Fiction: L’œil du clan Hyuuga

Konoha est en état d’alerte. Alors que la guerre menace, un tueur sévit dans le village caché, assassinant des ninjas de manière aléatoire. C’est dans ce contexte que Hiashi Hyuuga décide de traquer ceux qui menacent son clan. Il charge alors Neji de mener une difficile et périlleuse enquête.
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Rouletabille (Masculin), le 07/02/2009
L’idée de cette histoire m’est venue en regardant un soir le film : Les derniers jours de Pompéi.
J’avais également envie de montrer que les techniques des ninjas ne sont pas seulement utiles aux combats, mais aussi pour le renseignement, qui est un aspect des choses largement mis de coté par le manga depuis la première épreuve de l’examen chuunin.

Pour ce qui est des couples, ils ne sont pas tous décidés. Mais il y aura :
Neji et Hinata
Ino et Naruto
Et peut-être :
Temari et Shikamaru
Hanabi et Konohamaru

Là-dessus, je vous souhaite une bonne lecture !!





Chapitre 1: La vie troublée par la mort



- Bien ! Maintenant que les groupes sont formés, nous allons vous expliquer en quoi consiste cet exercice ! S’exclama Iruka d’une voix forte, en regardant les élèves de l’académie rassemblés devant lui.
La trentaine d’enfants formait un groupe large de dix rangées et de trois rangs de profondeur. Tous firent silence pour écouter ce qui allait suivre. Le professeur Iruka regarda la femme debout à ses cotés et dit.
- Allez-y, Suzume.
La femme aux lunettes s’avança d’un pas. C’était une collègue d’Iruka à l’académie, où elle prenait en charge une classe de futures kunoichis.
- Premièrement, l’exercice d’aujourd’hui consiste à mettre en pratique, ce que vous avez appris concernant les embuscades. Vous devez aussi bien savoir en tendre à l’adversaire, que de savoir les repérer et les déjouer.
Elle arrêta un instant son explication et se tourna vers la forêt derrière elle.
- Deuxièmement, nous sommes ici devant le terrain d’entraînement n°10. Normalement aucun d’entre vous, n’y est jamais allé. Par conséquent nous pourrons voir, si vous pouvez rapidement vous adaptez à un terrain inconnu.
Elle marqua une seconde pause en jetant un regard circulaire à tous les élèves, pour voir si l’information était bien comprise.
- Troisièmement, repris t’elle en haussant le ton, nous avons former des groupes de manière aléatoire. Selon les circonstances vous serez souvent amenés à combattre au coté de camarades, que vous ne connaissez pas. Vous devez également apprendre à travailler en équipe et à utiliser au mieux les capacités de chaque élément. Tout le monde a compris ?
- Oui madame !!! Crièrent en cœur les élèves.
- Très bien, repris t’elle d’un ton sec, le professeur Iruka va vous donner plus d’explications, sur la manière dont va se dérouler l’épreuve.
« Qu’est ce que je fais là, pensa une élève, les autres ne peuvent rien contre le byakugan. »
Hanabi Hyuuga était comme tous les élèves présents, une étudiante de dernière année à l’académie. Elle écoutait avec une relative attention les précisions données, mais elle jugeait inutile pour elle de faire cet exercice du moins dans les conditions actuelles. Avant de réussir à se servir de son byakugan, elle surclassait déjà tous les autres enfants de l’académie. Maintenant qu’elle le maîtrisait, elle avait plus que largement le niveau d’un genin. Elle repensa d’ailleurs à une conversation qu’elle avait eut avec son père à ce sujet.

- Père, avait-elle dit. Pourquoi faut-il, que j’attende d’avoir dix ans, pour devenir genin ? A de nombreuses reprises, les meilleurs élèves de l’académie avaient obtenu leur bandeau frontal avant d’avoir l’âge requis.
La jeune fille forte de sa récente maîtrise du byakugan, avait estimé qu’elle n’avait plus rien à apprendre à l’académie et qu’elle serait bien plus utile au service de son village. Son père ne partageait pas son avis et lui avait répondu avec le calme qui le caractérise.
- Hanabi, je comprends ton impatience. Toutefois sache, que l’on ne nomme des élèves genin avant qu’ils n’aient l’âge, que quand le village manque d’effectifs et se trouve dans une situation réellement critique. Ce qui n’est pas encore le cas.
- Pourtant, il y a beaucoup de troubles en ce moment aux frontières.
- C’est vrai, mais ce n’est pas encore la guerre. Ensuite, on préfère généralement attendre que les élèves aient douze ans avant d’être genin, comme c’était le cas pour Hinata et Neji. En raison de la situation actuelle, on laisse les élèves passaient l’examen à dix ans. Tu vas donc déjà devenir genin de manière précoce.
- Mais le byakugan me donne déjà le niveau d’un genin. Récemment, j’ai réussi à vaincre Konohamaru Sarutobi, le fils du troisième Hokage et il est déjà genin.
La jeune fille avait insisté sur la fin de sa phrase, pour essayer d’appuyer le fait que son adversaire devait être assez puissant. Mais cela ne sembla pas impressionner son père.
- Je sais cela. C’est très bien, mais même si ta progression rapide fait honneur au clan Hyuuga, tu ne dois pas essayer de brûler les étapes. Maintenant si tu n’as rien à d’autre à me dire, nous allons pouvoir commencer ton entraînement quotidien.

