Fiction: On dit que les flocons de neige sont les larmes de Shirahime (terminée)

U.A (school-fic) ~Selon une vieille légende, il paraît que la neige se forme lorsque Shirahime, la princesse des neiges, pleure. Les flocons sont ces larmes. ~ Shikamaru Nara n'aime pas son lycée. Premièrement parce qu'il doit se lever tôt pour y aller, et deuxièmement parce qu'il se fait persécuter par Temari et sa bande. Vous devez vous demander qui est Temari. Temari est un Tyran, avec un "T" majuscule, c'est le maître suprême du lycée. Mais ça c'est la Temari qu'on voit
Romance | Mots: 4684 | Comments: 11 | Favs: 19
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Minsky (Féminin), le 13/02/2009
Un one-shot de concours qui m'a fait replonger dans le Shika/Tema ^^



Chapitre 1: On dit que les flocons de neige sont les larmes de Shirahime



On dit que les flocons de neige sont les larmes de Shirahime




~Selon une vieille légende, il paraît que la neige se forme lorsque Shirahime, la princesse des neiges, pleure. Les flocons sont ces larmes. ~




Le réveil sonna telle une bête petite et excitée, hurlant dans sa langue « Debout ! ». Une main sortit du monticule de couvertures, tâtonnant l’objet pour enfin le frapper sans délicatesse, le réduisant ainsi au silence. Ayant accompli sa mission, elle retourna sous la couette, rejoindre son propriétaire, un jeune brun se rendormant déjà.
Quelques minutes après l’intervention de l’appareil, la porte s’ouvrit violemment, laissant place à une femme de posture imposante. Ses cheveux noirs étaient attachés en une couette basse, mais la fureur avait laissé s’échapper quelques mèches. Ses yeux étaient du même ton, mais on devinait dans l’intensité obscure, des éclairs qui foudroyaient le tas sur le lit, ses mains crispées de colère sur ses hanches, essayaient de contenir leur corps et Maître pour éviter un meurtre fort probable.

« Shikamaru Nara !, cria-t-elle d’une voix à renverser les Huns. Nous sommes lundi matin sept heures et non dimanche midi. Tu me feras donc le plaisir de te lever, sinon je ne réponds plus de mes actes !
- Galère souffla le drap. »

Le jeune homme captif s’échappa doucement de sa chaude et tendre prison de plume à regret pour éviter un homicide.
Il descendit et déjeuna sur l’œil vigilant de son gardien, et accessoirement sa mère. Puis il monta se préparer en trainassant pour partir gaiement jusqu’à son cher lycée.
Une douche, son uniforme et cinquante-six minutes plus tard il était fin paré pour ce long trajet qui le guiderait jusqu’au temple de la sagesse où il était déjà en retard.

Il quitta donc le domicile familial sous les hurlements de sa mère qui se rapportaient, en quelques mots, à des plaintes comme quoi c’était un paresseux, et qu’il n’irait pas loin dans la vie avec un tel comportement. Il n’y prêta attention, comme d’habitude, le même refrain, il s’en lassait.

Dehors il froid, malgré l’absence de neige ou de verglas. Le ciel était gris, l’air gelé, seules les vitrines brillaient à l’approche de noël. Shikamaru n’aimait pas cette fête, enfin si car qui dit noël dit vacances, et ça le Nara en avait bien besoin. Bien entendu, noël n’était pas la seule chose qu’il n’aimait pas, il y avait une longue liste. Il ne supportait pas l’hiver, comme l’effort. Mais se qu’il haïssait par-dessus c’était son lycée.

Pourtant son entrée en seconde, en avril dernier (NDA : au Japon la rentrée se fait en avril et non en septembre), il ne la redoutait pas, il était presque heureux de quitter le collège.

Seulement, il avait eu un problème, voir même une tornade. Un fléau du nom de Temari Sabakuno, également connue comme le Tyran du lycée, avec un grand « T », crainte et redoutée jusqu’aux professeurs.

