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Fiction: les trois dragons, new version (en anglais, pour crâner (le titre)) (terminée)

long one shot amélioré pour le concours 1. Laissez des comms !
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Garok (Masculin), le 02/11/2006




Chapitre 1: les trois dragons (new version)



La dernière guerre mondiale des ninjas. Toute l’horreur des combats concentrée en cinq ans de luttes. Pourtant, l’aube de la paix s’annonce.


Une piaule minable dans les bas quartiers de Konoha.

-Ryugan, ouvres, on va être en retard.

Le jeune homme leva une main fatiguée qu’il dirigea vers la porte. Les doigts en étaient repliés, excepté l’index et le majeur. Aussitôt, quatre entailles qui encadraient la tête de la jeune femme qui tambourinait de l’autre côté se formèrent dedans. On voyait la lumière de la cage d‘escalier à travers. Un des rayons vînt frapper le visage du jeune homme qui se leva du canapé en grognant :

-Ouais, qu’est ce qui y’a ?

-Uzumaki senseï nous a convoqué à son bureau à six heures, tu te souviens ?

-Ouais, et alors ?

-Alors il est six heures.

Il regarda son réveil.

-Merde, t’as raison.

-Non, sans blague, répondit elle. Alors dépêche toi de t’habiller.

Le jeune homme se passa un grand coup d’eau glaciale sur le visage, s’habilla en quatrième vitesse, mit son manteau, accrocha une bouteille de saké au harnais à l’intérieur et sortit. Il se retrouva face à une jeune fille qui lui dit simplement :

-Dépêchons nous, Ryumaru attend en bas.

Le Yondaime avait appelé ses trois anciens élèves pour qu’ils se chargent d’une mission très particulière. À eux trois, ils devaient stabiliser la situation du front ouest qui menaçait de tomber à tout instant. Bien entendu, il y avait là bas d’autres ninjas mais ils étaient bien moins nombreux que leurs adversaires et la plupart étaient blessés. Mahiro pourrait facilement se charger des blessures et Ryugan et Ryumaru contiendrait les adversaires assez facilement. C’est ce à quoi il pensait, ainsi qu’à la récente trahison d’Orochimaru qui avait laissé sur les bras de ses deux élèves favoris six marques maudites (celles du vent, du feu, de la foudre, de l’eau, de la terre et du ciel) et qu’ils cachaient sous un gant d’ambu, quand la porte de son bureau s’ouvrit. Il entendit Mahiro derrière la porte :

-c’est quoi ce comportement, Ryugan, tu crois que ça se fait d’entrer chez les gens comme ça, sans frapper ?

Le Ryugan en question répondit en entrant :

-Ben quoi, il a l’habitude, non ?

Il avait dix sept ans, faisait son mètre quatre vingt dix, avait des yeux d’un rouge rubis intense (la marque des Yuhi que lui avait léguée sa mère), avait de très long cheveux noirs qu’il emprisonnait sous le bandeau frontal de Konoha à l’exception d’une mèche qui couvrait le symbole du rouge qu’il portait sur la joue droite et était d’une désinvolture monstrueuse. Il était habillé d’un long manteau rouge sang à manches courtes qui portait l’inscription « akaryu » su le dos en dessous duquel il était habillé avec la tenue habituelle des juunins. Son bras droit était caché par le gant des ambus tandis que sa main gauche n’était couverte que d’une mitaine. On voyait sous son manteau une bouteille de saké.

Il était immédiatement suivi par Mahiro Yakushi, une jeune fille du même âge qui était med-nin et était la petite amie du troisième qui allait justement entrer derrière elle. Elle portait de longs cheveux blonds, noués en queue de cheval, un long manteau blanc à manches courtes sur lequel il était brodé « Hakuryu ». En dehors de ça, elle avait de grands yeux jaunes, faisait un mètre soixante douze et comme son camarade, elle portait sous son manteau la tenue standard des juunins. Son bandeau était à son bras.

