Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Serre-moi jusqu'à étouffer de toi.

Boston. Notre époque. Les personnages de l'univers Naruto y sont lâchés. Ils ont tous une vingtaine d'années et sont déjà dans la vie active. Comme si on pouvait savoir ce que la vie nous réserve Leurs destinées vont changer. Leurs désirs vont changer. Ils vont s'en retrouver changés. Au plus profond. Couples: Tema/Shika, Sasu/Saku, Hina/Naru, Neji/Ten, Ino/Kiba ou Sai. :)
Classé: -12D | Spoil | Humour / Romance | Mots: 25762 | Comments: 81 | Favs: 125
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V.alouw (Féminin), le 27/03/2009
Désolé pour le postage tardif mais ça prend du temps à valider. J'espère que vous aimerez toujours!
Merci pour touuus vos commentaires qui me font extrêmement plaisir.
ENJOY! :)




Chapitre 3: Mais qui a dit que Boston était une ville tranquille au contraire de New York?



Chapitre 2: Mais qui a dit que Boston était une ville tranquille, au contraire de New York?

Aujourd’hui était un grand jour. Ino avait envie d’acheter un chien, avant d‘aller à son travail rejoindre son associée et amie. Pourquoi? Elle voulait un peu de folie, comme si il n’y en avait pas assez, dans l’appartement qu’elle partageait avec Sakura et Temari.

Elle voulait un animal à câliner, un animal qu’il ne l’abandonnerait pas, comme venait de le faire un homme encore une fois, ce matin.
Combien de fois avait-elle été larguée par un homme? Ou combien de fois avait-elle largué un homme? Elle ne le savait pas, ne le comptait plus.
Repoussant ses sombres pensées, elle entra toute joyeuse dans un magasin animalier près de son lieu de travail.
Une joyeuse sonnerie de la porte d’entrée se fit entendre et elle reconnut immédiatement le vendeur malgré les 6 mois qui venaient de s‘écouler.


-Bonjour messieurs.
-Messieurs, je vous présente Tenten Hitora, votre nouvelle partenaire.

Vraiment pas gênée devant ce bureau rempli d’hommes, Tenten offrit à tous un très beau sourire et un petit salut de la main. Mais elle fut accueillie par un sourire éclatant de Naruto et un clin d’œil à la Kakashi très contrastés avec le micro-sourire glacial de Sasuke et un hochement de tête de la part de Neji.

Sans se laisser décontenancer pour autant, elle serra la main à chacun d’entre eux.
La poigne de Naruto était amicale, comme ses yeux azur qui la fixaient, pétillants. Celle de Kakashi était tout ce qu’il y avait de plus normal, un peu nonchalante mais ferme. La poigne de Sasuke était ferme et un peu glaciale, tout comme ses yeux qui la fixaient, sans émotion.

Et enfin, celle de Neji fut complètement différente de ce à quoi elle s’attendait: sa main était très douce au toucher, ferme comme une main se doit être si on veut la qualifier de virile, et ses yeux…ses yeux…d’un gris presque blanc, avec de minuscules prunelles noires semblaient plonger au plus profond de son âme, découvrant jusqu’aux infimes parcelles de son être.

Tenten chassa ses pensées stupides, pour se concentrer ensuite sur sa présentation face à cette assemblée de mâles qui avaient tous l’air de machos, enfin si on ne compte pas Naruto, et la moitié de Kakashi.

Eh oui…Tenten était une féministe accomplie, et elle allait leur montrer de quoi elle était capable sinon elle ne coifferait plus jamais ses cheveux en macarons.

Tous la regardaient comme une folle échappée d’on-ne-sait-où quand ils la virent brandir le poing et regarder dans le ciel après avoir serré la main à Neji.
-Je suis Kakashi Hatake, jugea bon de se présenter Kakashi, pour qu’elle redescende sur Terre.