Hanabi regarda le professeur Iruka, qui achevait ses explications. Elle connaissait déjà tout ça et replongea donc dans ses pensées. Elle n’avait plus reparlé du sujet avec son père, mais était resté persuadé qu’elle avait raison. Toutefois, les événements récents à la frontière nord du pays lui avaient fait connaître le doute. Elle voulu repenser à ce qu’avait dit son cousin Neji à ce sujet, mais elle n’avait plus le temps, car Iruka déplia un rouleau de papier et dit à haute voix.
- Maintenant, je vais appeler les différents groupes. Quand vous serez appelés vous venez prendre un rouleau de parchemin. Pour les cinq premiers groupes, il sera indiqué quel groupe que vous devrez prendre en embuscade. Pour les cinq autres groupes, il est indiqué un endroit où vous rendre, où vous devrez récupérer un objet précis et le ramener ici, avant midi. C’est compris ?
- Oui monsieur !!! Approuvèrent une nouvelle fois les enfants.
- Très bien ! Commençons !

Rock Lee courait avec une rapidité stupéfiante dans une forêt dense et relativement sombre. Il tenait un shuriken dans chaque main et les lança brusquement sans même ralentir sa course. L’un d’eux frôla un tronc d’arbre en laissant une nette entaille et alla se perdre dans un buisson. L’autre coupa une corde qui déclencha un mécanisme, qui envoya une volée de kunai vers Lee. Celui-ci esquiva en sautant et prenant appui sur une branche, se propulsa en avant et repris sa progression à pleine vitesse.
- C’est pas encore bon, dit-il visiblement contrarier.
En courant toujours, il attrapa quatre kunais. Il continua d’avancer, quand tout à coup les bois commencèrent à s’éclaircir.
- J’y suis, cria t’il.
Le jeune ninja déboucha prêt d’une petite rivière, fit un bon prodigieux en l’air et tournant sur lui-même envoya à une vitesse folle, ses quatre armes dans quatre directions différentes, comme pour former une croix dont il était le centre. Il atterrit au sol, se redressa et hurla en levant les poings vers le ciel en signe de victoire.
- La fougue de la jeunesse a encore triomphée !!!
Il regarda autour de lui et vit que ses quatre kunai avaient bien atteint les cibles qu’il avait disposé avant de commencer son entraînement. Il les récupéra rapidement et retourna dans les bois.
- Tous mes coups n’ont pas atteint leur cible, maugréa t’il. Je ne suis pas encore assez entraîné.
Il arracha un shuriken planter dans un arbre, mais constata avec amertume, qu’un autre avait juste effleuré le tronc d’arbre où une cible était peinte et avait terminé on ne sait où. Lee qui détestait perdre son matériel s’avança de quelques pas et finit par voir son arme qui avait rencontré un autre arbre qui avait stoppé sa course.
- Raté, dit le garçon entre ses dents. C’est avec des erreurs comme ça que je gène les autres.
Une vision fugitive traversa l’esprit du jeune garçon. Il se revit sur le toit d’un bâtiment. Il lança une volée de shurikens vers un homme d’une trentaine d’années, qui venait d’apparaître et qui les esquiva avec une rapidité hors du commun avant de se ruer au corps à corps. Lee avait juste eut le temps de voir le bandeau frontal de son ennemi, qui représentait deux nuages.
Rock Lee chassa ces idées de sa tête et repris la récupération de ses outils de travail.
- Maître Gaï, murmura t’il avec un certain regret.
Il regarda autour de lui comme s’il s’attendait à voir son maître débarquer tout à coup et lui faire un de ses sourires dont il avait le secret. Mais il ne vit que l’une des cibles qu’il avait installée et qui était vierge de toute arme.
- Encore un coup à coté, marmonna Lee. Si Tenten était là, elle ferait encore des réflexions.
Il n’en dit pas plus et avança vers l’arbre. Il imaginait la jeune fille, qui se mettrait à lui faire la leçon, sur la manière de lancer convenablement les armes de jet. C’était sa grande spécialité à elle. Tout à coup Lee eut un sursaut. Il venait d’apercevoir deux pieds qui dépassaient de derrière un buisson, ainsi que… des traces de sang.
- Qu’est ce que…
Le ninja se précipita et découvrit, étendue sur le ventre, le corps d’un enfant d’une dizaine d’année. Entre ses omoplates, un kunai était profondément enfoncé.

