Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Serre-moi jusqu'à étouffer de toi.

Boston. Notre époque. Les personnages de l'univers Naruto y sont lâchés. Ils ont tous une vingtaine d'années et sont déjà dans la vie active. Comme si on pouvait savoir ce que la vie nous réserve Leurs destinées vont changer. Leurs désirs vont changer. Ils vont s'en retrouver changés. Au plus profond. Couples: Tema/Shika, Sasu/Saku, Hina/Naru, Neji/Ten, Ino/Kiba ou Sai. :)
Classé: -12D | Spoil | Humour / Romance | Mots: 25762 | Comments: 81 | Favs: 125
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V.alouw (Féminin), le 10/05/2009
Alors ceci est juste un petit prologue pour vous mettre l'eau à la bouche ;) :D
Non non je plaisante...Bref, ce sera une histoire comme en voit un peu tout le temps, avec une touche d'humour, de romance, et de drame peut-être (Haha j'vous fais flipper hein? :D).
Naruto &Cie, Bienvenue dans le monde réel. :)




Chapitre 5: Ne jamais croire que ça n’arrive qu’aux autres.




-PARDON?
Temari répéta ce mot pour la deuxième fois. Tout le monde s’était retourné vers elle, et le sourire narquois de son nouveau patron la dévorait de l’intérieur.
L’Ananas? Son nouveau patron? Cet homme macho et arrogant? Cet homme qui trouvait les femmes chiantes? Impossible.
-Chôji dis moi que je rêve, le supplia Temari.

Ce dernier eut un sourire désolé pour la jeune demoiselle, qui pensait qu’elle devait lutter contre ce cauchemar. Mais c’était la réalité. Dans toute son horreur.
N’ayant pas l’habitude de la fuite, Temari No Sabaku préféra se replier cette fois-ci dans les toilettes des femmes, ne faisant pas attention aux regards des autres et aux murmures se répandant dans la salle.
Et puis, merde. Si elle continuait comme ça, elle serait obligée d’éplucher les petites annonces, et elle aimait son job.

« Putain, c’est jamais aux autres que ça arrive. »
Luttant contre sa raison, elle fit demi-tour, arrivée à la porte, et affronta Shikamaru Nara du regard. Alors c’était comme ça qu’il était, lui. Shikamaru Nara, le fils cadet que personne n’avait jamais vu, contrairement au fils aîné, qui lui ne se gênait pas, mais d’après les dires, il restait modeste.
Personnellement, Temari n’avait jamais vu ce fameux frère , et elle aurait préféré ne jamais voir Shikamaru non plus.

Un peu nerveuse, elle lissa fébrilement les plis de sa robe et dut se contraindre à baisser les yeux. Baisser les yeux devant cet homme? Devant un homme? Devant un représentant de l’espèce masculine? Jamais. Elle releva son regard et le planta fermement dans celui de l’homme qui se tenait sur l’estrade improvisée.
Shikamaru crut rêver. Temari lui avait fait un sourire. Un magnifique sourire.
Finalement, il n’y avait pas que ses jambes qui étaient magnifiques. Pourquoi lui souriait-elle? Il n’y avait aucune raison. Elle devait être cintrée. C’était trop galère de comprendre les femmes.

Temari non plus ne savait pas pourquoi elle lui souriait. Une envie comme ça. De montrer qu’elle n’avait pas peur de lui. Peut-être.
-Oui mademoiselle Sabaku No? Demanda Shikamaru, en étouffant un bâillement.
Si Temari fut surprise qu’il sache son nom, elle n’en laissa rien paraître. Son cerveau cogitait plutôt à toute vitesse pour donner une réponse plausible et pas trop humiliante pour elle. Elle décida de jouer l’idiote.
-En fait, monsieur Nara, je suis étonnée qu’un aussi beau garçon, comme vous, soit notre patron. Je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir réfréner mes pulsions sexuelles face à vous. C’est bien cela qui me pose problème, termina-t-elle avec une moue qu’elle voulait aguichante.
« Galère. »
Tous ceux qui connaissaient Temari durent tant bien que mal se retenir d’éclater de rire, et les autres…hé bien…les autres pensaient que ce n’était tout simplement qu’une femme facile, pour ne pas parler vulgairement.
Shikamaru décida de répondre bien à cette réplique mordante de la jeune femme pour vite aller se griller une clope. Il en avait bien besoin. Mais quelle moue!
-Qui vous dit que je veux que vous réfréniez vos pulsions sexuelles envers moi, Mademoiselle Sabaku No?
Tout le monde resta interdit.