Comme prévu, Tenten cligna des yeux, baissa la poing et rougit furieusement.
-Enchanté.
-Moi, c’est Naruto Uzumaki, futur grand….

Mais le pauvre Naruto fut interrompu par une frappe magistrale derrière sa tête venant de la part de Sasuke.
-Futur grand imbécile de tous les temps…Sasuke Uchiwa, termina-t’il.
-SASUUKE!
-Tais-toi baka.

Tenten eut du mal à réfréner son fou rire, songeant mentalement à sa période de collaboration avec ces deux hommes, qui promettait d’être riche en rires. Enfin si on considérait que Sasuke Uchiwa avait de l’humour.
-Neji Hyûga.
Hyûga…ce nom lui disait quelque chose. Mais oui!

-Vous ne seriez pas de la famille de Hinata Hyûga par hasard? Lui demanda doucement Tenten.
-Hn et tutoie-moi s’il te plaît, je n’approuve pas ce genre de comportement pédant entre partenaires.

Tenten fut piquée au vif mais préféra ne laisser rien transparaître de ses sentiments. Mais pour qui se prenait-il ce beau gosse prétentieux, aux cheveux longs? Pour un prince? … Le choc…S’il était de la famille de Hinata, il devait être riche comme un prince. Evidemment.
-Très bien. Tu es de la famille de Hinata?
-Oui, je suis son cousin.

Naruto, qui rêvait entre-temps de sa belle fleuriste, tiqua.
-Attends…Tenten, Hinata, elle fait environ 1m65, cheveux noirs courts, magnifiques et des yeux pareils à ceux de Neji, super bien foutue et à l‘air adorable?
-Oui pourquoi?
-Elle est fleuriste? Demanda Naruto avidement.

La chance tournait pour une fois en sa faveur.
-Oui. Mais pourquoi tu me demandes ça…euh..Naruto?
-Ahem…Pour rien, répondit il en voyant Neji le regarder d’une façon qui ne laissait aucun doute face à ses intentions s’il approchait de sa cousine.
-Ah..

« Hinata a donc fait un malheur sur ce pauvre garçon. Si elle savait…Si il savait… Muahahahaha, je suis diabolique. »

Mais son instant de diabolisation fut bien vite coupé par Neji.
-D’où connais-tu ma cousine?
-Je suis sa colocataire. Nous vivons ensemble dans un appartement sur High Street Avenue, nous sommes amies par l’intermédiaire de son associée depuis quelques années déjà. Ta cousine a fait beaucoup pour moi.
-Elle a toujours eu une forte tendance à aider les plus pauvres et les plus faibles. D’ailleurs, c’est peut-être pour ça qu’elle a voulu exercer le métier de fleuriste, si indigne de sa condition… lança Neji, froid comme le Pôle Nord.

Tenten commença à s’échauffer face à un abruti pareil. Elle faible? Elle pauvre? Mais pour qui se prenait-il? Que de répétitions…A continuer comme ça, elle allait se répéter cette phrase toutes les heures, si ce n’était pas toutes les minutes.

Pour calmer un peu la tension qui s’accumulait dans la pièce entre Neji et Tenten, Kakashi toussota et fut immédiatement fusillé du regard par Tenten et fixé par le regard sans émotion de Neji.
-Bon, après ces charmantes présentations, nous allons peut-être commencer à travailler.
-Très bien, répondit les autres.
-Nous allons commencer par le dossier Lee Rock. Je sens bizarrement qu’encore une fois, en plein procès, il va se mettre à genoux devant son maître pour avoir failli tuer un autre élève avec son katana, pour lui montrer toute sa puissance et sa force, que son maître va pleurer et lui pardonner, et que le jeune homme blessé va lâcher l’affaire sous le regard de Gai. Mon dieu…qu’ils sont prévisibles.