Elle était le leader d’une bande plus que dangereuse, qui comptait dans ses rangs les pires éléments de l’honorable établissement de Konoha.
À sa tête donc l’explosive Temari, suivie de Gaara et Kankurô Sabakuno, ses cadets et gardes du corps en bonus. Les deux frangins étaient assez différents. Gaara de nature calme, était sûrement le plus effrayant de part ses sautes d’humeurs, il pouvait vous ignorer royalement et l’instant d’après vous porter une attention particulier pour enfin vous blesser, si vous aviez de la chance. Une rumeur courrait comme quoi il aurait tué le précédent professeur de Physique/Chimie.

Kankurô en revanche, était plutôt grande gueule. Toujours à se vanter, à rabaisser les autres. Et pour parfaire le tableau, le second né Sabakuno, était un incorrigible coureur de jupons. La plupart des jeunes filles du bahut avaient été vu au moins une fois au bras du garçon.

Après les frangins, venaient les deux héritiers des plus riches familles de Konoha, Sasuke Uchiwa et Neji Hyûga, ce dernier était d’ailleurs toujours accompagné de sa cousine, la douce Hinata, qui faisait un peu tâche dans cette peinture où régnait en maître la violence.
Les deux garçons étaient considérés comme les « Beaux Gosses » officiel de l’école, d’après leurs camarades féminines, qui s’écartaient à leur passage, s’inclinant respectueusement, les joues rougies de plaisir d’avoir pu croiser leur route, murmurant des « Bonjour Neji-sempaï, bonjour Sasuke-sempaï ».

Il faut dire que les jeunes filles n’avaient pas tort. Le premier Sasuke, avait le physique du beau ténébreux à cause de ses yeux obscurs et ses cheveux noirs. Ce trait était accentué par son caractère taciturne.
Le deuxième, Neji était plus du genre beauté glaciale, de par son teint blanc et ses yeux neiges, son plus grand charme. Ses longs cheveux n’étaient pas sujet de moqueries sur le fait que ça faisait, soi-disant, « efféminé » car ils étaient une partie intégrante de son corps, et on ne pouvait l’imaginer sans.
D’ailleurs celui qui osait critiquer l’un ou l’autre, le regrettait bien vite, car ils étaient ce que l’on peut appeler des « génies ». Premiers dans toutes les matières, des maths au sport en passant par l'anglais.
Mais ce sentiment de surdoué avait développé chez eux un air supérieur et méprisant, qui les rendait inaccessible aux communs des mortels.

Après ces deux là, se trouvait Shino Aburame. Il était comme Gaara, calme et effrayant, toujours caché sous sa capuche et derrière ses lunettes noires. Il ne parlait que pour le strict nécessaire, jamais un mot de trop. Il était inquiétant par sa passion pour les insectes, il en avait sans arrêt sur lui ou autour, et par son don de disparaitre. On l’oubliait facilement et c’était là sa plus grand arme, se comporter en ombre.
Par exemple, si par malheur vous aviez eu l’audace de vous en prendre à un membre du groupe, et surtout à Hinata, Shino jetait son dévolu sur vous, alors, à cet instant précis, vous étiez perdu.

Il vous suffirait d’être seul ne serai-ce qu’une fois, pour qu’il vous attaque. Vous sentiriez une présence dans votre dos, une présence meurtrière, provoquant une série de frissons. Lorsque vous retournerez pour voir qui vous suis, vous vous retrouvez face à un mur. Alors vous prendrez peur, vous paniquerez, et vous enfoncerez dans des ruelles isolées pour semer votre poursuivant, et là sera votre erreur. Une fois dans ces dédales, il vous tombera dessus, si vite que vous n’auriez pas le temps de comprendre le pourquoi du comment.

Voilà pourquoi on s’écartait à son passage, non pas par respect comme avec Sasuke et Neji, mais par crainte.