Il osait…il osait devant tout le monde à la provoquer, sachant qu’elle craignait pour son avenir professionnel. Cet idiot osait… Temari fulminait intérieurement.
-Ce ne serait pas convenable, Monsieur Nara. Il vaudrait mieux que nous nous en tenions aux relations professionnelles.
-Comme vous dites, mademoiselle Sabaku No. Très bien, après ce petit intermède, j’aimerais vous dire que vous devez faire exactement comme lorsque mes parents dirigeaient ce restaurant sauf si je vous donne un jour des indications différentes. Sur ce, merci. Vous faites vraiment du beau boulot.

Préférant affronter Shikamaru le jour même au lieu de reporter cet affrontement, Temari attendit que tout le monde fut parti pour aller le voir, mais il se dirigeait déjà vers la sortie, tripotant la poche de son jean.
-Monsieur Nara!

Shikamaru se retourna paresseusement, une clope à la bouche, son briquet dans une main, se préparant à l’allumer.
-Appelez moi Shikamaru, s’il vous plaît, on dirait que j’suis un vieux alors que je suis sûrement plus jeune que vous.
-Nara.
-Bien.
-Je vous emmerde.
Shikamaru alluma sa clope, en tira une bouffée et considéra Temari derrière le nuage de fumée qu’il venait d’expirer.
-Très bien. Autre chose?
-Arrêtez de vous foutre de moi. Je voulais juste vous signaler, grand misogyne que vous êtes, que la plupart des supérieurs ici sont des femmes, comme moi par exemple, et que si vous êtes aussi désagréable que ce matin, vous allez pas durer longtemps.
Ils s’affrontèrent du regard.
-Vous savez, Temari, si ces jeunes femmes comme vous ne sont pas contentes de mon caractère, elles n’ont qu’à s’en aller.
Il avait osé prononcé son prénom et lui avait offert une proposition de démissionner. Le fumier.
-Vous voulez que je parte, Nara? Questionna Temari, les mains tremblantes.
Elle avait désespérément besoin de ce boulot. Elle détesterait être au chômage, putain. Elle serait une charge pour ses colocataires, et ça elle ne le supporterait pas. Elle avait sa fierté tout de même.
-Non.

Son cœur s’arrêta de battre quelques secondes.
-Vous faites du bon boulot, d’après votre dossier donc j’vois pas pourquoi.
En fait, il n’avait jamais regardé son dossier.
Il s’était fié à ce que lui avait dit Chôji, à son caractère mordant qu’il avait deviné du premier coup. Il s’était fié à sa voix, à ses cheveux, à ses yeux, à ses jambes. Il savait que cela pouvait être trompeur, mais il avait décidé de faire confiance à cette jeune femme au caractère qu’il trouvait explosif. Certainement, si on considérait le fait que Shikamaru Nara avait un caractère paresseux et flemmard.
-Merci, murmura Temari.
-Pardon?
-Ne m’obligez pas à répéter, Nara.
Pour toute réponse, les lèvres de Shikamaru se soulevèrent sur un côté, sa main reportant sa cigarette à sa bouche.
Elle détestait ce genre d’hommes: toujours l’air blasé, paresseux, fumeur, macho et horriblement séduisant. Le type même qui traîne son spleen à longueur de journée. Il avait l’air d’être un peu plus mince que la moyenne et il devait faire dans les 1m85. Une taille parfaite pour les hommes.
Elle s’égarait. C’était un type détestable. Point.
-Vous être chiante et galère comme femme, mais vous êtes plutôt sympathique.
-Je dois prendre ça comme un compliment, je présume. Vu que pour vous, toutes les femmes sont chiantes et galères.