Naruto ricana tandis que Sasuke s’autorisa à faire un sourire narquois. Tenten ne comprenait pas, et l’Uzumaki prit un grand plaisir à lui raconter toutes les affaires concernant Lee, Gros-sourcils, comme Naruto le surnommait affectueusement.

Gai était un ami de Kakashi, professeur à l’Académie des Arts-Martiaux. (Ca existe ça à Boston? Pas grave, faites comme si…) Il avait un de ses élèves, qui était en totale admiration devant lui, qui avait la même coupe au bol, les mêmes vêtements, et il avait poussé la complète soumission à suivre son maître partout comme un petit chien bien attentif, et si Gai ne lui avait pas interdit, il l’aurait suivi jusque dans son bain ou encore jusqu’aux toilettes.

Bref, Lee était un gros obsédé de Gai, pour résumer. Et terriblement naïf avec ça. Son « maître » également. Il croyait fermement à la fougue de la jeunesse, malgré la mollesse de ses élèves, enfin si on ne comptait pas Lee, qui lui était plutôt considéré comme un fan, au grand amour tragique comme dans les films, et à un retour pour le monde entier un jour à ses origines, c’est-à-dire plus de modernité, mais des petits villages avec des écoles où on apprendrait aux enfants qui le voudraient, à être ninjas, chuunin, Junin, etc. Noms qu’il avait inventés

Bref, ce n’était pas la première fois que Lee blessait un élève pour montrer à « Gai-sensei » sa force et sa rapidité. Et malheureusement pour eux, Kakashi et son bureau étaient chargés à chaque fois de l’affaire, de par ses affinités avec Gai.
Et à chaque fois, l’affaire se terminait de la même façon. Digne d’un film.
Tenten fit un sourire. Ce Lee avait sûrement des cases en moins. Quoique son maître aussi…


Après l’avoir vu, Ino se cacha directement derrière un présentoir. Il se tenait à la caisse, souriant à un client qui avait un petit chien d’un brun pelucheux dans les bras et lui donnait des conseils pour l’élever et le soigner si besoin, d’après ce qu’elle entendait. Elle ne savait pas très bien pourquoi elle s’était cachée. Elle n’avait jamais honte pourtant. Mais, franchement elle n’avait pas envie de le voir. Surtout quand elle repensait aux conditions de leur rencontre.
Elle était allée en boîte avec Temari, et y avait rencontré un jeune homme canon avec qui elle avait passé la nuit…Sai.

Et le matin, elle avait pris le petit déjeuner chez lui, avec ses amis qui sortaient d’une soirée entre mecs dont elle avait vu les dégâts le matin. Ils étaient tous endormis quand elle était arrivée dans le salon et elle se souvenait très bien de l’avoir vu, lui, en train de baver avec un mec aux cheveux en forme d’ananas sur la tête, sur ses fesses.

Désopilant… Mais ils s’étaient réveillés, au fur et à mesure, lui en premier, en gueulant parce qu’il avait découvert la tête de son ami l’Ananas sur ses fesses. Elle l’avait trouvé très drôle, trop drôle…Les souvenirs refaisaient surface. Douloureusement.

De fil en aiguille, il lui avait demandé son numéro de téléphone, c’était un dragueur incontesté, Ino l’avait reconnu. Mais elle n’avait pu s’empêcher de souffrir, en passant une nuit avec lui une semaine plus tard. Femme facile elle? Non, juste trop naïve. Puis, plus de nouvelles. Plus rien. Elle ne l’avait jamais revu, et elle en avait pleuré. Trop sensible, elle? Ses amies lui avaient déjà dit, mais elle n’y pouvait rien si son cœur était un terrible artichaut.

Après quelques secondes d’intense réflexion, elle sortit de sa cachette. Il n’était plus à la caisse. Sûrement derrière.

Ino haussa les épaules, et se mit à la recherche d’un adorable petit chien. Et trouva son bonheur dans une sorte de grande boule en verre, qui contenait plusieurs petits chiots, qui jappèrent joyeusement quand ils la virent, persuadés d’avoir trouvé une nouvelle compagne de jeux.