Suivait enfin Ryumaru Kokugan, qui lui avait des cheveux roux, courts et ébouriffés, des yeux très noirs et qui portait le symbole du noir sur la joue gauche. Il faisait la même taille que Ryugan, portait l’insigne du village sur le front, et était, contrairement à son camarade, d’un formalisme ahurissant. Il portait, comme les deux précédemment cités, un long manteau à manches courtes, noir celui-là, sur lequel on pouvait lire « Kokuryu » et, en dessous, la tenue normale des juunins. Il avait le gant des ambus au bras gauche et une mitaine sur la main droite.
Tout trois saluèrent leur maître :

-Bonjour, Uzumaki senseï.

-Bonjour, leur répondit il froidement. Vous n’ignorez pas que la situation du front de l’ouest est intenable. Les ennemis sont plus nombreux, mieux équipés, ils ont des apports réguliers en troupes fraîches, en eau, en nourriture, etc. Par ailleurs, vous savez que, de part sa situation géographique, Konoha est au cœur du conflit. Par conséquent, nous sommes pris en tenaille et renouveler les forces du front de l’ouest impliquerait de dégarnir les autres fronts, ce que je ne peux pas me permettre. Aussi, votre mission là-bas est de continuer à faire depuis le début de la guerre, à savoir colmater les brèches. Votre objectif est le col des campanules, à une semaine de marche. Vous partez dans l’instant. Vos rations sont prêtes, passez les chercher aux fournitures.

Il essaya encore de rester dans son rôle de Hokage, puis, n’y tenant plus, il ajouta :

-Soyez tout de même prudents.

Ryugan, qui s’était pour l’occasion (comme pour toutes les autres) intronisé porte-parole de l’équipe, lui répondit :

-Ne vous inquiétez pas, vous nous connaissez, nous sommes imbattables. Tiens, avant que j’oublie, pourriez vous prévenir Itachi de mon départ. Le connaissant comme je le connais, il m’en voudra toute sa vie de ne pas l’avoir fait avertir que je partais.

-Aucun problème. Au fait, il n’y a pas une de tes innombrables copines avec qui tu avais rendez-vous auprès de qui je dois t’excuser ?

-Non, j’ai lâché la dernière hier, et vous me connaissez, pas plus d’une par semaine.

-Quand donc comptes tu t’arrêter ? Ta réputation de Don Juan n’est plus à faire, et bientôt toutes les filles du village se méfieront de toi.

- Je ne m’arrêterai que quand j’aurai trouvé la femme idéale.

Ryumaru, qui commençait à s’impatienter, lança d’une voix nerveuse :

-Bon, on y va ? À moins qu’Uzumaki senseï n’ait prévu la longueur des adieux et ait donc pensé à nous convoquer plus tôt pour qu’on puisse prendre son temps.

-Baka, dit Mahiro en lui frappant sur la tête, excusez le, je l’ai réveillé tôt ce matin, et il est un peu ronchon.

L’éclair jaune sourit :

-Ce n’est pas grave. Vous feriez mieux d’y aller, de toute façon, il a raison. Voici votre ordre de mission. Ah, et Ryugan ?

-Oui ?

-N’abuses pas du saké.

-J’essaierai…

Le trio sortit du bureau de leur maître. Dehors, ils allèrent aux fournitures et récupérèrent les packs de survie. Après quoi, ils se lancèrent dans la forêt.


Trois jours plus tard, l’équipe déjà rapide ayant optée pour la marche forcée, ils arrivèrent le long de la ligne de front, en plein déroulement d’une attaque ennemie. Ils analysèrent mentalement la situation, repérèrent les points faibles de la défense, se répartirent la tâche de manière taciturne et bondirent chacun dans une direction. De leur côté, les forces de Konoha, qui avaient remarqué l’arrivée de trois plus puissants élèves de leur Hokage, reprirent courage. Dirigé par Ryugan, Le bataillon qui tenait le centre du front se reforma, tandis que Mahiro réorganisait la partie droite et Ryumaru la partie gauche.