Shikamaru émit un petit rire. Rauque. Comme sa voix. Masculine. Virile.
-Sur ce, je vous dis au revoir. J’espère ne pas vous revoir de si tôt, fit Temari.
-Finalement je crois que je vais réviser mon jugement sur vous, répliqua Shikamaru.
Ce fut au tour de Temari de rire, en tournant les talons et en partant. Contrairement à lui, son rire était clair, et restait dans les esprits. Gravé. Ancré. Très profondément.
« Galère, chiante, mais putain quelle femme. »


-SAKUUUUUUUURA! S’il te plaît!
-Non. Non. Et encore non Ino. Je t’emmène pas.
-Mais s’il te plaît, la supplia Ino, en faisant les yeux de cocker qu’elle réussissait à merveille mais qui ne faisait aucun effet sur Sakura.
-INO NON. Tu sais très bien que dès qu’on t’emmène faire des courses, tu achètes trop de choses futiles dont on en a pas du tout l’utilisation, et de plus tu trouves toujours le moyen de nous convaincre avant qu’on se rende compte de quoi que ce soit. Alors, c’est NON.
Ino alla s’enfoncer dans le canapé et alluma la télé, la mine boudeuse.
-Allez à tout à l’heure, Ino-chérie, lança Sakura en agitant ses clés et en sortant de leur appartement.
Ino continua à bouder pendant quelques minutes et se décida à changer de chaîne. Un homme brun aux cheveux en bataille fit son apparition à l’écran. Embrassant une belle blonde. Avec une musique de fond très romantique.
Elle était sûrement tombée sur une comédie romantique.
Ino fut déconnectée de la réalité. Elle voyait Kiba et elle. Kiba.
Elle ne croyait pas en l’amour. Non elle n’y croyait pas. Ne pas s’y tromper, si elle enchaînait autant les partenaires masculins, c’est qu’elle cherchait celui qui serait l’homme idéal avec qui elle finirait sa vie. Pour qui elle aurait de l’affection, qui la comprendrait, et sur qui elle pourrait compter. A croire qu’ils faisaient pas ça en magasin.
Elle le savait, c’était égoïste. Ca gênait certains hommes, ça en arrangeait d’autres. Au final, elle se retrouvait toujours toute seule.

Kiba était le seul à avoir un peu plus compté pour elle. Mais lui n’avait pas le profil de l’homme idéal. Elle n’avait pas pu compter sur lui. Il l’avait lâchement abandonné dans une chambre d’hôtel, comme si elle n’était rien qu’une prostituée. Rien d’autre. Pas un mot. Il n’avait pas chercher à la rappeler, donc il l’avait fait consciemment. Il n’y avait pas de malentendu. Même Sai avait été plus aimable.
Kiba et son sourire. Celui qui l‘avait toujours fait craquer. Non pas celui qu‘il utilisait pour attirer les filles dans son lit. Non. Son vrai sourire. Celui qu’il avait quand il avait fait une bonne blague. Celui qu’il avait quand il la saluait le matin. Celui qu’il avait devant son chien, Akamaru.
Qu’est-ce qu’il avait dit encore la dernière nuit? Planage entre bons amis?
Bon amis? Vraiment? Ils se connaissaient depuis environ une semaine et il la considérait comme une bonne amie avec qui il voulait coucher. Génial.
« Putain quel salaud. »

Ino lança rageusement un coussin contre le mur. Elle se trouvait pitoyable. Oui c’était bien le mot: pitoyable.
A cet instant précis, elle aurait voulu caresser les tatouages tribaux de Kiba sur chacune de ses joues. Avant, elle les considérait comme excentriques, mais plus maintenant. Ils faisaient partis intégrants de Kiba Inuzuka. Deux petits triangles à l’envers, leurs sommets vers le bas, rouges. Bizarres. Stupidement attirants.
Un bruit d’orage la fit sursauter. Le couple s’embrassait sous la pluie, s’excusait, se pardonnait, s’embrassait, se déclarait, se demandait en mariage, s’embrassait, et courait sous la pluie pour s’abriter. Et le mot « Fin » apparut à l’écran.
Comme si la réalité correspondait à la télévision. Ino s’en voulait d’être tellement naïve. Tellement. Elle en voulait à Kiba de lui faire trop réfléchir. Elle en voulait à Kiba de faire battre son cœur plus vite que la normale. Elle en voulait au monde d’être ce qu’il était. Elle en voulait à son corps de réagir devant Kiba.
Ino en voulait à tout ce qui, de loin ou de près, avait un lien quelconque avec le beau vendeur canin.