Elle esquissa un sourire et son cœur ne mit pas longtemps à fondre pour une petite boule de poils, blanche avec deux petites taches noires: une sur son petit derrière et une sur son œil droit. Ino trouvait ce chiot adorable.

Mieux qu’un chihuahua dont elle voyait toutes les stars en prendre un: comme Paris Hilton, si on pouvait la qualifier de star, etc.
-Vous avez choisi Mademoiselle?

Elle reconnut sa voix enivrante à souhait, elle était dos à lui et il ne l’avait donc pas reconnue. Elle en éprouva un pincement au cœur mais se reprit bien vite.
-Je crois, fit-elle en se retournant, dévoilant ainsi son identité.


Elle se tenait face à lui, esquissant à peine un sourire, ses yeux bleus magnifiques glacés, ses cheveux longs coiffés en un chignon élégant dont s’échappait quelques mèches malicieusement, comme pour le narguer, maquillée très légèrement comme pour s’accorder au printemps qui arrivait sur les Etats-Unis, habillée d’une petite robe légère bleue claire, allant parfaitement bien avec ses yeux, dévoilant ses jambes superbement galbées qu’il avait déjà eu le loisir d’admirer, et elle était tellement craquante avec ce chiot dans ses bras, qu’il sentit que son cerveau devenait de la gelée.

-Ino…
-Bonjour Kiba.
Il n’avait pas vraiment changé, toujours les mêmes cheveux bruns cuivre un peu en bataille, ses yeux bruns qui la fixaient, ouverts comme des soucoupes, sa musculature parfaite qu’on pouvait deviner en-dessous de la chemise pourpre qu’il arborait, et de son jean sombre. Imparfait, fut le mot qui vint à l’esprit d’Ino à ce moment même.

Il avait quelques imperfections physiques, qui ajoutaient à son charme, il avait beaucoup de défauts comme de qualités, même si elle ne pouvait se targuer de le connaître parfaitement.

Une semaine, ce n’était pas beaucoup.
-Com..Comment vas-tu ma belle? Bégaya-t’il avant de reprendre son air habituel séducteur.

Ino tiqua au surnom, mais ne fit rien transparaître de ses émotions, essayant de prendre l’air calme de son associée.
-Très bien et toi?
-Ca va. Je bosse quoi…
-Ouais..Bon j’prends ce chiot, tu m’expliques deux-trois trucs à faire pour bien s’occuper de lui, et je pars bosser. Okay?
Impulsive, elle l’avait toujours été. « Surtout au lit. » se rappela Kiba, souriant intérieurement.
-Bien.

Il lui expliqua vite-fait bien-fait certaines astuces pour les chiots, les consignes habituelles et elle acheta en passant un panier, une gamelle, des croquettes, une laisse et un jouet pour chiot. Et encore vite-fait, bien-fait, elle se carapata, son chiot dans les bras, avec juste un salut de la main à Kiba, qui la regardait en souriant tristement. Elle, elle était décidément parfaite. Et le fait qu’elle ait acheté un chien lui remplissait le cœur de bonheur, au moins elle ne fait pas des allergies aux animaux, comme son ex qu’il avait dû emmener à l’hôpital après qu’elle ait vu Akamaru. Pauvre Akamaru, il en avait été traumatisé. Cette femme hurlait comme un cochon qu’on égorgeait.

Sur ces terribles souvenirs, il reprit son travail, un peu torturé par l’image de la belle Ino.

Pendant que le hasard se mêlait de la destinée de ses amies, Temari s’acharnait sur ses pauvres employés, devant l’œil amusé de son plus jeune frère cadet.