Après quoi, tout trois invoquèrent leurs armes respectives, à savoir : Pour Ryugan et Ryumaru, un katana de leur taille pour chacun, respectivement rouge translucide et noir d’encre ; et pour Mahiro, deux kodachi classiques, peut-être un peu plus affûtés que la moyenne. Bizarrement, Ryugan et Ryumaru, contrairement à la technique traditionnelle d’invocation, n’eurent pas à s’entailler le pouce, mais se contentèrent de poser la main sur leurs tatouages qui se mirent à saigner. Ryumaru composa alors quelques signes, puis apposa sa main au sol tandis que son ami se contenta, lui, de poser sa main sur la terre. C’était effectivement le don que Ryugan avait hérité de son père qui était nuke-nin, à savoir celui de ne pas avoir besoin d’exécuter de sceaux pour utiliser une technique. Cela ajouté à son affinité pour les cinq éléments en faisait le ninja le plus doué de sa génération avec Ryumaru qui lui avait pour don héréditaire celui de collecter la moitié de l’énergie dont il avait besoin pour ses techniques dans son environnement et avait, lui aussi, la quintuple affinité. Mahiro était beaucoup moins doué que les deux autres pour le combat, mais était inégalable en ninjutsu médical, même par Tsunade.


S’étant laissé prendre par le combat, Ryugan n’avait pas remarqué qu’il s’était enfoncé très profondément dans les lignes ennemies. Il sortit d’une de ses poches pectorales un rouleau qu’il ouvrit et dont il s’entoura. L’ennemi le plus proche sourit devant la stupidité d’un tel geste. Son adversaire se mettait en position de faiblesse ! Il avait beau être très fort au sabre, il n’avait pas l’air d’avoir beaucoup de jugeote ; en s’aveuglant ainsi, il faisait une cible idéale, incapable de riposter ! Il se précipita sur lui, sabre en avant, et, entre deux cercles formés par le rouleau, entr’aperçut une énorme boule d’aiguilles pointues. Il essaya de se dégager, mais trop tard, son adversaire avait lancé un doton qui avait généré des mains de pierres qui lui maintenaient les chevilles ! Alors, la sphère hérissée éclata. Une cinquantaine de ninjas du camp adverse gisaient maintenant sur le sol, le corps criblé de dards. Ryugan sortit du sol où il avait trouvé refuge.

-Et voilà le travail, dit-il, assez content de lui.

Il revint du côté de ses hommes. Ils étaient exténués, blessés plus ou moins gravement pour la plupart ; enfin bref, il fallait en finir vite. Il prit huit kunaïs, les lança sur ses adversaires en murmurant :

-kunaïs, multiclonage !

Les kunaïs se multiplièrent alors jusqu’à être mille et détruisirent la première ligne d’adversaires. Malheureusement, la deuxième vague arrivait. Néanmoins, Ryugan souriait. Ses hommes comprirent le sens de son sourire quand ils virent les manches des kunaïs fumer sous leurs bandages. Les ninjas du camp adverse, eux, ne le remarquèrent pas avant l’explosion. Pressés qu’ils étaient de venger leurs camarades morts, ils se précipitèrent dans le piège. Les kunaïs explosèrent tous en même temps, réduisant en charpie le centre du front côté adverse. Ryugan dispatcha alors les blessés légers et les indemnes de ses troupes des deux autres cotés afin qu’ils viennent en aide à ses deux camarades. Il avala ensuite une gorgée de saké pour fêter discrètement sa victoire, puis il reboucha la bouteille. Après quoi, s’étant vidé de son chakra, il s’effondra. Un soldat l’amena en sécurité puis partit rejoindre Ryumaru.


Ryumaru vit les forces de Ryugan se disperser dans chaque direction et la moitié venir vers lui. Puis il vit son ami s’effondrer après avoir pris un petit peu d’alcool et un ninja le conduire en sécurité. Il ne s’inquiéta pas, Ryugan se laissait emporter à chaque fois et tombait à cours de chakra très souvent. Il préféra se concentrer sur ses propres adversaires. Il venait de finir de reformer le bataillon et lui avait fait adopter une formation convexe afin de donner une plus grande distance à parcourir aux armes de jet adverses et de pouvoir amorcer un mouvement d’encerclement en cas de corps à corps. Cette formation était de son invention et avait fait ses preuves. Il intégra avec plaisir les renforts que lui envoyait Ryugan. Il se plaça lui-même au centre du croissant formé par ses hommes et chargea en commençant par un multiclonage de kunaïs et shurikens, comme l’avait fait son ami, mais en utilisant 50% d’énergie en moins, ce qui lui permit d’enchaîner avec in dragon aqueux qui réduisit en lambeau la plupart des ennemis en face de lui. Il avait eu à lâcher son sabre une demi seconde, ce qui laissa à un ennemi de lui lancer un kunaï dans l’épaule droite.