Après ce terrifiant personnage nous avions Saï, l’être le plus étrange de tout le lycée, voir de tout le Japon. Malgré les apparences, Saï était ce qu’on appelle un associable. Bien qu’il souriait sans arrêt, il avait énormément de mal à aborder les gens sans ses livres « Comment développer vos relations humaines ? ». Et même avec ses précieux manuels il faisait bourde sur bourde. Son grand problème était son impassibilité. Par exemple il ne comprenait pas pourquoi une fille pleurait lorsque son copain la quittait.

Mais ce défaut était, pour Temari du moins, une qualité. Quoi de mieux qu’un garçon qui de par son trait de « sans-cœur » ne différenciait pas le bien du mal pour un dictateur comme la Sabakuno ? La jeune fille adorait Saï et l’avait désigné comme le porte-parole/envoyé de la reine qu’elle était. Si Saï avançait vers vous avec un grand sourire, vous pouviez être sûr qu’il vous arriverait des bricoles.

La bande était également composée de Sakura Haruno et Ino Yamanaka. Les seules femmes, avec Temari, qui grâce à ce sexe, soi-disant faible, étaient dans les favoris de la blonde.
Sakura était une belle fille, des yeux menthe à l’eau sublime, des cheveux soyeux, bien que la couleur soit originale, mais jolie. Quoi de plus beau qu’une somptueuse chevelure rose ? Elle était très gracieuse, enfin tant que son double, surnommé Haru-chan par Saï, ne sortait pas. Il mourrait le pauvre gars qui osait provoquer la délicate rose. Elle le massacrait jusqu’à il ne reste même plus les os, charmante mort non ?
C’était pour son côté brute et de son esprit brillant qu’elle eut le droit de se joindre à la troupe de la terreur, jouant le rôle du cerveau.
Ino était, elle blonde aux yeux bleus océan, de quoi raviver le fantasme masculin. Elle avait une allure ensorcelante, marchant avec élégante, passant une main fine et blanche, aux ongles impeccablement manucurés, dans sa mèche dorée qui lui tombait dans les yeux. Elle était la championne toutes catégories de la rumeur, ayant longtemps travaillée dans le journal de l’établissement. Et elle avait, en plus, le bras long, c’est pour ça qu’elle fut choisie pour paraître aux côtés de la reine du bahut. Tout comme Sakura, bien que moins violente, elle s’énervait très facilement.

Elles étaient meilleures ennemies sur le plan amoureux, désirant toutes deux le beau ténébreux, mais meilleures amies sur tout le reste, papotant des derniers ragots, shoppings et stars.
Les deux jeunes filles, comme le Uchiwa et le Hyûga, étaient convoitées par bon nombre de lycéens, grâce à leur physique digne des plus grand mannequins.

Pour enfin terminer cette pyramide du mal, nous avions Kiba Inuzuka et Naruto Uzumaki.
Kiba était un beau brun toujours accompagné de son chien Akamaru, mignonne boule de poils blanches. Le jeune homme était tout comme Kankurô un « collectionneur », ils étaient d’ailleurs en rivalité et c’était à celui qui aurait eu le plus de filles dans sa couche qui gagnerait.

En plus de ce charmant trait de caractère, Kiba était une grande gueule, passant le plus claire de son temps à se vanter de ses exploits, que se soit au basket ou en amour. La plupart des mecs de Konoha ne pouvaient pas le souffrir à cause de sa frime continuelle. S’ils pouvaient ils lui auraient déjà cassé le nez, mais le brun ne racontait pas que des conneries, et lorsque qu’un garçon venait dans l’attention de se battre, il se retrouvait la plupart de temps par terre, la tête dans la poussière.
Malgré ces défauts horripilants, Kiba était quelqu’un de fidèle et droit, si ses amis étaient en jeu il ne réfléchissait pas et il fonçait. Voilà pourquoi il était avec la blonde, il était exactement le genre de personne qu’elle aimait.

