten ne pouvait pas supporter cette figure si lisse et si impénétrable. Elle avait envie de l’animer, de lui faire exprimer des émotions autre que la concentration qu’il affichait pendant qu’il travaillait.
Elle ne pouvait également nier qu’ils travaillaient tous les deux à merveille, ils se complétaient, elle douée pour la communication et lui doué pour résoudre des affaires qui paraissaient impossibles. Impossibles sauf pour un génie, bien sur.

Elle l’admirait oui. Malgré sa pure prétention.
-Fini !

Le cri de victoire de Tenten résonna dans toute la salle. Son impatience était palpable. Son envie de jouer, de gagner, de s’imposer était présente partout et étouffait Neji.
-On y va, Neji ?

Son sourire. Ses yeux. Sa force de caractère. Tout fascinait Neji. L’ensorcelait. Le captivait. Et il ne la connaissait que depuis une semaine. Ca promettait pour la suite…
-Mm.
-Neji, fit-elle en tapotant son menton de son doigt, ça te dérangerait de me faire une réponse intelligible ?
-Oui.
-Pardon ? S’étonna Tenten.
-J’ai répondu à ta question. On y va.

Il l’embrouillait. La bouleversait. La troublait. L’embarrassait. La déconcertait. La dérouter. La désorientait. L’interloquait. Lui faisait perdre pied. Et ça lui faisait peur. Une certaine appréhension la gagnait.
-Bien.

Ils sortirent de la petite salle, et croisèrent Sasuke appuyé au mur du couloir, Kakashi retenant Naruto par sa chemise, qui essayait de foutre un poing à l’Uchiwa.
-Hé ho ! Il se passe quoi, là ? demanda interloquée Tenten.
-JevaistetuerUchiwademalheur.
-Hn.
-C’est pas grave Naruto. C’est qu’un dossier. Je ne te lâcherais pas tant que tu ne te calmeras pas.
-M’en fous. Lâcheeeez-moi Kakashi ! Il l’a réglé avant moi. Il mérite la mort. Qu’on règle ça, et tout de suite, Sasuke !
-Naruto mais ça va pas la tête ?!
-Tenten, il mérite la MORT. Mais d’abord les tortures, t’as raison, je perdais la tête, j’oubliais les tortures.

Apparemment cette scène était régulière mais c’était la première fois pour Tenten et elle n’y comprenait rien.
-Naruto, tu me battras la prochaine fois, si tu essaies.

Cette phrase fit comme l’effet d’un calmant à Naruto. Un grand sourire s’élargissait sur son visage encore un peu enfantin, avec ses grands yeux bleus ouverts.
-Ah oui ! Je n’abandonnerais jamais ! Tu verras Sasuke ! Un jour, je te surpasserais !

Sasuke laissa échapper un soupir de résignation, faisant écho à Kakashi.
-Patron, vous n’auriez pas le numéro d’Iruka, vous savez le beau gosse avec une balafre très virile sur le visage ?

Kakashi resta sonné. Ankô, qui regardait la scène avec habitude, voulait le numéro de son quasi-meilleur ami. L’information prit du temps à arriver à son cerveau.
-Ah ? Iruka ? Son numéro ? Oui. Attendez.

C’était un vrai petit cafouillage dans le couloir.
Kakashi cherchait dans son téléphone portable le numéro d’Iruka, Sasuke était en train de se faire taquiner par Naruto, Neji regardait tout ce petit monde avec indifférence, Tenten ne savait plus où est ce qu’elle avait atterri, et Ankô jubilait. De quoi ? Elle seule pouvait le savoir.
- Bon ce n’est pas tout, s’imposa Tenten qui voulait jouer son match, Neji on y va !
-Vous allez où ? demanda Naruto.
-Baka, commenta Sasuke avec un sourire.

Tenten rougit et se planta devant Sasuke.
-Nous allons disputer un match de tennis à l’Académie de Lee, et nous n’allions pas faire ce à quoi tu penses Sasuke et nous ne le ferons jamais ! Est-ce clair ?
-Sûre de toi ?