-Non, non, non, j’avais dit pas de serviettes roses sur les tables. Vous comprenez ma langue? PAS DE SERVIETTES ROSES! Je vous avais prévenu, les clients importants que nous allons recevoir pour le déjeuner dans cette petite salle privée détestent le rose. Oui je sais, c’est futile, mais si on veut qu’ils reviennent et pas se faire engueuler par le grand patron, je vous conseille de changer ces serviettes, avant que je ne vous envoie en cuisine vous faire cuire. Gaara, arrête de rire! Ce n’est pas drôle. Je risque ma place et vous aussi, bande d’abrutis. Non mais franchement Gaara tu m’aides pas, arrête de rire. Et c’est quoi cette disposition des couverts? Vous vous croyez dans un fast-food? Non mais si c’est comme ça, je vous envoie directement là-bas!
Quand je donne des indications, on les suit, d’habitude je suis un ange mais là je suis hors de moi. GAARA ARRETE DE RIRE COMME UN CON! Bref, changez-moi vite tout ça. Et plus vite que ça! C’est des aristos, des putains de bourges, alors bougeons-nous le cul et faisons le tout pour satisfaire ces cons, et on aura une augmentation. Capisce?

Les employés tremblaient de peur face à la blonde à quatre couettes, ses yeux verts bouteilles fusillant du regard toutes les personnes présentes, y compris et surtout son frère, roux comme le diable, mêmes yeux que sa sœur, et abordant un sourire franc. Ce qu’il ne faisait qu’avec sa sœur et son frère aîné, se rendant impénétrable quand il le voulait.
Ils coururent chacun dans tous les sens. Il restait une heure avant midi, et ils devaient trouver des serviettes blanches pour les « putains d’aristos à la con ». Et ils savaient bien que les colères de leur supérieure étaient terribles, d’ailleurs ils avaient eu droit à l’instant à un avant-goût de ce qu’il les attendait si ils ne faisaient pas correctement leur boulot.
Et même si, ils ne faisaient pas bien leur boulot et que Temari No Sabaku n’était pas leur supérieure, le grand patron les aurait déjà virés. Eh oui…on ne faisait pas n’importe quoi dans le célèbre restaurant d’une chaîne hyper connue dirigée par les Nara, famille très riche qui excellait dans l’art de la cuisine.

D’ailleurs, le cuisinier devait obligatoirement être un membre de la famille Nara ou encore quelqu’un de très proche. Justement, en parlant de cela, un nouveau cuisiner venait remplacer le vieux Kisame Saatchi, qui était parti à la retraite.

D’après les rumeurs, ce serait un très proche ami du fils Nara. Mais on ne connaissait que son nom: Choji Akamachi. Et on connaissait aussi sa corpulence, mais la premier qui osait juste dire un mot ou une allusion à son poids était sûr d’affronter une colère encore plus terrible ou égale à celle de Temari, ou se prendre tous les plats qui se trouveraient à sa portée en pleine face.

Bref, Choji était un homme remarquable, et Temari l’aimait bien. Il boostait un peu les flemmards dans les cuisines, répliquant à chacun qui lui demandait comment il faisait qu’il avait l’habitude avec un de ses amis. On lui demandait toujours si c’était le fils Nara, qu’on ne voyait jamais à la télévision, ou dans les journaux people, et encore moins dans le propre restaurant de son père. Il était comme invisible. Et Choji répondait que par des allusions mystérieuses, impliquant ou non, impossible à deviner, le fils Nara, comme tout le monde l’appelait, ne sachant même pas son prénom.