Naruto ressemblait à Kiba, le côté Don Juan en moins, mais le boulet en plus. Le blond avait la fâcheuse manie de se surestimer, et les autres celle de le sous-estimer. Personne ne savait sa vrai force, pas même les génies qui savaient tous et que Naruto adorait provoquer ; pas même les professeurs les plus compétents, qui ne cherchaient même plus à comprendre le garçon pour cause de migraine ; Temari elle-même ne le savait pas, ce qui l’arrangeait en fait. Elle se servait de lui comme première ligne, l’envoyant apeuré les ennemis grâce à cette puissance inconnue.
Naruto, bien que braillard, était le plus attachant de la bande et le plus gentil, du point de vue d’Hinata. Il avait empêché Gaara de tuer bon nombre de personne. D’ailleurs c'était le seul à contrôler le cadet de la boss, ce qui lui rajoutait un bon point.


Après avoir découvert de qui était composée la horde sauvage, vous devez vous demander comment un garçon comme Shikamaru qui fuit les ennuis comme la peste, s’était retrouvé leur bouc-émissaire.
Et bien c’était au mois d’avril, quelques temps après la rentrée, il avait eu la mauvaise idée de défendre un camarade.

Shikamaru venait d’entrer dans l’enceinte du lycée, quand il vit un attroupement au centre de la cour. Il s’était approché, s’étonnant lui-même de sa curiosité inhabituelle. Au milieu du cercle formé par les élèves, se tenait à genoux un garçon légèrement enveloppé, qui ramassait des feuilles étalées sur le sol. Lorsqu’il les avait eu toutes en mains, un pied les avait renvoyé par terre.
Le flegmatique qui regardait la scène avait suivit la chaussure pour en découvrir son propriétaire. Son possesseur était une femme blonde, avec quatre couettes disposées en carré sur son crâne, affichant un sourire mauvais et dont les yeux émeraude n’avaient annoncé rien de bon. Elle s’était accroupie et avait saisi le garçon par sa cravate d’uniforme. Elle lui avait chuchoté des menaces, probablement, que lui seul pouvait entendre. Le visage du jeune homme avait blêmi et il s’était mit à secouer vivement de la tête. Elle s’était levée en murmurant : « La prochaine fois du ne fera pas d’histoires ton déjeuner et tu nous le donneras gentiment de premier coup ».

Elle s’était apprêtée à lui donner un coup de genou, mais un sac était venu la frapper au visage avant qu'elle ne puisse commettre son méfait. Le silence s’était fait, laissant le temps à Temari de se remettre du choc. Une fois que ses esprits étaient revenus, elle avait lancé un regard noir sur l’assistance, cherchant son agresseur. Elle l’avait trouvé et l’avait fixé d’un œil furibond et haineux. Les yeux de la foule s’étaient tournés vers Shikamaru, qui était le lanceur du cartable.

« Ino, avait-elle hurlé, qui c’est-ce con ?!
- Shikamaru Nara, avait récité la blonde en arrivant vers sa compatriote, seconde deux, il vient de débarquer.
- C’est pour ça, avait rit Kiba, il ne sait pas qui t’es Tema.
- Et ben il va voir qui je suis cet emmerdeur !, s’était exclamée la chef.»

La troupe d’élèves s’était écartée, laissant passer le tyran, qui s’était dirigé vers le brun. Elle l’avait pris par l’épaule et lui avait placé son genou dans l’estomac. Le jeune homme, surpris, s’était plié en deux de douleur, et se tenait à quatre pattes sur le bitume, une main lui soutenant son ventre. Temari avait fait un signe à Kankurô et Gaara qui s’étaient chargés du reste. Puis elle avait déclaré :

« Saï met le dans la liste noire, Ino t’as des choses sur lui dans le carnet de menace ?
- Pas encore vu qu’il vient d'arriver.
- Et bah cherches en ! Je veux un rapport complet demain matin.
- Ok »

Puis elle était parti entourée de ses sous-fifres, bientôt rejoins par ses cadets qui avaient terminé leur « travail ».
Shikamaru, était resté la tête sur le béton, la lèvre coupée et le visage couvert d’hématomes. Le garçon qui se faisait harceler s’était approché de lui et l’avait aidé à se relever. Une fois debout, le Nara avait chancelé quelques secondes avant de retrouver son équilibre.

La récente victime de Temari se dénommait Chôji Akimichi. C’était un gentil garçon, toujours prés à secourir les autres, mais lorsqu’il s’agissait de son déjeuner, là, plus question de discuter ! Chez Chôji le repas c’est sacré ! Et c’est d’ailleurs ça qui l’avait fait entrer dans les mauvaises grâces de Temari.

En effet la belle avait l’habitude de se servir dans les bentos des autres ayant une sainte horreur de la cuisine. En ce lundi matin elle avait choisi de prendre celui de l’Akamichi, mais ce dernier avait protesté et défendait vaillamment son plat. Grossière erreur de sa part. Temari, en riposte, avait saisi son sac et avait éparpillé aux quatre vents ses affaires, voilà comment il s’était retrouvé à genoux au milieu de la cour, et vous connaissez la fin de l’histoire.

Shikamaru avait, en premier temps renvoyé Chôji, ne voulant pas sympathiser avec celui qui avait causé sa perte. Surtout qu’il le voyait comme un lâche pleurnichard. Il fut agréablement surpris de découvrir un ami fidèle en cette personne.

Depuis ce jour, bien qu’il était devenu la tête de turc favorite de la fille la plus crainte de tout le bahut, il s’était néanmoins fait un ami. Puis par le biais de Chôji il fit la connaissance de Tenten et Rock Lee. Bien étranges personnes que ces deux là.

Tenten était une fille plutôt enjouée, garçon manqué, n’ayant pas peur de tâcher ses fringues ou de les déchirer ; elle était cependant de nature fragile à l’inverse de ce que laissait penser les apparences. Tenten faisait partit, avant, des fan-girls des deux beaux gosses de Temari, ayant une préférence pour Neji Hyûga. Enfin jusqu’à qu’elle se fasse humilier par ce dernier et devienne une « anti-Hyûga », si je peux appeler ça ainsi.

Tout ça était partie d’une histoire toute bête. Kankurô avait un certain complexe d’infériorité vis-à-vis de Neji, et ce jurait de réussir à le battre au moins sur le plan sentimentale. De son côté le prodige s’amusait de se désir de vengeance injustifiée et à chaque fois que le Sabakuno flashait sur une demoiselle, il se débrouillait pour sortir avec elle, exploit peu glorieux à mon humble avis, étend donné la bonté de Mère Nature envers le Hyûga.
L’une des dernières jeunes filles ayant conquit le cœur du garçon, à son insu bien évidemment, était Tenten. Coup facile pour l’Apollon, étend donné que la brunette était déjà sous son charme, néanmoins Neji fit les choses parfaitement, une vieille habitude chez lui. Il commença par quelques paroles échangées, continua avec les regards, et finit par la célèbre invitation à dîner.

Notre chère Tenten, qui ne se doutait de rien des dessous de ce subit intérêt, était aux anges. Durant les semaines du jeu de Neji et Kankurô, elle était à des années lumières du monde extérieur, enfermée dans sa bulle de bonheur, des années qu’elle attendait ce moment, où le jeune homme aux yeux blancs lui consacrerait son temps. Elle fit de plus la connaissance de Sakura, avec qui elle s’entendait à merveille. Elle la pauvre petite Cendrillon était devenue la belle princesse des contes de fée. Elle était en plein rêve. Cependant tout rêve à une fin, la sienne vient lorsque Kankurô jeta son dévolu sur une certaine Karin de troisième année.