Hanabi s’avançait dans les bois qui composaient le terrain d’entraînement n°10. Son byakugan était activé et lui permettait de repérer tout adversaire. Le but de son groupe était d’évité les embuscades et ça c’était très facile pour elle. Elle gardait un œil, sur les deux coéquipiers qu’on lui avait imposé et qui la suivait. L’un d’eux était un rouquin qui portait un bandeau sur le front où était cousu le symbole de Konoha, une sorte d’imitation du bandeau frontal des ninjas du village. En plus d’après ce qu’Hanabi avait vu avant le début de l’exercice, il semblait toujours prêt à foncer plutôt que de réfléchir. L’autre portait des lunettes, avait les cheveux noirs et paraissait assez nerveux. Du fait de son don héréditaire, elle était passée devant et ils avaient pour tâche de la couvrir. Elle ne les connaissait pas et ils lui donnaient l’impression d’être des élèves de l’académie dans la moyenne. Ce qui n’était guère valorisant à ses yeux.
- Toujours rien ? Lui demanda son « coéquipier » roux.
- Rien, ni piège, ni ennemi. Nous approchons du fleuve. Répondit-elle.
- C’est sûrement là, qu’ils nous attendent, reprit le garçon qui avait parlé. Là, nous serons à découvert.
- Cela ne changera rien pour moi, dit la fille au byakugan avec assurance. Je les repèrerais avant même qu’ils nous aient vu. Et évitons de parler inutilement, pour ne pas être repérés.
L’autre s’apprêta à répliquer, mais son collègue aux lunettes lui fit signe de se taire. Hanabi se concentra sur le fleuve qui se trouvait au-delà des bois. Il n’y avait rien. Aucun ennemi n’était dans son champ de vision. Le fleuve était large d’environ trente mètres et profond de trois mètre cinquante en son centre. Sur chaque berge, il y avait environ vingt mètres de rivage avant l’orée des bois. Toutefois la fille vit que plusieurs branches d’arbres assez épaisses flottaient à la surface de l’eau. Sur certaines étaient disposés des parchemins explosifs. Comme ils étaient encore dans la forêt, elle fit signe aux garçons de s’arrêter.
- Ils sont là ? Demanda à voie basse le rouquin.
- Des parchemins explosifs sont disposés sur des branches qui flottent sur le fleuve. Il y en a tout le long du fleuve, une vraie barrière de mines flottantes.
- Et les autres, où sont-ils ?
Celui-là était impatient d’en découdre visiblement. Hanabi lui jeta un regard et essaya de pousser son champ de vision au maximum. Elle sourit rapidement.
- Il y en a deux à plat ventre dans les bois de l’autre coté. Ils sont assez à trente mètres dans la forêt. C’est bizarre, ils ne doivent même pas voir le fleuve.
- Ouais et le dernier ?
C’était toujours le même garçon qui posait les questions. Mais Hanabi n’avait pas de réponse, car elle ne voyait nulle part le membre manquant de l’équipe adverse, qui devait se tenir hors du champ de vision maximal de son byakugan. Tout à coup, elle remarqua que les parchemins explosifs étaient tous collés sur des fils fins. En suivant ses fils, elle débusqua l’adversaire, dissimulé assez loin de ses complices.
- Il est environ à deux cent mètres en aval du fleuve, sur un monticule assez élevé. Il domine les environs de là, dit-elle en indiquant la direction du doigt.
Le garçon aux lunettes qui n’avait pas parlé depuis le début prit finalement la parole.
- Ce n’est pas bête, de se disperser pour tendre ce piège. Celui à l’écart nous repère et déclenche les explosifs. Les autres se précipitent immédiatement pour nous vaincre, en profitant de l’effet de surprise. Comme ceux qui tendent l’embuscade partaient largement avant nous, ils ont eut le temps d’installer tout ça.
- Et comment on fait, pour contrer leur piège ?
Ça c’était encore le roux. La jeune Hyuuga avait l’impression qu’il était du genre à se battre, mais pas à réfléchir. Elle décida de proposer un plan, sans laisser le temps aux autres de dire quoi que ce soit.
- Ecoutez-moi. Voilà ce qu’on va faire.