Elle sentait que quelqu’un la suivait depuis son jogging du matin. Coupe au bol, brun, yeux de merlan frit. Un peu idiot mais pas dangereux. Sakura savait tout de suite juger les gens.
-Bonjour belle demoiselle.
Il était arrivé à côté d’elle et s’était enfin décidé à lui adresser la parole. Au début, elle avait essayé de l’ignorer mais impossible..Il avait l’air d’un gentil garçon, un peu lourdaud mais sûrement très agréable d’avoir pour ami. Il était habillé entièrement de vert. Un tee-shirt très moulant et un jogging, qui formaient une étrange combinaison.
-Bonjour.
Neutre. C’était correct. Enfin c’était ce que pensait Sakura. Suffisant pour le faire désister, mais il semblait plus coriace.
-Je m’appelle Lee. Lee Rock.
Sakura soupira. Si il commençait à se présenter, c’est qu’il allait vouloir un peu continuer la conversation puis l’inviter à déjeuner ou encore à prendre un café, même si il commençait à se faire tard.
-Enchantée.
Sakura essaya de s’échapper de son emprise, et de continuer tranquillement à mettre ses courses dans son panier. Nerveuse, elle tripota l’élastique qui retenait ses cheveux mi-longs aux reflets roses.
-Si je vous invite à déjeuner demain, me feriez-vous l’honneur d’accepter? Demanda Lee.
Elle ne s’était pas trompée. Il avait joué la carte de l’invitation, en usant de plus d’un langage très soutenu, comme si ils se trouvaient non dans un supermarché mais dans un grand bal des siècles précédents.
-Hm.
Sakura virevolta dans les rayons à la recherche de chocolat. Il n’y avait presque plus à la maison, et elle en savait combien Temari, Ino, ou elle en avaient besoin de temps à autre, et encore, quelques fois elles allaient en chiper chez Tenten et Hinata mais se faisaient bien vite incendier.
-Je dois prendre ça pour un oui ou un non? Vous savez, vous m’avez fasciné durant votre jogging, j’en étais subjugué, je ne pouvais plus détacher mon regard de vous, je…
-Stop, ordonna Sakura. Je n’aime pas trop parler avec des inconnus alors même si vous avez l’air très gentil, arrêtez de m’importuner.
Sakura regretta ses paroles maintes fois quand elle se repassa son entretien avec cet énergumène.
-Vous me trouvez un air gentil? Vous êtes la femme de ma vie, belle demoiselle! Votre nom, je vous prie! Ne me faites point languir à ce point, belle dame.
« Euh? Il se croit à quel siècle, lui? »
-Laissez-moi vous embrasser, belle dame!
Sans crier gare, Lee se jeta sur Sakura, qui n’avait rien compris. Mais ses réflexes lui revinrent à l’esprit automatiquement et le pauvre Lee se retrouva à terre, une main sur sa joue.
-Oh mon amour, quel beau crochet du droit! Notre union va être explosive, et nos enfants seront aussi talentueux que nous. Nous allons mettre au monde des génies. Mon amour…Mon amour?
Lee tourna la tête de gauche à droite. Mais où était passé sa chère et tendre?
Sakura courait avec son panier vers la caisse. Heureusement pour elle, quand cet étrange homme l’avait abordée, il ne lui manquait plus que le chocolat, qu’elle avait chipé dans un rayon durant sa course jusqu’à une caisse, qui encore heureux pour elle, était libre. C’était bien sa veine.
Normalement, ça n’arrivait qu’aux autres. Pas à elle!