D’ailleurs, d’après les rumeurs, son père est un gros flemmard.
« M’étonne pas…Avec tout le fric qu’ils ont., il a pas besoin de bosser lui. Rah ça me tue. »
-Bon Gaara, si on allait prendre l’air?
-T’as déjà fini? S’étonna son frère.
-Non mais ils ses débrouilleront sans moi pour la fin. J’arriverai pile à temps pour le massacre en règle.
« Traduction: J’arriverai juste à temps pour ouvrir la salle pour les putains d’aristos à la con qui viennent bouffer ici. »
-Okay. Allons se prendre un bon hot dog en passant, y’a un p’tit truc juste en face du restau’. C’est pas Nara mais c’est Boston.
« Haha haha. Des fois mon frère est comment dire….désopilant. »
-Tema’ arrête de faire ton sourire ironique, et regarde devant toi.
Grâce à son petit frère, Temari put éviter une chute dans l’immense escalier qui menait au restaurant « normal » des Nara. Mais elle ne put éviter de se retrouver dans des bras inconnus.
-Galère…

Temari se reprit bien vite, le choc de la chute dans ces bras passée, et toisa l’inconnu avec mépris.
-Pardon…

Elle le scruta du regard. Il était plutôt bien bâti, avec une sorte de nonchalance, les cheveux coiffés en une sorte de queue de cheval sur sa tête qui ressemblait plus à un ananas qu’à une queue de cheval, mais qui lui donnait un air très séduisant et beaucoup de charme. Des yeux bruns la regardaient comme avec…flemme. Il était plus habillé comme si il sortait du lit: une chemise pas complètement boutonnée, une cravate un peu lâchée et son veston en cuir sur l‘épaule, que si il devait se rendre dans un restaurant comme celui-ci, mais cela ne semblait pas le gêner le moins du monde.

-Excusez-moi femme galère mais pourrais-je passer?
Temari sursauta, elle n’avait pas vu qu’elle bloquait le passage à l’arrogant. Elle aurait voulu voir sa tête quand il allait être refusé pour tenue inconvenable, elle voulait aussi son hot dog avec Gaara, mais elle ne pouvait pas laisser un macho comme lui , lui parler comme ça, à elle, Temari No Sabaku. Et en parlant de No Sabaku, Gaara, qui s’attendait à une explosion, ne fut pas déçu.
-Non mais ça va pas non? Femme galère? Non mais j’aurais décidément tout entendu, explosa Temari.

Le jeune homme leva un sourcil.
-Les femmes sont vraiment trop chiantes, commenta-t’il, se parlant plus à lui-même qu’à Temari.
-Espèce de sale macho arrogant, mais pour qui vous prenez-vous?
-Temari, je ne vois pas pourquoi tu perds ton temps à engueuler ce type, il n’en vaut même pas la peine, fit Gaara.
Et voilà, Gaara reprenait son masque sombre et froid. Et quiconque l’avait aperçu avec Temari quelques minutes plus tôt aurait douté quant à l’identité de la personne. Était-ce vraiment le même?
Dans tous les cas, le macho arrogant put grâce à l’intervention de Gaara partir loin de cette furie blonde à couettes. Son visage devenait rouge et elle allait commencer à s’époumoner quand elle se souvint de l’endroit où elle se trouvait.
-Mh.

Abréviation typique de Temari quand elle boudait, ou était vraiment ,vraiment énervée.
-Tema’ ça va?
-Mh.
Sans se sentir plus concerné qu’il ne devait l’être, Gaara prit la main de sa sœur, qui avait le visage renfermé, et sortit sur les rues inondées de monde de Boston.
N’importe qui, extérieur à ces deux personnes, aurait pu observer un jeune homme aux cheveux rouges comme le sang légèrement en batailles, aux yeux verts comme entourés d’un épais trait de khôl, vêtu d’un jean et d’un tee-shirt pas trop moulant avec pour seul accessoire un sourire sarcastique, tenir la main d’une blonde un peu plus âgée, avec deux couettes en haut, et deux couettes en bas, vêtue d’une jupe blanche bouffante, d’un haut violet un peu décolleté et un air boudeur accroché au visage.


Cette jeune femme blonde l’avait intrigué. Eh oui…une femme, galère , chiante comme pas possible, l’avait intrigué. Ses jambes surtout l’avaient intrigué. Elle devait être aussi grande que lui, et avait des jambes à damner un saint. Il n’était pas un saint et il était sûrement déjà damné. Mais s’il devait lui donner un surnom, il aurait choisi Couette-couette.

