Fiction: Wicked game... (terminée)

--One shot-- La nuit est bien belle ce soir mais elle doit partir demain, c'est quand on doit le quitter qu'on se rend compte combien on l'aimait... Le village de Konoha vu par des yeux étrangés le temps d'un lever de soleil...
Romance | Mots: 781 | Comments: 12 | Favs: 9
Version imprimable
Aller au
temapower (Féminin), le 11/02/2009
Encore un one shot comme je les aime. Un petit quelque chose pour ceux qui attendent la suite de mes autres histoires, pour calmer votre impatience. ^^
C'est un couple sur lequel je n'avais encore jamais écrit de fic, en tout cas pas avec eux en personnages principaux. Je ne vous dirai pas qui sont les deux protagonistes, j'aime mieux vous laisser la surprise... Je voulais décrire l'aube à Konoha comme je l'imagine vue par les yeux d'un personnage que j'apprécie tout particulièrement...
ENJOY^^




Chapitre 1: OS



L’air de la nuit est si frais ici, je frissonne presque, mais je ne suis pas sure que ce soit la nuit qui soit vraiment en cause. Une brise calme s’engouffre par la fenêtre et fait danser les rideaux, je me perds un instant dans la contemplation du tissu qui miroite. Les rayons de la lune semblent être venus s’éteindre à mes pieds sur le parquet de bois…

Quelle nuit magnifique, vraiment magnifique…

Ce village est si beau, si subtil. Le jour, il est aussi puissant que la source qui jaillit de la montagne et dévale rapidement les pentes rocailleuses. Sinueux torrent de montagne qui se transforme en rivière puis en fleuve pour finalement serpenter paresseusement à travers les terres et finir sa course dans l’océan gigantesque à la tombée de la nuit…

Encore un instant, encore une minute, la nuit n’est pas encore finie…

Comme l’eau il est source de vie, les enfants courent dans les rues, les rires s’élèvent jusqu’aux fenêtres et montent en tourbillon jusqu’aux plus hautes cimes. Il fourmille de passants, de voyageurs, d’hommes, de femmes, de vieillards, il est fiévreux de toutes ces existences qui se rencontrent, s’entremêlent, se quittent. Il est brûlant de cette vie qui coule dans les veines de ses rues.

Il va me manquer…

Je m’accoude à la rambarde du balcon et écoute la nuit. Une cigale chante sur le balcon du dessous, les volets impudiques dévoilent une étreinte passionnée dans l’immeuble d’en face et le voisin du dessus arrose ses plantes en pleine nuit. Deux gars ivres s’effondrent devant l’entrée et Madame Kyo va encore devoir sortir la serpillère demain. Au loin, les charrettes remplies de fruits et de légumes s’avancent sur la route, je ne les entends pas mais je les devine déjà, tirées par des bœufs au regard torve.

Toutes ces choses invisibles…

Je sais qu’elle est en train de tourner en rond dans son bureau, le cadavre de sa bouteille de saké étendu sur le tapis, elle tourne et tourne encore, rejouant les erreurs du passé. Je sais qu’il a passé la nuit dehors à frapper dans ce tronc comme si sa vie en dépendait, pour être encore plus fort, juste un peu plus, un tout petit peu plus. Je sais qu’elle va bientôt se réveiller et aller le chercher, elle l’étendra sur son vieux canapé et lui préparera un bol de nouilles en chantonnant doucement et en soupirant pour qu’il ne se réveille…

Le soleil va bientôt se lever…

Je soupire… Je n’ai plus beaucoup de temps. Je dois être partie avant que les portes ne s’ouvrent, furtive, telle une ombre. Je ne dois être qu’une ombre dans la nuit de ce village, invisible, pour elle, pour lui, pour eux. Je retourne dans la chambre pour récupérer mes affaires, tout est prêt, mon bandeau est sur la table de nuit et mes chaussures devant la porte, mon cœur je le laisse ici…

Il dort encore, insouciant, paisible…

Encore une mission accomplie, je laisse derrière moi le village de la feuille qui ne devra plus entendre mon nom. Je n’étais qu’une mission, ce n’était qu’une mission, il n’était qu’une mission. Les sensations de la forêt sont si vives au lever du jour, la rosée sur les fleurs, le tapis de feuilles qui étouffe le bruit de mes pas, l’odeur de l’écorce pleine de sève et le bourdonnement des insectes qui lentement se réveillent. Et s’il se réveillait maintenant, et s’il m’avait entendue partir, s’il avait su que je le ferais, s’il me rattrapait ! Je me retourne, mon cœur bat la chamade, j’ai des frissons, mes jambes sont molles et mon esprit est gelé. Rien… Je laisse un sourire honteux se dessiner sur mon visage pendant que mon cœur prend l’ascenseur pour les étages inférieurs et que mes jambes se rappellent à moi dans une crampe douloureuse… Je me remets à courir, qu’importe cette douleur sourde, qu’importe les larmes qui me brouillent la vue, je dois rejoindre le village avant la nuit, j’ai déjà perdu assez de temps comme ça. Trop de temps…

Mission accomplie…

La réputation du jeune Shikamaru n’était plus à faire, c’est donc sans surprise qu’il se réveilla aux alentours de midi pour se rendre compte qu’il était seul dans le lit. Sa place était froide, son bandeau avait disparu et la fenêtre avait été fermée… Elle était donc réellement partie… Il envoya un coup rageur dans l’oreiller avant de jurer et de chercher sous le dit oreiller la source de cette douloureuse sensation dans sa main… Enroulé autour d’une pierre de jade, un papier de parchemin scellé…

« C’est mieux comme ça… Fais-moi plaisir, oublie-moi…

Temari »




Un petit clin d'oeil à un de mes couples préférés ! Je leur devais bien ça à quelques jours de la Saint-Valentin... Comment ça ça fini pas bien mon histoire ?! Et alors ! Qui a dit que la Saint-Valentin ça devait être que pour les gens heureux en couple d'abord ?! Hem... Alors qu'est-ce que vous en avez pensé ? Oui je sais j'ai tendance à écrire que des histoires d'amour dramatique, j'aime pas les Happy End ! Enfin... pas toujours. ^^'
Bon dites moi ce que vous en avez pensé et faites abstraction de mes stupidités, je crois que je suis un peu fatiguée... Merci d'avoir lu ! See you ^^
Tema




Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: