Fiction: Zabuza, ton regard ne ment pas... Comment t'aimer...?

Un Yaoi entre Zabuza et Haku, une délicatesse dans le choix du vocabulaire employé pour une envoûtante passion...
Romance | Mots: 1109 | Comments: 7 | Favs: 4
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sbastien60 (Masculin), le 12/02/2009
J'ai toujours été passionné par l'histoire d'Haku et de Zabuza, Masashi Kishimoto laisse libre court à notre imagination en laissant des sous-entendu d'un amour insoupçonné qui sont d'ailleurs repris au cour de cette fan-fiction !



Chapitre 1: Haku et Zabuza, Comment l’aimer ? C’est la première question qui me traversa l’esprit…



Comment l’aimer ? C’est la première question qui me traversa l’esprit…

J’avais 15 ans, et lui 26. Il pourrait presque être mon père n’est-ce pas ? Mais dans un domaine où tout est jeu de regard, comment l’amour pourrait-être aveugle ? …

Dans mon plus jeune âge jeune, il me ramassât dans la rue, cette rue si froide qui me rappelait tant de souvenirs, de cauchemars… En ce temps là, je pillais les ordures à la recherche d’un bout de pain, même un tout petit… Je crois qu’à ce moment là, mon cœur était aussi froid que cette neige qui tombait sans cesse dans mon village, ce village maudit. Où sont mes parents ? Et bien, j’en ai plus. Ma famille ? De même… Je n’ai que Lui.

Lui, il se nomme Momochi Zabuza, celui qui m’a sauvé de l’étreinte mortelle de la misère dans laquelle je vivais. Et ses yeux, il avait les mêmes que les miens. On pouvait y lire la tristesse d’un cœur sans amour.

En grandissant, je suivis sa route, à vous dire qu’il était tout pour moi. Je m’entraînais sans relâche pour ne pas le décevoir, et en quelques années, j’atteignis un niveau équivalent à celui de Jounin.

Nous vivions cachés, nous changions constamment d’endroit où nous rassasier, où vivre afin de pouvoir, à l’avenir mettre son Grand Projet à exécution. C’était son rêve.

En grandissant, ma vie ne tournait plus qu’autour de lui. Je ne pouvais pas vivre sans lui.

J’apprenais à l’aimer… comme un amant. Ses yeux ne me trompaient pas, nous nous aimions d’un amour si profond… mais interdit. Jusqu’au jour où je devais extérioriser mes sentiments, un tel poids en moi devenait insupportable. Il était couché dans son lit, je m’approchai délicatement :

« - Je souhaitais m’entretenir avec toi d’un sujet assez… important à mes yeux… (Ma voix tremblait, mon cœur battait tel un lancé de 1 000 aiguilles qui se répercutaient sur la glace…)
- A propos de quel sujet, Haku ?
- Et bien, c’est assez délicat à exprimer, je ne sais pas où commencer… Ma vie est rattachée à la tienne, tu as été si généreux avec moi, tu sais… Tes yeux, ton regard, nous avons les mêmes…
- Que veux-tu dire par là ? Où veux-tu en venir ?
- Ma vie est heureuse à vos côtés, mais cette chose dont je voulais vous faire part concerne une blessure.
- J’ai du mal à te suivre Haku, explique-toi.
- Votre musculature si parfaite… Votre bravoure… Votre générosité à mon égard… C’est un tout qui fait que je ne puis aller à l’encontre de mes sentiments… Je crois que… Plutôt, j’en suis sûr…
- Ne dis plus un mot, Haku.

Je ne savais plus quoi faire, mais je me dû résigner au silence qui m’était imposé. Il reprît la parole :

- La première fois que je t’ai vu, dans cette rue, j’ai remarqué en toi un pouvoir, une particularité. Je ne parle pas de cette particularité génétique, mais plutôt, de ce regard… Il m’attirait contre ma volonté. Mon cœur glacé s’est tout à coup mis à brûler, je suis né avec ce cœur si froid, si insupportable, mais toi, en un regard, en une parole, tu l’as fait fondre… Approche toi, s’il te plaît. »

Il me regardait dans les yeux avec ce regard si aimant, si lumineux… Mon cœur allait sortir de mon corps si cela continuait. Je m’approchai, en douceur, puis en un mouvement, il apparût derrière moi, il glissa ses mains sur mes hanches, puis il me chuchota à l’oreille « Tu le sais n’est-ce pas ? » Il me fit faire un demi tour. Une fois face à moi, il s’approcha, encore, et encore. Mon cœur s’emballait, puis il posa sa main sur mon torse si battant, ces yeux m’ensorcelaient, et il déposa un délicat baiser sur mes lèvres.

Nous passâmes une nuit entière l’un avec l’autre, où nous ne faisions plus qu’un… Le jour se leva et j’admirai les rayons du soleil sur son corps nu. Il ouvrit ses yeux, en me regardant comme il le faisait si bien et il me dit : « Haku, tu sais, j’ai passé la plus belle nuit de ma vie, toi qui étais mon arme, toi qui est devenu mon amant, sache que je t’ai toujours aimé, d’abord en tant que mentor, puis en tant qu'homme… » Je ne disais rien, je posais juste un regard sur ces douces paroles.

Nous nous préparâmes à aller combattre ces ninjas de Konoha, nous passâmes deux journées entières d’entraînement difficile.

Le jour J arriva, et je ne souhaitais pas combattre ce jeune homme énigmatique nommé Naruto, notre première rencontre me fît sentir qu’il était comme moi, et qu’il se battrait pour ses rêves. Mais je garda tout cela en moi, et nous partîmes à leur rencontre.

Une lutte acharnée commença, je mis à terre l’héritier du clan maudit des Uchiwa, mais je ne souhaitais pas qu’il meures, je ne toucha pas ses point vitaux, on dit que je suis… Trop gentil…

Par la suite, ce petit blond fît jaillir un chakra d’une puissance incroyable de son corps, d’une couleur si spéciale, elle détruisit tout mes miroirs de glace, je ne comprenais pas. Un combat au corps à corps était inévitable. Il se battait avec acharnement pour défendre ses rêves, et moi, pour défendre les miens…
Je ne vis pas le coup arriver, impossible de l’esquiver, il me mît à terre…

Puis mon regard se posa sur cet homme qui m’était si cher, il était dans une situation critique ! Mon corps ne fît qu’un bon, je ne réfléchissais plus, mon cœur agissait… Je m’interposa puis je sentis une froideur traverser mon corps, mon cœur s’arrêta…

Je vis mon cœur s’étaler au sol, inerte. Je ne comprenais pas pourquoi, mais je ne pouvais pas accéder à ce monde mystérieux qu’est le Paradis. J’étais dans l’obligation de voir la suite du combat…

Mais une fin tragique intervînt…
Tout c’est passé si vite ! Je vis son corps étalé au sol, Kakashi, de Konoha s’approcha de lui, le prit dans ses bras et le déposa à côté de mon corps… Il posa sa main sur ma joue, avec la même tendresse que notre première nuit passé ensemble, me regarda dans les yeux.. Je pouvais y lire « Je veux passer l’éternité à tes côtés, Haku »…

Il ferma les yeux, nos deux corps étaient posés au sol, l’un à côté de l’autre.
Puis apparut son âme, il s’approcha de moi, me prit la main, et nous nous envolâmes au plus profond du ciel, là où la neige prenait source…





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