Du jour au lendemain Tenten fut jetée par le groupe, même Sakura la regardait avec un air méprisant lorsqu’elle la croisait dans les couloirs, enfin quand elle daignait tourner la tête pour la regarder.

Lee était quelqu’un d’étrange, n’entrant pas dans la « norme » comme diraient certains. Déjà il y avait son allure générale, une coupe au bol et un amour pour le vert pétant, où venait s’ajouter son côté compétitif ; son plus grand rêve était de surpasser tous les prodiges qui l’entouraient et qui le narguaient sans-cesse.
Mais au fond Lee était quelqu’un d’adorable, toujours là en cas de besoins, près à mourir pour ceux qu’il aimait. Tenten en faisait parti, donc bien entendu le jour de sa rupture avec Neji, il alla régler son compte à ce crétin qui avait eu le toupet de faire pleurer sa Tenten. Le problème dans son acte de justice, était la différence de niveau. Il se prit la correction de sa vie, se retrouvant à terre deux minutes après le début du combat, la chemise déchirée et tâchée de sang, le visage décoré d’hématomes et d’égratignures, alors que Neji n’était même pas décoiffé. Depuis ce jour, notre donquichotte des temps modernes décida de s’entraîner le plus possible et de défendre jusqu’à la fin de ses jours sa princesse. C’est ainsi qu’il se retrouva au dojo du lycée tous les soirs de dix-sept heures à vingt heures, heure à laquelle Tenten l’obligeait à arrêter.

Mais revenons en à Shikamaru si vous le voulez bien. Le jeune garçon venait de passer les grilles délimitant l’enceinte du bahut, s’attendant à voir Temari et son sourire. Son sourire diabolique ne laissant voir que les dents du côté gauche, dévoilant une canine qui n’inspirait rien de bon.

Il fut surpris d’apercevoir les cadets Sabakuno, les idoles masculines et féminines du lycée, les deux gueulards, l’associable et le mur vivant mais pas leur boss. Où pouvait-elle bien être ? Shikamaru s’en étonna mais ne s’en plaint pas. Après tout une journée entière sans Temari était un véritable bonheur.

Il se dirigea vers le bâtiment des secondes et s’y engouffra sans un regard à Kankurô qui le lorgnait telle la Gestapo surveillant le porte des étoiles jaunes. Il entra dans sa classe, au second étage, et y retrouva Chôji, Tenten et Lee.
Tenten trépignait sur sa chaise, elle avait enfin son billet pour aller voir les « Small King » pour leur concert de noël à Iwa. Elle allait passer les vacances chez sa tante qui résidait là-bas.

Lee avait dégoté un stage intensif de Kung-fu dans les montagnes de Kiri, animé par son idole, un certain Gaï Maito, connu pour ses cascades lors de son dernier film «L'ombrageuse panthère de jade de Konoha », film produit par l’étrange Jiraya.
Chôji, quand à lui, passerait ses vacances chez sa grand-mère maternelle, à s’empiffrer de sa cuisine mythique.

Shikamaru, lui, ne faisait rien pendant ses deux semaines sans cours, son père bossait et sa mère était trop fatiguée pour le conduire chez ses parents. Mais il s'en foutait pas mal, ici ou là c'était du pareil au même pour lui. Après tout il passerait son temps à dormir, alors autant soupirer chez soi.
Enfin il lui restait encore sept jours avant les vacances, sept jours interminables, heureusement que Temari était absente aujourd'hui le délai jusqu'à la délivrance semblait moins long.

Toute la journée, il craignit de voir débarquer la diablesse en cours, mais rien. Le reste de sa bande était étrangement calme sans leur boss. Le bahut revivait, et les élèves profitèrent de cette journée de répit pour s'amuser.