Sasuke commençait à lui taper sur les nerfs. Elle préféra ne rien répondre, prit le bras de Neji et l’entraîna hors de ce capharnaüm.
Tenten et Neji eurent les mêmes pensées mais dirigées vers différentes personnes.
« Mais pour qui il se prend celui-là ? »
« Mais pour qui elle se prend celle-là ? »

Un bout de papier trainait sur un comptoir. Un téléphone près de lui. Une main nerveuse près du téléphone, hésitant à le prendre.
-Hinata, arrête d’être nerveuse comme ça, s’il te plaît. Et appelle-le.

Ino se tenait derrière le comptoir, les mains sur les hanches, réprobatrice. Aujourd’hui n’était pas un jour d’élégance pour elle, et elle avait décidé de s’habiller d’un tee-shirt jaune un peu trop grand pour elle, et d’un jean troué aux genoux. Pour éviter de rencontrer encore un homme, qui lui ferait de belles promesses et la jetterait après.
-Hina chérie, crois-moi, un homme comme lui ne t’oubliera pas facilement.

Elle voulait y croire, mais elle était tellement invisible dans la vie. Transparente. Alors comment cet Uzumaki Naruto pourrait se rappeler d’elle ?

En observant Ino, elle se disait que c’était une femme comme celle qui se tenait devant elle qu’on n’oubliait pas facilement. Mais elle ne pouvait pas savoir qu’elle se trompait. Et lourdement. Tous les hommes qu’avait connus Ino l’avaient déjà oubliée. Sauf un. Sauf deux, en réalité. Un, qui ne faisait qu’essayer de la chasser de ses pensées, et l’autre, essayait désespérément d’éviter le premier pour ne pas se voir confronté à la réalité. Une femme n’est pas qu’un objet.
-Ino, j’y arriverais…ja…jamais.
-Ah non ! Ne recommences pas à bégayer ! Tu as tapé dans l’œil de cet homme, j’en suis persuadée ! Ah…l’amour, l’envia Ino.
-Ino, tu ne crois pas en l’amour…
-Et alors ? C’est ton cœur, Hina chérie, qui est concerné dans cette histoire, pas le mien. Il y a des gens pour lesquels l’amour leur apportera un indicible bonheur et toute leur vie, mais je ne fais pas partie de cette catégorie, mais je suis persuadée que toi si !
-Ino, je ne veux pas souffrir. Je ne veux plus souffrir.

Ino fut tourneboulée par le ton suppliant de son amie. Ses yeux nacre reflétaient de la douleur à l’idée d’être encore une fois abandonnée.
-Ma chérie, cet homme ne te méritait pas. Tu étais trop bien pour lui. Kinimaro n’était qu’un pauvre con. Il a profité de ta faiblesse, de ton innocence. Mais maintenant tu es beaucoup plus forte, et tu n’es plus tout à fait innocente, commenta Ino, avec un ton digne d’une tragédie.

Hinata se mit à rire doucement. Et pour que ses amies soient fières d’elles, elle décida de prendre enfin des risques.
Sa main ne trembla plus, et attrapa le téléphone. Ses doigts composèrent le numéro que ses yeux observaient. Sa main colla le téléphone près de son oreille et entendit les tonalités.

Occupé. Il était déjà au téléphone.

Ses bonnes résolutions disparurent d’un coup. Elle ne toucherait plus jamais à ce bout de papier et le jeta à la poubelle et partit, sous la mine attristée d’Ino, qui récupéra le morceau de papier, espérant qu’Hinata viendrait au bout de ses démons un jour…La peur de souffrir. Quelle horrible barrière à certaines joies de la vie. Surtout quand on avait déjà souffert.

Se souvenant de la réaction de Sakura et de ses autres amies face à l’ancien fiancé d’Hinata, qui n’en voulait en fait qu’à son argent et à son entreprise, Ino espéra que ce Naruto ne soit pas un salaud. Sinon…elle ne donnait pas cher de sa peau.

Naruto ? Naruto ? Ca lui disait quelque chose…mais Ino n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Bizarrement, il ne lui revint en tête que des ronflements.



Hinata respirait difficilement. Elle voyait des cheveux étrangement blancs, des yeux verts si clairs qu’on pourrait s’y noyer et une peau extrêmement blanche. Des sourires hypocrites. De fausses promesses murmurées. Des rires sournois. Des caresses fourbes. La tête lui tournait.