Quelques minutes plus tard, plusieurs kunais équipés de parchemins explosifs allèrent se planter dans les branches d’arbres sur lesquels étaient posés les parchemins explosifs de l’équipe opposée à celle d’Hanabi. Les explosions se produisirent en chaîne, en faisant un fracas retentissant. Les deux adversaires embusqués dans les bois ne pouvait pas voir le fleuve, mais devait attaquer en entendant le bruit de l’explosion. Ce qu’ils firent sans hésiter. Ils quittèrent leurs cachettes et foncèrent vers le lieu du combat. Ils déboulèrent sur le rivage et commencèrent à marcher dans l’eau, malgré qu’ils aient constatés que l’équipe d’Hanabi avait lancé plusieurs fumigènes, qui leur obstruaient la vue.
Ce n’était pas un problème pour le byakugan d’Hanabi, qui contre-attaqua aussitôt depuis l’autre rive et lança plusieurs shurikens dans leurs directions. Les professeurs leurs avaient précisés de ne viser que les jambes et de déclencher les parchemins explosifs avant que l’ennemi ne les atteignent. Cet exercice avait beau se vouloir une imitation de la réalité, il ne devait pas être trop réaliste… surtout au niveau des blessures reçues par les élèves.
Les adversaires furent surpris d’être visés surtout au travers d’une pareille purée de pois. Le premier, un garçon assez grand fut immédiatement touché à la cuisse gauche. L’autre qui était une fille, bougeait de droite à gauche pour ne pas être une cible facile. Ils reculèrent et regagnèrent la rive en ripostant au hasard avec des armes de jet. Mais le garçon se prit deux shurikens qu’il n’avait pas vu venir dans le mollet droit. Sa camarade arrêta tirer et vint l’aider à se mettre à l’abri dans les bois. Mais elle lui avait à peine attrapé le bras qu’elle entendit un cri et vit que c’était son dernier collègue, celui qui devait déclencher les explosifs, qui courait vers elle en hurlant.
- Attention, derrière !!!
Elle regarda et vit à quelques mètres d’elle les deux coéquipiers d’Hanabi, qui étaient trempés de la tête au pied. Ils avaient dû profiter de la confusion pour franchir le fleuve en apnée. Elle lâcha son camarade blessé et sortit un kunai pour leur faire face. Mais elle le laissa tomber aussitôt pour porter les mains à son postérieur, qui venait de recevoir trois shurikens projetés par Hanabi à travers la fumée, qui se commençait seulement à se dissiper. Les deux collègues de la jeune fille s’emparèrent des deux blessés et les neutralisèrent comme on leur avait appris à l’académie.
- Rends toi, cria le garçon roux à l’encontre du dernier ennemi encore valide.
Vu que ses deux partenaires étaient prisonniers, il voulait l’inciter à se rendre. Il constata que celui-ci avait disparu. La jeune Hyuuga de son coté commençait enfin à franchir le fleuve, en apnée comme ses compagnons d’armes. Elle avait gardé son byakugan activé et avait vu que le dernier membre de l’équipe adverse avait plongé dans l’eau bien plus loin, se soustrayant ainsi à la vue des autres. Elle remarqua alors qu’il y avait non loin de son ennemi, quelque chose de dissimuler au fond de l’eau. Quelque chose qu’elle n’avait pas remarqué au premier abord, car c’était hors de portée de son byakugan. C’était un cadavre humain.
Les deux coéquipiers d’Hanabi eurent la surprise de voir leur ennemi, ressortir de l’eau en hâte, visiblement affolé.
- Arrêtez ! Il faut prévenir les professeurs, il y a un mort dans l’eau !!
Les deux garçons du groupe d’Hanabi et leurs prisonniers se regardèrent surpris. Hanabi sorti de l’eau à ce moment là et dit aux autres.
- Il a raison, il y a un corps.
- Non, sans blague ? dit le rouquin en la regardant avec des yeux ronds.
La fille au byakugan jeta un nouveau coup d’œil. Le cadavre portait l’uniforme du service d’interrogatoire de Konoha si elle ne se trompait pas. Elle vit qu’il avait également, le haut du visage entouré de bandelettes. Elle s’arrêta d’observer, quand le garçon de l’autre équipe arriva auprès d’eux.
- Il y a un mort. Tu l’as vu toi. Dit-il en regardant Hanabi.
Il connaissait visiblement la réputation des yeux blancs du clan Hyuuga. La jeune fille lui confirma d’un vigoureux signe de tête et déclara d’un ton autoritaire.
- Je vais prévenir les professeurs.
- Attends. On vient aussi, lui dit son collègue roux, en entraînant celui aux lunettes par le bras.
Laissant l’équipe adverse là, le groupe retraversa le fleuve et se dirigea rapidement vers l’endroit où l’exercice avait commencé.