« Vous avez vu, déclara Tenten au moment du déjeuné, les lycéens rient et ont l'air plus heureux aujourd'hui, vous trouvez pas ?
- Tu as raison Tenten-chan, admis Lee.
- Pas étonnant, répliqua Shikamaru, quand le chat n'est pas là les souris dansent.
- C'est vrai que sans Temari l'ambiance est plus détendue et plus joyeuse, ajouta Chôji. »

Ils se turent. Kankurô, Gaara, Neji et Sasuke passèrent derrière eux. Tenten rentra la tête dans ses épaules et fit mime d'être grandement passionnée par la composition d'un sachet de chips.
Sasuke donna un coup de coude à Neji et lui indiqua la brunette d'un signe de tête. Le Hyûga manifesta son désintérêt pour la jeune femme d'un haussement d'épaules. Lee commença à se lever pour crier son mécontentement, mais Chôji et Shikamaru l'attrapèrent chacun par un bras et le força à se rassoir.

Les quatre garçons ne prêtèrent pas plus attention à l'acte de Lee, continuant leur chemin. L'absence de la blonde changeait vraiment le comportement des gens, d'ordinaire ils auraient réagis face à l'affront du brun. Ils l'auraient remis à sa place grâce à une réplique cinglante, puis pour parfait cette remise en règle, l'auraient frappé dans son point faible, à savoir Tenten. Neji ou Kankurô se serait chargé de s'amuser avec la jeune fille histoire de faire enrager le fauve de jade.

Mais là non, rien, pas un geste. Mais qui irait s'en plaindre ? Le déjeuné finit, les quatre amis retournèrent en cours.

Le lendemain Temari n'était toujours pas là, ni le surlendemain, et je vous laisse deviner pour le reste de la semaine. Chose curieuse étant donné la santé de cheval du Tyran. Bien que Shikamru ne soit là que depuis quelques mois il ne l'avait pas vu malade une seule fois, même pas un petit rhume.

Mais après tout qu'en avait-il à faire ? C'était la personne qu'il pouvait le moins souffrir, donc tant mieux si elle disparaissait.
Il avait lu dans un manga, l'existence d'un carnet étrange. Si on y inscrivait le nom d'une personne, elle mourrait quelques minutes plus tard d'une crise cardiaque. Pas de doute que si un élève du bahut détiendrait le fameux cahier, deux lycéens sur trois inscriraient le nom de la Sabakuno.

Le vendredi, appelé jour saint par Lee et Tenten, arriva. Leur dernier cour était celui de mathématiques avec leur charmant professeur Kakashi Hatake. Bien entendu la terreur de Konoha n'était toujours pas là, mais c'était le dernier des soucis des disciples de l'établissement, trop occupés à compter les minutes les séparant de la délivrance, que pour tenir à jour le cahier d'appel. Enfin la cloche sonna, et c'est dans un brouhaha de chaises que l'ensemble du lycée se leva pour se précipiter vers la sortie.

Tenten et Lee furent les premiers dehors, mais ils durent attendre en trépignant que le flemmard et son compatriote se donnent la peine de se presser pour les rejoindre. Puis une fois réunit aux grilles, la bande se sépara, la jeune fille et l'excité partant en sautillant en direction de leurs lotissements pour finir de préparer leurs bagages, Chôji lui devait se rendre à la gare pour aller à Hokkaido voir sa chère grand-mère.
Shikamaru rentra donc seul chez lui. Lorsqu'il vu sa maison au bout de la rue, il regarda sa montre, il était à peine seize heure dix. D'ordinaire il traînait dehors avec les trois zigotos.
Bien qu'il râlait à chaque fois pour rentrer, il aimait bien cette petite balade en leur compagnie. Il n'avait pas envie de rentrer, pas maintenant. Il se retourna et reparti en sens inverse. Le brun ne savait pas trop où il allait, il restait dehors, c'est tout.
Il arriva bientôt devant le cimetière de la cité, plutôt glauque comme endroit pour fêter les vacances de noël non ? Il rentra dans un grincement de ferraille rouillée. Il parcouru les allées où se positionnaient les pierres tombales plus ou moins fleurie. Il lu les messages gravés dans le marbre

« Ici repose Mosiko Yui 1912-1999 »
« Paix à ton âme Satashi Ginta 1980-1983 ».