Elle s’appuya quelques instants près des roses. Et là aussi, les souvenirs affluèrent. Violents. Malsains.

Il lui offrait toujours des roses. Des roses rouges. Symboles de leur amour, disait-il.
« -Tiens, c’est pour toi ! disait Kinimaro, un sourire aux lèvres, un bouquet de roses rouges à la main.
-Oh…Ki…Kinim…Kinima…
-Tu y arriveras un jour mon amour, se moquait gentiment Kinimaro.

Hinata rougit et lui donna une petite tape sur le bras, en prenant le bouquet.
-Aie ! Ca fait mal ! Tu caches vraiment bien ta force, ma chérie, la taquinait-il. »

Il la faisait rire. Il jouait la comédie. A merveille, d’ailleurs.
« Je t’aime, Hinata. »

Elle l’aimait aussi. Enfin un homme qui le lui disait. Elle l’aimait…
« Hinata, ne l’écoute pas. Je ne t’ai jamais trompé. Je t’aime. Je t’aime, je te le jure. »

Elle voulait y croire. Elle l’avait cru. Mais elle s’était trompée.

« Pauvre idiote, tu croyais vraiment que je t’aimais ? Seul ton argent et le fait que tu sois l’héritière de cette colossale entreprise m’intéressait. Petite fleur délicate incapable de s’affirmer, toujours en train de bégayer. Croyais-tu vraiment que tu me plaisais ? Regarde, encore maintenant, il faut que tu appelles tes copines pour te défendre. Tu n’es qu’une incapable. »

Incapable. Ce mot résonnait partout. Incapable. Incapable. Incapable. Incapable. Incapable. Incapable. Il était ancré en elle. Elle était une incapable. Il l’avait persuadé. Incapable. Incapable de faire ses propres choix. Incapable de prendre des décisions. Incapable d’être forte.

Hinata sentit les larmes affluer à ses yeux. Elle se l’était pourtant promis. Elle s’était promis de ne plus pleurer pour des souvenirs. Elle s’était promis de ne plus pleurer en ressassant le passé. Elle s’était promis de tout oublier. Mais il y a des douleurs qui ne s’effacent pas par la volonté mais par le soin d’une autre personne.

Brusquement, son téléphone sonna. L’écran affichait « Tenten ».
-Hina ?
-N’appelle pas ma cousine Hina.
-Ferme-là. Je t’ai pas sonné.

Hinata resta interloquée. Elle avait reconnu la voix de son cousin avant qu’il ne prononce le mot « cousine ». Mais que faisait donc Tenten avec son cousin à cette heure-ci. Il était six heures et Ino allait fermer la boutique.

-Bon Hina, je t’explique vite fait. J’ai défié ton cher cousin à un match de tennis parce qu’il me tapait trop sur les nerfs, et on va à l’Académie de Lee, le mec dont je t’ai parlé la dernière fois qui m’avait sauté dessus au bureau en me déclarant sa meilleure amie, enfin bref, voilà. Je ne sais pas à quelle heure je vais finir, mais j’vais essayer de mettre la pâtée à ton imbécile de cousin prétentieux.

-Trop aimable.
-Neji, qu’est-ce que j’ai dit ? JE T’AI PAS SONNE !
-Oh les jeunes, moins fort s’il vous plaît. D’accord j’suis taximan, j’ai l’habitude du bruit mais vous y allez un peu fort mademoiselle.
-PARDON ?
-Un conseil monsieur : allez-y vite, ne la contrariez pas, et vous serez plus vite débarrassé d’elle.
-NEJI !
-Je crois que je vais suivre votre conseil. Mais vous feriez mieux de l’appliquer vous aussi.
-Je vous ai demandé quelque chose, monsieur ? Je suis un génie, moi. Je sais très bien gérer une faible dans son genre.
-NEJI ON VA VOIR C’EST QUI LA FAIBLE ! Pardon Hina, souhaite-moi bonne chance. Je te laisse. Je vais étriper le taximan et ton salaud de cousin.
-Tenten ton langage laisse à désirer. Je suis vraiment choqué que ma cousine

BIP.BIP.BIP.