-ça tombe bien, pensa-t-il, je suis gaucher

Néanmoins, il ne pourrait plus lancer de technique avec ça. Ça l’emmerdait, mais ce n’était pas dramatique. Il saisit son sabre et rentra avec ses hommes dans un corps à corps sanglant. Avec le nombre qu’ils avaient déjà tués, ils avaient rééquilibré les forces en présence, et surtout, leur formation leur donnait un avantage certain. En effet, dès le commencement des combats rapproché, Ryumaru avait ordonné à ses soldats d’encercler l’adversaire. Ils commençaient à grignoter la galette humaine ainsi former, en commençant par les bords. Une fois le cœur atteint, Ryumaru, qui avait perdu beaucoup de sang à cause de sa blessure, s’évanouit ; mais juste avant, il avait ordonné aux hommes sous son commandement de ne pas porter secours à Mahiro et son bataillon, qui avaient déjà commencé leur attaque. En effet, dans une intervention de ce type, l’aide que leur auraient apportée ses ninjas aurait plutôt été une gêne…


Mahiro avait, quant à elle, regroupé ses forces en triangle. Elle s’était elle-même mise à la pointe avant du triangle et avait lancé l’attaque. Elle commença par un futon très concentré pour dégager un couloir au milieu de ses adversaires, couloir dans lequel elle et ses hommes s’engouffraient à présent afin de couper les forces adverses en deux ; après quoi, le bataillon commença à élargir le dit couloir. On passera les détails du massacre qui suivit, qui fut long et assez gore pour s’intéresser à ce qui se passa ensuite. Tout d’abord, Mahiro regarda la condition de ses deux compagnons. Ryugan manquait juste de chakra, il se réveillerait le lendemain ; et Ryumaru était salement blessé mais rien de trop difficile à soigner, il dormirait probablement autant que Ryugan. Elle-même s’effondra de sommeil après avoir envoyé à son maître un messager pour l’informer du repli des forces ennemies en haut du col et avoir soigné son ami.


Deux semaines plus tard, le messager revint, apportant la nouvelle de renforts prochains pour prendre un petit village en haut du col qui servait de point d’approvisionnement aux troupes adverses. Les renforts en questions arrivèrent le lendemain. Ils étaient composés de certains visages connus des trois shinobis. Tout d’abord, une gamine de douze ou treize ans qui percuta Ryugan en plein ventre et lui fit cracher tout l’air de ses poumons.

-Grand frère, cria la gamine.

Elle avait de longs cheveux bruns et ondulés et, comme Ryugan, de très beaux yeux rouges.

-Ku…Kurenaï ? Parvint il à articuler entre deux bouffées d’oxygène.

-C’est effectivement moi.

Elle n’était pas vraiment sa sœur, mais sa demi-sœur, la fille de l’homme avait qui leur mère vivait. Elle n’avait donc pas les même pouvoir que Ryugan, mais était néanmoins très douée en genjutsu.

Une jeune fille aux cheveux rouges observait la scène en rigolant doucement. A côté d’elle se tenait un jeune homme aux cheveux gris, ramené sur le côté gauche de son visage dont l’œil était caché par le bandeau frontal des ninjas de Konoha.

-Bonjour, sempaïs, finit elle par dire.

-Salut, Rin, répondirent les trois.

-Bonjour, dit son compagnon de mauvaise grâce

- Salut, Kakashi, c’est toujours un plaisir de te revoir, ironisa Ryugan.

Kakashi, qui était un autre élève du Yondaime, en voulait beaucoup aux trois autres d’être les préférés de leur senseï. De plus, il désapprouvait beaucoup l’amour de Ryugan pour le saké, qu’il jugeait indigne d’un ninja. Ils avaient tout les cinq le même âge, mais Rin les appelait « sempaï » car ils avaient tout trois gravit les échelons de la hiérarchie ninjas beaucoup plus vite qu’eux.
Venait derrière un grand type qui fumait tranquillement une cigarette basse qualité, qui salua cordialement Ryumaru et Mahiro, et s’arrêta sur Ryugan en le défiant du regard.