Rock Lee toucha le cou du cadavre, qu’il venait de découvrir. Le corps lui paru assez rigide et il ne sentit aucun pouls. Cela lui ôta le dernier espoir que ce malheureux enfant fut encore en vie. Le disciple de maître Gaï observa, que le mort portait d’autres marques de blessures, en plus de celle qu’il avait reçu au dos. Elles étaient moins graves et prouvaient que ce garçon, qui ne devait avoir qu’une dizaine d’années, avait dû combattre avant de mourir. Le jeune homme voulu lui fermer les yeux, mais il cru sentir une présence derrière lui et se retourna vivement kunai au poing.
- Qui va… Commença t’il à crier.
Il s’arrêta en croisant le regard blanc d’un membre de son équipe, Neji Hyuuga.
- Tu es bien nerveux Lee. Lui répondit froidement celui-ci en guise de bonjour.
Le ninja à la coupe au bol resta un instant à regarder son collègue, en gardant son arme toujours levée. Il revint à la réalité assez rapidement.
- Je viens de trouver ce corps, il faut vite prévenir quelqu’un.
- Je sais, mais avant cela...
Lee ne lui laissa pas le temps de finir.
- Ce n’est pas moi qui l’ai tué ! Le corps est déjà froid, il doit être là depuis un moment.
- Il faut d’abord qu’on aille voir l’autre corps, continua Neji avec son calme habituel.
- Quel autre corps ?
- Je t’ai repéré en arrivant grâce au byakugan et je t’ai vu découvrir ce cadavre. Mais j’en ai remarqué un autre plus loin prêt du fleuve.
Il indiqua la direction d’un geste de la main. Lee regardant dans cette direction, constata que plusieurs taches de sang imprégnées l’herbe. Il les montra à Neji.
- Tu as vu ? Cet enfant devait être là-bas lui aussi.
- Allons-y, reprit simplement son camarade.
Les deux adolescents se mirent en route, le ninja aux yeux blancs passa le premier, pour les guider. Ils progressèrent très rapidement en sautant d’arbres en arbres et stoppèrent sur un signe du jeune Hyuuga.
- On s’est bien battu ici. Constata Lee d’un ton amer.
Le bord du fleuve avait de toute évidence été le théâtre d’un combat. Plusieurs shurikens et kunais, étaient plantés sur les arbres ou tombés sur le sol. Des traces de sang assez importantes marquaient le sol. Lee vit que certaines d’entre elles formaient une piste qui se dirigeait vers l’endroit où était le premier cadavre.
- L’autre mort est ici.
Neji d’un bond arriva vers sur la rive du fleuve où trempées les racines de certains arbres. Lee le suivit et vit le corps d’un enfant, qui gisait dans l’eau. Le fort courant menacé de l’emporter, mais le cadavre avait un pied prit dans les racines d’un arbre et de ce fait flotter à la surface.
- Je vais le sortir de là, dit Neji. Il ne faut pas qu’il soit emmené par le courant.
Lee comprit que c’était pour cela que Neji voulait d’abord venir ici, avant de prévenir les autorités. Il dit néanmoins en regardant son collègue prendre l’enfant dans ses bras.
- J’espère qu’on ne va pas nous accuser, de détruire des indices.
- C’est pour cela, qu’il valait mieux être à deux. Lui répondit Neji en déposant le corps sur la rive. De cette manière nous pouvons tous les deux confirmer, que nous n’avons pas abîmer les lieux du crime.
- D’accord, je comprends.
- Va donner l’alerte. Je reste ici, pour m’assurer que personne ne vienne toucher à quoi que ce soit. Grâce mes yeux, je peux aussi garder un œil sur l’endroit où se trouve l’autre mort.
- Compris ! Répondit énergiquement Lee qui semblait avoir repris une partie de son ardeur habituelle.
Il partit aussitôt avec une rapidité impressionnante. Les autorités seraient vite prévenues. Neji observa au byakugan son camarade d’équipe s’éloigner et examina le visage du macchabée, qu’il venait de sortir de l’eau. A première vue, il devait avoir un peu plus de dix ans. Ses longs cheveux blonds cachaient en partie son bandeau frontal où était gravé le symbole de Konoha.





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