-Sasuke, tu penses qu’elle va m’appeler? Demanda Naruto, en se tordant les mains. Elle avait l’air si gentille, si douce, si calme. Tout mon contraire quoi! Hmph.
-Hn.
Naruto Uzumaki faisait les cent pas autour de Sasuke qui essayait de travailler sur un dossier de vol.
-Sasuke, tu crois que je lui ai fait une bonne impression à cette jolie fleuriste?
-J’étais pas là baka.
Sasuke griffonnait de plus en plus sur son calepin, avec une veine qui palpitait sur sa tempe.
-Sasuke, tu crois que j’vais avoir des problèmes avec Neji si c’est vraiment sa cousine?
-Sûrement.
-Merde. Sasuke, tu penses que j’suis quelqu’un de bien pour les filles?
-NARUTO TU VAS ME LAISSER TRAVAILLER MERDE OU QUOI?
Naruto était sur le cul. Il avait réussi à faire sortir de ses gonds le glacial Sasuke. C’est qu’il se ramollissait le taciturne.
L’Uchiwa pointa son crayon vers Naruto, prit une profonde inspiration et se lança, pour pouvoir enfin travailler tranquille.
-Tu vaux beaucoup mieux que la majorité des hommes de cette planète, même si ça m’écorche la langue de te le dire. T’as un physique qui plaît aux filles, si je me fie à toutes les filles que tu as ramené à la maison depuis qu’on a 15 ans. T’as de l’humour, tu fais rire tout le monde, t’es un hyperactif un peu abruti mais ça aussi, on dirait que ça plaît aux filles -enfin certaines- et si une fille ne t’apprécie pas pour ce que tu es, que ce soit en ami ou en amant, alors c’est qu’elle est vraiment trop conne.
Naruto était encore plus sur le cul. Sasuke n’avait jamais parlé autant, à part pendant les procès ou pendant leurs «enquêtes ». Et c’était pour le rassurer, lui! Celui qu’il appelait toujours baka! Son meilleur ami venait de le rassurer. C’était vraiment très bizarre mais Naruto s’en accommodait très bien.
Sans le prévenir, Naruto sauta carrément au cou de Sasuke.
-Naruto, lâche-le, il est en train d’étouffer.
Sai venait d’arriver, et l’étrange spectacle de Naruto en train de faire un câlin à Sasuke, si on pouvait qualifier cette action de câlin, avait intrigué Sai.
-Oh pardon Sasuke! S’écria Naruto, mais sous le coup de l’émotion. J’vais commander de la bouffe!
-Non Naruto, pas de ramens ce soir. Je ferais le dîner, intervient Sai.
-Keuf. Kf.
Sasuke se massait le cou et essaya de recommencer à bosser.
-Il est où tiens, Sleeping Man? Fit Naruto en allumant la chaîne. Désolé Sasuke mais pour bosser, va dans ta chambre, si la musique te gêne.
-Hn.
Mais il ne bougea pas.
-Qui ça? Demanda Sai.
-Ben Shikamaru. Sleeping Man quoi, rigola Naruto.
Un bruit de clé se fit entendre.
-En parlant de lui…, commenta Sai, en mettant du Vivaldi, sans que Naruto ne s’en rende compte.
-Galère, entendirent-ils dans le couloir.
-Notre Sleeping Man a passé une journée galère, on dirait! En déduisit Naruto.
Shikamaru regarda Naruto, l’air blasé, se demandant de quel surnom stupide l’avait affligé encore le blond hyperactif.
-Galère, ça pour sûr.
-Raconte Shika!
Sai était passé dans la cuisine pour leur préparer à dîner et Sasuke était plongé dans son dossier.
-Moi nouveau directeur du resto’ de Boston. Femme très galèèère rencontrée aujourd’hui, et en plus, elle travaille chez moi.
-Ah bien…Moi, je…
Et Naruto commença à raconter sa rencontre avec une belle fleuriste, qui se trouve être la cousine de Neji, ses sentiments sur cette rencontre, son petit passage au cimetière, l’arrivée de Tenten dans leur équipe. Mais Shikamaru s’était déjà endormi pendant qu’il racontait ses sentiments sur cette rencontre, en se demandant pourquoi ça n’arrivait pas aux autres de se coltiner un bond hyperactif qui se sentait tous les jours obligé de lui faire un récit en long et en large de sa journée.