-Salut, Asuma, dit celui-ci. Si tu veux perdre, on verra ça après la bataille, tu veux ? Y’a d'autre priorité.

-Tout à fait d’accord, répondit l’interpellé avant de lui tourner le dos.

Il firent le compte des hommes que leur avait envoyé leur maître : 75 en tout. Ça suffirait. Puis ils causèrent d’un plan d’attaque. Le terrain étant boisé et la stratégie forestière étant sa spécialité, Ryugan fut désigné pour diriger le groupe qui entrerait dans le village et qui aurait pour mission de tuer le plus d’adversaire possible et de rabattre le reste vers Ryumaru qui s’occuperait pendant ce temps là de truffer la zone toute entière de pièges tandis que Mahiro soignerait les blessés. Leur plan de bataille prêt, il partirent prendre quelques heures de repos avant l’assaut.


Le lendemain, Ryugan se réveilla le premier, secoua sa coéquipière à qui il laissa le soin de tirer Ryumaru du sommeil (il était courageux, voire téméraire, voire parfois carrément cinglé ; mais les tentatives de suicides n’étaient pas son truc), avala un peu de son délicieux saké, puis il poussa un immense rugissement qui fit trembler le sol jusqu’à la position qu’ils devaient prendre pour réveiller le reste des hommes. Ils séparèrent leurs forces comme prévu et mirent leur traquenard en place…


Ryugan s’élançait à grande vitesse dans la forêt. Ses hommes peinait à le suivre, aussi ralentit il. Arrivé aux alentours du village, il murmura :

-ninpo : Kinjutsu : les yeux de Bouddha.

Il ferma les yeux, les rouvrit, et ses hommes virent alors que la pupille, la rétine, le blanc de l’œil, tout avait disparu pour laisser place à un néant rouge brillant. Ryugan avait désormais des yeux aussi inexpressifs que possible. Son regard plongea sur les rangs adverses dans le village, et dont il connaissait désormais tout. C’était là l’effet de sa technique, il voyait les esprits, communiquait avec eux et lisait en eux.
Il désactiva les yeux de Bouddha et contourna le village avec ses hommes. Arrivé derrière, il lança l’attaque. Il débuta par un katon très puissant qui rasa un grand pan de la barricade de bois érigée à la va-vite par des ninjas qui ne connaissait rien de la maçonnerie. Ils firent irruption dans la grand’rue.


Les ninjas de Kiri n’eurent pas le temps de comprendre ce qui leur tombait dessus que déjà vingt cinq d’entre eux gisaient. Ils étaient cent ici à monter perpétuellement la garde, plus cinquante qui venaient prendre la relève de leurs camarades en bas, dont ils ignoraient qu’ils étaient morts. Les gardes furent plus rapides à réagir que les autres. Leur mission était claire, ils devaient tuer tous les habitants du village en cas d’attaque ennemie pour qu’ils ne puissent pas apporter leur aide aux adversaires, puis ensuite, les survivants devaient dégager la place et rejoindre leurs concitoyens en bas et tenir en tenaille le plus longtemps possible afin de faire payer un lourd tribut à l’ennemi. Mizumaru, vétéran ninja, se précipita dans la maison la plus proche pour massacrer ses occupants. Ils étaient à table. Ils décapita les deux premiers sans remord et se retourna pour tuer le troisième, qui s’avérait être un enfant de cinq ou six ans. Pour lui, cela n’avait pas d’importance, aussi transperça t il le ventre du môme avec son katana. Pour Ryugan, qui était entré derrière lui, ça avait de l’importance. Il revit en un instant le moment où il avait tué son père au moment où celui-ci allait abattre le sabre sur sa mère. Il tendit la main et hurla, comme il l’avait fait ce jour là :

-raiton, décharge !!