Elle avait vraiment une étrange coiffure…et des jambes superbes. Quoique ses yeux aussi lui donnaient l’envie de se noyer dedans. Verts sombres. Avec une légère touche de bleu. Elle lui faisait penser à une forêt avec un petit lac et plein de nuages. Oh mon dieu…si il commençait à fantasmer comme ça sur une inconnue qui l’avait engueulé, il n’allait pas aller très loin.

Une irrépressible envie de bailler lui prit et il ne se priva pas. Son père devait l’attendre depuis un bon moment mais à quoi bon se presser? Il savait déjà ce qu’il allai lui annoncer, il savait déjà quels changements auraient lieu dans sa petite vie tranquille, il s’était quasiment résigné, il savait que maintenant, il aurait encore plus de responsabilités sur les épaules que dormir, regarder les nuages, et…dormir.
Bref, il devrait faire beaucoup plus que cela maintenant.

Depuis bientôt 26 ans, Shikamaru Nara se contentait de dormir, regarder les nuages, paresser, et dormir… Les autres choses, c’est beaucoup trop galère et chiant. Et les femmes? Il n’fallait même pas y penser. Trop chiantes à chaque fois de vous faire une crise de larmes dès que vous la plaquiez. Pfu, comme si on restait toute la vie avec la même femme. Il croyait à l’amour comme il croyait que les ananas parleraient un jour. Quoique…ça serait drôle. Bref, il aimait les femmes. Comme il aimait…les clopes. Oh oui les clopes, il ne pouvait pas s’en passer, juste d’y penser, il avait envie d’en tirer une de son paquet qu’il sentait dans son jean.

Les femmes, c’était pareil. Sauf qu’il aimait les sentir dans son lit. Pas dans son jean. Non pas spécialement. Oui, il adorait rester allongé dans l’herbe du parc situé pas très loin de chez lui, une clope à la bouche, et regarder les nuages. Ils les trouvaient fascinants.

-SHIKAMARU NARA.
Son corps avait pris la sale habitude d’aller où il devait aller mais sans son consentement, enfin si, mais c’était le fin fond de sa conscience qui prenait les décisions. Et là, ce qui venait de crier…hé bien…c’était sa mère. Et il était dans le bureau de son père.
-Bonjour maman, tenta-t’il doucement afin d’éviter l’explosion, sachant que c’était impossible.
-CA FAIT DES HEURES QUE TON PÈRE ET MOI T’ATTENDONS! NON, MAIS T’AS VU COMMENT T’ES HABILLE POUR VENIR ICI? ET PUIS QU’EST CE QUE T’AS FAIT PENDANT TOUT CE TEMPS? SHIKAMARU NARA TU N’ES VRAIMENT QU’UN IRRESPONSABLE! ET DIRE QUE TU ES MON FILS, JE N’Y CROIS PAS! TU N’AS AUCUNES EXCUSES! POUR QUI TU TE PRENDS?

Shikamaru leva les yeux au ciel, il avait un peu sa claque que tout le monde lui demande ça. Il était lui, et ne se prenait que pour lui. Où était le problème? En souriant, il vit son père bailler aussi. Dès qu’on les voyait, on comprenait que c’était le père et le fils. Même coupe de cheveux en ananas, même flemme, même yeux, même physique. Shikato et Shikamaru Nara se ressemblaient énormément, en effet. Trop d’ailleurs au goût de sa mère.

-Pardon maman. Je suis allé faire des courses.
C’était à moitié vrai. Il était allé chercher un nouveau paquet de clopes, et sa mère ne le connaissait que trop bien.
-Des cigarettes, c’est ça mon fils? Mais tu ne vois pas que ça te tue à petit feu? Tu risques d’avoir un cancer des poumons!
« Et patati, et patata… »



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