Elle poussait la chansonnette en préparant le dîner pour sa colocataire. Pour ce soir, ce serait salade et poisson. Sa journée avait été fructueuse: un numéro de téléphone qu’elle n’oserait jamais composer sauf dans ses rêves les plus fous, beaucoup de ventes par rapport à d’habitude et du soleil.
Voilà ce qui suffisait à rendre une journée vraiment belle pour Hinata Hyûga.
-Bonsoir Hina!
-Ah, bonsoir Tenten.
Hinata, perdue dans ses pensées, et surtout réfléchissant à un blond hyperactif, n’avait pas entendu la porte s’ouvrir et son amie arriver.
-Bonne journée?
-Ouais, mes nouveaux partenaires sont comment dire? Très bizarres. Y’a un blond hyperactif, il me semble, un peu foufou sur les bords, mais c’était le plus sympathique. Après deux autres glaçons complètement taciturnes: ben tiens, un des deux icebergs, c’est ton cousin. Neji Hyûga.
Hinata, à l’évocation de ce nom, laissa tomber une assiette, qui se brisa par terre. Tenten fut très surprise. Hinata, elle, ne bougeait pas, et ses yeux étaient dans le vague.
-Mon cousin…

Tenten le savait. Hinata n’avait pas vu sa famille depuis quelques années. Ni sa sœur, ni son père, ni son cousin, ni personne portant le nom Hyûga.
Se rendant compte de l’assiette brisée à ses pieds, Hinata bafouilla des excuses à Tenten et ramassa fébrilement les débris pour les jeter à la poubelle.
-C’est rien Hina. Je te comprends. Ton cousin est un vrai con, doublé d’un salaud, égocentrique et méprisable, la rassura Tenten en s‘asseyant à leur table à manger.
-Ne…ne parle pas de Neji comme…ça..il es…est très gentil quand ..on apprend à le connaître.
-Sans vouloir te vexer Hina chérie, ton cousin ne me donne aucune envie de le connaître. Il se croit le plus fort, mais on verra qui sera le plus fort! Lui ou moi! Et ce sera moi!
Tenten leva le poing en l’air, comme il lui arrivait souvent, devant Hinata qui avait repris quelques couleurs et qui souriait comme à chaque fois que Tenten lui faisait un « Je lève le poing parce que j’ai confiance en moi, et que j’ai des idées géniales. »
-J’ai confiance en toi, Tenten.
Remise sur Terre par la douce voix d’Hinata, Tenten fut toute émue qu’Hinata la préfère à son cousin, et lui fit un bisou sur la joue, ses macarons un peu défaits, le sourire aux lèvres.
-N’empêche que Neji ne se gêne pas pour te dénigrer..et moi avec!
-Il pense qu’il est de son droit de me protéger.
-L’idiot.
-Il m’aime juste à sa façon. Il voudrait que je sois plus responsable, moins émotive. Il voudrait que je sois à la hauteur de l’entreprise que dirige notre famille. Mais il m’aime quand même et ferait tout pour me protéger.
-Hmph.
-Allez Tenten! Rigola Hinata. Il n’est pas si mauvais que tu le crois.
-Hm…Hina tu nous prépares quoi?
-Salade et poisson. Tu peux toujours rêver qu’il y ait u gâteau au chocolat, après, petite gourmande.
Tenten fit une moue boudeuse, en croisant ses jambes, s’étant rassise sur sa chaise. Tenten raffolait du chocolat, sous toutes ses formes. Son plus grand fantasme était de faire l’amour dans une baignoire de chocolat et espérait bien le réaliser un jour. Un jour…
« Ouais parce que ça n’arrive qu’aux autres. »