Son adversaire fut propulsé par un éclair surpuissant contre un mur qui s’effondra sur lui sous la pression de son corps. Une fois son adversaire mort, il s’approcha du gamin plus calmement en murmurant :

-merde… Pauvre gosse.

Alors seulement il s’aperçut que la blessure avait guéri. Il le chargea dans ses bras, et dit très doucement :

-Quel drôle de pouvoir tu as là. Tes parents devaient descendre de shinobis sortis du métier. Hmmmm… On va te confier à Mahiro, c’est la mieux placée pour s’occuper de toi et développer ton pouvoir. C’et bizarre qu’à ton âge tu aies déjà les cheveux blancs. Peut être sont ce là les marque des traumatisme que la guerre t’a infligés.

Il sortit de la maison et interpella Asuma qu’on avait placé dans son groupe :

-On en est où, en bas ?

-Les pièges fonctionnent, ces pauvres crétins n’y comprennent rien.

-Parfait, il y a une femme dans ce groupe ?

-Ouais, je suis là. Contente que tu te rappelles de moi.

-Excuses moi, Rin. Tiens, tu peux me le prendre jusqu’à la fin des combats, je peux pas me permettre de courir avec au milieu du champ de bataille.

-C’est quoi ? OOOOH !! Il est trop mignon ! Tu l’as trouvé où ? demanda Rin, toute vexation oubliée.

-Il était dans la baraque là bas, ses parents sont morts et lui s’est pris un coup de katana dans le ventre. Apparemment, il a un pouvoir de régénération hors du commun. Je pensais le confier à Mahiro.

-T’as raison, c’est la meilleure chose à faire. Mais pourquoi tu ne t’en occuperais pas en attendant ?

Ici, regard psychopathe de Ryugan, qui dit tout simplement :

-Je pourrais pas attendre alors qu’on se massacre allègrement en bas. Je veux du sang, des hectolitres de sang.

-Ryugan sempaï, dit craintivement Rin, quand tu deviens comme ça, tu finis par tuer tout le monde, amis ou ennemis, je veux dire.

-Oui, tu as raison, je dois me maîtriser. Déjà, quand on a détruit le front adverse y’a quinze jours, je me suis laisser emporter.

Mais à ce moment là, un immense dragon de feu s’éleva dans le ciel du bas du col.

-Merde, le signal de détresse. Dit-il

Il émit une gerbe de feu qui explosa une fois arrivée à une hauteur suffisante pour être vue de l’autre côté du col. Puis il hurla à ses hommes :

-Rassemblement, on redescend, sauf les blessés et un med-nin, tiens, Rin par exemple, ils ont besoin de nous en bas.

-Okay !

-Pourquoi moi, protesta Rin.

-Parce que tu as un môme dans les bras…

-C’est complètement faux, démentit-elle avant de s’apercevoir que Ryugan lui avait effectivement collé en douce l’enfant sous le bras.

-…et que c’est un ordre de ton supérieur. Finit il.

Néanmoins, elle savait aussi qu’il faisait ça pour que Kakashi, qui était dans l’équipe, ne s’inquiète pas du sort de Rin arrivé en bas. Rin aimait beaucoup le ninja copieur mais supportait de moins en moins bien son côté protecteur. Elle savait qu’il ne faisait pas vraiment ça pour elle, mais surtout en mémoire d’Obito.


En bas, les choses allaient très mal. Le plan avait d’abord fonctionné comme prévu, les ninjas adverses et accessoirement paniqués se précipitaient stupidement dans les pièges. Mais on avait alors vu arriver du nord une immense armée de ninjas de Kiri, une armée d’au moins cinq cents têtes. Ryumaru espérait que le groupe de Ryugan serait en bas avant le début des hostilités…
Oui ! Ils approchaient plus vites que les ninjas de Kiri, et ils étaient plus près... Il vit en tête de groupe une lueur rouge qui lui indiquait que Ryugan avait recourt aux yeux de Bouddha. Lui-même les activa pour qu’ils puissent communiquer. Les siens n’étaient pas rouges, mais d’un noir très profond.

Instantanément, il su tout de chacun des ninjas présent. Il se concentra sur Ryugan.

-Ryugan ?

-Yep ?

-Combien êtes vous ?