La communication avait été coupée. Sans qu’Hinata ait pu placer un mot. Elle avait été trop abasourdie par la conversation en elle-même. Son cousin et Tenten qui ne faisaient que se lancer des piques, enfin des piques…et même le taximan s’en était mêlé. Hinata regarda autour d’elle. Aurait-elle changé de monde ? Ou ce dernier était-il devenu fou en quelques secondes ? Sans qu’elle ne s’en rende compte ?
-Hinata, on ferme. Allez zou !
Non, Ino était toujours la même.
-Hina qu’est ce qui se passe ? T’as l’air bizarre.

Hinata secoua la tête en signe de négation. La « conversation » qu’elle avait eue avec Tenten l’avait revigorée. Le monde pouvait être beau et drôle des fois. Et elle se jura qu’elle aussi aurait droit au bonheur. Au bonheur avec un homme qui l’aimerait pour ce qu’elle était.

« J’aimerais bien voir ce que Neji serait avec Tenten. »

Le pauvre taximan se posait exactement la même question que la belle et délicate Hinata, quand il déposa Neji et Tenten à l’Académie.

« Que donnerait ses deux énergumènes ensemble ? L’un qui se proclame génie, et l’autre qui avait failli tuer le premier quand ce dernier l’avait rabaissée. Seigneur, j’espère ne jamais plus avoir affaire à eux. »

Et ce fut au tour des académiciens, de se poser une autre question fatale quand ils virent débarquer une petite puce sautant tout autour d’un grand jeune homme qui avait l’air indifférent, la petite puce essayant par tous les moyens de lui faire avouer quelque chose, quelque chose comme « Le destin n’a rien à voir avec la vie. On peut essayer de le changer, c’est une question de volonté. » mais rien à faire.

« Mais pour qui ils se prennent ceux-là ? »

Votre destinataire ne peut pas vous répondre. Laissez un message après le bip.

BIP.

« Salut Iruka. C’est Ankô. Tu te souviens, la secrétaire de Kakashi ? Enfin bref, j’fais une petite fête surprise pour les 35 ans de Kakashi et j’aimerais que tu bouges ton joli petit cul de Paris pour te ramener à Boston le 17 septembre. J’te laisse mon numéro : rappelle-moi pour confirmer. 0274399286. Salut. »

Votre destinataire ne peut pas vous répondre. Laissez un message après le bip.

BIP.

« Salut Ankô. C’est Iruka. Bien entendu que je me souviens de toi. Qui pourrait oublier ton joli petit c… enfin bref, j’serais là. 17 septembre, tu dis ? Je serais là. Je m’arrangerais pour le resto’ et puis en parlant de resto’, t’as pas envie d’y aller avec moi après l’annif’ de Kakashi ? Je prends une semaine de vacances. Bises. »

BIP. BIIIIIIIP.

-Allô ?
-Iruka, c’est Ankô.
-Salut Ankô. T’as bien eu mon message ?
-Ouais. Pas de resto’ entre nous. T’peux toujours rêver. Ca va faire vachement plaisir à Kakashi que tu viennes. Et puis t’es trop jeune pour moi.
-Trop jeune ? Ankô, si je me souviens bien, je dois avoir un an de moins que toi.

-Pour moi 30 ans, c’est trop jeune.

-Si tu veux. Allez la femme mûre, au 17 Septembre. Y’aura de jolies filles ?

-J’essaierai d’en ramener. Bon allez salut !

-Sa…BIP.

« Mais pour qui elle se prend celle-là ? »



Alors Good or Not good? :D

J’espère que vous avez aimé! J’ai centré principalement ce chapitre sur Neji/Tenten. J’aime beaucoup aussi ce couple donc voilà !

Pour le match de tennis, il y a une très bonne raison à « Pourquoi j’ai choisi ce sport ? ». En fait, je pratique ce sport et j’adore en faire. Vraiment. Et je trouvais que c’était une bonne idée d’écrire sur un match de tennis, comme ça je ne serais pas larguée. :P

Kiba et Ino sont mon deuxième couple préféré à égalité avec Neji/Tenten. Quoique maintenant… RECTIFICATION : mes premiers couples préférés sont le Shika/Tema, Neji/Tenten, et Kiba/Ino sans différenciation.

J’attends vos commentaires ! :)

(Pour le Gaara avec quelqu'un, ça vient, ça vient, c'est juste que les chapitres mettent du temps avant d'être validés. :s)




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