-Kiba si tu ne calmes pas toute de suite ce chien, je vais me faire le plaisir de le foutre à la rue, menaça d’une voix extrêmement basse Neji, l’air en apparence très calme mais bouillonnant à l’intérieur.
Akamaru était assis sur le canapé et hurlait à la mort. On dit toujours: « Tel chien, tel maître. » Ca marche aussi pour les humeurs? Parce que dans ce cas-là, on en avait une preuve indiscutable.
Kiba broyait du noir. Pourquoi? Kiba n’en pouvait plus d’enchaîner des filles et des filles, sans jamais trouver la bonne, avec qui il finirait ses jours. Il se trouvait pitoyable. Combien de cœurs avait-il brisé? D’habitude, il s’en foutait. Mais de plus en plus, il se rendait compte qu’il n’avait pas d’amies véritables. Pas d’amies avec qui aller au cinéma. Pas d’amies avec qui prendre un café sans arrière-pensées. Oui, il avait ses amis, mais pas de filles. Rien que des liaisons futiles, rien que des coups sans lendemain.
Désespérant.
Tout le monde au moins avait une amie-fille. Bon si on excluait Sai, Sasuke, Neji, Shikamaru. Naruto lui avait quelques amies. Mais il ne les voyait pas très souvent alors ça comptait presque pas.
Ah si. Ils avaient Ankô. Une fille un peu folle, avec dix ans de différences environ, et sadique par-dessus tout avec une fascination pour le sang. Pas très normale comme amie. Enfin amie…plutôt connaissance, va-t-on dire. Grâce à Neji, Sasuke et Naruto. Et quelques verres.
-Kiba, si tu m’expliquais pourquoi tu nous fais une dépression pour que ton sale cabot arrête de hurler?
-Ne traite pas Akamaru de sale cabot. Et tout va bien.
-Non, tout ne va pas bien. Alors tu me le dis?
Kiba soupira, se passa une main dans ses cheveux en bataille et plongea ses yeux pralinés dans les yeux ivoire de son ami.
-Dis Neji, t’as des amies?
Neji, si il n’avait pas un contrôle parfait de soi et de ses émotions, serait tombé sur le sol et serait pris de convulsions nerveuses.
-Des amies? Heu..tu veux dire du sexe différent de nous?
-Ben oui. Qui d’autre? Demanda Kiba, exaspéré.
-Je te signale, Môsieur le génie des animaux, que amis et amiEs se prononcent de la même façon.
-Oh, ça va.
-Non ça va pas.
-Bref, t’as des amies?
-…
-Alors?
-Pas que je sache. Peut-être Ankô. Et encore. Tu sais pertinemment que je ne suis pas très social.
-Ouep.
-Pourquoi?
-Pour rien.
-Hn.
-Arrête!
-Quoi?
-Rien. Hum.
-T’as fini ton délire?
-Je crois.
Kiba se mit à rire. Akamaru aboya en même temps et il sembla à Neji qu’il y avait deux chiens et non pas un, dans son appartement.
-Tu sais quoi? Demanda soudainement Neji.
-Non? Quoi?
-Ca te dit un concours canin?
-Ouais! J’suis sûr qu’Akamaru va gagner, hein mon chien? S’amusa Kiba en laissant son chien couleur de neige lui lécher le nez.
Un sourire sadique apparut sur le fin visage de Neji Hyûga. Kiba mit quelques minutes à comprendre.
« Putain, il se fout de ma gueule? J’lui en foutrais des concours canins. Non mais! C’sera lui que je vais inscrire, et il va moins rire. Putain, ça devait arriver qu’aux autres ce genre de blague. »
-NEJI!



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Verdict? J’le trouve moyen. Bon j’sais j’dis tout le temps ça mais c’est encore plus vrai là <.< J’aime bien les passages: Tema/Shika, Tenten/Hinata, et Sakura/Lee, mais j’sais pas, j’sens pas le Neji/Kiba, et les sentiments de Kiba et Ino. Trop bizarre à mon goût. (Oui oui c’est moi qui écrit :D)

En espérant que vous avez aime & que vos (nombreux?) commentaires le montreront! :P


A bientôt.




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