-Une centaine. J’ai laissé les blessés et Rin là haut.

-Okay. Tu vois ce que je vois ?

-Comment pourrais je faire autrement ? Ils sont un demi millier !

-Voilà ce que je propose : Envoies tes hommes me rejoindre et toi, continues discrètement le long du col, ensuite, une fois qu’ils seront au corps à corps avec nous, bombardes les avec des katons. Si ils t’attaquent, tu sauras te défendre et ça nous laissera une ouverture.

-Soit, allons-y.

Il vit la lueur rouge changer de direction et se diriger le long du col vers l’armée ennemie. Il se prépara mentalement à combattre. A l’arrivée des forces de Ryugan, Il organisa une ligne de défense et attendit. Peu. Leurs adversaires avaient accéléré l’allure et arrivait déjà sur la première ligne. Aussitôt, on vit une immense flamme rouge rubis désintégrer les troisième, quatrième et cinquième vagues d’attaquants. En réponse, une vingtaine de suitons relativement puissants furent envoyés vers Ryugan qui éclata de rire et dont le corps tout entier généra un immense tourbillon de flamme qui fit s’évaporer toutes les attaques. Juste avant l’apparition du brasier, on pu l’entendre s’écrier :

-Kinjutsu, Katon : le feu de bouddha.

Il contre attaqua ensuite en criant :

-Kinjutsu, Katon : le dragon de flamme.

Il leva ses deux mains et les flammes qui l’auréolaient formèrent un grand dragon qui s’éleva vers le ciel pour s’écraser dans les rangs ennemis en explosant et en brûlant une centaine de ninjas. Si Ryugan continuait à martyriser ainsi les troupes adverses, Ryumaru pourrait passer de la défense à l’attaque. Le quatrième sort de Ryugan était aussi une technique interdite et se nommait « les flammes imprévisibles ». En terme d’imprévisibilité, c’était plutôt une réussite, une immense flamme explosa au milieu des forces adverses. Il connaissait tout ces Kinjutsus par le rouleau de techniques interdites des Uchiwas auquel il avait eu accès en raison de sa grande amitié avec le chef de ce clan après qu’il lui eut sauvé la vie (et de son amour immodéré pour le feu).

Ça y était, les ennemis étaient suffisamment peu nombreux pour que Ryumaru puisse tenter une sortie. La formation défensive se transforma instantanément en formation d’attaque. Ce changement brusque surpris d’autant plus leurs adversaires qu’ils n’avaient pas entendu l’ordre du chef des ninjas de Konoha. En effet, Ryumaru avait donné cette consigne par les yeux de Bouddha, de sorte que leurs ennemis n’entendent pas. Ils sortirent des tranchées et chargèrent. De son côté, Ryugan, qui voyait qu’un massacre se préparait sans lui, bondit jusqu’au bas du col pour se jeter dans la mêlée, prenant ainsi ses adversaires par le flanc. Il invoqua son sabre, puis un immense tigre parlant qui répondait au nom de Toramaru. Ensemble, ils se chargèrent de dépecer allègrement leurs ennemis. Ryumaru, pour sa part, invoqua, en plus de son sabre, un aigle géant appelé Kazemaru qui plongeait sur les ennemis, en attrapait une poignée entre ses serres, poignée qu’il laissait ensuite s’écraser sur le sol après s'être élevé d’une centaine de mètre. Ryumaru, qui lui était un inconditionnel du Futon, découpa ses ennemis du haut de sa monture à l’aide de sorts interdits qu’il avait appris avec le rouleau interdits des Hyuga. Mahiro invoqua un gigantesque loup nommé Yamagaru qu’elle envoya dans la mêlée faire sa part de morts tandis qu’elle soignait les blessés.