Il continua dans cette ambiance lugubre, marchant sur le champ du repos comme lors d'une marche funéraire. Une boule le prenait à la gorge de temps à autre.

Shikamaru ne tarda pas à se trouver au bout du sentier, il s'apprêta à faire demi-tour, lorsqu'il aperçut quelqu'un derrière le temple. Une curiosité étrangère s'empara de lui, et il se dirigea vers l'inconnu.
Soudain il se stoppa. C'était une fille blonde avec quatre couettes, une écharpe autour du cou et qui portait un jean délavé. Il la reconnut tout de suite, c'était Temari ! Il recula de quelques pas, que faisait-elle ici ?

Il fallait qu'il parte et vite, si elle voyait que Shikamaru l'observait, s'en était fini de lui. Il voulait fuir, mais une force étrange l'en retiens, il était cloué sur place.

Et là il se passa ce que Shikamaru croyait impossible. Temari la dure, la brute, la forte, pleurait. Elle était là, en face d'une tombe, et des gouttes coulaient le long de ses joues rosies par le froid. Shikamaru était assez près pour lire l'inscription, il se raidit en déchiffrant les lettres.

« Sabakuno Karura 1962- 1993 »

Si son souvenir était bon, c'était la mère du trio infernale, et qui plus est la deuxième date était l'année de naissance de Gaara, ce qui voudrait dire....

Shikamaru tressaillit. Voici donc le secret des Sabakuno. Il s'avança, se mis à genoux à côté de Temari et joint les mains. La blonde, qui avait tourné la tête en sentant sa présence, le regardait avec un air étonné. Puis un faible sourire se traça sur son visage trempé de larmes, un sourire doux.


C'est à cet instant qu'il se rendit compte qu'il neigeait.

*¤~¤*¤~¤*¤~¤*

Le vent soufflait entre les branches de l'arbre où ils étaient assis l'un contre l'autre. Si un jour on avait dit à Shikamaru qu'il se retrouverait avec une Temari à demi-endormi dans les bras, il aurait ri au nez de la personne qui osait affirmer une telle calomnie.

Jamais il n'aurait pu imaginer apprécier Temari. Il est vrai que la jeune fille n'avait pas un caractère facile, voir même peu agréable, cependant à cet instant précis elle était adorable. Shikamaru était déstabilisé, il ne savait plus quoi penser, et ne savait absolument pas ce qui allait ce passer.

Il ignorait qu'il passerait le reste des vacances avec son ancienne pire ennemie, qu'à retour en cours, Temari afficherait un sourire, non pas cruel, mais heureux, que le despotisme de la blonde chuterait, que son lycée serait en paix, et qu'après la fac il se passerait l'improbable.

Mais ça c'est une autre histoire.



Punaise j'ai enfin fini ce one-shot ! Oh grand Dieu ! J'y crois pas ! C'est le one-shot le plus long que j'ai jamais écrit !!
Ça faisait longtemps que j'avais pas réfléchis à un Shika/Tema.
En fait c'est grâce à un concours où je participe mais j'ai déjà deux semaine de retard (ça c'est du Minsky !)
J'avoue trouver la fin un peu précipitée, mais j'ai fait de mon mieux je le jure !

M'enfin bref, pour ceux qui suivent mes fics, la suite de  « La princesse et la poupée » est en cours, mais là je patauge un peu. Et vous aurez d'ici peu un one-shot Neji/Ten pour me faire pardonner de ma lenteur.

Comme d'habitude si vous voyez des fautes faîtes moi signes.
Oublier pas les remarques.
Et merci d'avoir lu !


Minsk'




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