L’air n’était plus qu’un son. Le hurlement des adversaires sous sa lame l’excitait de plus en plus. Les ninjas de Kiri en face de lui voyait des marques étranges briller sous son gant d’ambu. Ses yeux redevinrent normaux puis ses pupilles se fendirent et ils entendirent sa voix devenue métallique prononcer :

-Kinjutsu : l’éveil du dragon

Un immense dragon rouge de chakra s’éleva dans les airs au dessus de lui, rugit et replongea sur la personne qui l’avait généré. Un léger halo rouge l’entourait et il se mit à massacrer ses adversaires avec délectation. Que c’était bon…


Le même phénomène se passa pour Ryumaru qui sauta de Kazemaru. Un dragon noir s’éleva au dessus de lui, les marques sur son bras gauche brillèrent à travers son gant d’ambu, le dragon fondit sur lui, et quand tout ce fut arrêté, il était entouré d’une aura noire et massacrait les soldats en face de lui avec la même sauvagerie que son ami.


Les deux continuèrent le massacre jusqu’à se rencontrer. Alors, au lieu de s’affronter comme le pensaient les ninjas de Kiri avec soulagement, il se placèrent dos à dos et lancèrent une série dévastatrice de Katons et de Futons dans toutes les directions qui réduit à néant les guerriers de la brume restant. Puis ils se tournèrent vers les rangs de Konoha avec une lueur meurtrière dans le regard.

Deux jeunes filles crevèrent les lignes pour se jeter sur eux :

-Non, grand frère, arrête !

-Ryumaru, calme toi !

Ryugan et Ryumaru marquèrent un temps d’arrêt, puis les halos qui les entouraient disparurent et ils s’effondrèrent tout les deux dans les bras de Kurenaï et Mahiro. Ils étaient inconscients, mais toujours vivant.


Le lendemain, un messager arriva qui annonça que la guerre était finie sur les autres fronts. Les ninjas de Konoha crièrent de joie, ce qui réveilla Ryugan et Ryumaru, qui, furieux d’avoir été tirés de leur rêves, décidèrent d’un commun accord que la destruction de leur tente ferait un raffut suffisant pour forcer leurs concitoyens au silence. Loin d’obtenir ce résultat, les cris redoublèrent à cause du soulagement qu’éprouvaient les ninjas à voir leurs chefs en bonne santé et de mauvaise humeur (ce qui signifiait que tout était normal).

Une semaine après cette bonne nouvelle, les ninjas de Konoha, qui s’étonnaient de ne pas voir arriver de nouvelles troupes de Kiri, virent arriver de Konoha un messager. Le dit messager commença par se précipiter sur Ryugan, qui était en train de mettre la pâtée à Asuma au shougi, en criant :

-Sempaï !

-Itachi ? Qu’est ce que tu viens foutre ici ?

-Sempaï, Kiri vient de demander l’armistice à Konoha, la guerre est complètement finie, vous pouvez rentrer !

Au lieu de pousser des cris de joies, tous les ninjas firent aussitôt leurs paquetages et en dix minutes, on fut près à partir. La plupart avaient des gens qui les attendaient au village, Kakashi n’étaient pas allé voir Obito depuis son départ, Rin voulait retrouver l’hôpital, Ryugan était impatient de revoir Fugaku, Ryumaru et Mahiro leurs lits, Asuma son père. L’enfant aux cheveux blancs allait habiter chez Mahiro. Le choc qu’il avait vécu lui avait fait oublier son nom, aussi fut il baptisé Kabuto. Il prit aussi le nom de famille de Mahiro.


Encore une semaine après, ils arrivaient au village de Konoha. Ils y furent accueillis en véritable héros. Le trio des dragons alla faire son rapport au Yondaime qui les félicita. En sortant du bureau, ils croisèrent une jeune fille brune aux yeux clairs. Ryugan la suivit du regard sans émotion apparente. Ryumaru soupira. C’était reparti comme avant…


Un an plus tard, Mahiro mourrait de la main d’Orochimaru. Kabuto suivrait ce dernier. Ryumaru, fou de douleur, quitterait Konoha. Encore trois ans, et le Yondaime mourrait à son tour contre le Kyubi. Ryugan prendrait son héritage. Itachi trahirait Konoha cinq ans plus tard, et, furieux contre lui-même pour n’avoir pas su prévoir ça, Ryugan s’exilerait à l’extérieur de Hi no kuni. Mais cela ne concerne plus notre histoire…



one shot corrigé sur les conseils qui m'ont été donnés après la première version. Cela dit, ce n'est sans doute toujours pas parfait, alors laissez des comms.



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